Chapitre 6

15 minutes de lecture

Ayant l'habitude de rester travailler plus tard le vendredi soir, je ne sors jamais ce jour-là. Et hier soir n'a pas fait exception. Grâce à ça, j'entame le samedi sur les chapeaux de roue. Un bref petit déjeuner, et je file à la salle de sport, dans l'espoir de voir fondre ce ventre avant qu'il ne soit trop tard. Bon... Je dois bien avouer qu'à la base, les salles où suer ensemble, c'est pas trop ma tasse de thé, et il a bien fallu Amandine et son petit corps musclé, que j'aurais bien aimé bousculer, pour me convaincre des bienfaits de ces lieux. J'y suis donc allé la première fois pour reluquer plus qu'autre chose. Amandine m'avait dit y aller régulièrement, alors j'avais pensé faire d'une pierre deux coups.

Les yeux baladeurs ne sont pas vraiment bien vus dans cette salle, mais je sais rester discret. Et puis comme je vous l'ai dit: mon imagination se contente facilement d'un geste, d'un regard échangé. Alors je suis là, comme un abruti à suer sur mon vélo qui ne bouge pas d'un poil, un léger sourire aux lèvres à m'imaginer sucer ces tétons qui pointent, baiser ce cul tout rond. On a du mal à y croire sans l'avoir vu, mais il y a là beaucoup plus de gens qui ont déjà un corps de rêve que de gens comme moi qui espèrent retrouver leur forme d'il y a trop d'années.

Amandine doit avoir dans les 25 ans et vient tous les samedis matin. Je sais qu'elle paraît bien trop jeune pour moi mais malgré cela, je me suis habitué à venir ici. Je ne perds pas mon ventre mais à défaut du corps, ça entretient le moral. C'est comme si je me découvrais. Tiens, je ne suis pas qu'esprit et peut-être que maintenant que j'ai dépassé la barre fatidique des 33 ans, je n'ai plus envie de mourir jeune. Soit on meurt jeune, soit on meurt vieux. Mais c'est naze de mourir à 45 ans. Alors je m'économise, maintenant. Tout en gardant ma philosophie: profiter de chaque occasion.

Et l'occasion de voir Amandine sur son tapis de course est bien trop belle, là. Elle est devant moi, de profil, ses cheveux longs attachés en un chignon serré. Ses seins rebondissent malgré le haut moulant qui les emprisonne. Son ventre plat luit de transpiration, ses cuisses puissantes dans son cuissard me donnent envie de tout arracher... Ou d'être le tapis sur lequel elle court.

Je vous l'ai dit, je suis plutôt du genre dominant. Toutefois, il existe quelques femmes qui peuvent me faire cet effet. Je les regarde et je sais qu'elles pourraient faire n'importe quoi de moi. Même me piétiner. En même temps, ça ne m'est jamais arrivé. Je ne suis pas sûr que je supporterais cela bien longtemps. Mais c'est très excitant, et le fait même de savoir que je ne tiendrais pas dix minutes avant de me rebeller me rend plein de respect envers ceux et celles qui savent dépasser l'image qu'ils ont d'eux, qui savent s'oublier et s'abandonner au plaisir. J'ai toujours considéré qu'il fallait être d'une grande force pour se soumettre. Et m'imaginer en être capable, même cinq minutes, m'excite au plus haut point.

-- Tu veux de l'aide, mec?

Je sursaute en sentant une tape énergique sur mon épaule qui manque me faire tomber de mon vélo sans roues. C'est Joseph, mais tout le monde l'appelle Joe. C'est plus cool, pour un coach sportif. Je me tourne vers lui avec l'air de ne pas comprendre ce qu'il veut dire, et le vois appuyer sur les boutons du guidon. D'un coup, pédaler devient plus difficile et je m'apprête à protester quand il me chuchote:

-- Encore trente secondes et la bave coulait sur ton menton.

Il me sourit en coin et je deviens pivoine. Je sais que c'est très mal vu de reluquer les gens dans les salles de sport et Joe serait sûrement capable de me mettre dehors pour m'avoir grillé. Mais apparemment, il prend la chose plutôt à la rigolade et ne souhaite pas me mettre mal à l'aise:

-- Allez! Cinq kilomètres comme ça, puis tu pourras passer au rameur! C'est bien, Julien! Tu vas bientôt dépasser ton objectif!

Je ne sais pas pourquoi il dit ça. Les seuls objectifs que je m'étais fixés en venant ici étaient de perdre la graisse sur mes abdos, et reluquer de jolis culs. Malgré ça, je vois bien les regards qui se posent sur nous quand il a dit ça à voix bien haute. Les hommes et les femmes qui me regardent sont plein de considération. Certains et surtout certaines ne m'avaient sûrement jamais remarqué, et aujourd'hui, avec cette phrase, ils me voient comme l'un des leurs. Sauf que je ne le suis pas. Je n'ai aucune envie d'être ce type plein de muscles, ou celui-ci qui doit avoir un cœur à toute épreuve, vu comment il enchaîne les exercices de cardio avec facilité. Je n'ai pas besoin de leur assentiment, juste de me sentir bien dans mon corps.

Et pourtant, face à moi, Amandine me lâche un petit sourire et me fait coucou de la main. Aussitôt, je vois Joe arriver derrière elle et poser la main sur le bas de son dos, la réprimander gentiment de la tenue de son corps quand elle court. Je réponds à son salut et me concentre sur mes pédales. Cet enfoiré a bien augmenté la difficulté!

Quelques minutes plus tard, exténué, je me dirige vers le rameur avec lenteur, zieutant à droite et à gauche. Si les premières fois que je suis venu ici j'étais très complexé, ce n'est plus le cas. Comme je le précisais, ces lieux sont remplis de gens qui n'en ont pas vraiment besoin, dans le but de retarder le moment où ils en auront besoin, sûrement. Alors forcément, à côté de tous ces mecs musclés, que l'effort ne semble pas gêner, je fais bien pâle figure. Lorsque je sue à grosses gouttes, j'ai la respiration d'un taureau en fin de vie, le visage rempli de plaques rouges et le dos voûté. Mais maintenant je m'en moque, et même si je ne reçois que très peu de coups d'œil de la part de la gente féminine, je sens que je suis le bienvenu ici.

Ce qui me permet de garder contact avec cette Amandine. Lorsque j'ai une idée en tête, je ne l'ai pas ailleurs et j'en profite souvent pour échanger quelques mots avec elle, à la sortie de la salle. La douche aidant, je suis bien plus présentable que pendant ma séance de torture hebdomadaire. Et elle sent bon, après la douche.

-- Je suis contente pour toi, me dit-elle sur le trottoir. Si Joe t'a à la bonne, c'est qu'il est content de ton travail. Il n'en a pas l'air comme ça, mais il nous surveille!

-- C'est vrai que je sens la différence, lui dis-je en mentant honteusement en tapotant mon ventre. Mais au-delà de ça, j'aime bien venir tous les samedis matin. Ça me met de bonne humeur pour entamer le week-end!

-- Pour avoir le droit d'abuser le samedi soir? me demande-t-elle sur le ton de l'humour.

-- Exactement. Je peux maintenant abuser sans mauvaise conscience!

-- Et j'ai cru comprendre que tu aimais bien abuser...

Cette petite phrase pleine de sous-entendus me laisse pantois une seconde. Inconsciemment, mon sourire s'élargit en plongeant mon regard dans le sien, alors que je me pose mille questions. Est-ce que ça veut dire que quelqu'un lui a parlé de moi? Et qui? Quelqu'un avec qui j'ai baisé? Quelqu'un qui m'a simplement vu en soirée? Ou est-ce les deux soirées où l'on s'est retrouvé qui lui font dire ça? Je ne me souviens pourtant pas avoir abusé dans ces soirées. Et puis qu'est-ce qu'elle entend par "abuser"? Boire trop? Manger trop? Baiser trop? Ou carrément abuser des gens?

Quoi qu'il en soit, ses yeux rieurs me font penser qu'elle ne me reproche rien. Bien au contraire.

-- J'avoue, oui, lui dis-je enfin sur le même ton. Mais ça...

Ma phrase est coupée par un klaxon qui retentit. Amandine se retourne vers la voiture et remet son sac sur son épaule:

-- Je dois filer, une copine qui vient me chercher! À samedi!

Je n'ai même pas le temps de répondre qu'elle se met à courir jusqu'à la voiture dans laquelle elle s'engouffre sans un regard vers moi, ni un dernier coucou. En même temps... Elle a presque 15 ans de moins que moi. Qu'est-ce que je peux attendre? Je tâte mon ventre, me disant qu'avec un peu de chance, mes fantasmes pourront servir à faire fondre ma graisse. Quoi que je le ferais bien fondre d'une autre manière.

Alors que la voiture qui est venue la chercher, une Twingo orange, me dépasse pendant que je marche en direction de chez moi, ces dernières pensées m'amènent jusqu'à Annais. Je me demande quand nous pourrons recommencer. D'un coup, je ressens un peu de remords. Fantasmer sur la femme de son meilleur pote, c'est une chose. La baiser, c'est encore jouable. Mais être là à me demander à quel moment il va nous laisser assez de champ libre pour que je puisse la sentir contre moi à nouveau, j'ai plus de mal.

Et pourtant! C'est de lui-même que vient la réponse. Mon portable vibre dans ma poche et je le sors pour lire le texto: "Salut mec! Si tu veux, on passe te prendre pour aller ensemble à la fête d'Augustin! Ma mère vient prendre les mômes pour 16h, on arrivera un peu après". Augustin. J'avais complètement zappé. Ce sacré Augustin qui fête ses 10 ans de mariage. Il va y avoir plein de gens, ça va être une beuverie sans nom. Comment j'ai pu oublier ça?

Je ricane tout seul en marchant, lorsque la seule réponse évidente à cette question me vient à l'esprit: Annais. J'étais tellement pris par cette nouvelle aventure que j'en ai oublié Augustin et Aurélie. "Bingo!" que je réponds à Stéphane, me délectant déjà du moment où je vais croiser le regard d'Annais avec Stéphane à ses côtés. Je sais d'ores et déjà que rien ne paraîtra sur moi. J'ai toujours regardé sa femme avec envie, ce n’est sûrement pas maintenant que ça va changer. Mais elle... Osera-t-elle me regarder en face sans aucun remord? Si elle ne cille pas en me voyant, ça va promettre une soirée endiablée. Dans le cas contraire, il vaudra mieux mettre fin à cette histoire tout de suite.

De retour chez moi, je m'avale une pomme en matant la fenêtre de l'immeuble d'en face. Elle est fermée, mais fixer un point m'aide à me vider l'esprit. Ce qu'il me faut, pour patienter, c'est de la musique. Un bon Clash me va parfaitement. J'ouvre même la fenêtre, pour en faire profiter les voisins. Je suis comme ça, j'aime partager mes petits plaisirs de la vie. La vieille mégère au-dessus de chez moi ne sait pas apprécier les gestes de générosité de son voisin, par contre.

J'ai un faible pour quelques chansons des Clash en particulier. Et "Death or glory" en fait partie. Le genre de faiblesse qui me fait monter encore le son. Et c'est en alternant un air-guitare en imitant Joe Strummer et sa jambe gauche, puis du air-basse avec Paul Simonon qui paraissait toujours si perché, juste en passant devant la fenêtre, que je la vois. Je m'arrête net et me penche pour m'assurer d'avoir bien vu.

Garée là, une Twingo orange. J'ai beau regarder à droite et à gauche, même en face, au-dessus, en-dessous, rien. Un instant, je reste fixer la voiture. Puis hausse les épaules. Après tout, des Twingo orange, il doit y en avoir plein.

Pourtant, c'est plus fort que moi. Je fais un peu de ménage, cuisine rapidement, mange dans le canapé, m'assois devant l'ordi. Tout ce que je fais est entrecoupé de moments où je jette des coups d'œil vers la voiture orange en espérant voir à qui elle appartient. À plusieurs reprises, je me dis que je vais laisser tomber, que c'est encore mon imagination qui me joue des tours. Mais c'est pourtant en regardant une nouvelle fois dans la rue que je vois ce qui va commencer à faire de cette journée une des plus chaudes de ma vie.

La voiture n'a pas bougé, et il n'y a personne autour. Néanmoins, mon regard file inconsciemment jusqu'à la fenêtre où j'avais vu une voyeuse ou un voyeur quand je me branlais dans la voiture. Mon cœur fait un bond, pulsant une dose de sang qui me réchauffe le corps entier. J'étais sûr que les Twingo orange ne couraient pas les rues. Et c'est bien Amandine que j'ai vu passer devant la fenêtre.

Je reste là un bon moment, fixant cette fenêtre, mon cerveau m'envoyant mille images toutes plus salaces les unes que les autres. Mon attention est attirée par la fenêtre juste à côté. Un rideau que l'on ouvre. Je ne reconnais pas la jeune femme qui se tient là, dos à moi, mais devine facilement qu'il s'agit de la fille que j'avais vu sortir la veille.

La demoiselle s'avance d'un pas vers l'intérieur de ce qui semble être une chambre et je vois Amandine la rejoindre. Puis elles s'enlacent, s'embrassent. Je n'ose qu'à peine comprendre ce qui peut être en train de se jouer. Mais cette imagination implacable se met en branle. Tout s'imbrique, encore plus facilement que des Lego. Ma branlette dans la voiture, une ombre à la fenêtre qui me surprend. Amandine qui me fait des sous-entendus. Et maintenant le rideau ouvert.

Je suis peut-être bien trop vieux pour espérer me glisser entre ses cuisses, mais il semblerait que je ne le sois pas assez pour faire partie d'un de leurs petits jeux. Je m'attends à les voir se tourner vers moi à tout moment mais elles ne font rien de tel. Amandine retire le t-shirt de sa copine et se penche pour lui picorer les seins. D'où je suis, je ne vois pas bien, ne peux que deviner ce qui se passe, mais je suis excité. Terriblement excité.

J'hésite un moment à aller chercher mes jumelles, mais j'ai peur que l'ustensile ne les fasse fuir. J'aimerais pourtant pouvoir me reculer un peu et me caresser en les regardant. Elles s'embrassent à nouveau à pleine bouche, les cheveux d'Amandine se mêlant à ceux de la voisine. Et je bande comme un fou. L'idée qu'elles puissent s'exhiber en sachant que je les regarde me rend dingue. Peut-être ne m'ont-elles pas vu, peut-être espèrent-elles simplement que je les regarde. Ou peut-être que ce spectacle ne m'est pas personnellement destiné.

Peu m'importe. J'ouvre mon pantalon quand Amandine plaque sa copine contre l'armoire et s'attaque à son leggings. À peine l'a-t-elle mise nue qu'elle tombe à genoux et se met à brouter le sexe apparemment complètement rasé de son amie. Au même moment, je me saisis de mon membre tendu, tout en essayant de trouver un angle de vue plus à l'aise, sans qu'on ne puisse trop me voir. Il me semble que seuls les habitants de l'immeuble d'en face qui sont au-dessus de moi pourraient me surprendre. Mais je n'en jurerais pas.

De toute façon, toute mon attention est happée par les deux jeunes femmes. Ma voisine ondule ses hanches contre la bouche d'Amandine en la tenant des deux mains par les cheveux. Ses seins ronds et fermes sont un véritable appel à la luxure et le large sourire qui illumine son visage me fait dire que je ne surprends pas une première fois. Et j'adore ça. Tout en me branlant, je sais déjà le plaisir que je vais prendre à retourner à cette salle de sport pour recroiser Amandine. À moins qu'elles ne m'invitent à les rejoindre.

Mais ma sportive ne se tourne pas vers moi, quand elle relève le visage de l'entre-jambe de ma voisine. Elle se met à la doigter avec véhémence et la blonde tremble de tout son corps. Amandine vient de la faire jouir en quelques coups de langue. L'autre s'agrippe à son visage, tente de se pencher pour embrasser son amante, mais se cambre violemment en recevant une nouvelle décharge de plaisir.

Je me mords violemment la lèvre inférieure en faisant aller et venir ma main le long de ma verge tendue. Un léger bruit de clapotement se fait entendre, alors que les premières gouttes de sperme se sont étalées sur mon gland turgescent. Ma main libre malaxe fermement mes bourses qui ne demandent qu'à se vider. Je suis en nage, haletant, la bouche sèche, les yeux fixés sur ce couple auquel je ne m'attendais pas une seule seconde.

Mes mouvements se font encore plus saccadés lorsque la voisine tire sur les cheveux d'Amandine pour la faire se relever. Aussitôt, elles s'embrassent à nouveau avec l'urgence du désir ardent. La blonde s'attaque au chemisier de ma petite sportive qui n'a pas fini de hanter mes moments de solitude, après ça. Avec une dextérité égale à la mienne, le soutien-gorge tombe au sol et tout en suçant son téton gauche, elle ouvre son jeans et le fait tomber à ses chevilles.

Ce cul... Je crois que je n'ai jamais vu un aussi beau cul. Ou alors c'est le fait de monter dans les tours. Je ne sais pas, je ne sais plus. Je veux juste jouir en la voyant de face. Que la blonde la plaque à son tour contre l'armoire et que je vois la jouissance sur son visage.

Au lieu de ça, ma voisine la pousse en arrière, jusqu'à la faire tomber sur le lit, sûrement. Mais ce geste m'empêche de les voir. Je la vois juste rejoindre Amandine telle une tigresse qui fond sur sa proie, puis plus rien. Je ne tarde pas à gicler sur le sol. Je garde les yeux rivés sur la fenêtre jusqu'au bout, mais ce n'est qu'au moment où je relève mon pantalon que j'éclate de rire en voyant le mouvement.

Une troisième jeune femme, brune aux cheveux courts, se tient nue et debout, tournée vers Amandine et la voisine, un téléphone dans une main, l'autre entre ses cuisses. Elle les filme en se caressant. Je ricane tout seul, restant la regarder un instant avant de refermer la fenêtre. Et c'est peut-être ce mouvement qui a créé un éclat de lumière avec le soleil. La camerawomen, sûrement la conductrice de la Twingo, tourne le visage vers ma fenêtre avec un large sourire aux lèvres.

Je ne pense pas qu'elle m'ait vu, et encore moins reconnu, mais elle semble persuadée que quelqu'un était en train de les regarder et elle a l'air d'aimer ça. J'aimerais beaucoup rester la regarder se caresser. Ses petits seins sont appétissants, sa bouche alléchante. Pas assez de formes à mon goût, elle ressemble à ces top-modèles qui n'ont que la peau sur les os, mais elle dégage quelque chose d'éminemment sexuel. Oui, j'aimerais beaucoup rester la regarder, j'aimerais encore plus leur faire savoir que j'ai assisté au spectacle et que j'ai aimé. Qu'est-ce que j'adorerais qu'Amandine sache que je me suis branlé en la matant lécher la chatte de sa copine.

Mais il semblerait qu'il ne s'agit que d'une coïncidence. Qu'elles n'étaient pas là parce que la voisine m'avait vu me branler. Et il semblerait que je sois complètement à la bourre! Je nettoie rapidement mon sperme sur le carrelage et file dans la salle de bain pour une douche rapide. C'est que ce soir, c'est costume obligatoire et qu'il va me falloir être à la hauteur. Parce que je suis certain d'une chose: telle que je la découvre, si Annais n'a pas eu de remords au retour de Stéphane, elle aura envie de se faire prendre pendant la soirée. Et cette envie est plus que partagée. Ce sera un gros risque, mais le peu de remords que j'avais se sont envolés grâce à ces trois demoiselles. Elles m'ont mis dans un tel état que je ne vais plus penser qu'à ça.

Et lorsque j'ai enfin terminé de passer mon costume, devant le miroir, une pensée me traverse: j'ai envie de jouir sur sa robe, ce soir.

Des fois, je me pose des questions sur ma santé mentale. Puis une sonnette retentit et j'oublie tout ça.

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