Chapitre 3 : Zach

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Non décidément, il n'aimait pas ce gars là. Ethan. Il le fixait, le jaugeait et Zach n'avait pas du tout envie d'être jugé par lui. Il n'aimait pas être le centre de l'attention mais depuis que la copine brune de Clara avait prononcé cette phrase, il était le centre de l'attention, il allait devoir trouver une pirouette. De toute façon, le déjeuner ne l'inspirait pas du tout. 

-Tu n'as qu'à profiter de moi le temps que j'aille à la scolarité, répondit-il. 
-Bonne idée, répondit Lily. 
-Ah non. Mais si tu profites de Zach, je profite de Zach aussi, répondit la fille rousse. Clara.. tu nous donnes la permission de profiter de Zach ?
-Parce que tu as besoin de ma permission pour faire des trucs maintenant ? rétorqua la blonde.
-Non. Tu as raison. 
-Tu ne veux pas attendre avant d'y aller ? lui demanda Clara en le fixant avec ses troublants yeux violets.
-Je reviens juste après, je préfère que ça soit fait. 
-Okay, attends, je viens, j'ai aussi un truc à déposer à la scolarité. 
Elle se leva et prit uniquement son manteau. Il fit la même chose et il prit l'écharpe. Le garçon, Ethan, leva un sourcil en la voyant. Zach suivit Clara. Il n'avait pas trop le choix désormais.
-Je suis désolée.
Elle se tourna vers lui, elle était vraiment lasse, c'est ce qu'il pouvait voir sur son visage. 
-Je suis désolée pour tout ça. Je..
-Ce n'est rien. Tu as bien fait de le larguer. Il a l'air d'être un sacré con. 
Il la vit sourire. Elle ne savait pas quoi dire, ça se voyait. Il ne voulait pas la mettre mal à l'aise. Ils se rendirent à la scolarité et il voyait que pour donner le change, elle parlait. Parlait beaucoup. Beaucoup trop. Il ne l'écoutait même plus. Elle se tourna vers lui.
-Je t'écoutais pas, tu disais.
Il vit de l'étonnement dans ses yeux.
-Je parle trop. Excuse-moi, je ne voulais pas te déranger.

Elle se mit à marcher plus vite et Zach s'en voulut. Elle se faufila entre deux personnes. Il soupira et essaya de la rattraper, il posa sa main sur son épaule et il fut frappé par la tristesse qu'il vit pendant quelques secondes dans ses yeux. 
-Je crois qu'on est parti sur des mauvaises bases. Salut. Moi je m'appelle Zachary Ferguson. Je viens d'arriver de Los Angeles. Je suis en dernière année dans la classe de M.. Fitzpatrick. Je suis ravie de faire ta connaissance.
Il lui tendit la main. Elle la regarda et elle lui sourit. Elle saisit sa main et Zach sentit la chaleur de sa petite main manucurée. 
-Moi je m'appelle Clarabella Gonzales, et moi aussi je suis dans sa classe. 
-Gonzales ?
Il regarda cette petite blonde aux grands yeux violets et au teint super pâle. 
-Tu n'as pas l'air d'une Mexicaine.
-Mon père l'est.. enfin.. c'est mon père adoptif. Je ne connais pas mon vrai père.
-Il a épousé ta mère quand elle était enceinte ?
-Oui. En fait, ils sont tombés amoureux et elle s'est rendue compte qu'elle était enceinte de moi alors, il l'a épousée et je suis sa fille. Pourquoi tu as fait cette tête.
-Mon père aussi a épousé ma mère parce qu'elle était enceinte. 
-Voilà un point commun entre nous. On va à la scolarité ?
Ils déposèrent leurs papiers à la scolarité et on lui confia son emploi du temps pour la semaine. Il savait juste qu'il avait sport ce matin là. Ils retournèrent à la cafèt. Le garçon désagréable et sa copine bimbo n'étaient plus là. Ils se rassirent.
-Je te comprends pas Clara. Sérieux. Tu leur parles comme si tout allait bien.
-Arrête Lily. Je réagis comme je veux okay ? Il me reste 1 an à tirer avec eux à mes côtés, j'ai l'intention que ça se passe le mieux possible d'accord ?
Elle avait élevé la voix mais Zach la comprenait. Il la comprenait tellement, il avait fait la même chose avec ses ex. Faire en sorte que tout se passe bien. 
-Tu fais quoi ce soir ? 
Il n'avait pas remarqué que la fille rousse.. Monica lui parlait, trop occupé qu'il était à regarder Clara.
-Je.. rien. Je voulais défaire mes cartons. 
Règle numéro 1 : ne pas s'attacher. Ne pas aller dans les fêtes, ne pas se faire d'amis. Où était passé sa règle numéro 1 ?
-Oh arrête, tu devrais venir, tu rencontrerais des gens, je sais que techniquement tu es là pour pas longtemps, mais la dernière année on fait des efforts. Allez, dis-oui.
Elle le regarda d'un air aguicheur. Il n'était pas insensible à ce genre d'œillade fait par une fille qui selon tous les critères était sexy.
-Je verrai si je peux.
Monica tapa des mains et prit son téléphone. 
-Attends, donne-moi ton numéro comme ça, je t'enverrai l'adresse.

Il se sentait piégé et sa main se serra sous la table mais il sourit et prit le télephone de Monica pour taper son numéro et s'appeler. Il le lui redonna mais la jeune fille le prit en photo. Il tourna les yeux et croisa le regard étonné de l'ex de Clara. Il savait ce qu'il pensait. Ce n'était pas une bonne idée que ce gars croit qu'il était en couple avec son ex, qui soi-disant était inconsolable. Une voix dans son crâne lui dit qu'il s'en foutait royalement de ce que pouvait penser ce mec pédant. D'ailleurs c'est ce qu'il se dit pendant tout le cours de littérature. Qu'il s'en foutait des autres. Il s'était assis dans le fond et avait remis son bonnet sur sa tête. Quand il était à LA, personne ne lui avait rien dit. La professeur le regarda. Elle était vieille, folle. C'était ce qu'on pensait au premier abord.

-Vous avez un souci de santé qui vous empêche de retirer votre bonnet ?
Zach rougit et le retira tout en présentant des excuses. 
-D'ailleurs, vous êtes nouveau vous, je n'ai jamais vu votre petite frimousse. Et si vous vous présentiez.
L'horreur absolue. C'était ce qu'il redoutait depuis le matin. Elle lui fit signe de se lever, il resta assis. Elle fronça des sourcils, il se leva. Il n'aimait pas ça. Il était grand. Trop Grand et il était mince. Trop mince. Comme une tige, il avait honte de sa taille. 
-Je m'appelle Zachary.
-Oh. Et si vous nous disiez un peu plus sur vous.
-Je suis un nomade, je bouge beaucoup dans les États-Unis et comme je vais probablement repartir dans quelques mois, pas besoin de vous intéresser à moi. Voilà.
Il y eut des rires dans la salle de cours et il croisa le regard violet de Clara. Elle était assise devant, près de la porte, dans un angle mort. À l'opposé de lui.
-Et vous êtes un petit rigolo vous. 
-N'est-ce pas ? répondit-il. Ma vie n'est pas intéressante alors.. je ne sais pas quoi dire. Ah si, je déteste Albert Camus.
Là, il vit une étincelle dans les yeux de son interlocutrice.
-Vous avez lu Camus.. ? Quelle œuvre ?
-L'étranger. Je me suis forcé pour le finir. Je ne crois pas que ce soit tant l'histoire que le style qui m'a profondément ennuyé. Peut-être que les autres livres sont meilleurs mais ça m'a un peu refroidi. Et avant que vous le demandiez, je l'ai lu dans le texte original. Donc en français.
-Parce que vous parlez français ? 
-Je suis né à Montréal et j'y ai habité quelques années. Donc oui. Je parle français. 
-Et vous nous disiez que votre vie n'était pas intéressante. Nous avons un Canadien avec nous.
-Québécois. 
-Souverainiste.
-Pas nécessairement, mais c'est réducteur de dire Canadien. C'est un peu comme si vous disiez à un Écossais qu'il est britannique. Okay, c'est vrai, mais c'est réducteur. Donc pour reprendre notre discussion, je n'aime pas Camus mais j'adore Alexandre Dumas. 
-Que faites-vous en littérature anglaise ?
-C'est le grand malheur de ma vie madame.

Il vit un sourire sur les lèvres de la petite blonde, un sourire amusé, un sourire enfantin presque. Il se rassit et le cours débuta. Il avait réussi à devenir le chouchou. Tout ce qu'il avait toujours refusé de devenir. À la fin du cours, il renfila son bonnet et la prof vint lui parler pour lui demander ce qu'il avait déjà vu comme livres en cours et lui donner la liste des œuvres à étudier. Elle lui parla encore quelques minutes. Il sortit. L'écharpe de Clara avait un côté fleuri. Il n'y avait plus personne dans les couloirs. Heureusement qu'il n'avait plus cours, il aurait été en retard. Il passa à son casier et chercha dans son sac la combinaison qu'on lui avait donné. Il prit ses livres pour le lendemain et son sac de sport. Il le passa en travers de ses épaules. Il ne savait plus comment sortir de cet endroit. Il regarda à droite à gauche et il décida d'aller du côté de son cœur. À droite. Zach sourit. Il se souvenait de sa toute première copine, et de la première fois qu'il avait vu une fille nue. Son cœur battait la chamade. Il était tellement stressé, tellement gauche. Il avait peur de tout faire de travers. Elle avait posé sa main sur son torse du côté gauche. Elle n'avait rien senti, elle avait flippé. Elle lui avait demandé s'il était un vampire. Elle devait probablement être sérieuse. Il lui avait répondu : je serai ce que tu veux tant que tu veux de moi. Elle ne savait pas pour son Situs Inversus. Il ne l'avait jamais dit à personne. Il ne voulait pas être encore plus différent qu'il ne l'était. Il s'avança dans un couloir et il entendit des éclats de voix.

-Putain mais tu te fous de moi Clara ? Tu sais très bien que cette écharpe j'y tiens ! 
-Ton écharpe, tu peux te la foutre où je pense. Lâche-moi tout de suite.
-Je sais pas ce que tu as, mais tu vas te calmer, tu deviens hystérique.
-C'est normal. J'AI UN UTÉRUS. Pauvre connard macho. Tu me lâches, tout de suite. 
Zach arriva. Il la tenait suffisamment fermement pour ne pas qu'elle puisse bouger, elle avait l'air furieuse. 
-Je ne te lâcherai pas.
-Tu me fais mal ! 
-Il y a un souci ? 
Zach s'approcha, il n'aimait pas s'immiscer dans les affaires des autres mais sa mère lui avait toujours dit de ne pas laisser une fille se faire agresser devant lui sans réagir. Mais elle avait dit qu'il lui faisait mal. L'ancien couple se tourna vers lui et il vit les vestiges de la colère sur le visage de Clarabella.
-Et si tu te mêlais de ce qui te regarde le nouveau ?
-Clara, tu vas bien ?
-Heu je te parle le nouveau.
-Alors d'une j'ai un prénom, de deux, tu la lâches, je ne sais pas ce que tu as retenu de l'éducation de ta mère mais apparemment tu as zappé le chapitre où on ne force pas une fille quand elle dit Non. Et visiblement elle ne veut pas te parler, alors tu la lâches.

Ethan la lâcha et Clara se frotta le bras. Zach était plus grand que lui, d'une bonne tête. Ethan dit à la jeune fille qu'il allait l'appeler et il s'éloigna.
-Attends Ethan, c'est ça ? 
Zach prit l'écharpe qu'il avait autour du coup.
-Prends là. Comme ça tu arrêteras de la faire chier avec. 
Zach prit Clara par le bras et l'emmena ailleurs. Elle craqua au bout d'un couloir et elle se plia en deux. Elle fut secouée de tremblements et elle se mit à pleurer. Il ne savait pas quoi faire, il n'avait jamais été dans cette situation. Il se pencha et il la releva. De grosses larmes coulaient de ses yeux. Il vit du désespoir. Un grand désespoir. Il n'avait jamais vu ça. 
-Debout. Lui dit-il. Relève toi. Sèche tes larmes. Ne le laisse pas gagner. Tu n'as pas le droit de le laisser gagner. Alors tu te lèves, tu ris, tu vis. 
Elle leva ses yeux vers lui et elle se redressa mais elle ne cessa pas de pleurer. IL chercha un mouchoir et lui tendit. 
-Tu peux le garder, lui dit-il en la voyant se moucher dans son mouchoir en tissus.
Pour le coup, il était un peu dégoûté. Il s'éloigna d'elle sans lui dire un mot de plus. Il devait prendre le taxi pour aller au bureau de son père. Le chauffeur l'attendait déjà. Il repensa à sa journée alors qu'il était dans les bouchons. Et la seule chose qui se dégageait c'était cette jeune fille qu'il avait rencontré. Comment pouvait-on avoir les yeux violets ? Ils étaient splendides. Il arriva devant l'immeuble du travail de son père. Ce dernier était là, à l'attendre.
-Tu es en retard Zachary.
-Désolé Papa. C'est à cause de.. d'une prof, enfin bref. Tes clefs. Tu veux que je revienne te déposer la voiture après ? Moi je m'en fous.
-Non c'est bon mon grand. 
Son père était détendu. Bien plus que quand il était avec sa mère. Il avait récupéré la taille de son père et sa corpulence. Grand, mince, une vraie tige. Sauf que son père lui était musclé et avait du charisme. Beaucoup de charisme.
-Dis-moi. Tout s'est bien passé au lycée ?

-Ouais c'est le lycée. 
-Tu veux venir voir mon bureau ?
Ils montèrent en haut de l'immeuble, il y avait une vue dégagée. Le premier réflexe de Zach fut de regarder la tête de la secrétaire. Une petite jeune, jolie, avec une photo de chat sur son bureau. Donc elle était célibataire.
-Je peux te poser une question Papa ?
-Oui. Vas-y j'ai 10 minutes avant mon prochain rendez-vous.
-Pourquoi tu ne divorces pas ? Tu es malheureux, tu vas sûrement te taper ta secrétaire dans les semaines à venir. Alors pourquoi ?
-Zach.. soupira son père en s'asseyant sur son bureau.
-Non pas de Zach. Divorce. Vous serez tellement plus heureux Maman et toi.
-Nous le sommes.
-En allant baiser chacun de votre côté, en étant un couple pour la parade ? Moi je serai plus heureux si vous divorciez. Mon bonheur ne compte pas ?
-Ce n'est pas ce que tu crois mon garçon.
-Tu n'as jamais trompé Maman par hasard ? 
-Quand j'ai appris ta venue au monde, je sortais avec ta mère. Je l'aimais tu sais. C'est par la suite que l'amour c'est transformé... Pareil pour elle mais.. toi je t'aime mon garçon. Nous t'aimons et nous n'avons pas voulu que tu sois baladé de semaines en semaines chez ton père, chez ta mère.. je n'aurais pas pu supporter de vivre sans toi. De ne pas te voir chaque jour de mon existence. Alors oui c'est de l'égoïsme. Oui, j'ai cherché chez d'autres femmes la chaleur que je n'avais plus depuis des années avec ta mère mais je n'ai jamais voulu te rendre malheureux. Jamais. C'est injuste de me dire ça. 
-Je ne pense pas que tu le fais consciemment mais j'aurais préféré te voir une semaine sur deux avec une femme que tu aimais et que tu respectais. Plutôt que tous les jours avec une femme que tu n'aimes pas. Même pour moi. Mais bref.. Je vais aller chercher de l'essence pour ma voiture. Tu n'aurais pas de l'argent ? j'ai pris le taxi ce matin pour aller en cours.
Son père soupira longuement et donna une liasse de billets au jeune homme. Il les fourra dans sa poche et il se rendit à la station d'essence la plus proche avant de rentrer chez lui. Sa mère était là. Dans la cuisine.


-Qu'est-ce que tu es entrain de faire ?
-Des cookies. Une tarte à la citrouille, et il y a un poulet teriyaki.
-Mais pourquoi ?
-Je.. je sais que ça n'a pas été facile pour toi ces dernières années, avec tous les déménagements, toutes ces villes. Tu n'as jamais eu le temps de te lier d'amitié alors je me suis dit qu'en te faisant tes plats préférés, tu m'en voudrais moins.
-J'ai parlé à Papa.
-Ah ?
-Je lui ai demandé pourquoi vous ne divorciez pas. Et je crois que j'ai compris ce qu'il disait. Mais.. Maman, si tu penses que tu seras plus heureuse sans lui. Pars. Je te le dis et je te le répète.
-Contrairement à ce que tu sembles penser, j'aime ton père..
-Tu l'as trompé pourtant.
-Ça suffit.
-C'est hypocrite. 

-Je ne veux pas en parler. 
-Pourquoi ? 
-Parce que je ne suis pas amoureuse de lui, c'est ce que tu veux entendre ? Je l'aime mais je ne suis pas amoureuse de lui. Et tu sais quoi ? Oui, je l'ai trompé parce que je suis tombée amoureuse. Tout simplement, mais.. tu étais tellement jeune. Je ne pouvais pas l'arracher à toi. Tu n'avais que 3 ans, nom de Dieu et tu sais quoi ? Il était marié. Alors je me suis suffisamment haï pour ça. Ne me le reproche pas.
-Et ton prof de yoga ?
-Il était purement gay. Zach !! C'est arrivé une fois, une seule et unique fois. Ça fait 15 ans que je vis avec ça sur la conscience. Ton père m'a pardonné..
-Tu m'étonnes.. écoute, on arrête. Brisons-là. C'est très sympa d'avoir cuisiné. Merci M'man.
Il se pencha pour la prendre dans ses bras et pour l'embrasser sur le front. Son père rentra plus tôt que prévu et il le regarda avec inquiétude. 

-En fait, ce soir il y a une fête.. tu crois que je peux y faire un tour Papa ?
-Une fête ? répéta ce dernier en levant un sourcil.
-C'est une fille qui m'a invité.
-Une fille ? Tu t'es déjà trouvé une copine ? soupira sa mère.
-Non, c'est pas ce que tu crois. C'est une fille de ma classe. Elle m'a dit que ça ma permettrait de m'intégrer. Je lui ai dit que je défaisais mes cartons alors.. si vous ne voulez pas, je ne jouerai pas les rabats-joies. Je dirai que j'ai pas vu l'heure..
-Tu peux y aller, mais avant tu vas à la supérette pour aller me chercher de la glace à la vanille.
-Okay. Merci Maman. 
Il se leva de table et débarrassa son assiette pour la mettre dans le lave-vaisselle. Ensuite, il monta dans sa chambre pour prendre une écharpe et des gants. Quand il redescendit, il entendit son père.

-Jill. Je crois qu'il faut qu'on parle sérieusement.
-J'allais te le dire Drew. Il faut que nous parlions. Il est grand temps que nous parlions. 
Zach sortit en douce et prit son vélo. Il avait envie de pédaler. Il arriva à la supérette du coin au moment où il reçut un SMS. Prends-moi un paquet de tampons aussi. Merci mon chou. Il soupira. Ce n'était pas première fois. Il poussa la porte de la petite supérette. Il avança dans le coin des glaces, il voulait une glace vanille caramel noix de pécan. Il savait que c'était la glace préférée de sa mère. Il prit un pot, un paquet d'Oreo et il se dirigea vers le rayon des tampons. Il prit un paquet, et il entendit un rire derrière lui. Il se retourna agacé et il vit la dernière personne qu'il pensait voir là. Il devint rouge pivoine. Ce n'était pas possible.


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