Jeune, avais-tu une couverture ou un doudou préféré qui ne te quittait pas ?

Un doudou tout doux
Rassure des gros chagrins et peurs
Compagnon fidèle, il joue parfois à cache-cache
quand il veut se faire propre
Couverture rose pour les nuits froides
Couverture chaude pour les pieds glacés
Elle voyage d’est en ouest
et s’effiloche au grès du temps

Le premier doudou dont je me souviens était petit et orange. Il n’était pas doux mais tenait bien au creux de ma petite main. J’ai perdu ce doudou dans les gradins d’un cirque. Je me suis souvent demandé ce qu’il était devenu avant que mes parents me le rappellent.

Ma couverture rose avait un coté soyeux que j’aimais caresser de mes doigts ou mes pieds. Parfois, mes lèvres l’effleuraient et goûtaient à sa douceur qui me ravissait. Elle m’a longtemps suivi : dans la tente en camping, dans la voiture en voyage, dans mon lit où que j’habite. Elle partait en lambeau et n’a du une renaissance qu’avec un patchwork que j’ai cousu sur le côté le plus rugueux. Je l’ai définitivement rangé dans mon coffre à couvertures quand le côté doux se trouait de plus en plus. J’ai retrouvé un peu de sa douceur dans les vêtements au tissu mélangé de coton et de soie.

Les peluches préférées de ma jeunesse sont au nombre de deux : un ours polaire qui me servait de coussin de tête quand je l’enjambais au montant du lit ; un caniche gris qui me servait aussi de repose-tête.

J’ai multiplié les peluches adolescente. La première était un chien jaune et blanc offert par ma tante. Elle faisait à peine dix centimètres. J’aimais bien leur petite bouille.

J’utilise parfois encore un doudou, un panda qui tient bien au creux du coude quand je m’endors, juste pour le plaisir de passer mes doigts sur la douceur des poils.

Quand j’achète des peluches pour les enfants ou moi-même, ma principale exigence est la douceur. Si mes doigts ne glissent pas, l’objet reste dans son rayon. Dans le cas contraire, il me faut une grande résistance pour ne pas succomber.