Ce matin là, je ne pensais pas que la haine allait me prendre. Je ne pensais pas que tu m'emmenerais du paradis à l'enfer. Quand je t'ai vu avec une autre, un mois après notre séparation. Je me suis sentie désœuvrée, rayée, infirme. Tant de mots auraient pu répondre à ma souffrance. Tant de mots auraient pu te souhaiter de ne plus te voir, de ne plus m'approcher. Qu'est ce qu'on peut répondre à un au revoir. Qu'est-ce qu'on peut faire quand on aime et on désarme son âme pour l'autre. Que peut-on faire de cet envol si rapide. Devons-nous pourrir ? Devons-nous oublier, s'effacer pour mieux se reconstruire. Qu'est-ce-qu'un monde sans destruction ? Que ferais-je de la cruauté de ton âme ?

L'avarice, le degout, la colère m'eprennent plus que mon ancien amour. Demain je m'envolerais au gré d'un au revoir.

J'irais te chercher toi qui n'est pas dans ma vie mais qui le sera.
J'irais quoiqu'il en coûte, m'eveiller dans tes bras et défaillir pour ne plus tomber sous la dépendance à l'ivresse.