Suite au déménagement d'un de mes parents, je suis amené à le suivre et d'intégrer le nouveau lycée. Ce lycée est un établissement où la magie est apprise, mais je savais déjà m'en servir pour diverses raisons, et je n'acceptais pas de me tenir dans une cour bondée de monde. Pour éviter ce dernier problème je m'étais dit qu'être sur les toits serait une bonne idée, et que personne ne m'embêterait.

Grâce à un peu de lévitation j’atteignis le toit en cuivre oxydé et je m'allongeais dessus. Certaines personnes m'ayant vu faire, ils m'avaient imité, mais puisque la plateforme était très inclinée, nombre d'entre eux sont tombé et se sont blessées. Aussi tôt, la faute m'incombait, bien que je ne les ait jamais incités à m'imiter, et pour punition j'étais envoyé rejoindre un club.

Le chemin pour l'accéder était tortueux, dans des petites ruelles de bâtiments scolaires abandonnés pour finalement tomber sur un vieil atelier, où s'était amassé quelques jeunes aux profils atypiques et excentriques. Il y avait le leader, un jeune homme avec une petite barbichette et les cheveux long couverts par un bonnet, une fille en tenue de motard, un gothique et quelques autres figures particulières.

Ils m’ont accueilli sans broncher et les jours passèrent, au fil des activités, des apprentissages de sorts et autres actions dans le labyrinthe de bâtiment. Jusqu’au jour où le jeune homme au bonnet m'annonça que j'avais gagné un manoir, et instantanément, tout le groupe se mit à regarder à quoi ressemble la bâtisse. C’était une ruine.

J’invitai tout le club à venir réparer le manoir, et une fois ce dernier en état, je commençai à m'y promener. Surprenaient, un bal y fut organisé, un bal dont moi, le propriétaire n'ai pas eu vent. D'un pas décidé, je m'approche de la salle, et me rend compte qu'elle est remplie d'adultes. Ces mêmes adultes me chassèrent en pensant que je n'étais qu'un bon à rien de voleur. Je ne comprenais plus, alors je fis le tour pour croiser un camarade m'interpelant, et il me proposa de rejoindre une académie anglaise, car j'en avais largement la capacité.

Mais le réveil sonna.