15.

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Tout s'enchaîne à une vitesse folle. Je me retrouve dans le salon en compagnie de Harry. Nous sommes dénudés et je ne pensais pas un seul instant que je finirais par craquer autant avec le jeune homme. Je n'imaginais pas non plus qu'il serait encore vierge à son âge. C'est surprenant. Mais, je ne vais pas m'en plaindre bien au contraire. Son corps ainsi dévoilé à mes yeux m'excite beaucoup. J'ai déjà pu l'apercevoir torse nu à plusieurs reprises en m'occupant de lui ces derniers mois et cette marque sur sa peau ne semble pas vouloir disparaître. Je ne comprends toujours pas pourquoi elle reste . Mais, je m'en préoccuperais plus tard. Pour le moment, je compte bien satisfaire un certain lionceau qui semble de plus en plus impatient, ce qui me fait sourire. Harry brûle de désir pour moi. Ce n'est pas rien comme constat. Je me penche en avant et l'embrasse avec tendresse alors que mes doigts s'occupent, une nouvelle fois, de la verge du plus jeune. Je fais en sorte qu'il soit bien trop accaparé par les sensations procuré par mon geste pour pouvoir venir avec mon autre main titiller son entrée que j'ai déjà lubrifié avec un sort. Je fais des va et vient dans son antre avec mes doigts pour le dilater. Je fais également en sorte d'élargir la zone en faisant des mouvements de ciseaux. Je souris en coin en voyant Harry se trémousser. J'adore tellement voir le lionceau dans cet état. C'est tellement jouissif. Je retire mes doigts et voit Harry trembler et l'entends même grogner. Je souris toujours assez content de le voir si frustré mais ça sera d'autant plus meilleur ensuite... Je viens mordiller son cou et vient souffler à son oreille " Mmh, je vois que tu es fort impatient..."

 Sadique? Peut-être bien. Il adore provoquer le Gryffondor qu'il vient embrasser alors que sa main reprend un rythme sur sa verge alors qu'il se place à son entrée.  Harry pousse un léger cri de douleur lorsque son professeur vient prendre possession de ses fesses. Severus attend patiemment et le distrait en reprenant ses caresses sur sa hampe et le jeune homme soupire d'aise et finit par se mouvoir. Le maître des potions reprend donc son ascension, il y va par étapes s'adaptant au plus jeune qui se crispe et griffe le dos de son aîné. Il finit enfin par donner un coup de reins pour inciter celui-ci à reprendre ses mouvements. La douleur s'estompe peu à peu et laisse place au plaisir... Harry commence à gémir sous les assauts du plus vieux. Il hurle davantage une fois qu'il a trouvé le point culminant, à savoir, sa prostate. Le jeune lion ne tient guère plus longtemps et se déverse dans la main du plus âgé. Severus lèche alors ses doigts et continue de prendre encore un peu le Gryffondor avant de se déverser dans ses entrailles.  A bout de souffle, il pose sa tête dans son cou.. "Bon sang.." "Sev', par merlin, c'était si bon..." souffla Harry de bien-être.  Le Gryffondor était aux anges.  Il glissa ses doigts sur son torse et fit des petits cercles tout en souriant, il se sentait totalement heureux et comblé à cet instant.        Un bruit sourd contre la porte fit revenir les deux amants à la réalité et Severus se redressa aussitôt et enfila rapidement sa tenue et le survivant en fit de même. 

Mon coeur tambourine dans ma poitrine et je commence à sentir le stress monter dans tout mon corps. Je ne voulais pas ouvrir cette porte, je ne le sentais absolument pas. "Sev'... je ne veux pas.. non. Ils ne peuvent pas faire une chose pareille." Je retiens mon amant par le bras. "Je ne veux pas te perdre. Pas toi" Severus croisa son regard et vient déposer un baiser chaste sur ses lèvres. "Je t'ai dit, tu ne me perdras pas. Jamais. " Je blêmis alors que la porte s'ouvre sur le Ministre de la magie. Je regarde celui-ci avancer dans le salon ayant lâché Severus au passage. Je sens la peur s'immiscer dans mes veines. Albus Dumbledore apparaît au même moment dans la cheminée du maître des potions. "De quel droit entrer-vous dans mon école?" dit-il, en fixant le ministre de la magie. Dolorès Ombrage fit son entrée à la suite de celui-ci et Harry serra les poings ainsi que les dents pour éviter de dire ce qu'il pense. Que foutait  ici, cette satanée vipère? Une personne aussi incompétente n'avait rien à faire là. Remarque le Ministre n'était guère mieux. Il ne comprenait pas pourquoi il était encore à ce poste. "De quel droit menacez-vous un homme qui a sacrifié sa vie pour sauver votre misérable existence?" Oups.. c'était sorti d'un seul coup. Je n'ai pas réussi à me contenir et Severus me lance un regard légèrement surpris par mon intervention. "Mr Potter, vous défendez un criminel" vociféra Ombrage. "Je ne crois pas non. IL a toujours été dans notre camp et a risqué maintes fois sa vie pour moi. Il mérite autant de considération que je peux en recevoir de la part du monde sorcier. Je vous interdit de traiter le professeur Snape de cette façon." "Potter.. je ne crois pas que vous soyez habilité pour ce genre de décisions. Cela ne vous concerne pas." Je regarde Fudge de travers. "Je suis vivant aujourd'hui uniquement grâce à cet homme et non pas grâce à vous." fulminais-je, à bout de nerfs et prêt à me battre. Dumbledore posa une main sur l'épaule du Gryffondor. "Allons, du calme... ne nous énervons pas. Cependant, Harry marque un point. De plus, vous n'avez pas l'autorité ici.. c'est seulement moi qui l'ait étant le Directeur de l'école." IL appuie son regard sur le Ministre qui semble devenir violacée tant il était en colère. Ombrage n'était pas loin. "Mr Snape doit payer pour ses crimes... c'est la Loi. Aucune exception" minauda t-elle. 

Je pose ma main sur l'épaule de mon élève.. amant.. je souris en coin. "ça va aller Potter" dis-je, avant de regarder Albus. Je sais très bien que le vieux fou ne pourra que retarder l'inévitable. Autant accepter sa sentence. ça ne changera rien de repousser. Je m'avance d'un pas. "C'est bon. Je vous suis." ajoutais-je.  Harry pâlit considérablement et alors qu'Ombrage faisait apparaître des menottes, il sentit sa colère s'accroître. Sa magie fit trembler le sol. Albus vit le phénomène et craint que son cher protégé ne commette une grosse erreur et s'interposa devant lui en le voyant faire un pas en avant alors que la dame sortait suivit du maître des potions. "ça ne se passera pas comme ça, Fudge... vous savez bien que vous avez tort." "Pas de favoritisme" trancha le Ministre en sortant de la pièce. Harry bouillonnait de rage et également de tristesse. On lui arrachait l'homme qui l'avait sauvé maintes fois.. l'homme qui le protégeait.. l'homme dont il était éperdument amoureux. Son coeur se brisa dans sa poitrine et il se sentit tomber à genoux. Il sentit sa rage également se décupler.  On lui avait déjà tellement pris depuis sa naissance. Il ne pouvait pas supporter une nouvelle épreuve. Pas après avoir sauvé le monde sorcier. Qu'avait-il fait par Merlin pour avoir autant de souffrance dans sa vie? Il n'avait qu'à peine la majorité. 

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