Chapitre 18 - Un nouvel an en famille.

26 minutes de lecture

Il est onze heures et elle vient à peine de se réveiller. Cette nuit était super. La jeune Meryl c’est bien reposée. Maintenant, elle va prendre un peu de temps pour découvrir ce fameux livre. Elle pense que ce n’est rien d’important, mais veut voir, on ne sait jamais. La jeune fille se demande quand même pourquoi un livre.

Si ce sont des sorts elle peut comprendre mais si c’est une histoire banale genre roman elle n’en voit pas l’intérêt. Non mais attends il y a des initiales sur la tranche comme un vieux livre des années 1700. On dirait un livre écrit dans ces années-là. C’est un H et un L. Elle ne vois qu’une seule option. Haldaros! Il faut qu’elle l’ouvre. Elle se demande s’il y aura une lettre glissée entre les pages du bouquin ou s’il faut lire le livre et deviner par soi-même. La jeune fille ne devra finalement pas lire le livre pour connaître l’auteur. Sur la première page, c’est bien Haldaros l’auteur et un petit mot de ses parents qui est écrit à la main explicite que ce livre est une des histoires écrites par Haldaros et que cela peut lui servir. Dommage, ce n’est pas expliqué comment faire. Au final, elle a un petit mot de deux lignes pas très utiles et doit se taper la lecture d’un truc certainement pas intéressant. Maintenant qu’elle sait de quoi il en retourne, Elle va pouvoir s’entraîner avec le coach.

On commence ce matin par du renforcement musculaire avec pas mal d’exercices enchaîné sans pause. Il y a des pompes et de mec, pas de fifille qui est pas douée, des abdos, des squats, des fentes, des burpees, des jumping-jack, des sumo squats, des soulevé d’haltères, du vélo, du tapis de course et un tapis escalier. Meryl doit enchaîner ces exercices pour faire au total une demi-heure. C’est genre, trente secondes pour chaque exercice sauf les tapis et le vélo parce que là c’est cinq minutes. Elle en ch***e mais, c’est pour la bonne cause. La jeune fille s’est fixée des objectifs et compte bien les atteindre. Elle va employer tous les moyens. Une fois que fini cette demi-heure, elle prend deux minutes de pause pour boire et reprendre son souffle, puis refait le même circuit.

Au total, ça fait une heure. Par la suite ça se passe dehors, enfin si on peut dire. C’est plutôt une salle qui n’a ni début ni fin. On peut y faire ce que l’on veut et y créer le décor que l’on désire. Le coach a créé un parc pour courir. Il lui faut faire de la course pendant environ une heure et demie, deux heures, avant de se poser dix minutes et reprendre avec de la boxe. C’est un entraînement spécial, avouons le mais, au moins il est efficace. Il me reste quoi après ça? Les arts martiaux et la gym. Meryl fais une heure de chaque. Pour les arts martiaux, elle fait seulement du karaté. Le but et de savoir se battre mais, surtout de pouvoir se défendre et esquiver les attaques.

La gymnastique lui sert pour la souplesse des mouvements et certaines figures. Ça aide aussi pour la magie. Les placements de main sont meilleurs. Après le sport on pourrait penser que c’est la fin mais non. Il faut encore travailler la magie, les sorts et leur prononciation, apprendre de nouveaux sorts, apprendre les différents mouvements liés à ces sorts, et tout ça en une journée. Enfin, une journée dans la carte. En réalité ce n’est pas le même temps. Une heure dans le monde normal équivaut à quatre/5 dans la carte.

La jeune Meryl profite des vacances de Noël pour cela parce qu’elle sait que quand les cours reprendront, il y aura moins de temps à y consacrer. C’est intense et fatiguant mais ça en vaut la peine quand on c’est ce qui nous attend derrière. Le meilleur, c’est quand elle peut pratiquer sur le coach. Il est super résistant et surtout indestructible. Quand il se reçoit un sort, il à mal sur le moment mais se régénère et c’est trop drôle à voir. On voit du sang couler et la minute d’après plus rien.

Mais, c’est surtout ces réactions qui la font rire. Une fois, elle s’est retrouvée au sol tellement elle riait. Il l’a prise pour une folle qui ne sait pas se contrôler. C’était épique. Des choses comme ça ne s’oublient jamais, tellement qu’ il a fallu créer un album souvenir pour être sûre que ça ne disparaisse pas. C’est un carnet avec des vidéos des événements. Chaque page contient une vidéo au fur-et-à-mesure que Meryl y ajoute des souvenirs.

Elle compte le conserver pour pouvoir le montrer à mes parents ou autre un jour. S’ils sont en vie, elle compte bien leur présenter. Un sentiment profond est encré. «Je suis sûre qu’ils sont en vie quelque part piégés dans un livre de ce mec.»

Elle veut les retrouver, mais ne sait pas comment ni dans quel livre. Si ça se trouve il a changé leur nom et on ne les retrouvera jamais. Elle va prendre un peu de temps pour lire son livre. Il faut voir quelles sont les informations qu’elle peut trouver. Pour l’auteur du livre, c’est déjà fait.

Ensuite, il faut lire le premier chapitre pour savoir de quoi il est question. Bah en fait pas besoin de lire plus que la première de couverture. Il y a écrit «biographie» donc on suppose que c’est la sienne. Juste pour être sûre, vaut mieux faire une lecture de la première page du premier chapitre. La jeune fille n’a pas envie de perdre du temps à lire alors qu’elle peut m’entraîner.

Au pire il est possible de faire une copie amagik du livre et le lire chez pendant le reste des vacances. Par contre, il faut changer le titre et l’auteur du livre puis le changer en porte clé. Une sécurité supplémentaire est nécessaire pour ne pas se retrouver avec des problèmes par la suite. L’idée est de faire en sorte que dès qu’une page est tourné, le texte change. Ça ferait apparaître le texte d’un roman tout public. La cerise sur le gâteau, un roman à la place du livre lorsqu’il est rangé, fermé. C’est-à-dire que lorsque le livre ne serait pas ouvert, le texte d’un roman prendrais sa place.   

Si jamais quelqu’un trouve ce livre, il ne pourrais donc pas en lire le contenu réel. Et une fois le lecture finie, l’ouvrage peut être détruit. Une solution peut-être radicale mais, nécessaire pour ne pas se faire avoir par Haldaros lui-même. Meryl ne veux aucune trace. Elle ne sait pas si elle le détruira réellement à la fin. C’est une réflexion sérieuse qui demande du temps. Dans tout les cas, pour le moment le livre est enfermé dans la borne. On ne sait jamais ce qu’il peut se produire et il ne faudrait pas qu’une mauvaise personne tombe dessus. Il y a toujours une pensée pour Haldaros qui peut se manifester à n’importe quel moment.

Après tout on ne connaît pas l’étendu de sa magie. Il pourrait bien avoir le dessus. La jeune Meryl sait qu’elle a un certain pouvoir mais, il n’est pas au niveau. Elle se considère comme une grande débutante en magie. Pour elle le chemin sera long avant de pouvoir, ne serait-ce que se défendre. Alors attaquer n’en parlons pas.

Bref, la journée est finie il lui faut aller dormir. Après une journée intense d’entraînement le repos est de rigueur. De toute façon, ses journées vont se ressembler pendant au moins une bonne semaine. Elle souhaite rester jusqu’au 30 décembre. Ensuite visite surprise à la famille.

«Je suis un peu impatiente de leur rendre cette visite. Je m’attends à une grosse surprise et un peu de gêne, surtout de la gêne. On va dire que c’est de l'embarras extrême. J’exagère peut-être un peu, mais je suis sûre d’une chose, c’est qu’il y aura encore un malaise bien présent dans la pièce enfin jusqu’à ce que je le dissipe. Et ce n’est pas une mince affaire.»

Meryl n’a pas calculé combien de jours elle va passer dans cette carte mais un certain nombre c’est sûr. Quand la jeune fille pense que le temps est modifié juste pour passer plus de temps à s’entraîner. Elle espère que la dose de remède anti-douleur sera proportionnel à ce qui a été fait. C’est la question qui se pose. De toute façon, c’est elle qui décide. Il n’y a pas le contrôle total non plus mais, au moins au trois quart. Elle se demande quand-même que fait-il quand elle n’est pas là. Disparaît-il ? Ou bien il vie sa vie dans la carte ?

 Il faut aller lui demander :

« Dis-moi !

- Oui ?

- Je me posais une question ?

- Demande toujours, on sait jamais.

- Tu fais quoi ou tu deviens quoi quand je quitte la carte?

- Ah cette question-là?! Euh! Je ne disparais pas mais, je reste en pause comme une statue. Tout mon système se bloque. Je me débloque dès que tu ouvres la carte et que tu commences à y entrer. C’est assez spécial dit comme ça, mais c’est la réalité.

- Je confirme. Je ne m’y attendais pas mais au moins je sais. Merci pour cette réponse.

- De rien»

C’est une drôle de réponse. Il devient statue/mannequin quand personne n’est là. C’est dingue ce que la magie peut faire. Il y a des possibilités infinies. Meryl sait qu’il y a des règles pour la sécurité de tous sauf pour les sangs rouges. Eux, ils font ce qu’ils veulent, car ils ne suivent pas les règles établies par la société magik. C’est les pires des personnes. Il est déjà arrivé qu’un élève de cette école soit appelé ainsi parce qu’il avait transgressé des règles.

C’est une des pires insultes au monde pour une personne qui n’est pas comme ça. À ce qui paraît un élève a reçu cette insulte pendant toute une année et est devenu sang rouge juste pour se venger de ses harceleurs. Par la suite, il a été enfermé dans une salle qui neutralise les pouvoirs le temps de revenir à lui. C’est vachement efficace. La jeune ado ne pense pas que ça risque de lui arriver un jour. Par contre si elle ne se concentre pas elle va rater son entraînement et  ne pourrais pas rentrer. Surtout, qu’il ne lui reste que cinq jours avant de rentrer à la maison. Elle ne sait plus depuis combien de temps elle est ici mais, elle est KO.

«Heureusement que je ne m’entraîne pas la nuit en plus de la journée sinon je serai un vrai zombie. Bon après je n’ai ni petit copain, ni amis qui va regarder ma tête. Je vais juste avoir les regards de mon coach qui en fait ne me gênent pas du tout. De toute façon, il est trop vieux pour moi.» Se dit Meryl.  Vu le nombre d’années qu'il est ici, si on lui enlève sa jeunesse, elle demande à voir à quoi il ressemblerait. Elle est quasi-sûre qu’il serait tout ridé et tout bossu. Il vaut mieux pas essayer d’imaginer, au risque d’avoir une vision d’horreur. «Bah ! Stop ! Remets-toi dans la séance. Woah! Même un fauteuil me paraît une montagne. C’était une des séances les plus dures que j'ai faites depuis le début. Et pas le début des vacances ! Le début de mon training !» C’est un vrai légume. Même manger, elle ne peut pas. Elle se demande s’il n’existe pas un remède magik pour qu’au moins elle puisse manger un peu. «Ah… ! Trop bien ! Je peux enfin manger. Il ne m’a pas donné le remède miracle mais, grâce à ma magie je vais pouvoir manger.» Crie Meryl.

La soupe ou le smoothie salé bu à la paille est excellent. En plus, il est plein de super aliments bons pour le corps et les muscles. Tout ce dont il y a besoin pour être en pleine forme et au taquet pour se battre.

Il lui faut accélérer le temps pour arriver plus vite au trente décembre. Elle en peut plus de bosser H24. Bon peut être pas H24 non plus mais tous les jours du matin au soir, oui. C’est fatiguant et pas vivable à la longue. Même si c’est un choix de sa part. «Je crois que je dois juste demander d’avancer de quatre jours et le tour est joué. Exact. Je suis douée quand je le veux.» Un petit moment de joie qui retombe assez vite. La jeune fille sait qu’elle n’est pas au niveau du tout. Elle en vient même parfois à se dire que ce n’est qu’un rêve.

Après ce moment de doute, elle retourne à l’école faire sa valise. Quoique, elle peut aussi ne pas la faire et la transférer en arrivant à la maison. Comme un fichier mis sur une clé usb. Ce serait à essayer. «Aaaaaaahhhhhhhhh………… !

Du calme, ce n’est que moi Fidji.

– Mais, comment, pourquoi, quand ?

– Je savais que tu étais dans la carte. Je sais tout ou presque.

– D'accord mais, que faites-vous là ?

– Je me suis dit que tu voudrais peut-être aller voir ton oncle et ta tante.

– C’est exact, comment vous avez deviné ?

– Le sixième sens.

– Ok.

– Plus sérieusement, tu veux que je te conduise chez eux ?

- Euh…, oui. Je veux bien merci.

– De rien. Prends ma main.

- Quoi ?! Aaaaahhhhh….. ! »

«Mais on est où ? Ok, elle nous a téléporté devant la porte de mon oncle et ma tante. Je ne savais pas que c’était réel. Je l’ai déjà vu dans un film ou une série mais jamais en vrai. Je m’en doutais un peu, mais je ne pensais pas qu’elle pouvait le faire. Je ne sais pas. Parfois, j’oublie un peu que la magie est là donc je me surprends encore avec certains sorts.»

Meryl ne s’en fais pas trop parce qu’elle sait que quand ce sera bien intégré, il n’y aura plus aucun souci et plus de surprise. Enfin bon, a voir parce que ce n’est pas dit qu’un jour un sort auquel elle ne s’attend pas la fasse sursauter.

La directrice la lâche, lui dit de rester prudente et de ne surtout pas faire de magie dans le monde amagik. Même pour la montrer à son oncle et sa tante. Le message passé, la jeune fille dit oui et part frapper à la porte. Elle sait d’avance qu’ils ne s’attendent pas à la voir. Avant d’oublier vu que la reprise est le deux janvier, c’est la directrice qui viendra la chercher pour la raccompagner à Magika. Bien sûr pas le premier janvier mais le deux au matin

Meryl est contente de passer les voir. Ils lui ont quand même manqué un peu. Au début, elle leur en voulais mais, au fil du temps elle a comprit leurs raisons et cessé de leur en vouloir. Après tout ils l’ont élevé. Elle leur dois bien ça. A peine, le temps de se lancer pour frapper à la porte que c’est déjà fait. La directrice a prit les devants pour ne pas perdre de temps. Une situation une peut gênante mais, il faut faire avec. Le mieux aurait été de le faire sans magie, comme si elle n’existait pas.  

La porte s’ouvre :

« Bonjour. Mais, qu’est-ce que tu fais là ? Tu n’es pas censée être à ton école de magie ?

- Si, si, mais, là, c’est les vacances donc on peut soit rester, soit rentrer.

- Ah… ! D’accord ! Bien, entre. Tu veux aller dans ta chambre ?

- Non pas tout de suite, je vais attendre un peu. Si je suis venue c’est avant tout pour vous voir et pour passer le jour de l’an avec vous. Je n’étais pas la à Noël parce que je devais m’entraîner mais maintenant je suis là. Ne vous inquiétez pas je ne vous en veux plus du tout.

- Je suis contente de t’entendre dire ça. Je ne pensais pas que tu nous pardonnerais.

- Tu sais tata, parfois il faut du temps. C’est comme dans un film américain. Quand la fille ou le garçon apprend une vérité et qu’il met du temps à pardonner les amis ou la famille, peu importe.

- Je comprends ce que tu veux dire. Je visualise tout à fait le film américain. Je pense que tu m’as convaincu.

- Je suis contente. Ça me fait du bien de retrouver la famille. Surtout que j’ai des choses à raconter.

- Dis-moi tout.

- On va se poser un peu et je vais tout te raconter.

- Ok ! »

L’ado se pose sur le canapé et commence à parler de ses parents. Elle explique que peut-être ils sont toujours en vie mais, sans parler de la carte, du livre, de la bague et de ce qui concerne Haldaros. Il ne faut rien dire parce qu’il ne faut pas que ce cher Haldaros vienne s’en prendre à eux. Elle va essayer de profiter de ces deux ou trois jours avec la famille pour se reposer un peu. Même avec une potion magik, la fatigue est bien présente. Le sport pratiqué de façon intense est normalement déconseillé.

Sinon sa tante est contente de la revoir et est surprise d’entendre que ses parents seraient peut-être en vie. On dit bien peut-être parce qu’il est possible qu’ils soient morts, mais il faut en être certain pour pouvoir raconter la vraie histoire à tout le monde. Il ne faut pas qu’on raconte des choses qui pourrait se voir réfuter. En bref, il faut rendre hommage à leur mémoire. Meryl n’est pas sûre que ça se dise comme ça. Il faut y réfléchir parce que là c’est un peu confus.

«Mince, j’ai complètement oublié de préparer mon nouveau cours.» Se dit la jeune fille. Elle se souviens d’une de ses expériences de vacances et se dit que ça serait une bonne idée de s’en servir pour le cours. «Bon eh bien voilà, solution trouvée !»

Maintenant, elle peut se détendre et profiter du moment présent. Elle sait que ce n’est pas l’idéal étant donné ce qu’il y a dans le monde magik. Il faut prendre une pause de temps en temps et puis il ne faut pas non plus se bourrer le cerveau avec trop de choses sinon il risquerait d’exploser.

Meryl aimerait bien voir une explosion de cervelle un jour, juste pour le fun. Elle peut peut-être en créer une de toute pièce. La jeune fille prévoit de tester ça après la rentrée. Il lui faut aller au studio pour essayer. D’ailleurs, elle n’a pas parlé du studio à son oncle et sa tante. Il faut qu’elle leur raconte tout sur sa nouvelle école. Elle est tellement cool que l’idée d’y rester plus longtemps ne lui déplaît pas.

Elle s’imagine redoubler si besoin pour rester. Ouais, enfin si c’est pour essayer de rater continuellement alors que ce ne serait pas possible, c’est inutile. Allez hop, on change de disque. L’ado doit profiter du peu de temps qu’il reste pour s’amuser, renouer avec ses parents adoptifs, enfin oncle et tente plutôt. En fait, ce n’est pas si simple de les appeler tonton et tata parce qu’ils l’ont élevés pendant quinze ans et même si elle connaît la vérité, ils resteront ceux qui se sont occupés d’elle. Elle a déjà dit tata mais, c’est bizarre et ça sonne faux ou alors, il faut s’y habituer. Ce sont leur liens de parenté originelles.

Ouais, c’est peut-être ça. On va penser dans ce sens et tout ira bien. Bon, pour eux c’est possible que ce soit différent. Ils savent ce qu’ils sont en réalité, mais ils se sont sûrement habitué au fait qu’on les appelle papa et maman. Après, c’est possible que tata et tonton ne leur plaise pas ou qu’ils ne s'y fassent jamais. Après tout on n’est pas dans leur tête. Impossible de savoir ce qu’ils pensent, ni ce qu’ils veulent. Il faudrait leur demander pour avoir une idée.

Sa tante la devance en lui disant qu’elle fait comme elle le sent et qu’ils s’adapteront. C'est cool mais un peu gênant à la fois parce que finalement on ne sait pas ce qui leur convient. En fait il ne faut pas se prendre la tête pour si peu. Mais, profiter du moment présent, passer le jour de l’an avec eux, s’amuser un peu et ne penser à rien. Ça c’est un bon programme!

Il commence à se faire tard. Il serait peut-être temps de manger un peu non ?! Son tonton a préparé des pâtes à la sauce tomate pour le dîner. C’est un de ses plats préférés. Meryl est contente de manger ça pour son retour à la maison. Elle se demande ce qu’ils ont prévu pour demain. Ce sera une surprise. Espérons qu’elle soit bonne.

De toute façon si c’est pas bon, il lui ai possible de se faire à manger. Avec ou sans magie, tout est faisable. Et le mieux reste les plats cuisinés déjà emballé, prêts à cuire. Ça va plus vite de faire venir un plat tout prêt. Sinon, elle peut faire comme un amagik et se faire livrer un plat via les services en ligne. Il y a pleins de sites de livraisons qui sont populaire en ce moment. La jeune fille arrête sa réflexion et la remet à plus tard. Pour le moment, c’est dîner et discussion en tout genre. Ça lui avait un peu manqué de ne pas rigoler en famille à table.

Elle le fais avec ses amies, mais ce n’est pas pareil. Ce ne sont pas les mêmes délires. Alors, ce soir ils parlent de la nouvelle école. Ils ne voulaient pas trop que la magie entre dans leur vie, mais ils veulent en savoir plus sur le sujet. Ils sont curieux. Meryl est contente parce qu’au moins il n’y aura pas de discussion dans le vide. Un bon temps pour raconter tout ce qui est arrivé en ce début d’année scolaire.

Il lui faut aussi leur demander comment c’était sans elle à la maison :

« Maintenant que nous avons parlé de moi, parlons un peu de vous. Comment c’est la vie à la maison sans moi ?

- C’est tranquille. Rien de spécial. On continue de travailler, on sort entre amis. Tes amies du collège sont passées cette semaine pour avoir de tes nouvelles. Je n’ai rien pu leur dire concernant ton don et le reste mais, j’ai dit qu’à ton internat ça se passe bien.

- Merci. Donc ça veut dire que je devrais les rappeler. Je n’ai même pas penser à me connecter sur les réseaux sociaux normaux. Ah oui parce que je ne vous ai pas dit mais, il y a des réseaux sociaux magik.

- Et internet aussi est magik ? Parce que là je suis totalement surprise.

- Oui ! Nous avons de la technologie magik : ordinateur, internet, portable aussi, enfin pas mal de choses.

- D’accord. C’est impressionnant. Je ne savais pas du tout. Comment ça fonctionne ?

- Comme la technologie classique sauf qu’il y a des fonctions magiques.

- Ok. Et tu peux me montrer ?

- Malheureusement non. Le règlement interdit de faire de la magie en dehors de l’école sauf en cas d’extrême urgence. Un peu comme dans les films ou séries américaines quand une ado reçoit une carte de crédit et qu’on lui demande de s’en servir qu’en cas d’urgence. Ok elle ne le fait pas forcément mais, tu comprends le concept ?

- Oui oui ! Et sinon il y a d’autres choses comme ça?

- Il y a toujours des règles de sécurité pour ne pas se recevoir un mauvais sort et en subir les dégâts et des choses à respecter dans l’établissement comme une école normale. En gros c’est classique.

- Je vois. Et au fait, tu ne nous as pas dis mais, tu pars quand ?

- La directrice vient me chercher le deux janvier, jour de reprise des cours.

- Ah ok ! c’est court ! Tu ne pouvais pas venir plus tôt ?

- Non. J’avais du travail.

- Mais c’est les vacances! Tu n’es pas sensées travailler!

- Eh bien tu vois, si! Écoute! Je suis débutante en magie alors que les autres ne le sont pas donc il faut que je rattrape mon retard. Sinon comment je fais ?!

- C’est vrai que vu sous cet angle on comprend mieux.

- Si j’avais pu j'y aurais été plus tôt. Mais, tu me connais tata, tu sais que je n’aime pas être en retard.

- Oui oui. »

Maintenant que la partie reproche si on peut le dire comme ça, est terminée, le sujet de discussion peut changer ainsi que le repas peut se terminer. La fatigue se fait sentir même s’il n’y a aucuns maux physiques dû à l’exercice physique intensif. Les potions magiques ont du bon parfois. Même si elles n’empêchent pas la fatigue. Il serait bon d’en créer une dans ce cas, pense la jeune fille.

«Je pense que dès que j’ai fini, je vais me préparer, me poser dans le canapé, discuter un peu et foncer me coucher. Je serais en pleine forme demain matin.» Se dit Meryl. Le repos est important pour la récupération.

Surtout qu’il y a peu de temps pour être en pleine forme. Les cours reprennent le deux janvier. Ce qui laisse à peine deux jours pour faire quelques activités.

«Ah mais, j’y pense il va falloir aller faire les courses.» Cette pensée traverse la jeune fille avant même qu’elle ne finisse de mettre son pyjama. Ils ne les font jamais à l’avance pour avoir de bonnes promo sur certaines denrées. Ce n’est pas appréciable quand il y a de l’affluence dans les supermarchés. Et le pire c’est justement à Noël.

Après c’est qu’une fois dans l’année donc ce n’est pas trop grave mais, ils auraient quand même pu prévoir en avance. C’est la meilleure des méthodes pour être sûre qu’il ne manque rien pour un repas de fête. Après, il est vrai qu’à la dernière minute il peut manquer quelque chose, mais de là à faire tout le jour-J c’est un peu abuser.

Il faudrait le leur faire remarquer. La jeune fille se dit que le lendemain est le moment idéal pour en parler. La seule inconnu est la réaction qui pourrait se produire. De la colère, de la surprise ? Bonne question. La seule solution est de passer à l’action.

Allez, soirée terminée. Meryl tient plus du tout. Sur le coup sa tante n’a pas compris qu’elle soit épuisée mais, elle c’est rendu compte qu’avant tout sa nièce est une personne et qu’elle peut être épuisée comme tout le monde d’ailleurs. Ce n’est pas un cas rare. Une chose qui peut arriver à n’importe qui. Même la personne la plus raisonnable peut avoir un coup de mou.

Pas le temps de plus réfléchir, la jeune fille s’endort comme une masse dans son lit qui n’a pas bougé. Sa chambre est resté la même qu’avant son départ. Rien de neuf. Peut-être la peinture, les murs sont plus blancs qu’avant.

Meryl se réveille tôt, pour une fois, en pleine forme. Elle est contente de retrouver sa chambre dans le même état qu’elle était avant que de la quitter. Elle pense quand même y faire quelques changements. Il faut avant demander à Fidji c’est possible d’utiliser la magie la porte fermée à clé et les volets fermées. La directrice lui répond aussitôt que c’est possible mais seulement dans la chambre et toute porte ou volets fermés. En insistant bien sur les portes closes. Sans ça, interdiction de faire quoique ce soit. Il ne faut pas qu’elle soit vu de l’extérieur ni par un sorcier. Fermer tout ce qui se trouve autour d’une personne pour ne pas être vu est un genre de sortilège ancien. Il empêche quiconque de jeter un sort pour voir ce qui se passe dans la pièce fermée. Elle c’est pourquoi Meryl veut pratiquer et lui confirme que c’est exceptionnel parce que c’est un apprentissage et un test pour voir si plus tard il lui sera possible de pratiquer de la magie dans un monde amagik sans répercutions. Il faut savoir que des qu’une personne atteint la majorité elle peut faire de la magie dans le monde amagik de façon libre. Il ne faut juste pas qu’elle se fasse prendre par un amagik. Le jeune fille est contente de pouvoir pratiquer en dehors de l’école au moins une fois. Elle oublie l’espace d’un instant ce qu’elle voulait faire, tellement l’excitation est présente. Refaire sa chambre est un bon projet pour s’entraîner. La jeune Meryl veut une chambre qui est inspiré de photos populaires vues sur internet. Des photos qui représentent des pièces comme des salons ou des chambres. Les décorations sont très travaillés en général.

Elle ne veut pas se déplacer mais tout faire sortir de son pc et déjà monter en prime. C’est que du bonheur pour elle! Maintenant que tout est fini il lui faut appeler ses copines amagik pour qu’elles puissent se voir un peu. Elle ne ne sais pas trop comment ça se passera si elles acceptent. On verra bien, déjà il faut qu’elles lui répondent. Il y a besoin qu’elle aille se connecter sur les réseaux sociaux pour voir s’il y a des messages et voir après comment y répondre. Logiquement, il doit y avoir plein de messages auxquels elle n’a pas donné suite.

«Ok! Là je ne peux pas gérer. Je vais carrément les appeler, ce sera plus simple. J’appelle qui en premier ? Olivia ou Peisley? D'abord Peisley et je lui demanderais de prévenir les autres. Parfait.»  

La réponse se fait du tac au tac. Peisley la bombarde de questions avant même qu’elle puisse en placer une. La réponse  est assez rapide. Il est trop tôt et il y a beaucoup trop de question d’un coup pour pouvoir y répondre. Le mieux est qu’ils se voient pour avoir une discussion et parler de ces derniers mois. La jeune amie comprend et prévient qu’elle appellera toute la bande pour qu’ils se voient cet après-midi.

La jeune Meryl est impatiente de les revoir. «Je pourrais avancer le temps? Hmmm! Non! Je vais attendre comme une personne lambda! En plus si j’avance le temps ce serait trop visible et je risque gros.» Pense Meryl.  Peisley à pas vraiment changé. Les photos sur ses réseaux sociaux n’ont pas changées depuis le collège. C’est comme si son visage était figé. On pourrait presque penser à de la chirurgie esthétique.

Elle est fine et bien habillé en général. Une fille qui se maquille tout le temps. Et le vernis est fait chez un professionnel chaque semaine. Enfin quand il n’est pas semi-permanent. Elle porte tout le temps des jeans ou des jupes qui moulent son corps avec des débardeurs ou des blouses fluides.

Les talons c’est quelque chose d’important. On ne l’a jamais vu sans. Olivia est un peu plus ronde mais, dans la forme de son corps. Une fille qui est malade et ne mange presque rien. Elle met des vêtements qui sont particuliers parce qu’elle suit la mode de près et veut même devenir mannequin.

Apparemment elle est dans une agence qui lui fais faire des photos, publicités, des défilés. Bref tout pour se rendre encore plus malade parce que dans son agence si on ne fait pas un 32 on ne passes pas. En fait pour être plus clair, le 32 est la taille maximum autorisé dans cette agence.

Au-dessus les mannequins se voient punir ou refusées.

Meryl repart dans le changement de sa chambre, c’est mieux que de parler de poids. Ce genre de chose n’est pas facile a aborder. Chaque personne à sa vision et parfois, c’est assez conflictuelle.

Une situation un peu gênante pour une jeune fille qui essai de ne pas être mal dans sa peau.

D’ailleurs, elle réussi à faire ce qu’elle veut.Ce n’est pas parfait mais, largement suffisant pour une première. Et puis elle débute en sorcellerie. Il y a sûrement meilleur qu’elle à Magika. Les murs sont blancs, il y a des jolies guirlandes lumineuses rose gold, un lit deux places blancs avec des draps à motifs géométriques gris. Un joli bureau blanc qui à des pieds en bois clair posés en diagonal, une coiffeuse blanche entourées de lumières LED. Comme dans les films où il y a des comédies musicales et qu’on voit les loges. Enfin voilà tout est blanc avec des touches de gris et de rose gold. Heureusement que les amies amagik ne sont pas déjà arrivées sinon il aurait été compliqué leur expliquer comment c’est arrivé. Mais, comme il n’est pas tout à fait midi et qu’elles arrivent que vers quatorze heures, il y a le temps de se préparer.

Une question subsiste cependant. Comment les retrouvailles vont se passer ? Ce sont de bonnes amies mais, il y a mieux. Disons que certaines préoccupations ne sont pas partagé entre toutes. Meryl ne se focalise pas sur son apparence par exemple.

Les meilleures des meilleures sont Brooklyn et Hanaé. Le trio ne se connaît pas depuis des années mais, c’est tout comme. Pas besoin de grand-chose pour se comprendre. C’est un peu magik.

Par contre, avec les amies amagik c’est quelques délires mais, il y a comme un mur entre eux. La jeune Meryl pense qu’elle ne va pas tarder à couper les ponts avec eux. Ce serait plus simple pour ne plus avoir d’attache dans ce monde amagik. Les amis de la jeune ne s’en doutent absolument pas. L’idée n’est pas de le leur dire pendant cette après-midi mais, de les lâcher au fil du temps pour qu’il y ai un oublie naturel. Un peu comme si le temps et la distance les séparaient. Et puis ce n’est pas le moment de parler de ça.

C’est le trente et un décembre, jour de fête, jour de retrouvailles et jour de repos. Il ne faut pas gâcher cette si belle journée qui commence super bien et qui espérons le, va bien se finir.

«Sinon je mange quoi ce midi? Tiens un message. Ah ok c’est mes potes qui me demandent de les rejoindre au fast-food.» Se réjouit la jeune ado.  Parfait comme ça pas besoin de réfléchir. Tout s’enchaîne à merveille.

Meryl se fait une petite réflexion l’espace de quelques secondes. Elle est sur que lorsqu’elle pense a quelque chose, ça arrive pas longtemps après. Ce serait normal quand on a des pouvoirs. Ou c’est de l’exagération de sa part. Après-tout elle est dans le monde amagik jusqu’au deux janvier et  il est possible que ce soit une coïncidence. Elle décide de se concentrer sur le moment présent, la famille et les ami(e)s en attendant le retour à l’école.

Avant de se mettre en route, il faut prendre la carte de bus. Le seul moyen de déplacement possible pour rejoindre le groupe.

Malheureusement sa carte n’est plus dans sa chambre. Elle doit avoir été mise à la poubelle ou ailleurs.

Il en faut une nouvelle en urgence pour pouvoir prendre les transports  rapidement. Il n’y a pas de point de vente à proximité. Et la carte doit être fabriquée puis envoyé par la poste. Trop long pour prendre le bus.

Quoi que non! Une idée lui traverse l’esprit. Il lui ai possible de s’en créer une de toute pièce. Mais avant de se lancer il faut qu’elle trouve le sort adapté a son idée. Elle a emporté son grimoire de magie débutant avec elle pour lire le soir avant de dormir.

«Où est-ce que je peux trouver ça? Ah ! Page quatre-vingt-six! Création en tout genre. Trop simple! Je dois visualiser l’objet que je veux et dire créatius créatium. Il est dit: attention, une mauvaise visualisation peut causer des dégâts. Quels dégâts ça peut causer ?! Hmmm. Je pense que je vois bien le genre de choses qui peuvent arriver. Je vais devoir faire le vide dans mon esprit pour ne pas me perturber. Une fois fini, je rouvrirais mes volets. Ah bah voilà! Ça c’est un bon sort. Je me demande juste si c’est permanent ou temporaire. Je vais regarder ce qui est dit dans le livre. Trop cool chaque objet est permanent! Je sens que je vais bien m’éclater avec ce sort. Ahhhh…….:

Mais qu’est-ce que vous faites-la ?! (demande-t-elle à la directrice de Magika)

- Je suis venue te dire que je t’ai laissé changer ta chambre, mais tant que tu n’es pas majeure tu es sous la responsabilité de l’école et sous l’ordre des règles établies pour les mineurs. Ce sont celles établit par le gouvernement magik de Paris. Maintenant dès que tu auras besoin de quelque chose tu le feras de façon amagik. Et pas de carte dans le monde amagik !

- D’accord ! Je ne ferais plus rien.

- Merci de ton écoute. Maintenant je te laisse, j’ai du travail !

- Quoi même pendant les vacances ?

- Je dois cuisiner !

- AH, oui c’est vrai que nous sommes le trente et un décembre ! Je ne pensais pas que vous faisiez la cuisine.

- Et bien tu vois, j’en fais.

- C’est vrai qu’il n’y a pas que la magie et j’ai tendance à l’oublier de temps en temps. On se voit après-demain.

- Oui, au revoir. »

Annotations

Vous aimez lire une-plume-imparfaite974 ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0