Miroir Oh miroir… Partie IV

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Miroir Oh miroir…

Partie IV

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Fin de la troisième partie :

Englués dans la sphère démoniaque de la dépravation sexuelle, nos deux tourtereaux illégitimes ne semblaient guère avoir d’état d’âme sur les éventuelles conséquences de cette parodie du faux amour, bien au contraire.

A suivre…


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Vincent attrapa et tira vers lui un fauteuil aux larges accoudoirs pourpre avant de s’y asseoir. Sans se faire prier, Daphnée vint s’asseoir sur le membre dressé de son amant. Face au miroir, son dos contre le torse de mon mari, ses nymphes avalaient le sexe turgescent. Les jambes écartaient plus que de raison, nous pouvions observer le renflement de ses chairs et de sa fente refermée sur le membre de son compagnon de jeu.


L’indécence de cette pose était captivante. La petite peste, ses pieds bien calés, montait et descendait sur cette queue que je connaissais bien. Je regardais son orifice remplit par le morceau de chair. Je fixais l’épaisse bave blanche qui s’écoulait de sa fente. La bouche grande ouverte, elle se regardait, par l’intermédiaire de son reflet, fondre autour du pieu bien calé dans son vagin.


Les cuisses écartées, empalée avec rage, les yeux mi-clos, Daphnée baisait cette queue tendue. J’imaginais son souffle court, ses gémissements, ses halètements. Je la voyais s’abandonner de plus en plus vers l’indécence. J’imaginais les mots dégelasses et les pratiques salaces que pouvait lui vendre mon époux.


Vincent attrapa les hanches de Daphnée pour se soustraire de son affriolante étreinte. Les yeux injectés de perversion, le corps transpirant le sadisme, il tira sa comparse par les cheveux en l’obligeant à se vautrer à quatre pattes. La croupe cambrée, la joue à même le sol sur l’épaisse moquette, la belle épouse de mon boss était en totale dépravation.


Avec un rictus démoniaque, il lui administra des petites claques sur les fesses. La croupe rougie, elle semblait apprécier sa pénitence. Son sexe se détrempé sous les coups, nous pouvions voir son nectar se répandre sur ses cuisses. Ses seins étaient gonflés d’un désir bestial, elle roulait des fesses pour l’exciter, pour l’inviter à poursuivre les ébats.


Médusé par le comportement de sa femme, Franck assistait à sa déchéance. Vincent attrapa les poignets de sa victime afin qu’elle écarte ses fesses afin de dévoiler l’entrée de son fondement. Sans aucune pitié, il cracha à deux reprises sur l’œillet brun, pointa son gland contre l’anus serré qui céda sous la pression et la pénétra d’une seule poussée jusqu’à la garde.


Embrochée jusqu’aux couilles, j’imaginais les larmes couler sur ses joues, je jubilais d’imaginer son visage déformé par la douleur. Je m’extasiais de voir l’engin de mon salaud de mari outrager le fondement de cette garce, de cette voleuse d’homme, de cette briseuse de couple.


Tu voulais mon homme, maintenant tu le prends bien profond, pensais-je


Collé à sa cul comme un chien en rut, nous pouvions voir le piston de chair coulisser dans le boyau étroit. Sans considération, Vincent se livrait avec frénésie à une brutale sodomie. Ce tableaux hideux me donnait la nausée. Malgré les coups de reins puissants, la belle semblait prendre un absurde plaisir à se faire pilonner sans retenue, à se donner en toute obscénité.


Vincent enfonça encore un peu plus le paroxysme de cette offrande en demandant à Daphnée de se toucher. Ivre d’excitation, elle glissa une main sous son ventre, remonta vers son intimité trempée de sécrétions, caressa l’ourlet de peau rose et enfonça deux doigts dans son trou baillant avant de les ressortir et de les porter à sa bouche pour se délecter de son jus.


Possédé, il se retira de son fondement et pris d’assaut cette vulve distendue par l’attouchement farouche qu’elle venait de s’offrir. Accroché à ses hanches, ses cuisses claquaient contre les fesses dodues de son amante. Ses cris stridents de la belle devenaient parfaitement audibles. Son corps était secoué de spasmes, la houle de l’orgasme se répandait en elle. Elle bredouillait des obscénités, ses râles n’étaient que juron, ses soupirs n’étaient qu’adages odieux.


Vincent alternait entre la douce fente et le fondement soyeux de la belle. Il se retenait pour ne pas exploser, pour l’amener vers les cimes vertigineuses de la jouissance. La petite voix humide et enrouée de plaisir de Daphnée en demandait toujours plus. Elle se permettait d’aller au devant des va-et-vient, de se dandiner comme une adolescente.


La grande tempête menaçait leur couple, la grande vague ne tarderait pas à les emporter. Le rythme soutenu de Vincent propageait l’incendie dans le corps de sa partenaire. Irradiée par une forte chaleur, par une lame bouillante qui montait par le creux de ses reins, elle s’accrochait aux dernières lueurs de la conscience.


Le dernier roulement sensuel de fesses de son amante eut raison de mon conjoint. Ne sachant quel orifice gratifier, il se retira et se vida en plusieurs jets puissants sur la rondelle brune distendue de Daphnée. Son sexe en main, poussant des cris rauques, il aspergea sa belle. Le contact de la semence qui s’abattait sur sa croupe offerte associé à l’écoulement de foutre sur sa fente fit décoller Daphnée. Prise dans le tourbillon de la jouissance, prise par la sphère de l’orgasme, haletante et gémissante sous les spasmes du plaisir, elle s’écroula sur le sol savourant les derniers soubresauts de leur ébat.


Vincent disparut, laissant la malheureuse pantelante, ses orifices souillés de semence épaisse.


Perdue, anéantie, désabusée, je suis sortie de la pièce et me suis assise sur le lit. Dépité par le comportement de sa femme, Franck se tenait debout devant moi, une bosse déformant son pantalon. C’est la sonnerie de mon portable m’annonçant la réception d’un message de mon mari qui brisa ce silence religieux.


Fin…

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