Un blanc

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Un blanc s'installe dans la chambre, Romain comme Philippe me regardent comme un demeuré. Je suis bien motivé et j'ai vraiment envie de l'aider à remonter la pente.

- Moi : Je ne veux pas te forcer mais j’aimerai qu’on fasse un petit tour même pas très loin.

- Romain : Je pense que c’est une très bonne idée.

- Moi voyant Philippe hésitant : On peut commencer par juste franchir la porte….

Romain sourit en me regardant lui aussi a bien vu que Philippe n’est pas rassuré, on essaye tant bien que mal de le sortir de son état de torpeur. Je constate qu’il est effrayé à la simple idée de sortir de chez lui.. Romain m’avait prévenu, mais c’est effectivement impressionnant.

Romain et moi proposons à Philippe de descendre au moins sur le palier de la porte, il finit par accepter. Une fois en bas on lui lance un le défi de passer la porte il accepte pour le défi lui même plus que pour toute autre raison. Nous voilà dehors avec un soleil radieux.

- Romain : Philippe, j’ai bien envie de profiter de ce beau temps moi.

- Moi : J’avoue que moi aussi.

- Philippe un peu hésitant : J’avoue que le temps s’y prête bien mais je sais pas ….

- Moi : Tous les trois on risque rien tu sais.

- Romain : C’est vrai Pierre tu as raison.

- Philippe : Mouai….

La mère de Philippe sort à ce moment.

- Maman Philippe : Ils ont raison Philippe tu devrai en profiter, vous pourriez allez faire un tour au parc. Il y a toujours beaucoup de monde la bas, vous ne craignez vraiment rien. Au pire je vous y accompagne.

- Philippe : J’ai ….

Philippe se renferme comme une huître, la mère de Philippe lui chuchote quelque chose à l’oreille et lui caresse le dos. Puis après quelques instants elle rentre à nouveau. Philippe finit par ressortir de son mutisme il a les yeux un peu humides mais il y a quelque chose qui a changé dans son regard.

- Philippe : J’y gagne quoi si on y va ?

- Moi montant le ton: Comment ca ? C’est pour ton bien, tu le sais non ? Tu va quand même pas resté cloitré chez toi le reste de ta vie….

- Philippe : Je …..

- Moi le coupant : Tu crois pas que Lucie ne voudrait pas que tu te bouge, que tu la pleure sans cesse. Je suis sûr qu’elle voudrait que tu aille de l’avant, je pense qu’elle serait là elle te dirait la même chose !

- Philippe : Tu as peut-être raison.

- Romain : C’est sûr, sinon je vais t’inscrire au monastère moi ….

On pouffe de rire Philippe et moi, J’avoue que Romain n’a pas tort non plus. On essaye de trouver des arguments qui vont le faire réagir, mais c’est très compliqué. Il semble moyennement réceptif, il comprend l'intérêt pour lui mais il a l’air effrayé. Romain m’avait un peu prévenu mais je ne lâche pas l’affaire.

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