Chapitre LIV : Un plateau de fruit de mer.

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Où Gruo passe en revue les causes possibles de ses hallucinations.

Quand Gruo émergea de son bureau qui faisait aussi office de laboratoire, il trouva allongés sur une natte de paille de riz tissée, une feuille de gonax pliée sous leur tête, Maelivia et frère Troc qui dormaient profondément.

Le vieil homme s’épongea le front puis le haut du crâne. Le soleil tapait les lames du plancher à travers les persiennes fermées. Il ramassait ses souvenirs. Plongé dans ses recherches, il oubliait souvent la réalité. Il oubliait souvent aussi de manger et de dormir. Son état de santé s’en ressentait.

Avant, c’était Grua qui s’occupait de le ramener au réel. Maintenant qu’elle n’était plus là, il ne savait plus où était cette tranche commune, à lui et aux autres, sur laquelle s’appuyer pour ne pas passer pour fou.

Il avait eu une discussion avec ces deux-là. Hier, dans la nuit. Dans un moment de désespoir et de peur. Mais, jusqu’alors, ses hallucinations, mélange de fatigue, de faim et d’enthousiasme de l’imagination, le quittaient comme elles venaient. Sans bruit et sans conséquences.

Il avait bien avancé dans ses recherches. S’il ne retrouvait aucune trace des plastines dans la carapace des fourmis excavatrices, elles n’étaient pas pour autant détruites. C’était un soulagement. Après plusieurs expériences, il avait réussi à déterminer que les précieuses bactéries absorbées par les fourmis lorsqu’il les avait plongées dans la source résidaient dans leur estomac. Comment se faisait-il qu’elles n’aient pas été détruites par les sucs gastriques ? Il supposait qu’elles avaient été ingérées avec suffisamment de plastique pour être protégées une fois baignée dans l’acide. Ou bien, — et c’était une autre hypothèse à considérer— les plastines, assimilant elles-mêmes du plastique, en étaient pour partie constituées et s’imperméabilisaient naturellement. Pour le reste… avec un peu de chance, le trou qu’avaient creusé ses fourmis au fond de la source se reboucherait de lui-même…

Il lui fallait bien compter avec le hasard, comment pourrait-il en réchapper autrement ? Cela faisait maintenant dix jours. Dix jours qu’il n’avait pas osé sortir.

Il avait déjà essuyé les plâtres de son inventivité lors de l’épisode des vers rongeurs. Et pour quoi ? Pour quelques hectares de bois de ktur. Un simple incendie déclenché par inadvertance n’aurait pas eu de conséquences plus fâcheuses. Dire que sa Grua lui avait été ôtée pour ça.

Que ferait le Conseil s’il s’apercevait qu’il avait créé un siphon au fond de la source, décimé les réserves de plastique destinées à l’alimentation des plastines dont il avait intentionnellement modifié et mis en danger l’écosystème ? Il secoua la tête. Mieux valait ne pas y penser. Il préférait encore s’occuper de régler le problème des hallucinations.

Il n’était pas versé en psychologie mais il savait qu’un symptôme parle et qu’en dégager le sens aidait souvent à résoudre le problème.

Le moine… représentait certainement l’ordre social. L’expression fantasmée de sa culpabilité vis-à-vis du groupe. Encore qu’il ne se sentait coupable de rien. Il était chercheur, sa vocation était de chercher. Ce qu’il faisait à son avis plutôt bien. Cela ne le rendait pas responsable de ce qu’il trouvait. Mais passons, l’inconscient à ses raisons que la raison ne connait pas. Ah, ou ne disait-on pas plutôt cela à propos de l’amour ? Ah le moine ! oui la symbolique. Qu’est-ce que tout cela est trivial conclut Gruo en méprisant son incapacité à se concentrer sur des sujets vraiment important.

Mais dans ce cas, que représentait la fillette ? Elle était spéciale, avec cette masse de cheveux rouge, ces yeux d’eau verte. Il l’avait accueillie comme l’expression de sa créativité. Il s’était empressé de la nourrir de ses dernières réflexions, lui avait montré ses spécimens. Elle n’avait pas bronché, comme si tout cela allait de soi. Elle paraissait même en attendre davantage. Il n’était pas à la hauteur. Il l’avait perçu dans son regard. Un complexe d’infériorité ? Lui complexé ! Non, il en doutait, il n’avait aucune raison de l’être, il était parfaitement bien dans sa peau, entretenait des relations sociales saines et soutenues… Oui peut-être devait-il travailler un peu sur cet axe… Avant tout, il devait penser à s’alimenter. Il avait faim… la preuve en était cette histoire de coquillage, d’indigestion.

C’est vrai qu’il négligeait le réel ; ce faisant, il l’abîmait. C’est à cause de ce genre de détail qu’il avait laissé les vers rongeurs s’échapper ou les fourmis percer le fond de la source. L’Immuable seul pouvait en prévoir les incidences.

Il posa la main sur son front. Replia le pouce puis referma sur celui-ci l’index, le majeur, l’annulaire et le merveilleux. Continuant une prière silencieuse, il rouvrit un à un les doigts et les agita en écartant le bras devant son front, plus haut, plus bas, s’écartant, revenant. Puis ses deux mains s’élevèrent dans les airs, dirigeant les vibrations du monde. Les accordant, les apaisant, les éveillant, les révélant. Il voyait presque les filaments de lumière auxquels se raccrochaient ses doigts dans cette danse muette. Là, il le sentait, dans ce salut à l’Immuable qu’il avait amélioré, se tenait une autre vérité. Un poing fermé ne pouvait témoigner de l’unité du monde. Il y avait encore quelque chose d’autre à inventer. Une voix, ou plutôt des voix. Plus qu’une parole, une grammaire des possibles qui vibrerait à l’infini. Une cascade, une mer, une source, un nuage, la pluie, un souffle d’air peut-être. Son inspiration n’avait d’égale que sa frustration. Le silence l’étreignait, le serrant à la gorge. Il devrait y réfléchir. Il y avait quelque chose à faire. Quelque chose qui manquait.

La sueur perlait de nouveau à son front. Une goutte salée s’arrondit, glissa, vacilla au bout de son nez avant de se détacher et de s’écraser enfin sur ses lèvres gercées. La brûlure du sel le réveilla de sa transe. Il passa une langue courte, sèche et pâteuse sur les craquelures de ses muqueuses. Laissa retomber ses mains. Le silence l’entourait, le dérangeait.

D’habitude, il aimait le silence. Pourquoi était-il si pesant tout à coup ? Il prêta l’oreille. Radigan bougea dans son sommeil et ronfla légèrement. Aussitôt, Gruo en conclut qu’il y avait dans ce silence bien trop de réalité pour qu’il s’y sente à l’aise. Il se déplaça vers un coffre où il gardait quelques victuailles. Il était vide. Il aurait bien bu un peu d’eau, mais il n’en avait plus. Il devrait sortir, aller en chercher. Pas seulement pour lui, mais aussi pour ses spécimens. Il était prêt du but, il le sentait. Les fourmis excrétaient un liquide translucide et visqueux qui séchait à l’air sans pour autant perdre de sa souplesse. Et s’il avait déjà pu éprouver sa résistance, il lui fallait encore identifier ce qu’il contenait. Il fit un pas vers sa chambre de travail, une crampe d’estomac le cloua sur place. Il avait faim, très faim. Il se passa l’éponge de gonax sur le front tout en regardant les deux hallucinations profondément endormies sur son lit. C’était bien la première fois qu’elles restaient aussi vives et précises pendant autant de temps. Il devait vraiment toucher le fond depuis le départ de Grua. Ne souhaitant pas se l’avouer, il prit la nappe en fibres de riz qui couvrait la table et la déposa affectueusement sur le moine et l’enfant. C’était sa folie à lui, pas besoin que les sages du Conseil viennent y mettre leur nez. Il avait encore trop de choses à faire avant de revêtir le voile violet. Trop de choses à inventer. Et cette histoire des voix de l’Immuable à accorder aussi… ce serait son prochain terrain de jeu, ou de recherche, enfin c’était la même chose, n’est-ce pas ?

Après avoir dissimulé ses hôtes avec précaution, il se dirigea vers la porte. Depuis combien de temps ne s’était-il pas lavé ? Il renifla sous son aisselle droite, puis sous son aisselle gauche et fronça le nez d’un air dégoûté. Résigné, tenaillé par la faim et la soif, il franchit la porte de sa petite maisonnette. Oubliées ses peurs et ses appréhensions, de quoi avait parlé l’autre hallucination, déjà ? Ah oui, de coquillages. Il aimait se laisser guider par son subconscient.

Il revint peu de temps après, les bras encombrés d’un lourd plateau de conques aux reflets ambrés et plusieurs outres et tonnelets d’eau accrochés aux épaules. Ainsi attifé, il aurait pu faire fuir n’importe quel oiseau bard, même les plus consciencieux. Gruo ressemblait à un épouvantail, l’odeur en plus.

Il entra ; la nappe en fibres de riz était consciencieusement pliée sur la table. Pourtant, il avait l’impression… Il jeta un coup d’œil sur la natte. Les deux hallucinations avaient disparu et c’était tant mieux. Un peu de retour à la réalité n’était pas un mal, surtout à l’heure du repas. Maintenant qu’il tirait la chaise à lui pour s’asseoir face à ce magnifique plateau de fruits de mer, il en était parfaitement convaincu. Il tendit la main vers la première coque et allait s’en emparer quand il entendit du bruit dans sa chambre de recherche. Ce n’était pas normal. Un membre du Conseil serait-il venu en son absence ? Une de ses fourmis excavatrices était-elle en train de s’échapper en creusant, en esquintant le plancher, les pilotis, voire les fondations de la maison ? Une sueur froide lui balaya le dos de bas en haut. Il se leva méfiant et ouvrit la porte de son laboratoire.

Maelivia plongeait successivement dans la cage des fourmis divers matériaux qui étaient systématiquement rongés.

— Mais que faites-vous ? hurla Gruo en contemplant son arc et ses flèches disparaître sous les mandibules des petites créatures.

— Grua m’a dit que vous n’étiez pas un bon chasseur de toute façon, se défendit-elle sans se départir de son calme.

— Grua ?! Gruo cherchait son mouchoir de gonax, il avait coutume de le glisser dans sa manche mais ne l’y trouva pas.

— Ah, pardon, dit l’enfant, c’est qu’on te doit des explications.

Frère Troc qui faisait le tri dans les affaires du vieux scientifique sans y parvenir décida qu’il serait plus utile de le soutenir. Maelivia n’avait pas toujours beaucoup de tact quand il s’agissait de communiquer. Il se glissa derrière lui et, tout en le tenant par les épaules, le ramena en arrière ; Maelivia, abandonnant son activité, les suivit. Elle sauta de joie en battant des mains à la vue du plateau de coquillages.

— Mangeons, intima-t-elle, alors que frère Troc asseyait Gruo sur sa chaise. Gruo tendit une main tremblante vers un coquillage, celui qui se trouvait le plus près. Il se demandait avec anxiété si les hallucinations disparaîtraient avec la faim une fois qu’il serait rassasié ; il ne les avait jamais éprouvées aussi pressantes. Il engloutit le premier coquillage. Frère Troc avait pris une des gourdes d’eau et en vidait le contenu dans trois gobelets. Il en poussa un devant Maelivia et un devant Gruo qui, hésitant, s’en saisit pour le porter à ses lèvres. Maelivia s’essuyait déjà la bouche du dos de la main, tout en ramenant quatre ou cinq coques par-devers elle.

— Tu vois, lui, il partage, lança-t-elle acide à frère Troc qui savourait son quatrième coquillage.

Le plateau était bien entamé et Gruo devait se rendre à l’évidence. Ses hallucinations n’étaient pas seulement envahissantes, elles étaient aussi passablement gourmandes. Les pique-assiettes repoussèrent finalement le plateau vide sur le côté de la table et frère Troc, dardant son regard de ktur dans les pupilles effrayées du scientifique, déclara :

— Nous avons à parler !

Inconsciente du sérieux de la scène, Maelivia ponctua : « Oui, nous avons bien mangé ». Puis se saisissant de quatre ou cinq coquilles vides, elle se précipita dans la chambre adjacente, curieuse de savoir si les fourmis les mangeraient ou pas.

Frère Troc expliqua la situation à Gruo. Il avoua l’assassinat des moines, raconta la libération des écervelés et l’arrivée sur l’île de la Fournaise. Il expliqua le rôle joué par Grua dans la conduite de leur projet et témoigna de la joie qu’elle se faisait à l’idée de le retrouver. Gruo écarquillait les yeux, entre stupéfaction et soulagement. Il tâta plusieurs fois le bras de Radigan, mais c’est seulement après lui avoir violemment pincé le dos de la main et lui avoir demandé de faire de même qu’il éclata en sanglots. Déjà que le petit homme ne ressemblait pas à grand-chose lorsqu’il était dans son état normal, on pouvait dire que, lorsqu’il pleurait, il ne ressemblait à rien. Il gonflait les joues, roulait les yeux, éternuait et se mouchait, claquait des dents, plissait le front, soupirait, inspirait.

— Il bouge même les oreilles ! s’exclama Maelivia négligeant les fourmis excavatrices au profit de cette nouvelle attraction.

Une fois la tempête passée, Gruo gisait sur son siège tel un pantin désarticulé mais lucide. Avec une foudroyante clairvoyance, il interrogea frère Troc. Quand ? Comment ? Avec qui ? Où ?

Il devrait se faire passer pour écervelé, partir avec le prochain fourmillage, cela pouvait prendre un peu de temps. Etait-ce le moyen le plus sûr ? Comment les rescapés de la Fournaise parviendraient-ils à intercepter le fourmillage ?

— Nicophène, répondit placidement Maelivia.

Gruo fit la moue, ce nom ne lui disait rien, mais l’assurance de la jeune fille ne laissait pas place au doute. Mieux valait ne pas la vexer, elle risquerait alors de se désintéresser de la conversation et retournerait agacer ses précieuses fourmis. Il décida d’aborder une autre difficulté inhérente au projet.

— Comment, une fois sur l’île de la Fournaise, s’occupera-t-on des écervelés ?

— Ils s’occupent bien tout seul, prononça-t-elle du ton méprisant de celui qui sait envers celui qui ne sait pas encore.

Gruo secoua la tête. Depuis qu’il avait accepté la réalité des deux apparitions, beaucoup de choses se révélaient possibles, y compris la quasi-résurrection de Grua. Il ne souhaitait le nier pour rien au monde. Mais, et ses recherches ? Comment pouvait-il abandonner ses recherches ? Il n’était pas question pour lui d’y renoncer.

— Bien sûr que non, le rassura frère Troc, qui proposa d’emmener dès à présent les fourmis sur l’île de la Fournaise.

Gruo opina, c’était certainement la meilleure option, ainsi elles ne tomberaient pas aux mains du Conseil. Il les porterait avec eux jusqu’au bois de ktur, puis s’en retournerait dans sa maisonnette avant de se faire passer pour fou quelques jours plus tard.

— Avant, après, partir, revenir, pour mieux partir… Tu es sûr qu’il a bien compris ? interrogea avec circonspection Maelivia en s’adressant à frère Troc, tout en dévisageant Gruo.

— Elle me prend de haut, cette gamine ! s’offusqua le scientifique.

— Et comment ! lui rétorqua la jeune fille. Tu n’as même pas vu que tes fourmis sécrétaient des plastines quand elles mangeaient du plastique.

— Du plastique, tu leur as donné du plastique ?

— Oui, et du bois de ktur aussi, par contre elles n’aiment pas ça… des coquillages, du cuir, des feuilles de gonax…

Gruo regarda la natte au coin de la pièce, ses couvertures avaient disparu.

— Si, je le savais ! s’exclama Gruo, et il ajouta : je t’interdis de toucher à mes affaires.

— Comme tu voudras, acquiesça l’enfant. Puis prenant un air docte elle conclut : tu es si vieux, il te reste tant de choses à apprendre… Levant la main comme pour un salut à l’Immuable, elle interrompit son geste pour poser l’index sur son pouce en énonçant : la chose écrite ; elle déplaça son doigt tendu sur son index, les choses comptées ; puis sur son majeur, elle ajouta, Nicophène. Déplaçant encore une fois l’index, elle compléta, les nicophons… et hésitant avant d’abattre son index sur le merveilleux, elle se fendit d’un large sourire et annonça : et la cuisine du chronk cru, en plume ou en oeuf.

Gruo sursauta, et ignorant les facéties de la gamine, il se tourna vers Radigan :

— J’avais oublié, s’alarma-t-il, comment faites-vous pour supporter l’odeur des chronks ?

— Ah ! ça, malheureusement, nous n’avons pas trouvé de solution, déplora le moine.

— Alors je ne viens pas ! s’exclama Gruo en se calant dans sa chaise.

Les bras de Maelivia lui en tombèrent. Tout ça pour ça ? Elle était encore plus pâle qu’à l’accoutumée. Son cœur s’effrayait dans sa poitrine, le sol et l’avenir se dérobaient sous ses pieds. Que dirait-elle à Grua dont l’amour était si mal payé en retour ? A qui raconterait-elle la cleptoplastie et l’origine des nicophons ? Que ferait-elle dans les mines de sel pendant que sur l’île de la Fournaise les écervelés disparaîtraient un à un happés par les dangers de la vie sauvage ? L’air lui manquait. A quoi bon continuer… Elle comprenait soudain la fascination qu’était capable de susciter Gruo, aussi laid, maladroit et difforme qu’il puisse paraître, il avait cette capacité d’ouvrir une porte sur l’avenir, d’offrir au mépris des risques et des êtres l’opportunité d’un sens possible.

— Je plaisantais, précisa Gruo non sans malice, conscient d’avoir réussi son essai. Puis, se hissant sur la pointe des pieds, il lui susurra, à la fois cruel et facétieux : moi aussi je sais jouer, jeune fille, moi aussi.

Maelivia bouda.

Frère Troc et Gruo peinèrent seuls, la nuit tombée, à transporter la cage des fourmis et un gros gruyère rond, haut comme le bras, que Gruo avait tenu à apporter, et qu’il était sorti chercher tout exprès dans l’après-midi. Malgré la fatigue et les émotions, il tenait à ce que frère Troc le rapporte sur l’île de la Fournaise. « Ça me consolera des chronks », disait-il. A l’odeur du mets, Maelivia ne doutait pas que le gnome — ainsi avait-elle décidé de le surnommer, à la fois par rancune et par souci de la précision descriptive— ne s’adapte rapidement à l’atmosphère si particulière de l’île.

— Tu ne trouves pas qu’il sent comme son fromage, glissa-t-elle à frère Troc quand ils virent disparaître la silhouette de Gruo sur le chemin qui le ramenait, si différent de ce qu’il avait été encore quelques instants auparavant, à sa petite maisonnette de l’île de Croix.

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