Chapitre 1

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Mimi regardait son armoire ce matin-là, comment allait-elle s'habiller ?

Le printemps commençait à montrer le bout de son nez, avec lui les journées ensoleillées, et les températures plus douces.

Mimi décida de sortir sa mini-jupe verte et ses bas-coutures. Le vert fait ressortir son teint pâle et sa belle chevelure blonde. Avec ça, elle sortit un chemisier blanc à fleur, qui la met si bien en valeur, elle ne le ferma pas entièrement, laissant deviner son joli décolleté. La jeune femme savait que celui-ci ne laissait personne indifférent.

Elle se dirigea doucement vers la fac pour aller en cours. Mimi était étudiante en arts, ce jour-là elle avait cours avec son professeur préféré, Mr Charles. C'était un homme très beau, un peu bobo comme le sont les artistes. Il plaisait beaucoup à Mimi, inconsciemment c'était à lui qu'elle voulait plaire en s'habillant ainsi.

Ce cours était le dernier de la journée, Mr Charles demanda à Mimi de venir le voir à la fin du TD pour la féliciter de son travail très sensuel et libéré en pleine évolution depuis le début de l'année. Elle ne savait pas trop de quoi il en retournait, elle rougit et appréhendait. Elle s'approcha de lui sa pochette à esquisse sous le bras, le regard vers le sol comme un enfant qui a fait une bêtise et qui va se faire gronder. Mr Charles naturellement finit de dire au revoir aux autres élèves de la classe, le meilleur moyen de ne pas se faire interrompre durant la discussion avec son élève. Elle avait un peu peur, les élèves s'en allèrent les uns après les autres, Mr Charles le visage sérieux et grave ne prêta pas attention à elle, il salua tous ses camarades. Voilà, plus personne, seuls restaient Mr Charles et Mimi.

− Mimi, je t'ai demandé de rester pour te féliciter.

Elle releva la tête, vit le large sourire qui trônait sur le visage de son professeur.

− Ton travail, poursuivit-il, en début d'année était terne sans vie et académique. Aujourd'hui tu as bien évolué, tes esquisses montrent une implication, beaucoup d'inspiration. Puis-je savoir ce qui a changé ? Qu'est-ce qui t'inspire ?

− Merci monsieur, répondit Mimi d'une voix timide.

Elle rougit comme jamais, elle ne pouvait évidemment pas lui avouer que c'était lui, Mr Charles son professeur, qui se tenait debout devant elle, qui l'inspirait à ce point.

− Votre enseignement monsieur, dit Mimi toujours intimidée, vous nous avez appris, qu'en plus de la technique, il fallait laisser parler notre cœur.

− Un amoureux se cache certainement dernière ces œuvres alors ?

Monsieur Charles montrant une esquisse mettant en scène une jeune femme en tenue légère (les mêmes bas que Mimi portait ce jour-là) les jambes écartées adossée sur un bureau qui ressemblait étrangement à celui de Mr Charles.

Mimi sentit ses joues devenir brûlantes, cette scène la représentait elle en situation sur le bureau du professeur qui la faisait fantasmer, elle resta silencieuse.

− Non monsieur, sortant de ses rêves, pas d'amoureux, juste des idées qui sortent de mes rêveries.

Sa voix était toujours pincée de timidité. Avant le cours elle avait retiré son tanga car elle se savait toujours humide à chacun des cours de Mr Charles, elle ne voulait pas le salir et pensait le remettre en sortant après s'être rafraîchie.

Évoquer l'esquisse la représentant presque nue sur le bureau de son professeur, lui rappela l'excitation qu'avait provoquée son inspiration et son exécution, ce jour-là Mimi s'était donné du plaisir après l'avoir terminée, et il faut l’avouer, elle n’eut pas beaucoup à attendre avant de jouir avec puissance.

Cette même excitation remontait inconsciemment, lui humidifiant l'entre-jambe.

− Ton imagination ? Tes rêveries ? L'interrogea-t-il. Elle est fort débordante et sensuelle. Je t'encourage à continuer sur cette voie, tu as beaucoup de talent.

Toujours rouge Mimi senti l'excitation qui s'intensifia entre ses cuisses, elles étaient maintenant trempées, elle sentait ses bas s'humidifier, quelle honte se dit-elle, « Je suis en face de lui sans culotte est mouillée, il va s'en rendre compte ! »

Cette pensée lui fît peur et l'excita d'autant plus.

− M... Mer... Merci monsieur, je suis touchée de vos compliments..., dit-elle en bafouillant.

− Ne sois pas ..., commença le professeur, lorsque le classeur d'esquisses de Mimi tomba éparpillant ses dessins sur le sol, toutes plus suggestives et sensuelles les unes que les autres.

Mimi, pétrifiée par l'humidité et la nudité de son entrejambe, ne bougea pas, elle sentit se déverser le produit de son excitation le long de ses cuisses rendues visibles par sa courte jupe du jour. Soulagée par le fait que visiblement son professeur ne se rendait compte de rien, elle respira un grand coup, puis, fébrile, elle entreprit de rassembler son travail éparpillé.

− Intéressant, annonça Mr Charles, tes esquisses sont fabuleuses. Te mets-tu en scène dedans ?

Ce fut la phrase qui déclencha un tourbillon de honte, cette situation l'excitait beaucoup, ses pieds sont maintenant mouillés, puis des gouttes s'échappant de sa féminité vinrent s'écraser sur le sol, elle avait chaud, elle avait envie de lui avouer son désir ... mais elle n'osa pas.

− O... Oui monsieur, dit-elle d'une voix perturbée, tout en fixant le sol sur lequel se formait maintenant une petite auréole.

Elle tomba à genoux fouillant auprès des dernières feuilles.

− Je... je suis d.… désolée m.… monsieur.

En tombant le flot de son excitation emplit le sol, elle releva la tête vers lui rouge et fébrile, elle se rendit compte à ce moment-là qu'il avait tout compris ...

Son professeur le savait depuis qu'il avait vu ce dessin la mettant en scène sur son propre bureau, la tenue du jour de Mimi n'ayant fait que confirmer ses pensées.

Il n’imaginait pas, en revanche, à quel point sa jeune et jolie élève pouvait ressentir cette excitation et cette envie.

La timidité de son élève lorsqu'il lui avait demandé de rester à la fin de la séance lui avait donné envie de la pousser, de jouer avec elle, de savoir à quel point elle le trouvait à son goût, était-elle prête à lui succomber.

La jeune Mimi le suppliait déjà du regard, elle était déjà trempée d'excitation, à tel point qu'elle en avait créé une flaque sur le sol.

Mais ce n'était pas fini, elle n'avait pas encore craqué lui avouant sa perversion, son envie d'être la catin de son professeur.

Il resta neutre faisant mine de ne pas comprendre, jouant encore un peu.

− Que t'arrive-t-il ? lui demanda-t-il.

Pour seule réponse Mimi laissa sortir un gémissement, mélange de son excitation extrême et de la frustration de sa timidité.

− Je ne comprends pas, exprimes toi..., lui dit-il avec un ton laissant deviner une impatience.

Elle gémit de nouveau, avec plus d'excitation que de frustration, son corps commençait à frémir, trembler, plus un seul centimètre de sa peau n'était froid.

Elle transpirait le sexe, son intimité dégoulinante de perversion, ses bas et sa jupe trempés.

Elle regardait toujours son professeur, le regard suppliant poussant des gémissements telle une réclamation à ce qu'il se serve de son corps, pour la libérer de l’état de pétrification dans lequel elle se trouvait.

Mais il ne voulait pas encore, elle n'était pas mûre.

― Tu te sens mal ? Veux-tu quelque chose à boire ?

Toujours fébrile, elle secoua la tête en signe de refus, retenant ses gémissements.

− En est tu sûre ? lui demanda-t-il tout en s'approchant.

Elle fit un nouveau signe de tête de refus, tremblante comme proche de l'explosion.

Voyant son élève si proche de la jouissance, il pensa qu'il était temps, et s'approcha d'elle encore d'un pas, elle cessa de le regarder et tomba sur ses mains, elle était désormais à quatre pattes.

Il avança encore, elle tremblait de tout son être, senti le flot couler encore et encore, de plus en plus fort.

− Je vous en supplie monsieur baisez-moi !!!

Elle laissa son envie exploser raisonnant dans la pièce, trempée, en pleurs, elle était incapable de bouger.

À quatre pattes, elle ne le vit pas retirer sa ceinture doucement passant par passant.

Après ce cri, il releva sa courte jupe, découvrant avec bonheur la nudité de ses fesses rebondies, puis lui donna un léger coup de ceinture, surprise elle cria de douleur puis, lorsqu'elle sentit qu'elle mouillait encore plus, ce qu'elle ne pensait pas imaginable, elle lui implora :

− Encore monsieur.

Il ne bougea pas, aucun geste.

− Encore s'il vous plaît monsieur, se reprit Mimi en relevant la tête.

Mimi aimait lire, ses lectures érotiques l’avaient déjà emmenée sur des terrains similaires, elle sût donc supplier comme il le fallait son professeur.

Le coup suivant tomba sur ses fesses en une fraction de seconde, malgré ses supplications elle fût surprise, mais gémissait de plaisir quand le suivant tomba, coup après coup son plaisir augmentait, elle avait baissé la tête.

Ses jambes et ses bras fléchirent, il lui avait interdit de s'allonger, il était derrière elle maintenant, elle ne pouvait plus voir ce qu'il faisait.

Soudain les coups de ceinture cessèrent, un silence total prenant la place des bruits d'impact du cuir sur ses fesses. Mimi n'osa pas bouger, il lui en avait donné l'ordre avant de cesser.

Quelques minutes passèrent lorsqu'elle sentit son sexe la pénétrer brutalement, sans prévenir, dans son intimité écartelée sans ménagement. Son membre était large, mais pas au point de lui faire mal, chaud, son excitation se sentit, il était dur et vigoureux.

Elle cria abondamment, il la saisit par ses longs cheveux, la faisant crier de plus belle, sans ménagement les hanches du professeur claquèrent sur les fesses de Mimi, il donna de la puissance à ses coups de reins en tirant sur ses cheveux.

Elle criait à s'en casser la voix, puis il se retira pour emprunter son autre orifice, toujours brutalement, elle ne connaissait pas cette sensation. Surprise par cette pénétration soudaine, elle eut le souffle coupé, ses cris cessèrent.

Plusieurs minutes plus tard, il s'arrêta, l'attrapa pour la porter et la poser sur le dos sur son bureau, elle n'en pouvait plus, son corps était sublime, submergé par le plaisir, la jouissance intense si proche.

Il vint à ses pieds, l'attrapant par les cuisses, il la fit glisser au bord du bureau, et au lieu de la pénétrer encore une fois brutalement, il entreprit de lui donner du plaisir avec sa langue. Quelques minutes suffirent pour qu'elle explose bruyamment.

Il fit le tour s'approchant de sa tête, elle avait le souffle court, elle se mit sur le côté, position parfaite. Il lui inséra son sexe dans la bouche.

Surprise, mais sans hésitations, elle lui donna du plaisir, jouant de vas et viens, de sa langue et de ses mains, elle le fit jouir rapidement, il la prévint de l’arrivée imminente de sa jouissance, et c'est sans hésitation que Mimi la catin continua pour le laisser jouir dans sa bouche et se délecter du plaisir qu'il vint de lui donner jusqu'à la dernière goûte.

La bouche vide et le souffle retrouvé, elle réussit à retrouver la parole.

− Merci monsieur, ce fut intense.

− Il est tard mon enfant, tu ne peux pas prendre les transports dans ton état, je te ramène chez toi.

En chemin, ils n'échangèrent aucun mot. Se recroiseront-ils comme si rien ne s'était passé ?

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