Miroir Oh miroir… Partie III

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Miroir Oh miroir…

Partie III

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Fin de la seconde partie :

La jupe ainsi ouverte glissa le long des sublimes jambes de Daphnée avant de s’écrouler sur les pieds de la donzelle.

A suivre…


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Vincent se redressa et tout en embrassant Daphnée, il pressa ses doigts sur la culotte. Tout en suivant les plis, il introduisit l’étoffe de soie. Je pouvais admirer le bouton dur du clitoris pointer. Les doigts de mon mari forcèrent sur le tissu puis la mollesse tendre de ses chairs céda.


Elle le regarda faire, se contentant de gémir, d’haleter sans cesse. Elle était trempée, se cambra outrageusement. Vincent en profita pour enfoncer encore plus ses doigts. Il sentait sa chatte se gonfler d’envie sous ses caresses, la malheureuse se tordait de plaisir. Elle était obscène mais effroyablement excitante. Daphnée se livrait sans concession à la perversité extravagante de mon mari.


Vincent agenouilla Daphnée et présenta sa queue dressée aux lèvres entrouvertes avant de s’enfoncer doucement. Doucement dans un premier temps, puis il la força à s’ouvrir encore et après un petit haut-de-cœur elle s’ouvrit complétement et avala l’épaisse raideur.


Nous pouvions l’observer saliver, suffoquer sur le pieu qui lui déformait la bouche. Franck observait avec étonnement l’ardeur de sa femme. Elle creusait ses joues pour mieux accueillir le sexe de son amant, le recrachant pour mieux l’avaler. Nous pouvions imaginer le bruit caractéristique de la verge butant contre la luette. Ses yeux étaient rougis, ses joues empourprées, la sueur perlait sur son front et ses tempes. J’imaginais les cochonneries que pouvait lui adresser mon mari.


Subitement, Vincent mis un terme à cette odieuse gorge profonde pour laisser le soin à Daphnée de prendre le contrôle sur son plaisir. Elle prit la queue entre ses deux mains. Dans un geste purement sensuel, elle entreprit une douce masturbation de l’engin fièrement dressé. Lentement, elle fit glisser ses mains sur la totalité de la hampe, découvrant le gland dodu et rose, elle alterna sa délicieuse torture en exerçant une légère rotation de son poignet.


Le rythme doux et lent faisait gémir Vincent, je le voyais se tordre à chaque mouvement des mains de son amante. Elle agrémenta sa caresse en humectant le dessus du gland avant de le laper jusqu’à la minuscule fente. Daphnée tira la langue, cherchant à l’attraper de nouveau, elle tendit sa bouche pour pouvoir le lécher encore et encore. Sous l’emprise diabolique de son amant, elle le voulait contre son palais, contre le fond de sa gorge, elle voulait que Vincent lui baise sa bouche.


La belle Daphnée était indécente, provocante, impatiente. Elle perdait de sa superbe dans la débauche de l’acte. Tout en le masturbant avec frénésie, elle le regarda, le supplia, le réclama. Elle le voulait, le désirait en elle.


Vincent la releva et plaqua le visage embué de désir de son amante contre le miroir. Cambrée, il empoigna et tira en arrière la longue chevelure de la sublime Daphnée et d’un coup sec transperça son intimité. Le soulagement de cette queue qui la soulève et la remplit jusqu’aux larmes se lut sur son visage béat.


Le torse chaud et luisant de sueur collé au dos de l’outragée, il asséna des coups de reins secs et puissants. Chaque coup de queue propulsait la belle dans un état second. Franck et moi étions obnubilés par le membre qui apparaissait et disparaissait entre les cuisses laiteuses de sa femme. Daphnée gémissait, chaque secousse la faisait crier. Elle ondulait des fesses pour mieux sentir le membre épais l’investir encore et encore. Ivre sous les coups, elle en voulait toujours plus, elle transpirait le sexe. Daphnée s’offrait sans retenue, en toute indécence. Elle balbutiait des injures tout en se faisant prendre comme le dernière des catins. Soumise jusqu’au bout des ongles parfaitement manucurés, elle le suppliait de la prendre encore plus fort, encore plus vite.


Face à cette débauche de sexe sauvage et bestial, je me sentais troublée. Une agitation se faisait sentir dans mon bas-ventre. Je sentais mon coquillage s’ouvrir et perler des gouttes de mon nectar. Du coin de l’œil, je vis que Franck n’était pas insensible à la scène qui se jouait sous ses yeux. La bosse qui déformée son pantalon était le témoin de son trouble.


Paralysée par la sauvagerie du coït de nos conjoints respectifs, j’étais incapable de réagir, d’intervenir et de mettre fin à cette copulation hors norme. Malgré l’absurdité du spectacle nous étions excités. Dans non esprit tout était confus, tout était contradiction. Je voulais que tout cela cesse et en même temps je ne le voulais pas. Je désirais m’enfuir et pourtant je restais là, à regarder, à mater. J’étais perdue, totalement perdue. J’aurais voulu que Franck n’assène le même traitement, mais je l’aurais repoussé sans ménagement. Je vivais un cauchemar hypnotique. Je ressentais un profond dégoût envers mon mari, je me sentais nauséeuse face à cette trahison intime. Je répugnais totalement l’acte inadmissible auquel j’assistais, et pourtant je restais là médusée à contempler.


Englués dans la sphère démoniaque de la dépravation sexuelle, nos deux tourtereaux illégitimes ne semblaient guère avoir d’état d’âme sur les éventuelles conséquences de cette parodie du faux amour, bien au contraire.


A suivre…

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