Le souverain avait des affaires importantes. Caitlin était dans sa chambre en train d'écrire sa chanson Ego. Une chanson qui parlait du combat contre soi-même. Caitlin en était peinée. Nawell et Alya arrivèrent dans le lieu :

- Cait...

- Ça va, Mademoiselle ? 

- J'aurais tellement aimé montrer mes capacités de combat à Jamel.

Alya lui souriait et dit :

- Ne t'en fait pas. Nawell...

- Justement, Cait. J'ai un cadeau pour toi.

- Un cadeau ?

- Comme tu le sais, je suis allée au Liban renouveller les armes de mon frère. Et je me suis procuré ceci.

Nawell tendit l'objet à sa meilleure amie. Ce sacoche marron était idéale pour un indien :

- Un sac ?

- Ce n'est pas un simple sac. Il y a un glaïve à l'intérieur. En cas où si il t'arriverai quelque chose, tu pourras t'en servir. Ça passe inaperçu.

- Génial. Comment tu t'es procuré ça ?

- J'ai négocié avec un marchand canadien.

Caitlin mettait le sac autour d'elle. Alya lui avait procurée une belle tenue orientale de combat avec des grelots :

Le personnel et la soeur du roi s'en allèrent. Caitlin était face au miroir tenant son sac où se cachait le glaïve. Quand soudain, la jeune femme s'évanouissait. Elle ouvrait ses yeux. La jeune américiane se trouvait en plein milieu du désert, allongée face au soleil pieds ligotée à côté d'une tente. Une ombre arrivait vers elle :

- Jamel ? 

- Non ce n'est pas ton Jamel mais Jaba.

Jaba faisait son rire maléfique :

- En te kidnappant, à cent pourcent sûr, mon demi-frère pourra me céder son trône ainsi que son royaume.

- NON !!!!!!!!

- Tu ne sais même pas te défendre. Tu es juste une vulgaire muse. Je parie que dans ton sac se cache seulement des écrits, des ballades destinés à ton cher roi.

- Oui.

Caitlin avait menti. Jaba ne se doutait pas que dans son sac se cachait un glaïve. Ses mains n'étaient pas nouées heuresement. La nuit tombait. Jaba était allé dormir.

- Bonne nuit, belle enfant.

Il dormait à point fermés. Caitlin sortait le glaïve de son sac. Avec cette arme, elle défait ses cordes de ses pieds. Il y avait un cheval à côté de la tente. La jeune femme grimpait dessus et s'enfuyait de la tente Jaba au galop. Après une heure de route dans le désert, elle arrivait enfin au royaume El Zahra, le royaume de son cheikh. Quand elle arrivait devant le palais, Hakim, le chef de la garde royale l'accueillait : 

- Caitlin !!!! Son altesse vous cherche partout. Où étiez-vous passée ? 

- Capturée et ligotée en plein désert avec une mauvaise compagnie.

- Jaba !!!! Veuillez nous en excuser, mademoiselle Caitlin. On n'a pas intervenu au bon moment. On protégeait son altesse royale quand il visitait le royaume.

- Ce n'est pas grâve.

- Le roi n'a pas quitté son palais et la salle du trône. Je vais vous y conduire.

- D'accord.

En compagnie de Hakim, la jeune femme traversait le hall d'entrée et arrivait devant la porte de la salle du trône.