Chapitre 19- Retrouvailles entre ami(e)s.

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«Punaise ! Elle m'a fait peur. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle apparaisse dans ma chambre ! Bon après c’est normal, c’est son boulot de surveiller et de faire respecter les règles. La prochaine fois que je fais une connerie dans le genre je m’attendrais à ce qu’elle apparaisse devant moi comme un hologramme. Il ne faut plus que je me fasse surprendre sinon un jour je vais faire n’importe quoi et je sens bien qu’un sort va pointer le bout de son nez et mal tourner. Enfin j’imagine parce que je ne peux pas trop prévoir ce genre de choses. J’aimerais pouvoir tout prévoir mais, c’est juste impossible il y a toujours une inconnue X comme en maths.»

La jeune Meryl ne peut s’empêcher de penser à voix haute.

Il est temps de partir rejoindre ses copines, futures ex-copines puisqu’elle va arrêter de traîner avec elles. Ce n’est pas prendre la grosse tête, loin de là. Ce n’est qu’une prise de conscience de la situation actuelle. Du fait qu’il y a un mur entre elle et la préférence de ses nouvelles meilleures amies rencontrées à Magika. La vérité est que Meryl vie dans un monde de pensée opposé à ses ami(e)s amagiks.

Et de toute façon, la vie est faite ainsi. On rencontre des personnes, on en quitte, on en voit d’autres et puis c’est tout. Autre chose, le problème de ce groupe. C’est la dominance. Une personne est plus que les autre. Elle devient en quelque sorte le modèle, le chef du croupe. Ce n’est pas une façon de voir les choses pour Meryl. Tout le monde doit être sur un pied d’égalité. Quelque soit le milieu social, le genre, la couleur, l’orientation sexuelle. La vie ne doit pas être construite sur des inégalités qui ne sont pas valables. Une personne ne vaut pas mieux qu’une autre.

L’égalité est au cœur des pensées de la jeune fille.  

Pour une fois, le bus est à l’heure. D’habitude, il a toujours dix minutes de retard et ça c’est le minimum dans ce quartier. Le plus longtemps passé à un arrêt de bus est une demi-heure, voir plus pour attendre. La jeune ado s’en souvient comme si c’était hier. Et en même temps, ça fait un bail qu’elle ne l’a pas pris. Pour éviter la surprise elle est arrivé en avance. Ne sachant s’il le serait ou non, valait mieux prévoir.

Meryl est arrivée à destination. Le bus a fait vite pour circuler. Ça n’a absolument pas changé. En même temps, c’est pas en quatre mois que ça peut changer. Quoi que si un peu mais, pas de façon flagrante.  Le bus a toujours essayer de se dépêcher un peu pour rattraper le retard. Impossible de le faire. Trop de passager qui montent, descendent. Les voilà, les filles :

« Salut les filles.

- Hello ! ( en chœur) ça fait un bail ! Tu étais où ?

- Je suis allée dans un lycée spécial. C’est dans la campagne et c’est un internat spécial art.

- Ah tu veux parler de Magika.

- Oui ! Mais, comment vous connaissez cette école ?

- On en a entendu parler et elle accueille des jeunes artistes dans différents domaines. J’ai voulu y entrer, mais je n’ai pas été prise, me répond Cléo.

- Ah, ok ! Il faut que je te dise quelque chose. Ils ont des critères de sélection assez précis et strict. Le pire c’est qu’on ne les connaît pas, enfin personne à part eux.

- Ils me trouvent nul alors ?!

- Non ! C’est juste que parfois, ils en attendent trop par rapport à ce que tu peux donner et ils te refoulent. Il y a aussi quand ils sont dans un mauvais jour, ce genre de chose. C’est juste que tu es tombée au mauvais moment.

- Je vois. Merci de m’avoir éclairé. Bon, on commande?

- Oui ! »

Cléo est la meneuse du groupe et la plus ch****e. Elle a beaucoup d’argent et elle se vante! Elle se prend pour la plus forte mais au fond elle est faible! Elle est toujours hyper bien habillée, jamais en tenue de sport! Des talons les trois quart du temps et j’en passe ! Elle est hyper mince et fait je ne sais combien d'heures de sport par jour! Parfois, on dirait une anorexique alors qu’elle a bon appétit!

La preuve, elle vient au fast-food. Ce ne serait pas une façade genre quand elle sort elle mange mal ou presque mais chez elle, elle ne fait pas d’écart et elle mange sainement tout le temps. Une bonne question qui taraude Meryl. Ou alors elle mange healthy?! C’est manger sainement en prenant plaisir. Encore une autre interrogation. Bref, une mode de plus.

Une façon de vivre qui n’est pas intéressante. Dans tout les cas ce n’est pas important parce qu’il n’y aura plus de contact après cette sortie. Et puis, après c’est Cléo, elle fait ce qu’elle veut.

Aujourd’hui elle a mis un jeans slim ultra moulant noir et un chemisier blanc. Elle porte des converses blanches et un sac de luxe comme à chaque foi. Elle met aussi des bijoux en or pour bien montrer son argent. Meryl ne pense plus comme au collège et ce genre de personne l’insupporte. En l’espace de peu de temps elle a beaucoup évolué dans sa façons de voire le monde. Elle ne sait plus comment ils se sont rencontré, ce groupe. Ah si!

C’était en sixième. Ils étaient les seuls à s’être mis au fond de la classe et se sont mis à parler puis à rigoler. C’était le meilleur moment. Après ils on grandit. Et la vie fait que, des fois des personnes qu’on aime à un moment nous paraissent plus pareil à un autre et on ne les aime plus.

Le fast-food fait fort, il y a un nouveau burger. Ah, mais, il est pas au poulet. Il faut peut-être demander s’il est possible d’en changer la composition. En fait plus besoin de demander, il y a la nouvelle borne de commande. Sur cette machine il est possible de changer la composition des burgers qui sont commandé. C’est ensuite préparé directement. Apparemment ça éviterais de perdre de la marchandise. Enfin de faire du gaspillage alimentaire.

La jeune ado demande a ses copines si elles ont changé de régime alimentaire lorsqu’elle voir que celles-ci la copient. Finalement pas de question. Les filles prennent les devants. Avant même de valider la commande et de payer pour éviter tout problèmes.

En fait, elles suivent bien cette mode du healthy et sont venues ici juste pour Meryl. Elle doit donc leur dire qu’elle est en transition pour devenir végétarienne. Elles sont surprises mais, sont contentes de ne pas avoir à se farcir un fast-food classique. Le nouveau mode d’alimentation est plus sein pour la santé. Le groupe préfère s’y tenir plutôt que de manger gras.

L’ado consulte un plan de la ville dans sa tête et leur propose de tester un nouveau restaurent végétarien. Elles ne connaissent pas donc acceptent. Les garçons arrivent à peine une minute après cette décision. Ils demandent où les filles vont. Une fois les explications finies, ils décident de rester prendre un fast-food classique et de les rejoindre en suivant. C’est vrai qu’il y a aussi des garçons. Un oublie passager. Tout reviens à la seconde ou ils apparaissent. Ils sont trois dans la bande et eux aussi vont être lâcher. Ils sont trop c*ns. Ils ne s’intéressent qu’aux filles et à les collectionner en plus de ne penser qu’au foot. Meryl n’aime pas ce sport du tout.  

Elle sait qu’il faut supporter une équipe, mais n’aime pas. La jeune fille ne trouve pas ça intéressant de courir après un ballon. Être payé des sommes astronomiques à rien faire si ce n’est taper dans un ballon. Et faire des apparitions télévisées ou dans la presse people. Ça c’est quelque chose qui lui est incompréhensible. Il y a des choses qu’elle peut entendre, comprendre, mais le sport est différents. Même le cinéma, est trop payé pour le boulot mais bon, c’est comme ça. Enfin elle pense que le cinéma est cher pour ce que c’est. Sans y être elle ne peut savoir si c’est une réalité ou non. Et ce serait compliqué de faire changer ce monde.

De toute façon, c’est pas possible. Selon elle certains garçons ne sont pas nécessaire, surtout ses futures ex-amis. Ils sont toujours habillés en tenu de sport avec une vieille paire de basket et une casquette.

Un style qui n’est pas vraiment à son goût. C’est bien pour un cours de sport, mais pour tous les jours ce n’est pas possible. Ça c’est pour presque tous les garçons amagik qu’elle connaît.

Après pour le moment Meryl ne connaît pas vraiment de garçons du monde magik donc, difficile de se prononcer. Elle entre dans un monde de pensée sur les garçons l’espace de quelques minutes. Se disant qu’ils sont tous pareils, avec ou sans pouvoirs. Avant d’aller plus, trop loin elle arrête et revient à autre chose. Il est temps d’aller manger.

Donc il faut aller chercher le déjeuner pour les filles. Et les garçons viennent les rejoindre pour aller au parc et manger tous ensemble.

L’ado pense quand même que ce sera une bonne sortie. Les filles et elle ont pris des burgers végétariens et des frites de patates douces. Pour le dessert c’est smoothie de fruit de saison et gâteau au chocolat. Ils se retrouvent tous, partagent un petit moment et fini, basta. Un moment éclair en quelque sorte. L’impatience de retourner à Magika est tellement forte qu’il n’y a plus que ça dans sa tête.

Elle y a ses deux meilleures amies et surtout elle apprend plein de choses qui vont lui être utile. La jeune ado se dit que si elle été resté ici, elle aurait appris des choses peut être utile, mais se serait ennuyée en cours. A Magika, c’est l’éclate total. On y découvre des choses tous les jours et  fais de la magie en total liberté dans les studios.

Cette ado se demande comment elle n’a pas pu voir qu’elle avait des pouvoirs plus tôt? Ils étaient en sommeil comme un volcan et se sont réveillées quand a son arrivée dans sa nouvelle école. C’est fou comme c’est bien réglée. On dirait un robot. Les robots sont programmés et font ce qu’il leur est demandé au moment demandé.

Bon après le déblocage a eu lieu parce qu’on lui a dit les choses mais, si elle avait rien su. Jamais elle n’aurait utilisé ses pouvoirs et jamais ils ne se seraient développés.

«Ce serait bien que j’arrête de me perdre dans mes pensées et que je retourne dans la réalité avec mes amies. Elles vont finir par se demander ce que je fous et me rappeler à l’ordre. Trop tard!:

Oh, mais, qu’est-ce que tu fais? Tu es perdue?

- Euh… non, non! J’étais dans mes pensées, désolée. Répond Meryl

- Et tu pensais à quoi ?

- Mes cours. Je reprends le 2 et je suis impatiente.

- Ok, évite la prochaine fois.

- Je ne le referais plus, enfin je vais essayer. »

Ils prennent leur plats à emporter et se retrouvent au parc du coin. Elle ne se souvient plus la dernière fois ou elle y est allé. Ça devait être en quatrième. Il n’a pas changé. En troisième il n’y avait plus le temps d’y aller. D’est qu’il y avait un temps libre, c’était devoirs, révisions et écriture. Tout le monde se pose dans l’herbe et commence à manger. Il fait plutôt bon et beau pour un 31 décembre.

Ils vont pouvoir rester pas mal de temps sans craindre d’avoir trop froid. Les files se mettent à parler de maquillage et de vernis. Elles n’ont que ces mots à la bouche. Ce genre de sujet peut être intéressant mais, meryl se rend compte qu’elles n’ont pas changé d’un poil parce qu’elles en parlaient tout le temps avant. Et là, c’est devenu pire avec le boom des vidéos sur internet.

Il n’y a pas de critique parce que ça ne l'intéresse pas. C’est une simple constatation. Le mieux dans ce cas est de prétexter une urgence familiale pour partir plus tôt. Ou il faut dire que les préparatifs du trente et un décembre ne peuvent se faire sans elle. Il est possible de déjeuner mais, pas rester tard. Elle ne veut pas qu’on apprenne la vérité sur la magie. Quoi que, il est possible de détourner le sujet de la conversation pour que ce soit plus intéressant. Meryl commence :

« Eh les filles!

- Oui?

- J’ai quelque chose à vous dire.

- Raconte

- Bon bah voilà. Je suis partie loin de ce quartier parce que j’avais besoin de temps et de distance avec ma famille. J’ai appris un secret de famille enfin si on peut dire et il m’a un peu déstabilisé.

- Vas-y dis nous tout.

- Ce n’est pas facile mais, je me lance. Depuis des années vous me connaissez et mes parents aussi. Le hic, c’est que mes parents ne sont pas mes parents et je l’ai su qu’à la fin des vacances d’été. J’ai trouvé des papiers d’adoption dans le grenier en cherchant des affaires pour faire du bricolage. Il s’avère que c’est mon oncle et ma tante, ils m’ont recueilli après la disparition de mes parents. Ils ne me l’ont jamais dit donc quand j’ai appris la nouvelle j’ai accepté d’aller dans cette école spéciale pour prendre du temps pour digérer la nouvelle.

- Mais c’est dingue! Pourquoi tu ne nous as pas dit?! On serait venue te voir!

- Je ne voulais pas parce que j’avais besoin de temps et de solitude.

- Je comprends, me sort la chef de clan. C’est pas facile. Mon père a trompé ma mère et j’ai eu mal pendant quelques semaines.

- Ce n’est pas pareil et pas comparable! T'es parents sont vivants et se sont juste séparés! Moi, mes parents sont morts! Et je ne les connaîtrais jamais!

Elle se met à pleurer pour faire plus vrai.

- Je suis désolée. Je n’avais pas saisi.

- C’est pas grave tu ne pouvais pas savoir. »

Il faut qu’elle se calme un peu avant de pouvoir reprendre le déjeuner. On continue le repas en discutant de cette nouvelle. Ça occupe le temps qu’il reste et permet d’éviter les sujets futiles. Des questions arrives sur cette nouvelle vie et surtout l’école. Pour ne pas éveiller les soupçons elle reste assez évasive sur le sujet.

Il ne faut pas leur dévoiler ce qui concerne la magie. Au final c’est plutôt simple de ne pas en parler. Après la fin du repas, Meryl reste une vingtaine de minutes et leur annonce son départ. Les filles la supplient de rester plus longtemps. L’envie n’y ai vraiment pas. La jeune ado trouve alors une excuse bidon pour partir rapidement. Le temps est passé tellement vite qu’elle ne s’en est pas aperçu.

Heureusement parce que sinon elle serait partie bien avant. Le déjeuner c’est éternisé un peu. Tout le monde a prit du temps pour manger, ce qui n’est pas courant. Ce n’est pas une partie de plaisir. Meryl aime bien s’évader mais, seulement quand elle écrit enfin en général. C’est la que se développe tout son imaginaire pour des nouvelles et autres.

D’ailleurs, des rentrée elle doit en écrire une pour son cours avec les consignes de la prof. Elle s’y vois déjà. Allez hop, dans le bus du retour! Il a fallu deux minutes pour arriver a l’arrêt et il passe toutes les cinq minutes. Ses amies font des signes de la main pour dire au revoir. Un sourire en guise de réponse mutuelle et le bus se met en route.

Pour une fois le bus n’a pas été en retard du tout. Il avance même plutôt vite. Heureusement d’ailleurs. Le retour à la maison est très attendu. Mais, il est vide en fait. Personne n’est monté dedans pour une fois. Il f=doit y avoir quelque chose de spécial. Elle ne s’avance pas trop sur le sujet. Il risque d’y avoir des gens aux arrêts suivants. Malgré le jour et le temps, personne ne monte. Une situation assez étrange et inattendue. Le chauffeur lui demande où elle descends et s'arrête pile devant la rue au lieu de l’arrêt de bus qui est 10 mètres plus loin. La jeune fille l’a remercié et filé en vitesse. À peine arrivé son oncle lui demande comment c’était:

« Alors, c’était comment?

- Nul, et ennuyeux!

- Ah bon! Mais, pourquoi?!

- Je n’aime pas leurs sujets de conversations et il y a comme un espèce de mur entre nous.

- Je vois. Tu n’as pas envie de garder des amis ici?

- Non et puis j’ai mes meilleures amies à Magika.

- C’est toi qui vois. Ne regrette pas tes choix c’est tout ce que je te demande.

- T’inquiète pas pour ça, c’est tout réfléchi et je ne regrette rien.

- Ok! Tu en es sûre ?

Oui, c’est tout réfléchis. Écoute ! Mes ami(e)s ici, fin futur ex-ami(e)s ne sont pas comme je suis. Ils pensent encore à des choses futiles alors que je suis sur une autre façon de pensé. Je vois la réalité, l’avenir qui m’attend. Je pense au monde que j’aimerais avoir dans la vie amagik par exemple. Je ne m’arrête pas qu’au style, au maquillage et aux garçons.

- En fait tu te retrouves dans un groupe qui n’est pas comme tu le souhaites, c’est ça ?

- oui, exactement.

- Tu sais, on n’a pas toujours ce qu’on veut dans la vie. C’était tes ami(e)s au collège, tu ne peux pas les lâcher comme ça.

- Je ne comprends pas pourquoi tu me dis ça !

- C’est pour t’éviter de faire une bêtise.

- ça n’en n’est pas une. J’ai des nouvelles amies avec qui je m’entends bien et j’en rencontrerais d’autres. Je je perds rien en réalité.

Oui, c’est vrai. Tu en trouvera d’autres.»

De l’ironie s’invite dans l’esprit de Meryl. Elle se fait la réflexion qu’elle adore ce genre de discussion. Ça ne mène à rien et elle ne change jamais d’avis de toute façon. Quand c’est un sujet aussi profond, il n’est pas question de revenir sur une décision. Sauf dans certains cas précis. Mais pour l’amitié, ce n’est pas, rien. Des ami(e)s sont là pour longtemps. Si on en garde pour dire d’en avoir mais qu’au final ça ne mène à rien. Il vaut mieux couper court. Et si c’est pour se faire utiliser pour une quelconque raison; vaut mieux éviter.

Parfois on se dit que ce n’est pas bon de laisser une amitié. Mais, ça ne peut pas être mieux si elle n’est pas réciproque.

Après cette petite discussion Meryl file se poser dans sa chambre. Sa tante l’appellera quand elle commencera la cuisine pour avoir un peu d’aide. Normalement c’était une activité prévu seule. Mais avec cette journée écourté, il y a la possibilité de le faire en duo.

C’est aussi l’occasion de discuter. Un moment de partage entre deux personnes. Ça créé des liens et ça fait penser à autre chose que ce à quoi on pense sur le moment. Quel que soit ce à quoi on pense ça disparaît. Un petit trompe l’oeil histoire de ne pas se laisser envahir par de mauvaises émotions. Ce soir, c’est menu végétarien. Une surprise organisé par la tente de la jeune ado. On va manger comme des rois ce soir.

Le menu est spécial, il est très tentant. En entrée c’est de la salade avec des noix, des légumes de saisons et une bonne vinaigrette. Pour le plat,  purée de patates douces avec de là simili carné.

Le meilleur, va être la bûche normalement. Un gâteau roulé avec une ganache au chocolat et des fruits par-dessus ou quelque chose dans le genre.

C’est une surprise qui est réservé à Meryl. Pas question de lui dévoiler le résultat avant d’arriver au dessert. C’est un peu long mais, largement faisable. C’est un peut comme attendre une série ou un film. Pour l’instant on passe de bons moments, Tout est bien. La petite boulette est totalement oublié. Oui maintenant c’est une petite boulette. Avec le temps, on comprend bien des choses et la façon de voir une situation change. Les derniers moment passé ensembles ont tout remis dans l’ordre.

D’ailleurs, en parlant de progrès, le temps avance et il est temps de cuisiner. Apparemment, il faut juste éplucher les légumes et épices, préparer les ingrédients puis retourner dans la chambre. On veut lui garder la surprise. Mais pour pas perdre de temps il faut qu’elle aide un peu à la préparation.

On lui fait comme une bande-annonce qui donne très envie d’aller voir un film sauf que là c’est pour le menu. C’est une idée ingénieuse qui met l’eau à la bouche. Pendant ce temps, l’oncle regarde un match à la télé. Elle n’aime toujours pas le sport et le pire c’est qu’elle ne comprendra jamais pourquoi on paie autant des personnes pour simplement taper dans un ballon. C’est assez irréaliste dans un sens. Elle préférerais qu’on paie plus les personnes qui travaillent d’arrache-pied comme les ouvriers dans le bâtiment plutôt que des sportifs à la noix qui tapent dans un ballon.

Meryl trouve que de nos jours le salaire ne correspond pas au travail fourni mais... Ne peut rien dire parce que pas assez calée en économie pour en parler. Elle aimerait bien trouver une solution au problème. Il faudrait lire tout ce qui parle d’économie pour comprendre. Pour le moment c’est le cadet de ses soucis. Et pour trouver une solution faudrait avoir accès à tous les comptes des hommes politiques et des personnes qui gagnent des sommes à plus de six chiffres par moi ou par ans. Bref, des personnes riches. Pour changer de sujet, rien de tel que regarder deux trois vidéos sur YouTube.

La jeune fille veut voir ce qu’elle a manqué pendant six mois à Magika. Elle n’a pas du manqué grand-chose. Ça doit être pareil qu’avant: les plus connus continuent de grimper, une nouvelle génération débarque, devient connue. Les abonnées veulent aussi devenir célèbres et ne parlons pas des haters. Ils sont devenu plus virulent qu’avant. Un monde qui ne donne pas envie de se lancer. Internet a des bons comme des mauvais côtés. Et cette guerre entre les stars du net n’est pas productive. Même si elle reste moins pire que la télévision. Ça ne sert pas à grand-chose. Par contre se lancer sur Youmagik c’est une bonne idée. C’est le YouTube magik et le meilleur c’est que c’est le fondateur du YouTube amagik qui l’a fondé. Ouais, ouais!

C’est un sorcier qui a fondé un site qui est populaire plus que jamais aujourd’hui ! JPour faire simple, il a fondé YouTube Amagik à un moment ou il se cherchait un peu. La plateforme a prise rapidement et il a décidé d’en faire une version magik. Le succès est arrivé très rapidement. Ça donne envie d’aller le rencontrer rapidement. Ce n’est pas garanti de pouvoir mais, qui ne tente rien, n’a rien. Une idée lui vient en tête. Elle se demande si ce ne serait pas bien de se créer un décors dans les studio de Magika pour se filmer en train de raconter des histoires. L’idée est de faire comme un genre de podcast. On entend le narrateur mais, on ne voit pas son visage. Un bon moyen de passer incognito.

Elle voudrait raconter des histoires comme le ferait une personne dans une librairie. Ça arrive quand certains livres sortent. Un bon moyen d’en faire la promotion. En plus des dédicasses. Avant, il faut qu’elle en parle à ses amies. Il faut savoir si elles veulent bien l’aider à le faire. Le but est que chacune raconte aussi des histoires pour leur faire prendre vie et tromper le public. C’est a ce moment-la qu’elle se rappelle qu’elle n’a pas de matériel pour filmer. Elle se dit alors qu’elle pourrait utiliser sa magie pour le faire. Même si elle n’est pas assez doué, ce serait possible.

«Je me demande comment fonts les autres vidéastes sorciers ailleurs. Est-ce qu’ils ont acheté du matos ou ils ont utilisé de la magie? Je verrais en rentrant. Pour le moment c’est pas à l’ordre du jour. Se dit Meryl. Et puis il y a ses parents à retrouver. C’est un peu son but en ce moment plus qu’autre chose. Allez, assez parlé de ça. Il faut Profiter du moment présent et retourner à la réalité après-demain. La journée n’est pas encore finie et c’est déjà l’heure de l’apéritif.

Elle s’est tellement perdu dans ses pensées qu’elle n’a pas vu le temps passé. Et les vidéos ont un peu aidé aussi. Une seule question lui vient en tête : quelles vont être les boissons à table ? Elle ne veut pas de soda parce que c’est trop sucré et immonde. Un plaisir du collège qui n’est plus a son goût. En boire est quasi impossible. Il y a trop de mauvaises choses pour l’organisme. Apparemment, c’est pareil pour sa tante. À peine arrivée dans le salon, on aperçoit un smoothie rouge.

A quoi peut-il bien être ? est-ce un smoothie ou autre chose ? La tente répond que c’est un smoothie de fruits rouges. Un mélange trouvé en supermarché au rayon des fruits et légumes. Une révolution qui change un peu des fruits surgelés.  Avec il y a normalement des gâteaux industriels. Ah bah non! C’est des biscuits fait maison ! Rien de tel que du fait main pour apprécié un bon apéro.

Sa tatie lui raconte comment elle en est venue à tout faire elle-même. Et comment elle a arrêté de consommer de l’industriel sauf pour quelques aliments dont elle ne peut pas se passer. Meryl est admirative devant ces changements. Ça veut dire qu’elle est ouverte a énormément de chose. Avoir une personne végan ne devrait pas lui poser de problème. C’est une bonne chose.

La vie est bien faite parfois. Après c’est la famille, il est normal de se ressembler. Maintenant, il est temps de goûter les biscuits et le smoothie. Commencer par le smoothie semble la meilleur option. Bien évidement, porter un toast avec les autres avant d’attaquer est de rigueur. Ne jamais oublier cette tradition! «C’est bon je peux attaquer. Hmmmm……. !!!!! C’est un pur délice. Je ne peux pas résister à la tentation de tout boire en deux secondes, mais je vais me retenir pour le faire durer.» Sa tante le voit et dit qu’elle a fait deux voire trois litres de smoothie donc il est possible d’en reprendre. C’est comme être sur un petit nuage.

Une impression de rêver. Et les biscuits n’en parlons pas. Elle serait capable de tous les manger tellement ils sont bons. Meryl ne sais pas comment ils sont fait mais, elle pourrait en manger des centaines. Il faut quand même se calmer un peu parce que sinon l’estomac sera vite plein. Après impossible de manger le reste. Ce serait dommage de pas en profiter.

Là déjà c’est une tuerie alors imaginons même pas le reste. On ne sait pas comment elle a réussi à faire tout ça en si peu de temps. La tente n’a pas du tout dire. Il doit y avoir une transition caché ou un nouveau mode de vie  qui se met en place. Pour le savoir il faut le demander. Ils ne traînent pas trop pour se mettre à table finalement. La tante sort une assiette avec un bloc qui ressemble à du fois gras. Meryl mettrait sa main à couper que ça en est. La femme annonce que c’est une imitation de fois gras, sans fois gras. En gros c’est du fois gras végétal.

Stupéfaite et intriguée, Meryl ne demande qu’a goûter ce met. La jeune femme fait des plats de fête mais sans viande. C’est une excellente idée. Il ne reste plus qu’à tester. Après avoir découvert beaucoup de nouveaux plats, sortant de l’ordinaire, la fatigue se fait sentir. Un estomac bien remplis. Mais il n’est même pas vingt deux heures. Il faut attendre minuit pour souhaiter la bonne année et aller au lit. Demain est un autre jour, une nouvelle année et il y a tout le temps pour se faire une bonne grasse matinée. Surtout quand sa fait longtemps que ça n’a pas été fait. Au final, ça ressemble à de vraies vacances même si ce n’est que deux ou trois jours.

«Le temps passe vite donc je ne vois pas les jours passer. Au fait mais, quelle heure il est?! Minuit moins une?! Heureusement parce que là je commence à m’endormir sur le canapé devant une émission télévisée. J’ai voulu passer la soirée en famille, mais je suis fatiguée. J’ai tellement bossé pendant ces vacances que je suis vraiment fatiguée. Après je sais pourquoi je le fais donc je compose avec mais c’est vrai que j’aurais préféré faire sans cette fatigue. Ça y est, il est minuit. Bonne Année …….!!!!!»

Meryl peut enfin aller dormir

Elle ne pensait pas que la soiré passerait aussi vite. Il est temps d’aller dormir. En même pas dix minutes, les yeux se ferment. Elle se voit mettre son pyjama mais, pas la suite. La fatigue l’a emporter sur le reste. Elle se réveil le matin avec un petit trou de mémoire sur la fin de soirée. Après c’est pas plus mal. Ça prouve que le sommeil était bon. On est déjà le premier janvier. Cette année est passé à une vitesse folle.

Ses nouvelles meilleures amies l’appellent sur son pc en vidéo pour lui souhaiter la bonne année. Elles sont surprises de ne pas la trouver à l’école et demandent pourquoi. La jeune fille se tâte un peu mais, finit par répondre. Pour commencer elle leur dis que c’est le deux la rentrée.

Ensuite elle leur explique qu’elle ja pardonné à sa famille. Elle est donc je allée les voir pour briser la glace et reprendre une vie un peu plus normal.

Ce nouveau quotidien ne serait pas comme avant mais, au moins, il y a plus de colère. Les filles comprennent très bien la situation. C’est même une très bonne nouvelle. Il vaut mieux passer les fêtes en famille que seule. Pour La blague Meryl dit qu’elle a Marvin, comme si c’était un petit copain.

Le trio se met à rire. La vidéo conférence se termine la dessus. Le reste de la journée se déroule en famille. Il n’est pas question d’écrire aujourd’hui, mais de retour à l’école cahier ou ordinateur seront sortis pour une session de rattrapage. Le premier qui sort des valise.

Rien qu’à l’idée d’écrire son cerveau bouillonne.

Pour arrêter de penser à ça la jeune fille allume la télé et propose de partager ce moment avec sa tante. En plus ce sont des films de Noël et il y a rien de mieux pour finir ces vacances. Chaque année, ils sont diffusé sur la une. Ce sont des films américains et ce sont les meilleurs. Elle se demande sur quoi elle va tomber. Une histoire de Père Noël, une histoire d’amour ou les deux. Surprise!

Seul le temps peut le dire. Sa tente lui propose de manger du pop-corn. C’est tellement cool. Ça fait longtemps que Meryl n’en avait pas mangé. La dernière fois, Elle était en quatrième. Les derniers moment de plaisirs avant d’attaquer dans le dure. La dernière année de collège n’est pas une mince affaire. Le plus compliqué était de tout concilier. Le bon vieux temps en quelque sorte. En élément pas vraiment essentiel. Ça rappelle simplement le bon vieux temps. Des souvenir qui sont apprécié.

«Mise à part les souvenirs, je ferais bien de retourner dans le film. Hein…! Quoi…! Il est déjà fini?! Je m’éparpille tellement que j’ai loupé le premier film. Il est déjà quinze heures en plus.» Se dit Meryl perdue dans ses pensées.

Il reste encore pas mal de temps avant le dîner pour regarder un autre film. Il y a souvent deux films à la suite sur cette chaîne de télévision. La tente et la nièce reste devant le film et font des commentaires ensemble. C’est sympa et assez drôle par moment. Le temps passe tellement vite qu’il est impossible de s’en rendre compte. C’est incroyable. La journée se termine tranquillement. Pour le dernier repas, c’est livraison à domicile. Un repas végétalien, commandé dans un nouveau restaurent de la ville. La famille s’est fait livré grâce à une application. C’est un service très populaire ces derniers temps. Et il faut en profiter avant de retourner en cours. Il y avait des pâtes sauce chilli mais végétale. Pas de viande du tout. Un délice pour les papilles. Le nom du plat est chilli sin carné. Lors du retour à l’école, normalement, les filles sont déjà là. Les retrouver est source d’impatiente. Malgré ces quelques jours passés à la maison qui lui ont fait beaucoup de bien.

Meryl est contente d’avoir prit cette décision de dernière minute. Parfois il vaut mieux ne pas trop réfléchir et foncer. Prendre le temps de pensé peut amener à des actions qu’on regrette par la suite. La soirée se finit dans la joie et la bonne humeur. Après ça la jeune ado file se coucher avant de ne plus pouvoir dormir. Le sommeil arrive relativement vite. Pour une fois, elle passe une nuit calme. La première était mouvementée et celle d’avant pas mieux. Ce ne sont pas des nuits a graver dans les annales. Après une bonne nuit de sommeil, au réveil, il est déjà huit heures.  

«Non ! Ah non, il est sept heures trente. Aaaahhh…… !!! Mais comment ?!»

Hurle La jeune fille dans sa chambre, à peine réveillé.

Ah oui, magie. Elle suppose que c’est l’heure. Et elle fait bien parce que la directrice qui se trouve devant elle, l’habille d’un claquement de doigt et lui demande d’aller dire au revoir. Il ne faut pas traîner. Meryl file en quatrième vitesse. Ils dorment encore mais se lèvent et lui font un gros câlin. Elle remonte dans la chambre où elle est attendue. Les volets sont fermés donc elles profitent de cela pour se téléporter à Magika. Au moins La jeune Meryl n’est pas en retard…

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