Mon Kamasutra

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Vous vous demandez peut-être les raisons qui me conduisaient à parler avec autant d'assurance, lorsque je traite de la femme ? Mon langage précis, mes allusions pleines de bon sens.

Eh bien, je vais tout vous dévoiler.


Il faut savoir que, quelques années auparavant, au lycée, j'avais un camarade de classe qui avait trois sœurs célibataires bien plus âgées que lui. Il partageait sa chambre avec la plus jeune, les deux autres ayant chacune la leur.

Mon ami me fit profiter de la totalité de ses connaissances sur la gent féminine, me dévoilant l'ensemble de ce qu'il avait surpris au cours de leurs conversations.

Il savait tout sur le sujet.

Nous passions nos récréations à parler des femmes, et le soir, je prenais des notes à la maison. J'avais pour cela un petit cahier jaune qui était bien rempli.

Parfois, je lui demandais de se renseigner sur certains points de détails qui me manquaient.

Mais, obtenir de ses sœurs certaines informations précises qui m’intéressaient n'était pas toujours évident.


Souvent, elles répondaient par une gifle, à une demande qu'elles devaient juger trop intime. Aussi, mon ami se méfiait, et je n'étais pas totalement certain qu'il n'inventait pas certaines réponses qu'il m'apportait. Alors, forcément, il devait y avoir quelques trous dans mes connaissances.

Enfin, mon ami ayant toujours refusé de dessiner ses sœurs, je n'étais pas totalement sûr de bien situer les parties et sous-parties de toutes ces choses que j'avais pourtant consciencieusement notées.

Écoutant et notant toutes ses explications pendant une année scolaire entière, je décidais que j'en savais assez pour me créer mon propre Kamasoutra personnel, sans dessin.

Et, j'avais hâte de pouvoir l'utiliser.


J'avais tout appris par cœur, car dans la pratique, je ne me voyais pas lire des messages écrits dans le creux de mes mains comme on le fait en compo de maths.

Je ne me voyais pas non plus, en cours de partie, sortir mon cahier jaune, pour choisir le texte à utiliser, et dire à la copine : ne bouge pas, je tourne la page.



Après de nombreuses demandes infructueuses, je réussis un jour à convaincre une fille d'essayer mon Kamasutra personnel. Au bout de cinq minutes, la nana s'est rhabillée, et elle m'a dit. Ton Kamasutra, tu devrais acheter l'original, et surtout je te conseille de bien le lire.

Je n’avais pas compris exactement ce qu’elle voulait dire par là.

Mais ce qui était sûr, c'est que je ne lui plaisais pas, et qu'elle essayait de m'être désagréable.


Tout cela ne devait pas me décourager.

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