L'embrasement

Une minute de lecture

Avec toute cette débandade, je me vois parfois comme un corps avec du feu à l’intérieur. Un corps qui s’embrase, un peu dans les deux sens du terme. Je me consume de l’intérieur petit à petit, à cause du petit vide qui devient grand, et qui mange petit à petit toute la ferveur et l’ambition que j’avais avant, mais aussi par sa lumière, sa folie. Parfois je suis comme une boule de feu, et j’enflamme tout ce qui m’entoure, mes amis, les hommes, les femmes, j’ai l’impression de contaminer mon entourage de ma folie. Mais là où pour eux c’est un instant de délivrance, un petit échappatoire de leur vie, pour moi j’ai l’impression que c’est ma façon de vivre. Si j’ai pas cette folie, cette inconscience, ma vie est complètement fade… je subis une routine de vie dont beaucoup m’envieraient : un boulot stable, un bon salaire, un appartement, des impôts. Mais cette routine est pour moi un avantage uniquement parce que je peux me permettre de déraper encore et encore sans conséquences. C’est ça, déraper, vivre dans la débandade, encore et encore, jusqu’à ce qu’il soit trop tard pour faire marche arrière.

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