Chapitre 5

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Le lendemain, Mimi fut dans tous ses états, ce que son professeur lui proposait n'était pas anodin. Coucher avec lui était une chose, mais cette fois-ci il lui proposait bien plus, devenir sa soumise.

Leurs deux entrevues avaient été intenses, elle ne pouvait pas dire qu'elle n'avait pas pris de plaisir à s'abandonner à lui. Mais était-ce de dont elle avait envie au fond d'elle.

Elle n'avait pas dormi de la nuit, tournant et retournant les événements de ces derniers mois. Pensant tantôt tout plaquer, puis, l'excitation de ce que Mr Charles lui avait déjà fait vivre, et tout ce qu'il pourrait encore lui faire découvrir lui trempait l'entre-jambes. Plusieurs fois la jeune femme s'était fait jouir en y pensant.

Heureusement, ce jour-là elle n'avait pas cours. Elle changea ses draps souillés de sa jouissance puis parti prendre une douche, ses pensées s’abandonnèrent une nouvelle fois à Mr Charles, et sans s'en rendre compte l'étudiante dirigeât le jet vers son intimité et se fit jouir à nouveau.

Séchée et sortie de la salle de bain, Mimi s'installa nue dans son fauteuil, prit son ordinateur pour faire des recherches sur la soumission, le BDSM de manière générale. Elle tomba sur une masse d'informations, certaines confirmait les paroles de son professeur. D'autres en revanche allaient jusqu'à le contredire totalement. La jeune femme lu également des témoignages, des récits de séances, certains plaisant et excitant, d'autres décrivant les dérives de certains pratiquants, hommes ou femmes, dominants ou soumis. Tous les témoignages de dérives qu'elle lut lui firent peur, en revanche tous faisaient état du fait que la dérive n'est pas générale mais qu'elle était due au fait que de personnes qui ne respectent pas leurs partenaires et par conséquent ne se respectent pas.

Certains récits la repoussèrent, elle les lut dans leur totalité tout de même, mais les pratiques ou la manière de les décrire ne lui plurent pas.

En revanche, d'autres lui plurent, elle se plongeât dedans comme si elle était la soumise mise en scène. Son immersion eût pour effet de l'exciter intensément. Son carnet d'esquisses à portée de main elle dessina certaines scènes. De temps en temps, durant les lectures elle se surprit à se caresser, se pincer les tétons même, lorsque les récits en parlaient.

Dans ses recherches Mimi croisa également des photos, professionnelles, comme amateurs, des images parfois sensuelles, dures, voir même très dures, certaines l’excitèrent vraiment, lui donnèrent envie d'aller plus loin dans cet univers.

Le soir arrivât, la jeune femme avait fait une petite pause pour manger en milieu de journée. Mais jamais elle n'a lâché ses lectures, toujours nue, l'étudiante avait l'entre-jambes trempée, mais à aucun moment son corps n'avait joui depuis sa douche, en revanche elle était dans un état second comme si c'était le cas.

Son cerveau avait-il joui au détriment de son corps ? C'était un état que Mimi ne connaissait pas encore, un état de jouissance sans la fébrilité de son corps, il lui semblât qu'il ne manquait rien mais elle fut insatisfaite. Une jouissance imaginaire, cérébrale, son esprit était rassasié, mais son corps lui réclamait son dû, ce qui rendrait fébrile ses jambes son intimité, l'ensemble de son corps. La jeune femme se caressât se touchât, fit pénétrer ses doigts, elle était trempée, excitée, et comme la jouissance ne montât pas, elle prit des sex-toys, sans résultat, même le plus efficace de tous.

Prise d'une rage du fait de la frustration, Mimi posât tout enfilât une jupe et un chemisier et partit prendre l'air sans sous-vêtements, sans se soucier de la météo.

Dehors, il commençait à faire sombre, le ciel était difficile à cerner, une petite brise rafraîchissant l'air. La fureur de la jeune femme s’apaisât dès les premiers pas, sa frustration étant toujours présente elle continuât sa promenade.

Cela faisait maintenant dix minutes que Mimi se baladait au fil des rues et ruelles, allant une fois à droite, une autre à gauche, sans réellement suivre de direction. La jeune femme se trouva devant un bar dans lequel elle était venue une ou deux fois avec des amis, l'ambiance était bonne.

L'étudiante entrât et reconnut immédiatement des visages familiers, d'autres étudiants, mais de facultés voisines, elle leur souri poliment, sourire que les jeunes gens lui rendirent. La musique était bonne, l'ambiance bon enfant mais l'étudiante n'eut pas le cœur de rester, et puis elle n'avait rien pris avec elle pour se payer un verre, elle sortit alors.

- Bah alors Mimi ? Tu ne restes pas ? Entendit-elle derrière elle.

Mimi se retourna pour découvrir l'un des étudiants à qui elle avait souri en rentrant.

Avec un sourire gêné, elle répondit :

- Non, je préfère continuer à me promener. Comment connais-tu mon prénom ?

- Je me suis renseigné à la fac, répondit le garçon un peu timide.

- Renseigné ? Interrogea Mimi avec un brin de colère.

- Oh ! Ne t'en fait pas Mimi, repris le jeune homme, nous nous sommes déjà croisés lors d'une soirée ici même, je t'avais trouvée cool alors je me suis renseigné pour essayer de te faire revenir à nos soirées.

- Et que sais-tu d'autre de moi ?

- Que tu es en art, que tu te spécialisé en peinture, et que tu es assez timide, rien de plus. Tu es sûre de ne pas vouloir rester un peu ?

- Franchement non, tu es adorable mais ce soir n'est pas idéal, une autre fois peut-être ?

La jeune femme commença à partir puis se retourna pour lancer :

- La prochaine fois si tu veux savoir quelque chose, viens me le demander, je ne suis pas si timide que ça !

Puis elle a repris son chemin, se dirigeant au grès de ses envies, du vent peut être. Ce même vent qui s'engouffra sous ses vêtements comme pour lui rappeler la légèreté de sa tenue. Mimi avait toujours en tête sa frustration et de ne pas avoir réussi à se faire jouir, les images et récits quelle avait vu dans la journée lui trottaient en tête et l'excitaient toujours.

Une heure s'était écoulée depuis le début de sa balade, il était temps de rentrer.

Son chemin la fit de nouveau passer devant le bar, une légère bruine avait commencé à tomber depuis quelques minutes. Ses tétons durcirent sous l'effet de son excitation toujours présente, de la fraîcheur et de l'humidité naissante. On devinait nettement l'absence de soutien-gorge sous son chemisier.

Elle avait dépassé de quelques pas le bar lorsqu'elle sentit une main sur son épaule.

- Te revoilà dans le coin ? Lui demandât l'inconnu avec qui Mimi avait discuté lors de son dernier passage.

- Oui, il pleut je rentre chez moi. Répondit-elle simplement.

- Dommage tu aurais pu te mettre à l'abri avec moi, … je veux dire nous.

- Je ne préfère pas reprit-elle après quelques instants.

La jeune femme repris sa marche bien décidée à faire passer sa frustration en rentrant chez elle. Le jeune homme restât sur place, bouche bée. Puis Mimi passant devant une impasse et se rappelant une photo qu'elle avait vu s'arrêta se retourna pour vérifier que l'inconnu était toujours sur place puis lui lança :

- Au fait ! Je ne suis pas si timide que ça !

Puis elle se retourna leva sa jupe pour lui montrer ses fesses nues et s'engouffra dans l'impasse en criant :

- Viens m'attraper si tu es un homme !

Quelques instants plus tard, le jeune homme était avec elle dans l'impasse, Mimi lui ayant fait signe de ne prononcer aucun mot. Lorsqu'il arriva, la jeune femme, devenue totalement lubrique, le fit se mettre à genoux et lui fit mettre la tête entre ses jambes pour l'obliger à lui donner du plaisir avec sa langue. Il lui donna du plaisir mais une fois de plus la jouissance eut du mal à monter.

Le jeune homme ne se laissant pas totalement dominer attrapât les fesses de Mimi, lui claquât doucement, lui caressât et lui griffât. Mimi gémissait mais ce n'était pas les mains de Mr Charles qui la traitaient ainsi, l'intensité et la précision des gestes n'étaient pas les mêmes, elle n'avait pas envie de s'offrir à cet inconnu, juste de s'en servir pour jouir.

Elle le fit se relever, lui défit son pantalon et son boxer pour découvrir son membre et littéralement s'empaler dessus avec son vagin. Elle étouffa un cri de plaisir en mordant le torse de son jouet éphémère. C'est elle qui menait le jeu, le mouvement des corps pour se donner du plaisir, elle gifla même son partenaire. Tandis qu'elle intensifiait le mouvement le sexe de l'inconnu sorti, elle le gifla à nouveau puis se retourna pour s'empaler l'anus cette fois ci, le jeune étudiant n'osa plus bouger ni la caresser, il s'était abandonné à elle. Mimi mena totalement la danse, elle bougeait sur le sexe de son partenaire et contrôlait leurs plaisirs.

La jouissance ne montât pas mais le plaisir de dominer cet inconnu, totalement à sa merci, lui donna beaucoup de plaisir. Puis elle s'arrêta soudainement et lui dit :

- Tu ne jouiras pas. Tu parles d'un homme, incapable de me faire jouir.

Mimi ajusta ses vêtements et parti, laissant le jeune homme béat, le pantalon sur les jambes et le sexe a l'air. Elle prit le chemin pour retrouver son appartement.

Une fois rentrée, Mimi se mit nue dans son lit, entreprit de se faire jouir, ce qui cette fois ci fut un succès rapide, puis s'endormit.

Le lendemain était un dimanche, Mimi se leva tard, elle avait le temps après tout.

La jeune femme prit tranquillement son petit déjeuner, simplement vêtue d'une robe de chambre. Prit sa douche, resta nue pour aller travailler sur ses esquisses à faire pour le lendemain. L'étudiante trouvait plus agréable de travailler en tenue d'Ève et plus inspirant. L'inspiration lui venait souvent de ses fantasmes, mais ce jour-là ce fut du vécu qui l'inspirât. Ce qu'elle avait fait la veille, lever sa jupe pour montrer ses fesses, dominer son inconnu en le faisant la lécher à genoux sur le sol mouillé, s'empaler sur lui, le gifler et le laisser avec sa frustration à moitié nu.

Mimi, en y repensant, eu honte de ses actes, mais fût excitée, et ne regrettât aucunement le plaisir qu'elle prit. Pendant qu'elle esquissait ces scènes, l'étudiante se touchât, se caressât, et réussi à se faire jouir, plusieurs fois.

Plus tard elle repensât à Jessy, la vendeuse de vêtements de luxe. Elle esquissa le moment qu'elle avait partagé avec elle. De la même manière Mimi se fit jouir. Elle eut envie de revoir la jeune femme.

La journée avait bien avancé, elle repensât cette fois-ci à la proposition de Mr Charles, quelle décision prendre ? Devenir sa soumise ? Devrait-elle lui répondre le lendemain, ou le laisser attendre comme elle avait attendu après lui ?

De plus, jamais elle n'avait réellement entendu parler de BDSM, jamais elle n’avait imaginé devenir soumise, elle s'était toujours imaginée l'égal des hommes. La soumission ne ferait-elle pas d'elle un être inférieur à l'homme ?

Les mots et les questions emplirent son esprit, tournèrent et retournèrent dans sa tête. Elle repartit sur Internet pour tenter de trouver les réponses à des questions.

Elle y trouva des réponses et leur contraire. Quelles étaient les bonnes ? Mr Charles pourrait certainement lui donner son point de vue sur ses sujets. Pour le moment elle ne le connaissait pas, et elle n'avait pas de possibilité de l'obtenir avant le lendemain à la fac. Elle lui demandera également un moyen de le contacter.

Mimi prit alors de quoi écrire, et plancha des heures durant sur toutes les questions qui tournaient dans son esprit. En vrac elle inscrit des questions simples tel que le moyen de communiquer, des pratiques qu'il envisageait, mais aussi des questions plus complexes comme celle de sa position et de son pouvoir de décision dans leur relation potentielle.

Une fois terminé, Mimi repris le tout proprement et ordonné par importance. Puis en bas de la dernière page, elle y inscrit les moyens de la contacter.

Mimi ne pouvait envisager de se soumettre sans les réponses aux questions les plus importantes comme les plus simples.

Elle trouvât une enveloppe, puis mit son document soigneusement plié dedans, et comme pour le provoquer, utilisa l’humidité de son entre-jambe pour coller le rabat de l'enveloppe. Le lendemain elle aura cours avec lui, la jeune femme profitera de l’occasion pour lui donner son courrier.

Après quoi Mimi allât se coucher laissant ses désirs solitaires lui donner son plaisir habituel.

Après une courte nuit de sommeil Mimi se leva, et se prépara comme à son habitude, il ne devait rien y avoir d'inhabituel ce jour-là.

Le dernier cours de la matinée fut celui de Mr Charles, en fin de session, Mimi s'arrangea pour sortir en dernière et glisser son enveloppe sur le bureau de son professeur pendant qu'il discutait avec un autre élève à la porte de la salle.

Une fois fait Mimi se faufila en dehors en évitant soigneusement le regard pervers de son amant.

Le message était passé, il ne restait à la jeune femme que d'en recevoir la réponse. Celle-ci ne se fit pas attendre. Avant la reprise des cours Mimi reçu un SMS signé de Mr Charles, lui indiquant que ce serait leur moyen de communication principal. La jeune femme ne s'attendait ni à une réponse si rapide, ni au fait que le choix se porte sur le téléphone. Elle s'attendait à un moyen de communication plus anonyme.

Un second SMS lui indiquât que Mr Charles était heureux quelle ai pris le temps de faire des recherches. Et un troisième lui fit savoir qu'il lui enverrait son point de vue sur tous les sujets mais cette fois ci par e-mail pour une question de simplicité.

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