Chapitre 27 : Zach

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Il s'était fait violence pour paraître détendu mais ce n'était pas le cas. Il n'aimait pas tellement faire du shopping dans les boutiques de luxe. Il aimait porter des jeans, des sweats et il aimait son bonnet tricoté par sa nouvelle amie. Les costumes, les smokings, ce n'était pas vraiment son truc et encore moins quand ça lui était imposé. Sa matinée avait été d'un ennui mortel. Les gens lui avaient serré la main mais aucun ne le prenait au sérieux alors qu'il détenait en réalité, un certain pourcentage de l'entreprise à lui tout seul et que son père l'avait mandaté pour les siennes. Il n'était que lycéen et il détestait cela. À la fin de la première réunion, il avait sérieusement envie de tuer quelqu'un. Il aurait préféré être avec Grégoire et Clarabella, d'autant plus que ce dernier lui avait envoyé une photo de la jeune femme émerveillée devant la biosphère. Il aurait voulu être là et ne pas vivre cette matinée par procuration. Et quand son Grand-père lui avait parlé d'une réception, il n'avait pas pu s'empêcher de grogner.

-Tu es un...

-Oui, je sais qui je suis, mon nom est gravé sur les murs mais.. je voulais passer une soirée tranquille avec Clara. Elle est venue ici pour être avec moi, pas avec Greg et je ne vais pas profiter d'elle en plus. 

-Je te libère pour l'après-midi mon garçon. Mais ce soir, je n'ai pas pu faire autrement. Si les investisseurs ne nous font plus confiance, si les industriels ne collaborent pas avec nous, il va y avoir des licenciements à Ferguson Industrie.

Immédiatement, il pensa à Monsieur Gonzales et cela le perturba grandement. 

-La situation va si mal ?

-Pourquoi ai-je envoyé ton père sur les lieux ? Je veux qu'il remonte la pente de cette branche. Il en est parfaitement capable, je le sais, je l'ai formé et il a une intelligence naturelle pour la combativité. Il ne laisse jamais rien tomber. Il a fait de l'excellent travail jusque là, mais pour que la situation devienne pérenne, nous avons tous les deux besoin de toi et nous avons besoin de cette réception. Ce n'est pas non plus une partie de plaisir, crois-le bien. Je sais que le père de ton amie travaille là-bas. Veux-tu qu'il perde son travail ou pas ? Parce que c'est de ça dont nous parlons aujourd'hui Zachary. Lorsque nous prenons de mauvaises décisions ici, non seulement notre entreprise perd de l'argent mais nous impactons la vie de centaines de personnes. Alors, j'ai besoin de ta décision mon garçon. Seras-tu avec moi ce soir pour voir les investisseurs industriels ?

-Oui. Je.. non le père de Clara ne peut pas risquer de perdre son job. Pas maintenant. Je vais le faire, mais si on s'éclipse avant la fin de la soirée, tu ne nous en voudras pas. 

-Très bien. 

C'était à ça qu'il pensait alors qu'il attendait Clara en bas des escaliers chez lui. L'avocat de son Grand-Père et son épouse étaient déjà arrivés. Sa Grand-Mère était montée pour aider la jeune fille. Il n'avait pas vu la robe qu'elle s'était achetée. Il lui avait dit : c'est une surprise et il avait désormais hâte de la voir. 

-Zachary, viens que je te présente. 

Il serra la main d'un homme à forte poigne. Son grand-père l'avait briefé avant. Ne pas avoir le concours de cet homme serait un signe de déclin de la branche Industrie. Il sentit sa timidité naturelle revenir face à ces gens qui avaient l'habitude de brasser des millions. L'homme avait une interprète avec lui et son propre avocat. 

-Vous êtes toujours lycéen, me semble-t-il.

-En effet. Mais je pense qu'il n'y a pas d'âge pour s'intéresser au business.

L'homme sourit et s'intéressa de plus près à son Grand-Père. Zach les yeux et il cessa de sourire. Clara venait de faire son entrée avec sa Grand-Mère. Elle portait une robe magnifique tout en dentelle et en transparence dans le haut. Un bustier ré-haussait sa poitrine. Ses jambes longues et fuselées étaient mises en valeur et elle portait de haut talons. Sa grand-mère lui avait manifestement prêté des boucles d'oreilles et l'avait aidé à mettre ses cheveux blonds d'un seul côté. Elle était... splendide. Zach ne pouvait pas trouver d'autres adjectifs pour décrire la créature qui était sous ses yeux. Comment cet abruti d'Ethan avait-il pu tromper une fille comme ça ? Elle était toujours la petite Clara mais.. pour la première fois depuis longtemps, Zach la vit comme la femme qu'elle était vraiment et non pas comme la lycéenne qu'il avait soigné lors de son premier jour de cours. Il vit le regard de l'industriel se poser sur elle avec concupiscence. Elle était prête contrairement à ce qu'elle pouvait penser. Si elle était capable de couper un homme dans sa conversation, c'était qu'elle l'était. 

Clara semblait perdue et quand elle le vit, elle s'approcha de lui, soulagée. Il ne savait pas vraiment quoi dire, aussi il laissa son Grand-Père lui dire qu'elle était vraiment très belle. Clarabella rougit et Zach se contenta d'approuver tout en lui prenant la main. 

-Alors, tu aimes la surprise ?
-Tu es.. oui. J'aime beaucoup. 
-Je trouve que ça te va bien les smokings, marmonna la jeune femme.

Zach attrapa deux coupes et il trinqua avec elle. Il croisa le regard de son grand-père qui fronçait des sourcils. Il ne voulait pas qu'il boive. Mais il n'allait pas se gêner. Il avala son verre et il le reposa. Tout le monde était là et le moment de passer à table arriva. Sa Grand-Mère avait fait dresser la table des grands jours. Elle voulait impressionner sûrement. Quand Clara vit ça, ses yeux s'écarquillèrent un peu plus. À la demande de la jeune fille, tout le monde lui parlait français mais le garçon décida qu'il pouvait lui parler leur langue en commun le temps du repas. 

-Alors cette journée avec Greg ? Je veux la vérité ! 

-Très intéressante, c'est un pays très beau et je sens qu'en un week-end, je n'aurais pas le temps de tout découvrir ! 

-Tu pourras revenir avec moi la prochaine fois alors... pendant les prochaines vacances.

-Si je peux, ce sera avec grand plaisir. Et puis, je t'emmènerai avec moi au Mexique aussi ! 

Zach ne pouvait détacher son regard de Clara mais il finit par suivre plus ou moins les conversations autour de la table. Il avait déjà remarqué que Clara et lui avaient tendance à écouter les autres parler et juger les situations. C'est ainsi qu'il remarqua que sa jeune amie refusait systématiquement l'alcool qu'on lui proposait.
-Tu as décidé d'arrêter l'alcool ?
-Je n'aime pas trop ça et ça ne me réussit pas tellement. La dernière fois tu as dû me porter, je te rappelle. Ça serait pas.. enfin, je ne veux pas faire mauvaise impression. 

-Dîtes-moi ma petite Clara, intervint la Grand-Mère de Zach, avez-vous finalement trouvé quelle faculté vous vouliez intégrer l'année prochaine ?

-Et bien j'ai pris en compte ce que m'avait dit monsieur Ferguson et je pense que je vais postuler à Princeton et à Yale. Je n'ai pas envie d'aller ailleurs. 

-Vous avez parfaitement raison, répondit sa Grand-Mère. 

Zach allait parler quand il vit Clara tourner les yeux vers l'un des invités de son grand-père. Il tendit l'oreille et se rendit compte qu'il parlait en espagnol. Elle l'écoutait très sérieusement et fronça les sourcils en entendant l'interprète présente. Soudain, un grand sourire illumina son visage. Et elle se mit à parler directement en espagnol. Zach n'était pas aussi bon qu'il le pensait en l'entendant parler rapidement. Son interlocuteur semblait surpris et il sourit très largement. L'interlocutrice était suffisamment ulcérée pour ne pas traduire et Zach dut lui demander de quoi il en retournait.

-Monsieur Hernández parlait de Guadalajara et toute ma famille est originaire de là-bas ! 

Elle tourna la tête et continua de lui parler jusqu'à les faire rire tous les deux et Hernández essuya une petite larme qui coulait. Le Grand-Père de Zach fixa la jeune femme avec intérêt. Il n'avait que très peu regardé Zach de cette manière dans sa vie. Il lui demanda manifestement son nom car Clara répondit avec un sourire enjôleur : Clarabella Gonzáles. 

-Gonzáles ? répéta-t-il. 

Clara acquiesça à la suite de sa phrase et se remit à parler. Zach comprit qu'elle parlait de lui, notamment parce qu'elle le regarda et qu'il entendit « Zachary ». Sa timidité avait disparu et elle parlait avec conviction. L'homme l'écoutait avec attention et il finit par hocher la tête.

-Et bien, dit-il à Zach dans un français teinté d'un fort accent, gardez cette petite, jeune Ferguson. Elle fait honneur à son pays.

Il continua en espagnol et l'interprète recommença à parler mais avec plus de suspicion. Manifestement, le fait que Clara comprenne parfaitement son employeur lui déplaisait fortement et Zach la soupçonna de ne traduire que les choses les plus... diplomates. Il prenait souvent à partie Clara qui répondait toujours avec la même gentillesse.

À la fin du repas, les quatre hommes s'enfermèrent dans la bibliothèque mais Zach ne se joignit pas à eux. Il aurait dû mais son grand-père lui avait fait comprendre qu'il pouvait rester avec Clara. Zach en profita pour l'emmener visiter la maison. Elle s'arrêta devant un portrait de lui enfant dans les bras de son père. 

-Pourquoi ta mère n'est pas là ?

-C'est elle qui a pris la photo.

Il se souvenait de ce jour. Il avait 5 ans. À l'époque, il pensait encore que ses parents étaient fous amoureux l'un de l'autre. Il se trompait. Il attrapa la main de Clara et l'entraina à sa suite, jusqu'à atterrir dans la véranda chauffée de sa grand-mère. 

-On dirait un petit coin de paradis, s'extasia la jeune femme. 

-Tu es angélique dans cette robe.

Elle se retourna et rougit ce qui ajouta encore plus de charme à son visage. 

-Merci. Je savais qu'elle allait te plaire cette robe. Je n'ai jamais porté une robe aussi chère de ma vie. 

-Ça te va très bien. Tourne sur toi-même pour que je te regarde.

Elle s'exécuta et le bas de sa robe bougea avec élégance. Il l'attrapa par les hanches et sortit son téléphone pour mettre de la musique. Il le lança sur un des fauteuils et il la fit tournoyer. Un rire s'échappa de ses lèvres ourlées. Zach avait une folle envie de l'embrasser. Un frisson le parcourut. Il se pencha lentement vers la jeune femme et allait poser ses lèvres sur les siennes quand la voix du majordome retentit.

-Monsieur Zachary, votre Grand-Père aimerait vous voir dans le salon.

-On arrive. 

Il n'avait pas détaché son regard de celui de Clara. Il lui embrassa le front et ils coururent jusqu'au salon en riant. Les invités de son grand-père était toujours là et l'homme fit un baise-main à Clara, ce qui déplut assez à Zach, même s'il n'en montra rien. Il lui serra la main comme si de rien était. Et ils furent enfin seuls en famille. Le Grand-Père de Zach prit les mains de Clara.

-Mademoiselle Gonzáles, je vous dois une fière chandelle, semble-t-il. Le contrat a été conclu, ajouta-t-il en regardant son petit fils. 

-Mais.. qu'est-ce que tu lui as dit pour qu'il accepte comme ça ?

-Il semblerait que sa conversation avec ton amie a suffi. 

Zach comprit la gêne de son amie quand son Grand-Père lui demanda ce qu'elle lui avait dit.

-La vérité. J'adore Guadalajara, c'est le berceau de ma famille. Avoir une industrie là-bas ne pourrait que faire du bien à la région. Et il m'a demandé aussi ce que je pensais de votre entreprise.

Zach écarquilla des yeux.

-Qu'est-ce que tu lui as répondu ? 

-La vérité. Que mon père travaillait là depuis des années maintenant et qu'il ne s'est jamais plaint, bien au contraire. Et que de fait, si en vingt ans de carrière un salarié ne se plaint pas c'est soit parce qu'il se sent bien dans son entreprise, soit qu'il est idiot. Et que mon père n'était pas un idiot. Et je lui ai aussi dit que si ton Grand-Père était un homme aussi bien que ton père et que toi, et bien, moi je n'hésiterai pas une minute à signer. Voilà ce que j'ai dit. 

-Wow.

-C'est le MexicanPower. On se fait confiance entre nous. 

-Je vous suis redevable mademoiselle. Demandez-moi n'importe quoi et je vous l'accorderai.

Son Grand-Père venait de rendre très mal à l'aise Clara. Zach la connaissait suffisamment pour le voir.

-Je n'ai pas fait ça pour ça monsieur Ferguson, rougit la jeune femme. Mais.. Zach m'a beaucoup vanté la vue depuis votre bureau et j'aimerai bien la voir si c'est possible.

Zachary ressentit beaucoup de fierté pour son amie. De toutes les choses qu'elle pouvait demander à son richissime Grand-Père, elle lui demandait de pouvoir aller sur son balcon ? La réponse semblait lui plaire puisqu'il regarda son petit-fils en lui disant qu'il lui montrera le lendemain.

-Nous allons dîner chez David demain soir. Il m'a dit de vous inviter.

-Tu aurais pu me prévenir plus rapidement mon chéri, nous avons déjà quelque chose de prévu demain soir.

-J'ai oublié. Vous savez, on a eu une journée chargée. Je pense qu'on va aller se coucher. N'est-ce pas Clara ?

-Oui, c'est vrai que je suis un peu fatiguée. Je vous souhaite une bonne nuit. 

Zach embrassa ses grands-parents et il entraina Clara à l'étage. Elle le suivit et poussa une exclamation devant la chambre du garçon.

-C'est pas une chambre ça, c'est un appartement tout entier. 

-En effet. Quand j'étais petit mon bureau là...

Il désigna la pièce à gauche de son lit. 

- Était ma nursery. Mes parents ont changé de chambre quand je suis devenu plus... grand. En fait j'ai fait un caprice. 

-Toi ? Faire un caprice ? Je te crois pas. Ce n'est pas trop ton genre.

-Non, justement. Ils n'y ont vu que du feu, je ne fais jamais de caprice. Mais.. qu'est-ce que tu fais ?

La jeune femme avait enlevé ses chaussures et venait de se lancer sur le lit de Zach.

-Je n'ai pas sommeil alors je compte blablater avec toi pendant un petit moment. En plus, on a pas fini de danser toi et moi et j'attendais beaucoup de cette danse. 

Elle se redressa et lui prit la main pour danser avec lui. Elle se colla à lui et releva les yeux. Zach fut troublé par la proximité avec la jeune femme. Il était troublé par l'alcool qu'il avait ingéré. Il était troublé d'être enfin rentré chez lui. Et quand il posa ses lèvres sur celle de Clara, son trouble s'envola. 

-Merci de m'avoir emmenée ici. J'ai passé une journée super bonne. Je vais aller me coucher, je suis crevée. 

-Tu veux.. dormir ici ? Je sais qu'on a du mal à dormir quand ce n'est pas son lit alors... si tu veux dormir avec moi tu peux ?

Ses yeux violets brillèrent et elle rosit.

-Okay. Je vais aller me mettre en pyjama.

-Je vais à la cuisine pour chercher de la tisane. Je vais en avoir besoin je crois. 

-Tu n'aurais pas dû boire autant ! ricana son amie en quittant sa chambre.

Il n'avait pourtant pas eu l'impression de boire plus que de mesure. Il se rendit dans la cuisine et demanda à la domestique de préparer une tisane et de lui porter dans sa chambre. Il frappa à celle de Clara et la trouva dans une nuisette bleue nuit. Son regard se riva sur ses jambes blanches. Elle ne l'avait pas encore vue. Il toussa et elle se retourna.

-Je dois encore me démaquiller. Je te rejoins tout de suite.

Zach se sentait devenir rose et il quitta la pièce rapidement. Il s'en voulait d'être aussi... émotif. Il avait vu ses jambes, et alors ? Ce n'était ni la première ni la dernière fois qu'il voyait des jambes. Il se déshabilla et laissa ses habits à trainer. Il resta en caleçon et chercha un T-shirt dans sa commode. Il avait des habits à domicile. Il entendit du bruit derrière lui et vit Clara. Elle le détaillait. Il baissa les yeux vers son corps trop grand et il enfila rapidement son haut. Il se jeta sur son lit et la jeune fille s'assit juste à côté de lui.

-Écoute, j'ai réfléchi et c'est pas une bonne idée. Je ne veux pas que tes grands-parents pensent qu'on va...

-Coucher ensemble sous leur toit ?

Elle hocha la tête. 

-Je comprends... on va aller dans ta chambre et je vais rester jusqu'à ce que tu t'endormes, d'accord ?

-D'accord.

Il l'accompagna et l'observa pendant qu'elle se mettait dans ses draps. Il s'allongea près d'elle et ils se scrutèrent l'un l'autre. Le garçon était ravi d'être à Montréal avec elle. Il attrapa Clara et elle se retourna pour se fourrer dans ses bras. L'odeur de ses cheveux le réconforta presque. La jeune femme ne tarda pas à s'endormir dans ses bras. il resta un instant avec elle et elle se retourna pour aller sur son torse. Il entendit la domestique frapper et il lui dit d'entrer. Il la remercia et se décala de Clara. 

Il retourna dans sa chambre et s'installa dans les draps après avoir bu de la tisane. Clara. Cette fille était épatante. Il savait que son grand-père l'appréciait. Ce n'était pas souvent que cela arrivait. 

D'ailleurs, il lui fit comprendre le lendemain au petit déjeuner. Clara n'était pas encore descendue et Zach ne savait pas s'il devait la réveiller ou pas. Il descendit dans la salle à manger et embrassa ses grands-parents.

-J'aime beaucoup cette petite. Je suis contente que tu la fréquentes, elle va avoir une bonne influence sur toi.

-Parce que je suis de mauvaises influences Grand-Mère ?

-Tu comprends ce que je veux dire. Qu'allez-vous faire aujourd'hui ?

-Je pense qu'on va continuer à jouer les touristes et après, on va aller directement chez David.

-Est-ce que tu pourras lui apporter des confitures ? J'en ai fait l'autre jour et je lui ai promis de lui emmener. 

-Bien sûr Grand-Mère... il me faudrait une voiture. Je peux prendre la Audi ?

-Elle est en réparation, intervint M. Ferguson. Tu peux prendre la Porsche si tu veux. Je sais que ce n'est pas ta voiture préférée mais..

-Ça fera l'affaire. Ne t'inquiète pas. Clara ! Salut. Tu as bien dormi ?

La jeune femme avait mis un jean qui flattait sa silhouette fine.

-Oui, très bien. 

Elle se laissa tomber à côté de lui. Elle avait les traits tirés et semblait vraiment intimidée. Zach lui servit du café et elle le remercia gentiment. Ils déjeunèrent rapidement et quand ses grands parents furent partis, il se tourna vers ele.

-Alors, on commence par quoi aujourd'hui ?

Zach lui exposa ce qu'ils allaient faire et il vit le regard de Clara s'illuminer.

-Mais nous allons d'abord aller au building Ferguson. J'ai une vue à te montrer. 

-Avec grand plaisir. 

Il attendit qu'elle prenne ses affaires et l'entraina dans le garage. Quand elle vit la voiture, elle s'arrêta et écarquilla les yeux.

-Tu veux que je monte là-dedans

-Oui. On va la déposer dans un parking et on continuera à pieds, mais je préfère pour rentrer ce soir. Mademoiselle Gonzáles. 

Il lui ouvrit la portière et elle prit place dans la Porsche de son Grand-Père. Il contourna la voiture pour s'installer à la place du conducteur.

-Zach ? Avant qu'on démarre, je voulais te dire merci d'avoir retiré ton armure. J'aime le Zach que je vois. Et j'aime découvrir qui tu es et j'espère que ça va continuer. 

Il hocha la tête. Il s'était découvert plus qu'il ne l'aurait voulu au départ. Et il se rendait compte alors qu'il roulait sur les routes de Montréal qu'il avait envie de se découvrir encore plus avec elle. 


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