Chapitre 7 : Imprévu et mission

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Je n'ai jamais été aussi anxieuse qu'aujourd'hui. Les deux chefs de clan sont en route pour discuter du plan élaboré par Mattias, et je suis prise de panique. Il n'a pas voulu me donner de détails, souhaitant que je profite de quelques jours de tranquillité avant la tempête. J'ai tout essayé pour calmer mon stress : une séance de yoga, un passage au spa, un massage avec Chloé, une journée à la piscine et de la détente. Même les soirées avec Mattias n'ont pas réussi à dissiper cette boule dans mon ventre. J'ai l'impression que tout ce qui fait ma nouvelle vie pourrait être anéanti en un instant.

— Ça va ma tenue ? Elle est convenable pour ce genre de rendez-vous ? je demande au beau brun, indécise.

Je porte une belle robe bleu océan qui descend jusqu'à mes chevilles ainsi que mon fidèle gilet blanc en soie.

— Tu es parfaite, répond-t-il en me lançant un sourire.

— Je suis inquiète, ils devraient être arrivés depuis plusieurs minutes, je l'informe, tout en jouant avec un élastique enroulé autour de mon poignet pour me calmer.

— Ils ont peut-être du retard, ça arrive...

Je hoche silencieusement la tête et serre sa main. Son contact me rassure quelque peu, mais je ne peux m'empêcher d'être envahie par un mauvais pressentiment alors que nous entendons un coche s'approcher de la mairie. Mattias me jette un regard triomphant, comme pour dire « tu vois, j'avais raison », mais mes pensées sombres me rendent incapable de partager son enthousiasme.

— Les voilà ! s'exclame Nolan sur le porche de la mairie en les désignant du doigt.

Je voudrais lui hurler de venir vers nous mais ma gorge reste sèche et mes jambes sont figées au sol. Lorsque des coups de feu retentissent, l'adrénaline monte et j'essaye de garder mon sang froid.

— Nolan ! crie Mattias mais je le pousse dans notre salle de réunion tandis qu'il se saisit de son pistolet.

— Il faut l'aider, reprends-t-il une fois la porte refermée.

— Si tu sors, tu vas te faire tuer !

— Mais...

— Ça va aller, je dis pour le rassurer.

J'essaye de lui sourire pour le rassurer, mais je sens la terreur m'envahir, mes mains tremblent fortement. Je ferme les yeux et me concentre sur mes sens. Finalement, je perçois deux présences masculines qui s'approchent lentement de notre porte. Ils se déplacent avec prudence pour éviter de faire du bruit, mais je les sens distinctement. Mattias me lance un regard et place un doigt devant sa bouche pour m'indiquer de ne pas faire de bruit. Nous sommes chacun placés d'un côté de l'entrée de la pièce, sur nos gardes.

— Ouvre-là, dis-je en chuchotant.

— Mais tu es folle ! chuchote-t-il à son tour.

— Fais-moi confiance.

Il hésite un instant, mais finit par me suivre. Il ouvre la porte avec force, surprenant les deux intrus. Leurs pistolets pointés vers nous, je concentre toute mon énergie et les projette violemment contre le mur au fond de la pièce. Un bruit sourd résonne, tandis que l'un des hommes s'écrase contre un porte-manteau avant de s'effondrer, une flaque de sang se formant rapidement sous sa tête. Il est probablement mort. Le second homme, assommé mais encore conscient, tente de se relever et de récupérer son arme, mais je la projette hors de sa portée d'un simple mouvement de pensée. Je m'avance vers lui, le maintenant fermement contre le mur, mes mains tendues devant moi. Mattias me suit, silencieux mais je sens sa peur et sa colère. D'un geste rapide, il saisit l'homme par le col et je sursaute en entendant la claque retentissante de sa main sur la joue de l'intrus.

— Qui vous a envoyé ici ? demande Mattias avec colère.

— Derrick, souffle l'homme, la voix éraillée.

— Où sont les chefs de clans ?!

— Ils sont chez eux, ils sont subitement tombés malades. Un rire lui échappe. Vous ne pourrez pas monter votre plan, c'est trop tard. Ils ne sont pas en capacité de vous parler malheureusement.

L'homme me regarde et dit :

— Vous reviendrez à ces côtés que vous le vouliez ou non. Vos cris lui manquent.

Je n'ose plus bouger. Il avait tout prévu.

— Il vous tuera, dit-il ensuite à Mattias avant de lui cracher dessus.

Je ne sais pas pourquoi mais mon emprise contre l'homme s'arrête soudain. Peut-être parce qu'il vient de me déconcentrer. Il retombe sur ses jambes et donne un violent coup de poing dans le visage de Mattias, qui bascule en arrière, sonné. Je suis tétanisée, ne sachant pas quoi faire. L'homme sort quelque chose de sa poche et l'avale avant de s'effondrer, convulsant et bavant. Je réalise alors qu'il vient de se suicider avec du cyanure.

— Tout va bien ? je demande à Mattias, essoufflée.

— Ça va aller, répond-il en touchant sa lèvre. Il avait une bonne droite cet enfoiré. J'aurai aimé lui poser d'autres questions. Et toi ça va ? Tu n'es pas blessée ?

— Non tout va bien je n'ai rien.

— Super, répond-il dans un souffle avant que son regard ne s'assombrisse. Nolan ? appelle-t-il. Nolan !

Il se dirige en courant vers la sortie et s'arrête devant l'entrée de la mairie, choqué par la vision d'horreur qui nous fait face. Quand je le rattrape, je ne peux m'empêcher de lâcher une injure.

Il y a des corps sur le sol, le sang se répand, son odeur métallique emplit mes narines. Devant le coche, il y a un premier homme qui semble avoir été assassiné d'une balle dans la tête. Un autre est un peu plus loin, lui aussi immobile et enfin deux autres sont blessés, étalés sur le sol. Des gens essayent de les aider et certains entament les premiers gestes de secours.

— Où est-il ? murmure Mattias, l'émotion dans la voix.

— Il a peut-être eu le temps de s'enfuir, je réponds avec espoir.

— Je suis là bande d'idiots, nous appelle notre ami en se relevant.

Il était caché en dessous des escaliers. En nous voyant, il se relève doucement, tout en maintenant le haut de son bras gauche avec sa main droite, du sang s'y échappe et il grimace.

— La balle m'a frôlée, je vais bien j'ai eu de la chance, nous informe-t-il.

— J'ai eu peur putain, répond Mattias en le prenant dans ces bras.

— T'inquiète mon pote le monde n'est pas prêt pour que je parte ! Je suis bien trop exceptionnel.

Un rire nerveux nous échappe et nous finissons par nous enlacer tous ensemble en pleurant.

— C'était impressionnant, dit Mattias alors que nous attendons que Nolan sorte de la pièce où il est enfermé avec un médecin.

Je me tourne vers lui, les sourcils froncés.

— Tes pouvoirs, continue-t-il.

— Ah... Ce n'est pas tous les jours que tu vois des gens pendus contre un mur grâce à leur pensée, dis-je nerveusement.

— Oui ça fait bizarre, je ne m'y attendais pas.

— Tu as eu peur ? je demande en me tournant vers lui.

— Non.

— Tu as hésité à me répondre le contraire, je souligne.

— Ta magie est puissante, j'ai eu peur sur le moment c'est vrai.

— Je me doute.

— As-tu déjà cherché à te battre contre ton père ? Tu n'es pas assez puissante pour le vaincre ? me demande-t-il après quelques secondes de silence.

Je suis surprise par sa question et je me replonge dans mes souvenirs.

— Oui plusieurs fois mais j'ai toujours échoué. Je n'étais pas assez en forme.

— Cette fois tu n'échoueras pas, tu ne vas pas y retourner.

Il pose sa main sur la mienne en me faisant un sourire. Nolan sort de la pièce et observe pendant un instant le contact entre Mattias et moi, il ne fait cependant pas de commentaire.

— J'aurai pu désinfecter la plaie tout seul, ronchonne-t-il.

— Tu es en vie, arrête de râler. Tu vas t'en sortir avec une vilaine cicatrice c'est tout.

— Tu vas bien Erika ? me demande Nolan gentiment.

— C'est à toi que je devrais poser la question je te signale.

Oui je vais bien merci.

Il me fait un clin d'œil et nous rentrons chez nous, secoués mais en vie.

Le poids de la culpabilité m'étreint la poitrine depuis hier. Deux jeunes hommes sont morts, et je ne peux m'empêcher de penser que c'est de ma faute. Deux autres sont actuellement à l'hôpital, l'un dans un état critique. Mais tout cela n'a servi à rien. Les deux chefs de clans ne sont pas venus et ne pourront pas se déplacer avant la rencontre prévue avec mon père. Ils sont tous les deux incapables d'aligner ne serait-ce qu'une phrase et nous ne pouvons pas profiter de leur état de santé respectif pour arriver à nos fins, c'est-à-dire construire une armée pour lutter contre mon père. Nous compterons uniquement sur les hommes de Mattias. Je m'en veux déjà pour ce qui va se passer...

Après une soirée passée en solitaire, je décide enfin de sortir de ma chambre, refusant de me laisser submerger par les pensées négatives qui m'assaillent. En descendant les escaliers, j'entends la voix de Mattias qui discute avec Nolan dans le salon, et je m'arrête pour les écouter discrètement.

— Nous devons trouver un autre plan, dit-il en caressant son menton.

— J'en suis conscient, nous ne pouvons pas compter sur les hommes des deux chefs de clan. Peux-tu vérifier la capacité militaire de Derrick ?

— La même que la tienne normalement, c'est dans les règles ancestrales.

— Regarde quand a eu lieu la dernière vérification du nombre d'hommes. S'il prépare son attaque depuis longtemps, je pense qu'il a dû en cacher un grand nombre. Il a pu réunir des milliers de combattants en plus.

— Je vais chercher. Devrais-je envoyer un espion ?

— Si tu es sûr qu'il passe inaperçu pourquoi pas. Nous devons connaître sa capacité militaire. Il faut partir du principe que trois cent à cinq cent d'entre eux seront présents le jour J.

— Je sais sur qui compter, répond Nolan en faisant un clin d'œil.

Mattias regarde un instant son ami.

— Lukas ? devine-t-il.

— Tout à fait, confirme Nolan en croisant ses bras contre sa poitrine, fièrement.

— Parfait alors.

— Qui est Lukas ? je demande en descendant les escaliers.

— Salut, répond Mattias en me voyant. Lukas est un très bon ami, il travaille pour moi depuis quelques années.

— Et tu vas l'envoyer au manoir de mon père ? je demande, surprise.

— Ne t'inquiète pas c'est un expert dans son domaine. Il ne s'est jamais fait repérer et c'est un combattant expérimenté, m'informe Nolan, la fierté dans le regard.

— Ne sous-estimez pas les soldats et la garde rapprochée de Derrick. Pour le rejoindre il faut différents papiers qui stipulent que vous habitez bien dans le pays. Votre ami devra montrer qu'il est motivé, prêt à défendre son pays, sa patrie et enfin, pour clôturer son adhésion il devra faire face à une série d'épreuves.

— Il est malin, il aura tout ce qu'il faut pour pouvoir s'engager, dit Nolan pour me rassurer. Connais-tu les épreuves ?

— Je n'ai jamais vu les soldats les réaliser mais j'ai pu entendre des choses. Ces épreuves peuvent être dangereuses, certains sont morts en les réalisant. On y teste la capacité physique, morale, psychologique et enfin l'intelligence et la réflexion.

Les garçons se raclent la gorge, Nolan se triture les mains et Mattias passe une main dans ses cheveux en réfléchissant.

— Laissez-lui le choix de s'engager ou non.

— On lui demande toujours s'il veut réaliser ses missions, dit Nolan.

— A-t-il déjà refusé l'une d'entre elle ? je demande.

— Non mais s'il sent le danger il revient toujours vers nous, même si cette dernière n'est pas accomplie.

— C'est à vous et à lui de voir, personnellement je trouve que c'est trop dangereux.

— Merci pour tes informations, elles sont précieuses.

Je hoche la tête avec un sourire en me dirigeant vers les cookies que j'ai préparés la veille.

— C'est normal. Vous avez faim ? je leur demande en leur montrant le tupperware.

— Nous avons déjà déjeuner merci, répond Nolan en me faisant un clin d'œil.

— Super, j'en aurai plus pour moi ! je blague en enfournant l'un des biscuits dans la bouche.

Les deux garçons se mettent à rire et je souris, heureuse d'être à leurs côtés.

La porte d'entrée s'ouvre et Nolan apparaît, suivi d'un jeune homme que je ne reconnais pas. Je devine que c'est Lukas. Dès que mes yeux se posent sur lui, je suis frappée par sa carrure imposante, son regard dur et son air autoritaire. Sa peau sombre, son crâne presque chauve et sa fine bouche rose renforcent son apparence intimidante. Il doit mesurer au moins deux mètres ! Il est vêtu d'un pantalon bleu et un t-shirt sombre sur lequel il est écrit « Si tu me frappes pendant que je suis à terre, tu ferais mieux de prier pour que je ne me relève pas ». Étrange personnage.

— Ravie de vous rencontrer enfin, dit-il en s'approchant de moi pour me serrer la main.

Je suis surprise par sa poigne et je me retiens de faire une grimace lorsqu'il me la serre.

— Pareillement, dis-je avec un sourire pour ne pas montrer mon malaise.

Ce type m'impressionne vraiment. Nous faisons plus ample finissons par aborder le sujet délicat. Mattias lui explique notre plan, sa mission et lui donne le plus d'informations possible. Lukas l'observe attentivement, buvant ses paroles et serre la mâchoire. Après quelques secondes de réflexion il ouvre enfin la bouche :

— J'irai, affirme-t-il, l'air déterminé sans montrer aucune hésitation.

— Tu es sûr ? demande Nolan.

— Affirmatif, répète-t-il en croisant ses bras contre son torse, ce qui renforce son air dur et puissant.

— Peux-tu y aller demain ? demande Mattias avec une légère grimace, mal à l'aise de l'envoyer tout de suite sur le terrain.

— Je pars ce soir. Je vous enverrai des lettres si j'y parviens, dit-il en se levant pour nous serrer la main.

Les garçons se regardent un instant et hochent la tête pour donner leur approbation respective.

— Promets-moi de revenir si tu sens le moindre danger. Si tu as le moindre doute par rapport aux autres soldats, revient. S'ils ne te font pas confiance ou te voient en train de fouiner, enfuie-toi.

— Ils ne m'auront pas, ne t'inquiète-pas pour moi. Je reviendrais et j'aurai aidé ma communauté.

— Merci pour ce que tu vas faire.

— C'est mon devoir, répond-t-il en enfilant son manteau en s'apprêtant à partir.

— Tu es sûr que tu ne veux pas y réfléchir plus longtemps ? je lui demande, soucieuse.

— Oui, c'est une mission comme une autre, répond-t-il en haussant les épaules.

— Non justement je ne crois pas, dis-je en haussant un peu plus le ton devant les yeux médusés des garçons. Je ne sais pas ce que tu es capable de faire mais il faut que tu saches que tu t'engages peut-être vers une mission sans retour.

— Erika il n'est pas bête, il à l'habitude, s'il voit qu'il est en danger il partira ! dit Nolan, visiblement irrité par ma prise de parole.

— Je ne dis pas qu'il est bête. Je dis seulement que vous lui avez mal présenté la chose. Lukas, dis-je avec sérieux en me tournant vers lui. Tu n'es pas obligé d'accepter, c'est tout à ton honneur de vouloir aider ta communauté mais mon père est loin d'être tendre, surtout quand il s'agit d'une trahison. Je ne veux pas que tu souffres et encore moins que tu te fasses tuer. Je ne veux pas que des gens meurent à cause de moi...

— Tout ira bien, la décision ne concerne que moi, merci de t'inquiéter, répond-t-il simplement en posant une main sur mon épaule.

Il enfile ensuite son manteau et après un signe de la main, il sort de la maison et s'éloigne dans la rue pour se diriger vers la ville. Je voudrais le rattraper pour le faire réfléchir à nouveau mais Nolan passe devant moi et ferme la porte.

— Erika, il sait très bien dans quoi il s'engage quand on l'envoie en mission ! me rappelle-t-il d'une voix grave.

— Désolée, je suis à cran en ce moment, je ne veux mettre qui que ce soit en danger...

— ça ira, ok ? ajoute Mattias en prenant ma main.

Je hoche la tête, vaincue, en me forçant à lui sourire.

— Ce type est impossible à comprendre mais c'est la meilleure personne que j'ai pu rencontrer, dit Nolan, le sourire aux lèvres. pour dissiper le malaise qui vient de s'installer.

— Ce n'est pas moi la meilleure personne que tu ais rencontré ? demande Mattias, en faisant la moue pour que la situation se détende.

— Désolé mec, t'as de la concurrence, répond Nolan en riant en voyant l'air de Mattias.

— Je pense que je vais te virer, déclare le beau brun avec un sourire en coin.

— Non, tu n'as pas besoin de faire ça, s'exclame-t-il en allongeant sa phrase. T'es le meilleur, je t'adore vraiment, t'es mon idole.

Nous éclatons de rire et Nolan s'amuse à faire un cœur avec ses doigts.

— Je peux te faire un câlin ? demande-t-il en essayant de s'approcher de lui pour l'enlacer.

— Nolan, ne t'approche pas de moi si tu tiens à la vie, dit sévèrement Mattias en se positionnant droit comme un piquet en bombant son torse pour l'impressionner.

— T'es sûr de ça ? répond innocemment Nolan avec un sourire en coin avant de lui courir après.

— Tu ne m'auras pas ! hurle le brun en s'enfuyant.

— Mais pourquoi refuses-tu mon amour !

Ils se confrontent lorsqu'ils arrivent chacun d'un côté d'une table et se regardent en essayant de faire des feintes pour pouvoir s'échapper. Je ne peux pas m'empêcher d'éclater de rire. Nolan finit par y arriver et se prend les pieds dans un meuble en bois. Pendant un instant, il bouge avant de reprendre sa place initiale. Par la pensée, j'empêche les cadres de tomber, ce qui déstabilise Nolan et Mattias qui en profite pour lui sauter dessus pour frapper son épaule.

— Ce n'est pas juste elle a triché ! se plaint-il en boudant, une fois relevé.

— Ne soit pas mauvais joueur, je rétorque en rigolant.

— Mec, t'as failli exploser les cadres avec les photos de mes parents...

— Oh je suis désolé, répond-il, confus.

— Merci Erika, dit-il en se tournant vers moi.

Il prend une mine fâchée avant d'éclater de rire à son tour. Mattias me lance un regard tendre et je sens mon cœur fondre sur place. Je suis heureuse qu'il soit là, à mes côtés. Je ne vois plus ma vie sans lui, sans eux. Ils sont ma famille.

— Pourquoi tu fais cette tête ? me demandent-il lorsqu'ils s'aperçoivent que je les observe.

— Rien, je suis heureuse de vous avoir, dis-je simplement.

Je sens mes joues rougir immédiatement et je sens une chaleur parcourir mon corps, mal à l'aise.

— Oh câlin général ! s'écrie Mattias avant de prendre mon bras pour que nous nous enlacions tous les trois.

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