Chapitre 3

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Caitlin se réveilla. On toqua à la porte de sa chambre. C'était Alya :

- Déjà réveillée ? Avez-vous passé une bonne nuit, Mademoiselle Burns ?

- Oui.

La jeune femme aux cheveux blondes vénitienne était certes confortable dans ce lit, mais ce qu'elle venait de dire à Alya, était un mensonge. En réalité, tous les soirs, elle faisait des cauchemars au sujet de son passé. De lourds images menaçantes coulaient dans ses veines et envahissait son cerveau :

- Vous avez mauvaise mine, Mademoiselle. Vous avez besoin d'un bon hammam.

- Oh non. Ce n'est pas la peine.

- Allons allons. Ne faites pas l'enfant. Ça va vous détendre.

- Si vous le dîtes... Les femmes allèrent dans la salle de bain.

Quand Alya aidait Caitlin à enlever sa chemise de nuit, elle découvrit avec horreur des cicatrices sur le dos de la jeune fille. Étonnée et choquée, Alya criait avec horreur :

- Oh mon dieu !!!!!

- Ce n'est rien, Alya. Juste des cicatrices.

- Juste des cicatrices ???! Comment avez-vous fait cela, mon enfant ?

Caitlin se fondait en larmes. Alya la prenait dans ses bras comme une mère ferait avec son enfant :

- Ne pleurez pas. Je crois que vous avez besoin de vous confier. C'est quoi l'origine de vos cicatrices, Mademoiselle Caitlin ?

Caitlin fermait les yeux. Son visage et son regard devenaient sombre et lugubre. Elle raconta son passé de sa fine voix :

- Après avoir obtenu ma liscence, j'ai été remarqué par une maison de disque pour mes talents de chanteuse. Cette maison de disque était belle en apparence matériel et locaux mais le propriétaire, mon manager, était d'une autorité farouche et méchant. C'était un monstre. Son nom était Stéphane Brown. Trois ans de malheur à ses côtés pour ma carrière. À chaque fois que je faisais des fautes dans ma musique, il me fouettait avec son fouet sur mon dos. Il voulait la perfection. Il voulait que je me glisse au rang des superstars. Je vivais en ces années-là ma passion pour la musique pas comme un rêve mais un véritable cauchemar. Jusqu'à ce que j'ai porté plainte à la justice américaine. Et ils avaient été arrêté.

- Et là vous goûtez à la liberté ?

- Oui. Mais le fait de reparler de cette histoire me glace le sang, Alya.

- Ce voyou méritait la prison. Le mal est fini. Faudra appeler le médecin Arik pour soigner ces cicatrices. Mais il faudra tout d'abord prévenir son altesse royal.

- Oh ce n'est pas la peine.

- Si. Ces cicatrices doivent vous faire mal. Vous ne les traitez pas comme il le faut. Commencez par vous doucher. Quand à moi, je préviens son altesse.

Caitlin se douchait. Puis la jeune femme mettait cette tenue exotique. Quelques instants plus tard, le docteur Arik arrivait dans les lieux pour trouver un moyen de faire partir les cicatrices. Le cheikh Jamel Yacoub Mansrour attendait à l'extérieur de la chambre de Caitlin. Après avoir analyser la jeune femme, le docteur sortait de la chambre accompagné d'Alya :

- Alors docteur Arik ? Quelle est le traitement ?

- Il faut un certain laps de temps pour que sa peau se reconstitue au mieux, votre altesse. Hydrater, masser, la protéger du soleil... Il faut prendre soin des cicatrices pour qu'elles soient les plus discrètes possibles. Mais la disparition totale est impossible. Ces violences ont touché son corps. Si cette jeune femme subit encore de la violence, ça peut encore se dégrader, expliquait le docteur Arik.

- Elle a eu un dure passé, votre altesse, ajoutait Alya.

Alya racontait au docteur Arik ainsi qu'au cheikh le cauchemar de Caitlin :

- Quels horribles monstres, commentait le docteur Aziz. Après quand j'ai analysé le coeur de la petite avec mon stétoscope, ce n'est pas étonnant. Elle a subi beaucoup de traumatismes pour une femme si belle et si jeune. Faudra aller doucement avec elle. Elle est d'une fragilité extrême.

- Bien. Merci. Vous pouvez vous disposer, disait le cheikh de sa voix vibrante.

Le docteur s'en allait.

- On annule votre visite au peuple votre altesse ? Questionnait Alya.

- Non. On la recale à cet après-midi, ordonna Jamel.

- On s'occupe de Mademoiselle ? Interrogea Alya.

- C'est à moi de m'en charger, disait le cheikh de sa voix rauque et tendre.

- Je ne vous ai jamais vu comme ça votre altesse. s'étonnait Alya.

- D'habitude, je suis un peu plus stricte, juste et loyal avec vous ? Mais là c'est différent.

- Pourquoi voulez-vous tant vous en occuper d'elle, majesté ? Demandait Alya.

Jamel avait les yeux brillants. Cette femme l'attirait. Il voulait Caitlin dans ses bras. L'aimer comme aucun homme le fera. La chérir pour l'éternité. Cette petite chérie de l'Amérique lui provoquait en lui un désir inexplicable et brûlant au creux de ses reins. Il disait de sa voix solennelle :

- Je veux apprendre à connaître Mademoiselle Burns plus en détails. J'avais fait la promesse à ma soeur de prendre soin d'elle et de faire de son séjour un souvenir extraordinaire. Je veux qu'elle garde au fond d'elle un très beau souvenir de moi ainsi que de mon royaume.

Il n'y avait pas que ça. Le cheikh avait aussi des projets en tête pour lui et Caitlin. Son souhait le plus cher est de faire de la superstar son épouse, sa reine. Il veut finir sa vie auprès d'elle. Et il savait que Caitlin avait tous les qualités qu'il faut pour devenir une cheikha exceptionnelle. Et le souverain va tout faire pour la séduire et conquérir son coeur.

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