Le secret d'Ursula

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Le secret d'Ursula.

Ce jeudi matin, avant dernier jour avant le retour à Malemort, il faisait très chaud et toute la classe partit visiter une école d’autrefois. Visite qui plut énormément aux élèves, qui guidés par une ancienne institutrice purent découvrir le fonctionnement de l’école à l’époque de nos grands parents.

Dans ces années là, la discipline était beaucoup plus stricte qu’à l’heure actuelle. Il fallait se tenir droit, écrire avec une plume trempée dans un encrier…

Laetitia et ses camarades purent mesurer leur chance d’être écoliers à notre époque.

Durant l’après midi le groupe partit en promenade à Propic, dernier petit village au fond de la vallée du Champsaur où les enfants purent apprendre à marcher avec des raquettes tout en observant les animaux en liberté dans le parc national des Écrins. Ils purent aussi admirer quelques chamois. Leur guide leur expliqua que les marmottes dormaient encore pour l’instant mais qu’en été elles envahissaient le plateau par centaines…

Ensuite les enfants visitèrent le vieux village et admirèrent la manière particulière de construire les maisons à l’époque. En effet, la famille logeait au premier étage au dessus des animaux. Quant au grenier, il servait de réserve à foin.

Le village semblait désert pour l’instant. Il ne comptait guère plus de huit habitants. Néanmoins, l’été, il était beaucoup plus fréquenté, par les touristes surtout qui en faisaient un but de randonnée. Après la visite du vieux village et un moment de détente le groupe se remit en route et à la grande surprise de Laetitia, le but final de la promenade n’était autre que Coste Belle, l’ancien village abandonné dans la montagne où vivait la sorcière !

La montée fut rude. Il fallut s’arrêter de temps à autre pour se désaltérer. Les moniteurs en profitèrent pour faire admirer la Vallée du Drac ainsi que les différents étages de végétation et les versants de la montagne aux enfants.

Les élèves eurent également l’occasion d’observer une avalanche causée par la chaleur du soleil. Elle était éloignée mais suffisamment proche tout de même pour que sa vue et le bruit impressionnent fortement le groupe d’enfants.

Arrivés au sommet les enfants se disséminèrent dans le vieux village où ils purent notamment admirer un vieux four à pain.

Mais la surprise de Laetitia fut à son comble lorsqu’elle entendit un de ses camarades s’écrier :

- Tiens ! Je pensais qu’il s’agissait d’un village totalement abandonné et pourtant il y a une vieille femme là bas !

Le regard des élèves se tourna dans la direction indiquée par Mathieu et, ainsi qu’elle s’y attendait en entamant la montée, Laetitia aperçut la sorcière…

- Il s’agit probablement de l’unique dernière habitante du village ! Surtout, prenez garde de ne pas la déranger, restez de ce côté et mangez votre goûter ensuite nous redescendrons dans la vallée. Intervint Timothée.

La vieille femme cheminait lentement, sa main posée sur un bâton qui la soutenait, un châle foncé couvrant sa tête et ses épaules. Elle ne lança pas un regard au groupe d’enfants mais Laetitia eut le sentiment très net que sans ouvrir la bouche la vieille femme lui intimait l’ordre de la rejoindre d’une manière ou d’une autre.

Ses biscuits du goûter en main, la petite fille fit semblant de jouer à cache – cache avec ses camarades et profita de l’inattention momentanée de ceux-ci pour contourner la petite place en se glissant entre deux maisons.

Un dernier coup d’œil vers les moniteurs, pas de problèmes. Ils discutaient entre eux. Laetitia courut vers le petit banc de pierre accolé à une maison à moitié en ruines sur lequel la vieille femme venait de s'asseoir.

L’endroit était idéal car elle n’était pas hors de vue du groupe, on ne pourrait donc pas lui reprocher de s’être une nouvelle fois enfuie sans permission !

La sorcière l’accueillit en souriant.

- Bonjour Laetitia. Je t’attendais.

- Vous saviez que j’allais venir ? Interrogea la fillette. Est ce que j’ai rêvé ou vous m’avez demandé de m’approcher de vous ?

- Je savais que tu allais venir. Bien sûr. Tu n’allais tout de même pas quitter la France sans me dire au revoir. C’est pour cela que je t’ai appelé. Effectivement, tu as reçu mon message cette fois.

- Oui je crois. Mais j’aurais tellement voulu savoir. Quand nous étions prisonniers dans la vieille mine avec Quentin et quand j’étais enfermée dans la cage… est ce que vous avez entendu mes appels ? J’ai failli tomber dans les pommes, tellement je me suis concentrée ! Parce que vous affirmiez que j’avais le don et Quentin prétendait que si c’était vrai c’était le seul moyen pour nous tirer d’affaire.

- Tu as le don fillette. Répondit la sorcière. Tu as bien réellement le don. Mais, comme je te l’ai expliqué l’autre jour, tu es bien jeune et tu ne le maîtrises pas. Tu es comme un automobiliste débutant au volant d’une puissante voiture. Ce que tu as fait l’autre jour était très dangereux, justement parce que tu ne contrôles pas ce don que tu possèdes.

- Très dangereux ?

- Bien sûr. Tu aurais pu te tuer et me tuer, exactement comme un apprenti conducteur qui roulerait à tombeau ouvert avec une Formule 1 sans avoir son permis de conduire et sans avoir jamais tenu le volant d’une voiture auparavant. Expliqua doctement la vieille femme.

- Me tuer ! Et vous tuer ! Mais comment cela ? Vous avez entendu mes appels au secours puisque vous êtes venue ! Enfin, le Yéti est venu, mais le Yéti, c’est vous, n’est ce pas ?

- Oui. Avoua la vieille femme. Le Yéti et moi, sommes la même personne. J’ai entendu tes appels effectivement. Et moi aussi j’ai pris des risques inconsidérés. Mais étant donné la gravité de la situation je ne vois pas ce que j’aurais pu faire d’autre ! J’ai donc pris le risque d’utiliser tes pouvoirs mentaux combinés aux miens pour te faire fermer la grille devant moi et te la faire rouvrir devant les bandits afin de les enfermer dans la cage.

- C’est… C’est moi… C’est moi qui ai fait cela ? Bégaya Laetitia abasourdie.

- C’est toi qui as fait cela oui. Avec mon aide bien entendu. Mais avec un peu d’entraînement tu parviendras bientôt à effectuer ce genre de prouesse toute seule !

- Mais vous venez de dire que c’était dangereux ! Objecta la fillette.

- C’est dangereux si tu ne sais pas comment t’y prendre et si tu fais n’importe quoi. Alors oui, c’est dangereux, et même mortel. En revanche, si tu possèdes ceci et que tu l’étudies à fond, afin de connaître parfaitement les formules ainsi que les rituels à observer, alors, utiliser tes pouvoirs magiques devient sans le moindre danger…Affirma la sorcière en tendant à la fillette un petit livre visiblement très ancien, relié de cuir usé. Tiens prends ceci vite et cache le dans la poche de ta veste. Il ne faut pas que qui que ce soit l’aperçoive alors surtout ne le montre à personne ! Il est à toi, et à toi seule. Plus tard tu le transmettras à une personne de ton choix qui aura le don comme toi et dont tu feras ton héritière spirituelle.

Laetitia s’empara du petit livre, l’ouvrit et constata à son grand étonnement qu’il s’agissait visiblement d’un traité de sorcellerie.

- Mais je suis incapable de lire cela ! Ce ne sont rien d’autres que des formules magiques ! Je n’y comprends rien ! S’exclama la fillette déçue.

La vieille femme baissa la voix :

- Chut ! Ce n’est pas encore le moment ! Cache bien ce livre, tu le rouvriras chez toi dans ta chambre. Il t’aidera au moment où tu auras besoin de lui… Ce qui, je peux te le prédire se produira à peine quelques jours après ton retour de classes de neiges…

- Que voulez vous dire ? S’inquiéta Laetitia. Il va m’arriver quelque chose de grave ?

- Cela dépendra de la manière dont tu résoudras le problème et dont tu suivras les instructions contenues dans ce livre ! Le voile de l’avenir se déchire quelquefois devant moi fillette, mais rien n’est jamais écrit définitivement.

- Que voulez vous dire par là ? C’est du chinois pour moi ce que vous me racontez !

- Je veux t’expliquer, que tu es seule maîtresse de ton propre destin. C’est pour cela que je n’aime pas prédire l’avenir. Les gens sont alors persuadés que ce que j’ai lu dans les astres est impossible à changer. Alors qu’à la base, lorsque je prédisais l’avenir, c’était justement pour permettre aux gens de se ressaisir et de changer de direction pendant qu’il en était encore temps. Malheureusement, les gens ne comprennent pas…

- Et vous êtes capable de lire dans mon avenir ?

- Je ne peux pas prédire avec certitude tout ce qui va t’arriver dans les prochains jours, comme prétendent le faire les apprentis astrologues dont les horoscopes abondent dans les journaux féminins mais j’ai ressenti de profondes vibrations à ton sujet…

- Et, que va-t-il m’arriver ?

- Je ne te dévoilerai pas ton avenir pour ne pas t’influencer. C’est toi qui possèdes le libre arbitre. C’est donc de toi et de toi seule que dépend en réalité ton avenir. La seule chose que j’accepte de te dévoiler, c’est que, très peu de temps après ton retour de classes de neige, tu seras confrontée à une terrible créature qui hante les étangs d'un village de Bretagne ! Une sorte d’énorme chien noir… Prends garde, car, ce jour là je ne serai pas là pour te venir en aide...

- Un grand chien noir ? En Bretagne ?

- Je ne t’en dirai pas plus. Décréta la sorcière d’un ton sans réplique. Maintenant, cache ce livre et va rejoindre tes camarades. Vous n’allez pas tarder à redescendre dans la vallée.

- Attendez ! Supplia Laetitia. Il y a encore plein de choses que j’aurais voulu savoir, pleins d’explications que j’aurais voulu que vous me donniez, pleins de questions que j’aurais voulu vous poser…

- Je sais ! Et toutes ces questions se résument à une seule : comment se fait il qu’à certains moments qui la plupart du temps échappent à mon contrôle, je me transforme en Yéti !

- Oui c’est vrai ! C’est cela qui m’intrigue le plus ! Est ce que cela ne vous arrive que les soirs de pleine lune ? Interrogea la petite fille influencée par ses lectures.

- Non. Bien sûr que non ! Je ne suis pas un loup garou. Bien ! Fit la sorcière. Je vois que je n’y échapperai pas. Je vais tâcher de t’expliquer ce qui se passe bien que je ne sois pas sûre d’en avoir le temps.

- Moi je suis certaine que oui. Du moins si vous vous dépêchez. Alors commencez vite ! S’impatienta Laetitia.

- Bon ! Sourit la sorcière. Je constate que la jeunesse est toujours aussi impatiente ! Soit, je vais te raconter mon secret, mais, il ne faudra pas m’interrompre…

- Je vous le promets ! Dit la petite fille en levant solennellement la main droite.

- Je m’appelle en réalité Ursula, et, je suis morte il y a de cela plus de quatre vingt ans…

- Quoi ? S’exclama la fillette.

- Qu’est-ce que je t’ai demandé ? Reprocha la vieille femme.

- Laisse-moi continuer veux tu !

- Je m’appelle Ursula. J’étais une scientifique brésilienne. En 1918 avec plusieurs collègues appartenant à diverses nationalités nous étions partis en expédition au Tibet à la recherche du Yéti. Je devine ce que tu meurs d’envie de me demander. Est-ce que vous l’avez trouvé ? Et bien oui nous l’avons trouvé. Il m’a même dévoré. Le Yéti, le vrai n’est rien d’autre qu’un horrible monstre cannibale !

- Comment est ce que cela s’est produit ? Ne put s’empêcher de questionner la petite fille.

- Comment est ce que cela s’est produit ? Tu sais, je n’aime guère me remémorer ce souvenir plutôt pénible. Mais puisque je me suis décidé à tout te raconter, il me faut bien en passer par là. Il faut que je te précise afin que tu comprennes bien ce qui s’est passé, que, mon père était lui-même un chercheur spécialiste en ethnologie. Il se passionnait pour l’étude des tribus primitives d’Amérique du Sud, principalement d’Amazonie. Venu étudier les rites de la tribu des Guaranis, il tomba amoureux de la femme qui allait devenir ma mère et qui n’était autre que la fille du shaman de la tribu c’est à dire du sorcier, du guérisseur. Avec la bénédiction du shaman qui l’appréciait énormément, mon père épousa ma mère et je naquis moins d’un an plus tard. Nous vécûmes heureux durant quatre ans au sein de la tribu qui avait totalement adopté mon père. Mais, ensuite, celui ci sa mission terminée dut retourner à Sao Paulo et, bien entendu, nous emmena avec lui, toujours avec la bénédiction de mon grand père, un homme très éclairé qui avait compris que sa fille était heureuse avec mon père et serait heureuse avec lui où qu’il l’emmène.

Avant de nous laisser partir mon grand père organisa une cérémonie rituelle au cours de laquelle il me conféra ses pouvoirs faisant de moi une future sorcière, douée de surcroît du don de double vue. Je fis des études et rêvant d’aventures je me joignis à la fin de celles ci à cette expédition au Tibet. Pendant des jours et des jours, nous marchâmes dans la montagne. Deux de nos camarades étaient morts de froid, un troisième a décroché et est tombé dans un précipice. Nous avions perdu notre guide qui s’était enfui, refusant de continuer avec nous. Nous ne savions absolument pas comment nous rentrerions à bon port. La seule chose qui comptait pour ceux qui restaient c était retrouver le Yéti. Un soir alors que mes collègues dormaient, incapable de trouver le sommeil je partis pour une courte promenade. Malheureusement je m’éloignai du campement et me perdit. Durant des heures j’errai dans la montagne, jusqu’à ce que je tombe sur une grotte dans laquelle je pensais trouver refuge… Mal m’en prit car en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, j’étais dévorée vivante, par le Yéti, dont la grotte était la tanière ! Cependant, une chose très étrange se produisit alors. J’ignore si tu as déjà entendu parler de cela, mais, les shamans en Amazonie possèdent la particularité d’être capables de se transformer en leur animal fétiche qui bien souvent est le jaguar, le roi de la forêt amazonienne. Et bien, en me dévorant, le Yeti m’a pour ainsi dire assimilé à lui. Et, même morte, mon âme a continué à vivre en lui. Ensuite je ne saurais dire combien de temps après, le Yéti est mort. Mais, malgré cela, mon âme restait prisonnière en lui. Et puis un beau jour, le groupe de chercheurs dont faisait partie le père de Quentin et le professeur Lussac venus à leur tour en expédition au Tibet ont retrouvé et ramené les ossements du Yeti dans leur laboratoire en France.

Comme Quentin te l’a expliqué ils ont cloné le Yéti en complétant son ADN par l’ADN de synthèse d’un être humain. Grâce à cela, ils ont pu obtenir plusieurs embryons qu’ils ont congelés. Ensuite, comme tu le sais également, le professeur Lussac a trahi ses collègues et volé plusieurs embryons qu’il a emmenés dans son laboratoire situé dans la vieille mine. Il est parvenu à mener à bien la croissance du Yéti dont je suis issue.

- Alors, vous n’êtes pas réellement le Yéti ?

- Pas réellement ! Disons qu’il vit en moi et que je vis en lui. Mais, depuis le temps, nous nous sommes tellement fondus l’un dans l’autre que nous ne formons plus qu’un. Le problème étant, que je ne parvienne pas à maîtriser la métamorphose. Mais, en dehors de cela, nous cohabitions relativement pacifiquement et nous rendons mutuellement des services lui et moi…

- Mais, quand je vous appelais au secours et que c’était le Yéti qui arrivait, comment cela se faisait-il ?

- J’étais toujours présente. Certes, mon enveloppe charnelle avait fait place à celle du Yéti, mais mon âme était toujours présente en lui et lui transmettait ton appel et mes directives.

- C’est incroyable comme histoire ! S’exclama Laetitia ébahie. C’est vraiment incroyable ! Je n’ai jamais de ma vie, entendue d’histoire aussi fantastique ! Et... continua la fillette, vous allez rester ainsi toute votre vie ? Je veux dire, n’y a-t’il aucun moyen de vous dissocier du Yéti ? C’est fou, parce que d’un côté, vous avez eu la chance de ressusciter, mais de l’autre, vous en êtes pratiquement au même point que lorsque le Yéti vous a dévoré et que votre âme vivait en lui.

Mais, que se passera-t-il lorsque l’un d’entre vous mourra ? Et puis aussi, vous étiez jeune lorsque vous êtes morte. Tandis que maintenant…

- Tandis que maintenant, je suis une vieille femme toute ratatinée ! Continua Ursula en souriant. C’est qu’en réalité, j’ai plus de cent ans tu sais ! Et, je suppose qu’il doit s’agir de la manière dont les savants m’ont cloné, à moins que mon ADN n’ait vieilli ! A vrai dire, je n’en sais rien. Tout ce que je peux te dire, c’est que pour retrouver mon apparence normale, il me faudrait l’aide du shaman de ma tribu en Amazonie. Lui seul, possède le pouvoir de dissocier l’âme d’un animal et celle d’un être humain. Mais hélas, l’Amazonie est loin et je ne vois pas comment je pourrais m’offrir le voyage jusque là. Sans compter le fait que je ne possède ni passeport, ni papiers d’identité ! En fait, je n’existe, pas puisque je suis portée disparue au Tibet il y a plus de quatre-vingt ans. Donc, à mon avis, je suis condamnée à vivre ma seconde vie en compagnie du Yéti, et en espérant que mes frères humains me permettent de vivre en paix dans ce petit village où j’ai trouvé refuge.

- Ne vous inquiétez pas ! Personne ne connaîtra votre secret. Ni Quentin ni moi, n’avons parlé de vous et nous ne le ferons jamais. Je vous en donne ma parole ! Je vous promets aussi que, lorsque je serai grande, je partirai en Amazonie et je demanderai au Shaman comment faire pour vous aider et vous libérer.

- Tu es gentille petite ! Je n’en n’ai d’ailleurs jamais douté. Mais, lorsque tu seras grande, je ne serai probablement plus de ce monde et je n’aurai pas droit à une troisième chance. Murmura Ursula reconnaissante

- On dit que les sorcières ont sept vies ! Quand Quentin sera grand, il sera chercheur, comme son père et au besoin il vous clonera à nouveau !

- Laetitia ! Laetitia ! Viens vite, nous redescendons ! Allons dépêche toi, je vous avais pourtant demandé de ne pas ennuyer madame…

- Elle ne m’ennuyait pas ! Assura Ursula. C’est une gentille petite fille et elle me tenait compagnie. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas eu le plaisir de discuter avec quelqu’un. Au revoir Laetitia ! Je te souhaite un excellent voyage de retour. Nous nous reverrons peut être un jour.

- Nous nous reverrons sûrement ! Assura Laetitia qui planta un baiser sur la joue de la vieille femme. Au revoir Ursula ! Au revoir Yéti !

- Au revoir Laetitia ! Et, n’oublies pas, prends garde au chien noir !

Sur ces dernières recommandations, Laetitia rejoignit ses camarades, qui se préparaient à la descente.

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