Lutin malin, démonte mes reins

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En sortant de chez Jenny, Paskwal soupira d'aise. 458 ans enfermé dans cette prison, une bonne cinquantaine de plus dans ce monde à tenter de retrouver cette clé. Aux yeux des humains, il ne s'agissait que d'une simple vase. Pour lui, c'était la clé vers son butin. Il avait pris la peine maximum pour avoir volé ce sort à la Reine. Autant d'années enfermé alors qu'ils n'avaient pas l'ombre d'une preuve. Il n'avait rien lâché. Mais aujourd'hui, il allait pouvoir l'utiliser et devenir le Roi auprès de la Reine! Et la troncher comme une truie chaque jour!

Quelle chance il avait eue, en plus. La maison était habitée par une vraie imbécile. Le vœu qu'elle allait demander pour qu'il n'ait pas à voler ce vase allait sûrement être d'une facilité déconcertante à réaliser. Cette cloche allait sûrement lui demander un peu de jugeote! Il lui insufflerait deux ou trois bonnes idées et le tour serait joué! Le voler aurait été beaucoup plus simple, mais pendant encore deux siècles, il était entouré d'un sort de protection contre le vol. Le moindre petit larcin, et la Reine lui tomberait dessus dans l'instant, accompagnée de sa garde personnelle. Et il valait mieux éviter la garde personnelle de la Reine.

Mais ce soir était un grand soir. Il allait récupérer sa clé et mettre enfin ses plans à exécution. Ce qui valait d'être fêté dignement! Il se rendit donc non loin, au centre-ville de Rennes, rue de la soif. Chaque porte de cette rue dissimulait son lot de vices. Après tant de temps à n'avoir eu aucune distraction, Paskwal comptait bien profiter de cette nuit. Il poussa la porte de l'Embuscade et se retrouva entouré de jeunes femmes et jeunes hommes déjà bien pintés, bien que la soirée ne faisait que commencer. il savait qu'habillé de la sorte, il ne passerait pas inaperçu. Il connaissait ce siècle par cœur, avait appris à l'apprivoiser, pendant sa quête. Mais tout ce temps, il s'était fait discret. Aujourd'hui, il aimait pouvoir enfin être vu, remarqué. Plusieurs regards se posaient sur lui et il aimait ça. Certains moqueurs, d'autres intrigués. Il ne laissait pas indifférent, par sa taille et par ses vêtements.

Il se dirigea vers le comptoir qui le dépassait d'une bonne vingtaine de centimètres. Et il attendit sagement. Il n'eut pas bien longtemps avant qu'une âme charitable se penche vers lui avec un beau sourire, et un décolleté des plus appétissants:

- Je peux vous aider? Vous voulez quoi? demanda la brune à la voix nasillarde.

- La même chose que vous, répondit Paskwal avec amabilité. En vous en offrant un pour votre gentillesse.

La brune gloussa légèrement et quand elle se releva pour passer commande, Paskwal remarqua le regard amusé de sa copine rouquine, et celui beaucoup moins amusé du jeune garçon qui accompagnait ces belles demoiselles. La brune avait quelques rondeurs qui la rendaient proche d'une sucrerie que le lutin comptait bien savourer. La rouquine, par contre, avait un truc dans le regard qui disait "dévore-moi toute crue". Le lutin lui renvoya un regard débordant de lubricité. Elle rougit un instant, détourna le regard et il fit glisser le sien sur le jeune homme qui semblait jaloux comme un pou. Il lui sourit en coin et tendit un billet à la brune pour payer les consommations. Elle paya, trinqua avec lui en le remerciant. Il lui fit signe de se pencher vers lui pour lui dire quelque secret. Une tension sexuelle s'installait entre eux 4. Le garçon jaloux, de plus en plus, la rouquine intriguée par les regards qu'il lui adressait, se demandant pourquoi elle ne restait pas totalement insensible.

Paskwal frotta sa barbe fournie à l'oreille piercée de la brune généreuse:

- Ce garçon suffit-il à vous satisfaire toutes les deux? lui demanda-t-il d'une voix rauque et assurée.

La fille se redressa d'un bond, les joues rougies, brûlantes, comme si on venait de lui enfoncer le manche d'un balai dans le cul, à sec.

- Je... Non, nous... Non! Nous sommes juste amis, nous ne... balbutia la brune que la gêne rendait encore plus désirable aux yeux du lutin malin.

- Vous savez, mademoiselle... Je pourrai vous faire connaître des plaisirs auxquels vous n'auriez pas osé penser encore, lui dit-il en posant sa main sur sa cuisse.

Ce qui fit réagir le jeune homme, alors que la rouquine souriait de toutes ses dents à voir sa copine se faire draguer par un nain apparemment bien sûr de lui.

- C'est pas très gentleman de toucher une fille comme ça quand elle vous a rien demandé. Vous devriez enlever votre main, fit le chevalier servant. Ça va, Amandine?

Mais Paskwal n'enleva pas sa main. Amandine ne bougea pas plus. Elle semblait en plein bug et posait un regard à la fois interrogateur et lascif sur le lutin. La colère commença à s'emparer du jeune homme qui, de lui-même, retira la main de la cuisse d'Amandine, qui sembla aussitôt sortir de sa torpeur.

- C'est quand même pas un nain qui va faire sa loi avec moi, rétorqua le jeune homme, roulant des mécaniques devant ses eux donzelles.

Mais celles-ci ne semblaient pas enchantées par les humeurs chevaleresques de leur ami. La rouquine soupira et Amandine sourit à Paskwal.

- Moi, je le trouve... alléchant, dit-elle en posant sa main sur sa joue.

- Quoi? s'exclama le garçon qui croyait halluciner. Un putain de nain?

Le lutin éclata de rire. Au grand dam du jeune homme, ses deux amies suivirent le rire de Paskwal.

- Tu dis parce que tu ne connais pas les V.R.P., lui dit alors le nain.

Il claqua des doigts et comme par magie, la sono changea de musique. Autour d'eux, le silence se fit. Tout le monde semblait écouter la chanson:

"Je voudrais être un nain

Pour avoir une grosse bite.

Je voudrais être un nain

Pour avoir une belle bite!

Je voudrais être un nain

Pour avoir une grosse bite.

Mais je ne suis qu'un géant

Et la mienne est petite."

- Ne t'inquiète pas, mon ami, continua le lutin, je m'occuperai bien de chacune de tes amies.

Et l'ensemble des clients du bar se mit à rire, patron et serveuse compris. Tout le monde riait à gorge déployée et la musique avait repris comme avant. Mort de honte, le jeune homme plongea le nez dans le verre. Le lutin sembla l'oublier aussi vite, et en glissant une main sous la jupe d'Amandine, il lui demanda d'une voix chaude, sensuelle, envoûtante:

- Tu ne me présentes pas ton amie, Amandine?

- Voici Estelle, lui répondit-elle en la prenante par la main pour l'attirer vers eux, dans un souffle gémissant.

- Bonsoir Estelle, lui dit-il en lui caressant la cuisse. Moi, je suis Paskwal, et ce soir, je serai votre Dieu à toutes les deux. Vous savez ce qu'il y a de bien, avec les lutins comme moi?

- Non, Paskwal, répondirent-elles en chœur en gloussant.

- C'est que nous n'avons pas besoin de nous ruiner les genoux pour vous dévorer, leur dit-il en plongeant le visage entre les cuisses d'Estelle, alors que sa main ne quittait pas l'entre-jambes d'Amandine.

Elles se mirent à rire et les regards alentours se posèrent sur le nain qui était sur le point de se taper ces deux belles femmes en plein milieu du bar. Si elles semblaient à la fois aimer ces regards et en être gênées, le lutin, lui, s'en moquait royalement. Il frottait son visage contre le pantalon d'Estelle et frottait le collant en laine synthétique d'Amandine.

Estelle réussit finalement à le repousser légèrement et se baissa pour se mettre à sa taille et lui sourit en coin:

- Je connais un autre endroit où nous pourrons nous amuser.

Elle posa ses lèvres contre les siennes et Paskwal râla de satisfaction. Il avait bien senti qu'il y avait un truc en elle. Il claqua des doigts et l'instant d'après, il se retrouvèrent tous les trois dans la boîte de nuit à laquelle pensait Estelle. Le lutin prit un moment pour découvrir l'endroit, alors que ses deux compagnes lâchaient un cri de surprise et le regardait avec autant d'horreur que d'admiration.

Paskwal découvrit un endroit qui lui plaisait. Contrairement à dans le bar, la musique ne vous empêchait de parler, l'ambiance était tamisée. il y avait des danseuses, dans des cages. Il n'avait jamais vu ça, encore. Les cages utilisées pour le jeu, et pas pour la torture. Une idée à retenir, tiens. Le bar central n'était pas assailli par une multitude d'étudiants assoiffés d'oublier leurs journées ennuyantes. Les clients étaient dispersés sur des banquettes, ou sur la piste en train de de danser. Il remarqua que les vêtements n'étaient pas ce que les gens recherchaient ici, et il sourit de toutes ses dents: sur la piste ou les banquettes, les corps étaient enlacés, se frottaient l'un contre l'autre. Au fond, certains étaient nus et s'emboîtaient les uns dans les autres. Il prit une inspiration et sourit à ses deux compagnes. En découvrant leurs faces décomposées, il perdit aussitôt son sourire béat:

- Ben quoi? demanda-t-il.

- Vous êtes qui, bordel? lâcha Amandine.

- Paskwal, mes chères. Un lutin qui va vous offrir une nuit inoubliable sans rien vous demander en retour. Rien d'autre que de vous amuser et vous lâcher. Votre Dieu, quoi. Mais ça, je vous l'ai déjà dit, n'est-ce pas? Champagne?

Amandine et Estelle échangèrent un regard. D'abord peu assuré, celui-ci se changea rapidement en libidineux. Elles se tournèrent vers le lutin qui avait retrouvé son sourire, et lui sourirent à leur tour:

- Magnum? fit Amandine.

- Magnum! s'exclama Paskwal en claquant des doigts.

Les deux demoiselles se retrouvèrent en sous-vêtements. Mais comme Paskwal l'avait déjà remarqué chez Amandine, celle-ci ne portait pas de soutien-gorge. C'est donc en simple culotte qu'elle le suivit jusqu'au comptoir. Estelle portait un ensemble string-soutien-gorge rouge en dentelle qui fit relever un sourcil au lutin. Il commanda un magnum de champagne avec trois flûtes et ils allèrent s'asseoir non loin des couples déjà en plein action.

- Mesdemoiselles, je vous ai promis ne pas vous décevoir. Vous allez découvrir ce qu'est un vrai lutin, leur annonça-t-il après avoir trinqué.

Il ouvrit son pantalon et en sortit un membre qu'aucune des deux ne s'attendait à trouver là-dedans. Encore molle, sa queue était large et longue. Ses couilles pendaient bas, visiblement pleines depuis des lustres. Elles posèrent leur verre sur la table basse et se penchèrent pour se délecter de ce pieu.

Paskwal souriait à pleine bouche. Un cigare apparut dans sa bouche, allumé et il tira fort dessus avant de s'avaler son verre de champagne cul-sec. Il attrapa la bouteille entière alors que ses deux trouvailles réussissaient déjà à faire durcir son membre disproportionné en le léchant sur toute sa longueur, ensemble, chacune de son côté.

Rapidement, l'ambiance se réchauffa dans la boîte de nuit. Alors qu'Estelle et Amandine finissait de retirer le peu de tissu qu'elles avaient sur elles sans même quitter de la bouche le sexe du lutin, les autres clients en faisaient de même, se mettaient à baiser là où ils étaient: aux toilettes, sur les banquettes, sur la piste de danse, sur le bar. Les danseuses en cage se masturbaient, le DJ se faisait sucer par le barman qui avait laissé les deux autres serveuses se brouter le minou sur le zinc.

Les bouteilles de champagne apparaissaient les unes après les autres sur la table basse où le trio s'était installé. Les deux jeunes femmes buvaient sans soif, suçaient goulûment, aspiraient les bourses du lutin qui les aspergeait de champagne. Une lueur malsaine animait son regard qui enflammait ses deux favorites. Elles n’hésitaient pas se rouler des pelles impudiques au-dessus de son membre érigé. Et plus il les caressait, leur flattait le crâne, plus elle l'avalait avec appétit, enfonçaient sa verge au fond de leur gorge devenues douloureuses.

Paskwal s'allongea enfin sur la banquette, alors que des rugissements d'amour emplissaient le lieu. Les cris des femmes accompagnaient les râles masculins qui les culbutaient violemment. Estelle fut la première à s'empaler sur lui. Amandine offrit au lutin sa vulve grande ouverte au goût de champagne. Toutes deux avaient un pubis velu qui ravissait Paskwal. Il dévorait Amandine de sa bouche et de sa langue, pendant que la rouquine se trémoussait sur son sexe qui cognait puissamment au fond de son fourreau dégoulinant.

La belle aux cheveux de feu s'empara d'une bouteille de champagne et Amandine se cambra à son maximum en jouissant sur la bouche du lutin qui riait à gorge déployée sous elles. Estelle fit couler l'alcool entre les seins imposants de son amie pour abreuver celui qui leur faisait découvrir leurs plus bas instincts. Estelle finit par exploser de plaisir en léchant le champagne sur la peau d'Amandine qui continua de se frotter contre la barbe du lutin. Et alors qu'elles semblaient ne pas vouloir s'arrêter là, Paskwal se leva et claqua des doigts.

L'une comme l'autre se retrouvèrent habillées à nouveau, propres et sèches, malgré le champagne qui avait coulé à flots sur leurs corps. Le nain retrouva son costume tiré à quatre épingles et il les invita à se lever à leur tour. Une main posée sur chaque fesse rebondie, le lutin sourit et ils disparurent de la boîte de nuit. Toutes les personnes présentes reprirent leurs esprits instantanément et se regardèrent, ahuris.

Chez Jenny, le trio apparut dans le salon. Paskwal pensait y trouver la blonde, mais elle n'était pas là. Les deux jeunes femmes gloussèrent ensemble, amusées d'avoir subi une nouvelle fois une téléportation. Elles se demandaient ce qui les attendrait cette fois et n'avaient qu'une envie: que cette nuit de débauche magique et sexuelle.

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