Samsam à la page cent de son livre relit le texte à sa soeur chérie.

- Tu penses aussi comme moi ? Dit-il, elle te ressemble, regarde la description, on dirait toi, les yeux, les cheveux, la taille de guêpe, mais surtout cette tâche sur l'épaule droite qui prend la forme d'un lapin nain, avec sa tignasse.

- Donne ce livre, c'est où tout ça ?

- A la page cent.

Un silence s'installa, puis elle éclata en rire.

- Je savais bien que j'étais un peu bizarre, mais de-là à être l'héroïne d'un conte !

Allez mon p'tit choux, les histoires sont prisonnières de leurs pages, et là tout reste à la page cent, nous sommes dans la vraie vie, et dans la vraie vie nous avons des bébés lapins qui nous attendent.

Doudoune n'aimait pas les livres. Elle préférait vivre les histoires ou les imaginés dans sa tête.

Elle repartit voir ses lapins pour s'en occuper comme une maman.

Elle sortit la maison de ses poupées pour les y installer, elle prit quelques vêtements à ses beigneurs pour les habillés, et sortit la poussette de barbie qui allait servir pour les promenés.

Mémed, lui, allongé sur son lit, se creusait les neurones pour trouver un nom aux lapins, un nom digne de leur rang; Napoléon, Macron, non !

Simba, voilà. Simba et Nala !

Les lapins allaient vivre d'amour et d'eau fraîche dans cette maison !

Le matin quand Azedine, qui généralement partait le premier de la maison pour aller au travail, voulu sortir, il ne trouva point ses clés...