Chapitre 27 : En quête d'alliés

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HORIS



Il se faisait tard. Rassasié mais pas comblé, Horis s’apprêtait à se coucher. Et subitement l’avaient interpellé Selim et Milak, désireux d’en savoir davantage sur lui.

Le jeune homme s’était tâtonné. La simple évocation de ses réminiscences lui nouait l’estomac en plus de lui tordre les nerfs. Face à leur insistance, couplée à une forme d’indiscrétion, il n’eut d’autres choix que de céder. Il narra ses pertes enveloppées dans la chaleur des flammes et les tranchants de l’exil. Il raconta son exil et sa vie chez le clan Iflak. Ses années à attendre sa vengeance, à s’exercer auprès de Yuma, à se réfugier dans les conseils d’autrui. Des compagnons de naguère, si récemment quittés, et pourtant apparaissant tels de lointains souvenirs. Un temps durant lequel ces images traumatisantes ne s’étaient nullement affadies.

Il s’était empêcher d’éclater en sanglots. Ses interlocuteurs, eux, n’avaient pas eu cette chance. Je me suis attardé sur trop de détails…

— Quelle tragédie…, murmura Milak, le souffle coupé. Nos histoires paraissent bien tranquilles, en comparaison.

— Quelles sont-elles ? questionna Horis. Si je peux savoir…

— C’est la moindre des choses après nous avoir relatés ton horrible passé. Pour faire court, je n’ai jamais arrêté de bouger. Du Komyr où je suis né à la région de Gisde afin de pouvoir me produire en tant que musicien. Je n’étais pas très doué… Mais j’ai rencontré des mages, et ils m’ont montré combien ce domaine était fascinant, donc je me suis inscrit à l’académie des mages de Nilaï. Quelle erreur ! À peine ma formation terminée que la purge a été déclarée. J’ai réussi à m’enfuir, par miracle sans doute, et j’ai fini par me joindre à ce groupe rebelle.

Un silence s’abattit en l’absence de commentaires. Beaucoup plus bref que moi. Pas de quoi lui blâmer de ne pas s’attarder là-dessus. Horis s’était renfrogné, examinant Milak d’un œil compatissant, avant de se focaliser sur Sembi.

— Moi ? fit-elle. Je viens de Shiphazu, une petite ville de Kishdun. Un patelin sympathique, et sans histoire. Tout comme Milak, c’est grâce à des amis que j’ai connu et pu apprendre la magie. J’ai essayé de la manipuler au-delà de ses possibilités ordinaires, et ça a été un succès. Je me suis découverte.

— Comment ça ?

— Je suis née un corps d’homme, mais au plus profond de mon être, je me sentais femme. Il m’a fallu du temps pour le réaliser, et de nombreuses années avant de concilier mon corps et mon esprit. La magie m’a aidée à me sentir mieux dans ma peau. Et maintenant, je me consacre pleinement à la défense de sa libre utilisation.

— Pardonne-moi, mais je ne connaissais pas…

— C’est assez rare, en effet. Mais oui, nous existons bel et bien.

— Et tu n’as jamais reçu de rejet par rapport à ça ?

Un sourire se dessina sur les lèvres de Sembi, toutefois des sillons creusèrent son faciès peu après.

— Ma famille m’a toujours acceptée ainsi, déclara-t-elle. C’est mon statut de mage qui a posé problème à la société… J’ai dû abandonner mes parents, mes frères, mes sœurs. Pour les protéger. Oh, pas de quoi me lamenter : après tout, ils sont encore vivants. Mais parfois, ils me manquent…

Anticipant la détresse de son amie, Milak posa sa main sur son épaule et baissa la tête avec elle. Une sombre expression pavait les traits et se diffusait jusqu’à Horis. Je vais regretter mes questions. Il relâcha les bras avant de faire volte-face, adressant un timide signe d’adieu à ses compagnons.

— Merci de m’avoir écouté, dit-il.

— Le sentiment est partagé ! répondit Milak. Ton esprit doit être déjà bien embrumé, ne l’accable pas davantage. Nous sommes des survivants, et nous nous battrons pour que l’empire redevienne comme avant ! Je suis sûr que tu arracheras la vérité à cette assassin !

Horis s’immobilisa quelques mots, songea au poids de ses mots. Puis bifurqua dans le couloir voisin pour les abandonner dans l’obscurité.

J’avais oublié Nafda. Vais-je l’interroger demain, une fois de plus, quitte à me heurter à un mur ? Cette situation devient lassante, nous n’avançons pas. Et je ne sais toujours pas quoi faire des promesses, des conseils et des histoires d’autrui.

La fatigue consumait son être. Il bouscula un mage par inadvertance, ce qui l’exhorta à accélérer pas. À peine était-il arrivé dans sa chambre qu’il s’écroula dans son lit, prêt à s’abandonner dans ses rêves.

Un foyer stable est-il une chimère ? Suis-je contraint de m’exiler chaque fois que la situation tourne mal ?

Il cherchait l’harmonie avec lui-même. Longtemps il avait gambergé, jamais à court d’idées, toujours à chercher. Autant d’alliés à l’entourer, aux divers talents et tragédies, pourtant il craignait pour sa sécurité, à l’affût du moindre danger. Symbolisé au travers de la prisonnière, verrouillée dans la pénombre, privée d’échappatoire.

Quelques instants d’inattention et tout part en vrille. Je l’avais bien surveillée. Je l’avais investiguée de long et large, prêt à la comprendre ! Rien n’explique leur haine, en réalité. Inutile de s’acharner : leur cerveau a été lavé pour se conformer à l’unique idéologie. Celle de leur infâme impératrice, dont j’arracherai la tête moi-même ! Nafda n’est que la personnification mobile de Bennenike. Comment peut-elle se vanter d’être son bras armé ? Une femme dénuée de toute volonté, de toute réflexion, de tout amour. Je refuse d’admettre qu’elle est humaine.

Une vague de flux déferlait en lui. Ce pouvoir l’inondait tout entier, matérialisé sous forme d’un fluide à maîtriser. Il s’écoulait naturellement et procurait à Horis une sensation particulière, entre la puissance et le bien-être. Tant de magie ne demandait qu’à être exploitée. Depuis son affrontement contre Docini, occasion ne s’était jamais représentée. Hormis lors des enseignements de Khanir. Cependant, aussi gratifiants fussent-ils, ils s’étaient avérés insuffisants à libérer son potentiel.

C’est moi qui ai insisté pour lui soutirer des informations. Pour apprendre à la connaître. Comment aurait-elle pu s’évader, dans de telles conditions ? Et pourtant, elle a réussi. Nous en subissons les conséquences.

Horis somnolait encore au moment des faits. Un seul fracas, un seul cri l’avait extrait de son lit.

— La prisonnière s’est évadée ! hurla un mage.

Cette même phrase s’était répercutée dans chaque couloir du repaire. Jusqu’à tomber dans les oreilles du meneur, que Horis lui-même avait souhaité retrouver. D’ordinaire serein, imperturbable même, de profonds sillons s’étaient creusés dans ses sillons. Khanir avait même manqué de fracasser son poing contre un mur au moment où son protégé l’avait rejoint.

— J’ai entendu…, rapporta Horis. Nafda, elle… s’est enfuie.

— Alors nous ne pouvons plus reculer, décida Khanir. Prépare tes affaires, nous partons.

— Nous abandonnons cette base ?

— Pas le choix. Maintenant libérée, la première chose que fera Nafda sera de prévenir ses alliés, qui reviendront en force ici. Il suffit qu’ils capturent un des nôtres pour s’infiltrer, comme elle a fait la dernière fois !

— Nous ne pouvons pas renoncer aussi facilement ! Nous ne pouvons pas abandonner notre foyer ! Khanir, notre but n’est-il pas de résister ?

— Nous résisterons, mais ailleurs.

— Où ? Laissez-moi me lancer à sa poursuite ! Je suis capable de la rattraper avant que…

— Trop tard, Horis. Je t’assure, nos ambitions ne se sont pas éteintes. Nos alliés existent, et c’est le moment ou jamais de les rejoindre.

— C’est votre solution ? Dehors, nous serons vulnérables, à la merci de miliciens !

— Nous avons appris à nous défendre. Et nous ne resterons pas à leur portée bien longtemps. Tout te sera expliqué en temps voulu, Horis. Le temps presse.

La suite s’était déroulée à un rythme ahurissant. Il était à peine immergé dans ce nouveau milieu qu’il devait l’abandonner. En empaquetant ses rares biens, en convergeant vers le rassemblement, Horis s’était alors aperçu qu’il connaissait encore assez peu ses compagnons, hormis Sembi, Milak, Bérédine et Médis. Avait-il trop goûté à la solitude ? S’était-il trop concentré sur Nafda ? Quelles que fussent ses choix passés, il partageait le destin de dizaines de nécessiteux. Il semblait devenu impossible pour des mages de vivre de pleine sédentarité.

Nonobstant leur précipitation, nonobstant l’abandon de la durabilité, Horis avait avisé peu de sanglots parmi les siens. Peut-être s’étaient-ils déjà préparés à l’idée d’un tel départ et que le jeune homme, dans son déni, avait aspiré à un séjour de longue durée. Quoi qu’il en fût, tous avaient cheminé vers la direction australe, cornaqués par les instructions de Khanir. Ils y seraient exempts de confort et de repas appétissants. À l’abri de la milice, espérons.

Leur premier refuge se situait au-delà d’arides plaines. Au premier soir, sous le scintillement du soleil couchant, des aulnes cerclaient des hautes herbes, où miroitaient lueurs verdâtres et jaunâtres.

Horis s’allongea suite à une journée mouvementée.

Et savoura aussitôt l’obscurité.

Dans ce rêve, les condors ne triomphaient plus du ciel. Par dizaines ils gisaient sur un sol vacillant, semblables à des tâches sombres d’où séchait du fluide écarlate. Rares étaient ceux à émettre des sifflements, aussi Horis souffrit de tout sauf des tympans. Plus il avançait et plus ses perspectives se réduisaient : des ondulations noirâtres s’étendaient de part et d’autre de la voie.

Il n’eut nul autre choix que d’aller tout droit. Vers l’inconnu, par-delà les rapaces décimés, où coalescence de flux disparates ne suffisaient plus. Là brilla un sourire inconvenant, issu d’une silhouette portant des lames courbes dégoulinantes de sang.

Nafda. Où que j’aille, elle me poursuivra. Elle est une assassin et je suis son ennemi naturel.

— Ton nombre d’alliés s’amenuise, nargua-t-elle.

— Où te terres-tu ? s’acharna le mage.

— Nulle part et partout. Loin de me dissimuler, je traque les erreurs de l’espèce humaine jusqu’au dernier. C’est ainsi que j’ai été forgée.

— Tu n’es pas obligée de te soumettre aux directives de l’impératrice ! Résiste !

— Tes tentatives de persuasion sont vaines, mage. Des jours à dialoguer sans résultat, pourtant tu t’opiniâtres ?

L’assassin pointa sa dague vers son unique cible encore en vie. Des gouttes perlèrent encore de la pointe aux intenses vibrations.

— La vérité s’inscrira dans le sang, affirma Nafda.

— Une triste réalité maintenant que tu es libre, condamna Horis. Tu es une menace pour la prospérité des mages. Sans t’affronter physiquement, sans assister à tes méfaits, je l’ai senti. Dans chacune de tes paroles. Dans la prunelle même de tes yeux.

— En quoi discuter avec moi y changera quoi que ce soit ? Je suis l’incarnation de tes peurs, mais la véritable Nafda est déjà loin.

— Nos chemins se croiseront de nouveau un jour. D’ici là, j’aurai mûri. D’ici là, je serai devenu plus impitoyable avec mes ennemis.

— D’ici là, tu auras perdu davantage d’amis. As-tu pleinement confiance en tes nouveaux compagnons ? Peut-être qu’ils te trahiront. Peut-être qu’ils mourront. Certains ont trop perdu, d’autres pas assez.

— Ils m’ont accueilli. Ils m’ont redonné de l’espoir, un objectif ! Voilà pourquoi je les suivrai sans hésiter !

— Tu t’es infiltré au palais impérial et tu as failli tuer ta pire ennemie sans leur aide. Depuis que tu es avec eux, qu’as-tu accompli ? Tu t’es juste acharnée sur moi, tu as soutiré peu de réponses, et finalement, je me suis enfuie. Une bien maigre victoire, nous en conviendrons.

Contre les ténèbres naquit la lumière. Une sphère dorée irradia depuis la paume de Horis. Quand la forme grandit en spirale, les traits du mage sévirent, d’un regard foudroyant il dévisagea sa cible.

— Toi, incarnation de mes affres ? lança-t-il. Je n’ai pas peur ! Je te détruirai, toi et la tyrane que tu protèges !

— Elle est capable de se protéger elle-même, vanta Nafda. Malgré les troupes de la milice à ses pieds.

— Je les éliminerai jusqu’au dernier !

— Essaie donc. N’est-ce pas un combat perdu d’avance, Horis ? L’avantage est dans notre camp.

Harassé, hargneux, Horis projeta un rayon lumineux destiné à annihiler Nafda. Il n’en fut cependant rien, car l’obscurité gagnait encore du terrain, et l’engloutit bientôt en une fraction de secondes.

Ses paupières lui paraissaient massives, striées de croûtes. Si ses membres n’étaient pas engourdis, des picotements remontaient le long de son dos, aussi se courba-t-il pour tempérer la sensation. On le piquait de surcroît sur sa figure. Pourquoi me dérange-t-on de bon matin ? Le coupable tout désigné était en réalité le condor de Khanir. Oh, ce n’était qu’un cauchemar, ils sont encore vivants…

Horis se redressa, décrocha un bâillement, explora les alentours des yeux. Voilà qu’elle hante mes rêves, désormais… Maudite soit-elle ! Elle nous a contraint à l’exil. Même si elle n’est plus notre première priorité, je ne serai plus aussi clément avec elle la prochaine fois. Il était l’un des derniers à s’être réveillés : ses compagnons étaient suspendus aux paroles de Khanir, que le condor avait déjà rejoint. Médis et Bérédine, bras croisés derrière le dos, complétaient la droiture de leur meneur.

— Nous sommes partis à l’improviste, dit-il d’une voix forte. Mais nous n’avons pas perdu tous nos biens. Considérez ceci comme un nouveau départ, souvent reporté mais inévitable. Nous nous assurerons d’un voyage aussi court que possible. Dans les terres profondes, dans le désert d’Erthenori, nous sommes exposés à maints dangers, à commencer par les miliciens. Rassurez-vous : nous formons une communauté soudée et nous riposterons contre toute attaque. Partons en surveillant nos arrières, mais ne les envions pas : un meilleur avenir nous attend devant.

Les rares larmes avaient séché. De vives émotions avaient été suscitées. Désormais les mages se focalisaient vers le sud tant désiré, en quête d’un foyer, en quête d’alliés. Il a l’art de capter les foules ! Il n’y avait pas de meilleur chef que lui ! Derrière son sourire flamboyant germèrent toutefois de discrets rictus qui firent grincer des dents à Horis. Geste renforcé lorsque Khanir lui adressa un signe et l’enjoignit à le rejoindre.

Horis traversa une affluence dispersée, enveloppant déjà leurs affaires, parés à affronter la rudesse du désert. Il passa même à côté de Bérédine et Médis, lesquelles le dévisagèrent alors avec méfiance. Il n’eut d’autre choix que de les ignorer afin de se focaliser vers son maître.

Derrière lui, le mage percevait des étincelles, jaillissant des flammes d’un renouveau. Devant lui, il décelait des traits retroussés et un front plissé. Rien d’imagé, juste la sinistre réalité. Khanir semble plus déstabilisé qu’il ne souhaite paraître.

— Il m’est interdit de faillir, déclara Khanir. Mon fils Volmad, mon amie Solindi… Ils n’auraient pas voulu que j’abandonne. Mais c’est difficile, tu comprends ?

— Pourquoi être parti, alors ? demanda Horis.

— Parce que c’était inévitable ! Depuis ce repaire, nous essayions de lutter contre les miliciens, de combattre ce système, mais nos méthodes avaient des limites. Nous étions conscients que tôt ou tard, il nous faudrait quitter les lieux. Je nourris l’espoir qu’un jour, quand tout sera terminé, je pourrai en revenir… Et me plonger de nouveau dans les souvenirs des lieux. Pour ne jamais oublier. Mais pour l’instant, mes yeux doivent être rivés vers l’avenir.

— Vous avez donc un plan.

— Oui, et il est simple. Rallier Doroniak.

— Vous aviez déjà mentionné cette cité. Qui sont ces deux alliés dont vous parliez tant ?

— Bakaden Yanoum et Jounabie Neit. Tous deux dirigent cette ville depuis l’année dernière, après la mort… accidentelle de leur prédécesseur. Assurément des alliés de longue date.

— Ce sont des mages ?

— Non ! Sinon ils ne se seraient jamais hissés aussi haut dans la hiérarchie. À notre triste époque, beaucoup l’ont oublié, mais on peut être allié des mages sans en être un. Ces deux-là incarnent parfaitement cela. Ils nous accueilleront comme il se doit, telle était leur promesse.

— Cela paraît trop beau pour être vrai… N’y a-t-il pas des miliciens dans cette ville qui pourraient nous détecter ?

— Plus maintenant. Doroniak gagne peu à peu son indépendance, davantage en contact avec les autres pays du monde, où la magie est mieux réputée. D’après les dernières nouvelles, le culte de l’impératrice est même mal considéré. Si nos efforts se concrétisent… Il est possible que la magie y redevienne légale.

Horis écarquilla des yeux, manqua de perdre l’équilibre. Et se figea à la révélation de son maître.

— Est-ce seulement possible ? s’écria-t-il. Plus de huit années se sont écoulées, tout espoir paraissait éteint !

— C’est là que la révolution commencera, assura Khanir. Doroniak contre le reste de l’empire. Une étape risquée, mais qui portera ses fruits si nous nous unissons tous face à l’ennemi. Doroniak avait déjà servi d’échappatoire pour de nombreux mages. Trop peu y étaient restés par crainte des représailles. L’heure est venue de leur montrer que l’empire est aussi nôtre !

— J’aimerais être aussi enthousiaste que vous… Mais pourquoi me raconter vos ambitions seulement à moi ?

Khanir vérifia qu’ils étaient seuls avant de chuchoter à l’oreille de son protégé :

— Il y a un traître parmi nous, révéla-t-il. Nafda n’aurait jamais pu s’échapper seule, pas avec notre système d’ouverture ! Tu as fait connaissance avec elle est donc bien informé de sa vilenie. Horis, je me fie à toi pour la suite… Car dans ce monde fragile, la moindre erreur mène à la destruction.

Les responsabilités m’incombent… Serai-je prêt ? Il me faut être fort. Impitoyable. Prêt à éliminer les traîtres au besoin.

Horis entreprit de retourner auprès du groupe. Des frissons le parcoururent au moment où il entendit encore Khanir fredonner les noms de ses proches.

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