Chapitre 6 - La fin d’année

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Une fin approche, celle de l’année en cours. Il n’est que la période de noël et Meryl pense déjà à son brevet. Le temps passe tellement vite qu’elle ne peut s’empêcher d’y songer. Une chose en entraînant une autre et la voila en train de réfléchir à son avenir. Tant de questions sans réponse. Il est difficile de se trouver au collège. L’âge des questions et de la découverte.

Enfin c’est la période quoi. Le corps change, évolue. Le mental aussi. Les adolescent apprennent beaucoup sur la vie en général. C’est aussi la période de la rébellion. Ils ne veulent pas être contrôler par leur parents. Un besoin de liberté en quelque sorte. C’est un âge ou on est entre deux. On est assez grands pour avoir plus de responsabilités mais, pas assez pour pouvoir être aussi libre que voulu.

Ils doivent parfois se cacher pour faire leur propres expériences ce n’est qu’après avoir tester, fait des erreurs qu’ils comprennent ce qui est bon ou non. Parfois, il faut se détruire pour réaliser. Une réflexion qui touche beaucoup d’élèves au collèges. Et c’est plutôt difficile d’en parler.

En attendant il faut aller en cours. Ça tombe bien, elle commence par le français. Le professeur décide de donner à la classe un devoir surprise. Ce n’est pas une rédaction avec une question mais un texte inventé qui est demandé aux élèves. Elle souhaite, sans vraiment le dire, voir si il y a du potentiel dans la classe. Qui est doué ou non.

Le thème est libre. Le but est d’utiliser les notions de cours sur les romans et livres en général pour construire un texte.

Meryl trouve des idées assez facilement. Elle part donc sur un récit qui se déroule à l’école. Un bon moyen d’en parler d’une façon différente.

La vie n’est pas simple dans la ville de Berg

Il n’y a qu’une école pour tous les niveaux. Comment dire que ce n’est  pas la meilleure option. Tout le monde n’est séparé que par des grillages. Les petits voient les grands et inversement. Ce n’est pas joyeux. Ils assistent parfois a des scènes pas très catholiques pour leur âge. En tout cas c’est ce que dit le personnel de l’école. Regarder deux élèves s’embrasser n’est pas une chose à faire. Il est fortement déconseillé de le faire sous peine de punition.

Enfin bon on n’est pas à ça près. Dès qu’ils ont le dos tourné tout le monde jette un œil derrière la grille. Rien à faire. C’est comme aller au cinéma sans le ticket d’entrée. Et c’est tellement plus drôle de regarder ça que ce qui se passe dans la cours de l’école primaire. Une période ou on ne fait que jouer à longueur de temps.

Le collège est tellement différents. Tout le monde en fait une montagne alors que ça n’en vaut pas la peine. D’ailleurs il n’y a rien de mieux qu’une élève de quatrième pour en parler. Elle est comment-dire, immergé dans la culture. Dans un petit groupe d’amis elle fait partie de la classe moyenne. Le groupe des personnes qui sont ni invisible ni populaire. Il ne leur arrive jamais rien. Fin d’habitude il ne se passe rien.

Cette fois-ci la donne change. Dans la classe il y a deux filles qui se trouvent dans une sorte de compétition. Le but est de devenir la première de la classe. Pas très difficile quand on travaille bien et qu’on a les capacités pour. Il n’y a pas que ces paramètres qui entrent en ligne de compte. D’un côté on utilise les talents naturels et le travail acharné. De l’autre c’est l’argent des parents et des cours prive. Il arrive même de payer un surdoué pour faire les devoirs. Uniquement dans le cas ou on ne voudrais pas les faire.

Soline et Mérie sont en guerre depuis le début de l’année sans le savoir. Ce n’est que lorsque Mérie découvre que sa camarade a obtenu une meilleure note a un devoir de français qu’elle va commencer à réagir. Il lui faut un plan pour la dépasser le plus rapidement possible. Comment dire ! Elle n’y va pas de main morte. Une stratégie tout en finesse pour devenir la meilleure copine de sa rivale.

Comme on dit souvent, être proche de ses amies mais l’être encore plus de ses ennemies. Il n’y pas mieux pour parvenir à ses fins. Elle commence donc à faire connaissance. Ce n’est pas facile, Soline est difficile à approcher.

Ce n’est qu’au bout de deux semaines que la relation peut débuter. On dirait un homme qui tente de séduire une femme. En même temps ce serait possible si ça avait été un homme. Pour ne pas se faire prendre il faut la jouer fine. L’idée est de créer des soucis à Soline pour qu’elle ai la tête ailleurs.

Quelle serait la meilleure idée, source de conflit ? le poids. Pendant la puberté il est la source de beaucoup de maux. Les complexes se multiplient. Comme les boutons d’acnés. Ce n’est pas très beau, pourtant c’est la réalité. Toute personne qui à de l’acné sévère peut se retrouver avec une tonne de bouton en quelques instants.

Tout le monde n’y à pas droit heureusement. Ce serait bien trop ardu à gérer. Pour un peu de subtilité Mérie attaque par son propre poids. Elle demande à Soline si elle est bien, prétextant qu’elle se trouve grosse. Une fois réconforté elle passe à sa camarade. Il faut lui faire remarquer que sa taille n’est pas assez fine.

En y faisant allusion un peu tous les jours elle parvient à lui faire penser qu’elle serait trop grosse. C’est lorsque la jeune ado demande de son propre chef si elle n’est pas trop grosse que le plan réussi. Il lui est alors conseillé de réduire ce qu’elle mange. Elle peut aussi se faire vomir. Deux doigts suffisent à régler tous ses soucis.

Sur le moment elle se dit que c’est une solution envisageable. Elle ne se rend pas compte du poids de ces mots. C’est alors que la spirale infernale commence. Elle ne peut plus s’arrêter. Les cours ne sont plus qu’un lointain souvenir. Mérie a gagné la bataille. 

Meryl écrrit assez vite pour un devoir. Ses idées fusent dans tout les sens. Le texte est cours mais suffisant pour elle. Il lui faut maintenant demander au professeur si elle peut rendre sa copie. Il doit rester une heure environ. Le prof lui demande de la conserver et d’attendre la fin du cours pour lui rendre. Elle demande alors s’il lui est possible d’en écrire une autre. Pourquoi-pas répond le prof. Elle précise quand-même que ce ne sera pas rendu. Un projet personnel qu’elle ajoutera à sa bibliothèque. Enfin c’est ce qu’elle envisage pour ce texte.

Une fois de plus le travail est effectué en une heure. Ce n’est pas très compliqué pour elle. Au moment ou la sonnerie retenti, Meryl rend finalement deux copies. À quoi bon n’en laisser qu’une. Peut-être aura t-elle un bonus pour un second travail même si ce n’était pas demandé. Dans tout les cas ce n’est pas grave. Tout travail mérite un coup d’oeuil.

Une fois rangé, elle prend son sac et file au prochain cours. Le temps passe assez vite. La journée à peine commencé est déjà fini. Il n’est pas question de traîner pour rentrer à la maison. Les idées pleuvent dans sa tête et elle doit les noter avant de les oublier. Il ne faudrait pas louper une pépite dans le lot. On ne sait jamais, peut-être qu’un roman peut en émerger. Pour le moment ce n’est pas ce qui lui tente. Elle est plus sur des petites histoires. Parfois plus longues mais, jamais assez pour en faire un livre. Des fois elle pense à toutes les regrouper et en faire un. En réalité il y en aurait plus que ça. Il pourrait y en avoir cinq ou six avec toutes ses production. Elle ne c’est jamais arrêté d’écrire. Même en vacance. Une passion dévorante qui ne la quitte pas. L’inspiration est constante. Enfin bon ce n’est plus le moment. Il est temps d’aller dîner. C’est toujours autour de ce repas que Meryl raconte ses journées. Pas un détail n’est épargner. Ses parents sont scotché à ses lèvres. L’année avance très bien. Elle est en passe d’avoir son brevet. Il ne reste plus longtemps avant les épreuves. Il lui tarde de les passer. Le lycée ne sera plus qu’a une porté de bras. Enfin presque. Il reste les vacances. Un gros voyage est prévu cette année. Sa mère met des économies de côté depuis longtemps pour le faire. Un rêve de gosse qui se réalise un peu pour elle. L’occasion de changer d’air et de se préparer pour la rentrée au lycée. Il parait que les effets scolaires dans les supermarché aux usa sont top. Il faut que la jeune fille voit ça de ses propres yeux. Elle pense même en ramener pour changer de ce qui se fait en France. Ça reste des fournitures mais différentes. Ils n’ont pas la même conception de l’apprentissage. C’est assez intéressant d’ailleurs.

Meryl aimerais bien tester une fois l’école là-bas. Pour le moment ce n’est pas possible. Et de toute façon ce serait trop compliqué. Il faut être bon en anglais et elle n’est pas encore au niveau. Il y a du chemin à parcourir.

Les semaines passent. Un jours qui passe est un jours en moins avant le brevet. Plus le temps avance plus le stresse monte. La jeune ado sait que certaines matières seront plus facile que d’autres. Ce qu’elle redoute le plus, les maths. Ce n’est pas sa tasse de thé. Par conte le français et l’histoire sont beaucoup plus simple. En plus cette année ils ont été bien préparé.

Seuls les maths sont plus difficiles. Le professeur n’a pas trop aider les élèves à apprendre, comprendre les notions vues en cours. Sa seule demande, apprendre et recracher le cours. Autant dire que si un élève n’a pas le mot exacte il ne pourra pas avoir le point. Dans ce cours aucun demi point n’est accordé. Pas de compréhension quand il y a un essai de méthode. C’est tout ou rien. Le but est d’apprendre la rigueur apparemment. Honnêtement c’est pas la meilleure solution. Beaucoup sèchent le cours pour ne pas subir. Ils préfèrent avoir un zéro plutôt qu»’une mauvaise note pour une notation au rabais. Ils se sont pleins à la CPE mais rien n’a changer. Le professeur est défendu de tous. Pas moyen de faire changer sa position.

On ne peut pas tomber sur une personne gentille tout le temps mais la classe fait avec. Ils savent qu’après ils ne reverrons plus personne. Le lycée est un autre environnement. Il n’a pas les même profs ni le même fonctionnement. Enfin c’est ce que tout le monde pense. La télévision leur donne une autre image de ce type d’école. Meryl se doute bien que ce n’est pas la réalité. Il faut bien sur voir la différence entre une école dépeinte dans un film et une vrai école.

L’architecture peut être la même. On ne créé pas une école de toute pièce. Mais, ce qui est montré dans le parcours scolaire n’est pas aussi réel que ça. Parfois certains cliché sont accentué pour faire rêver le spectateur. Il ne peut y avoir un autre moyen de fonctionner. La télé serait beaucoup moins attractive sinon. On ne peut pas coller à tout le monde dans tout les cas. Il ne s’agit que de toucher le plus grand nombre en diffusant une œuvre qui fait envie. Le sensationnel est privilégié.

Une image un peu biaisé créé par erreur. Le lycée n’est pas comme ça dans la réalité. La seule façon de le connaitre est d’y aller et d’en faire l’expérience. En attendant la journée continue, il ne faut pas perdre de temps. Pas question de louper un moment. Le texte fini, Meryl peut aller faire autre chose. Les cours sont loin derrière elle en un certain sens. Disons que sa journée est finie. Elle est contente de pouvoir se poser un peu. Il ne lui reste que quelques jours avant le brevet, pas question de ne rien faire.

Tout moment est bon à prendre pour écrire. Surtout pour se vider la tête. Les examens sont un peu stressant. Elle n’est pas sûre de réussir malgré son travail. Il lui faut donc penser d’autres choses. Tout les moyens sont bons pour se changer les idées. La jeune fille ne peut se vider complètement la tête mais, ne serait-ce que quelques minutes, c’est déjà pas mal.

Le plus gros problème. Les professeurs. Ils mettent la pression jusqu’au dernier moment, sans relâche. Il n’est pas très bon de faire ça mais, apparemment c’est la seule solution qu’ils ont trouvé pour maintenir l’ordre dans les salle de classe. Plus c’est compliqué, mieux sont les élèves. Ils ne peuvent faire autrement. Parfois ça créé des situations un peu spéciales. Une classe c’est révolté en cours d’histoire pour reproduire une révolution. La prof a fini à l’hôpital complètement traumatisé.

Une histoire qui circule dans toute l’école depuis cinq ans maintenant. Autant dire que personne ne souhaite que ça se reproduise. Ils marchent un peu sur des œufs depuis. Il n’est pas question d’inspiré quoique ce soit de mal.

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