Chapitre 5 - retour à la réalité

14 minutes de lecture

Les vacances sont fini. Plus le temps de continuer cette histoire sur Halloween. Il faut retourner en cours assez rapidement.

C’est un peu dommage pour la jeune fille qui n’a pas eu le temps de finir d’écrire son histoire. Entre les sorties en famille, les amies et les devoirs elle a eu moins de temps que le reste. Ce n’est pas trop grave il y a les week-ends pour avancer dessus. Enfin si l’envie est la. Parfois des histoires ne sont pas assez bien ou ne lui vont pas et elle les abandonnent un peu. Ce n’est pas pour autant que le texte finit à la poubelle. Il est conservé dans le but de trouver de l’inspiration ou de voir ce qui cloche pour améliorer par la suite. La jeune fille ne se pose pas trop de question dessus. Tout ce qui n’est pas fini ou pas bon est rangé dans un dossier brouillon. Rien ne part à la poubelle. Une fois sa mère a voulue jeter un texte et elle a piqué une crise. Ne comprenant pas, la maman a crié plus fort. Le père, dans les parages a fait irruption dans la pièce pour calmer le jeu. Il a demandé à la jeune fille d’expliquer pourquoi elle ne souhaite pas jeter un texte raté. La mère n’a pas su quoi dire à la fin de l’explication. Elle c’est excusé sans attendre. Ils avaient pris un goûter par la suite.

Le meilleur moyen de se réconforter et de tout oublier. Un bon chocolat chaud et des biscuits au chocolat. Le goûter par excellence pour le trio qui fini par se raconter des blagues à table. Une bonne dose de rire après une petite scène de crie.

Le temps est frais ce dimanche. Meryl ne veut pas vraiment retourner en cours. Il est trop tôt pour elle. Disons que les vacances sont passées trop vite. Son père lui dit que les prochaines sont à noël, elles arriveront plus vite que la musique. Il n’y aura pas le temps de comprendre quoique ce soit. La jeune ados en est moins persuadé mais elle fini par lâcher l’affaire et aller au lit. Après tout il y aura des cours de français et c’est ce qu’elle préfère par-dessus tout. Peu de professeur rencontrent des élèves aussi passionné et investi. D’ailleurs celui de la classe a cru qu’elle était spéciale. Il lui a posé quelques questions et c’est rendu compte que non. Le français était juste sa matière préféré.

Ça relève un peu le niveau de la classe. C’est, en plus, le premier cours de la semaine. Il n’en faut pas plus pour que la jeune fille se réveille en joie. Personne n’aurait pu le deviner. Après quelques instants elle est fin prête à reprendre le chemin de l’école. Elle va retrouver ses amies. À cet âge c’est important.

Une période ou on se construit avec ce qui nous entoure. Si les chosent ne se déroulent pas bien tout peut être compromis. Il ne faut rien négliger. Tout le monde le sait au collège. Pour les dernières années c’est le moment crucial. Après ils redeviendrons les plus petit. Il y a beaucoup de mythes sur le lycée qui circulent. Ce serait plus difficile, plus d’étudiants, de problèmes. On ne peut pas vraiment savoir mais, c’est ce qui se dit. Meryl n’écoute pas. Elle ne sait même pas ou elle va aller. Depuis l’année dernière les professeurs principales demandes aux ados ce qu’ils comptent faire comme métiers. Il est difficile de savoir aussi jeune.

Les parents le disent eux-même au corps enseignant. Il n’empêche que ce n’est pas possible de changer les choses. Il s’agit de directives gouvernementales. Les élèves sont obligé de poursuivre des études au lycée. Il leur faut donc une idée. La jeune ados sait qu’elle veut travailler dans le monde de l’édition. Écrivain, pourquoi pas un jour mais, elle ne veux pas en faire son métier principale. Elle a peur que ça ne fonctionne pas, que ça ne prenne pas du tout. Il vaut mieux viser un métier comme éditeur ou secrétaire dans le milieu de l’édition. Ce sont des possibilités a envisagée. Elle ne peut pas y échapper. C’est les règles. Il y a de toute façon tout le lycée pour se décider. Des amies ont quant à elle déjà trouvés ce qu’elle voulaient faire. Encore faut-il que ce soit possible. Une de ses meilleure amie souhaite travailler dans la mode mais ses parents ne veulent pas trop. Ils estiment que c’est un métier, une branche qui est pas sûre. Il vaut mieux changer pour quelque chose de plus simple, ou elle serait sûre d’avoir un travail.

Son talent est pourtant la. Elle dessine beaucoup de look pendant son temps libre. Il n’y a rien qui n’est plus travaillé que son art. Ce qu’elle fait le plus souvent, présenté son travail à ses parents. Elle recherche aussi des avis externes. Le professeur d’art plastique est mis à contribution. Finalement c’est tellement prenant que ce rêve est devenu possible. La famille a accepté que la jeune fille s’inscrive dans une école de mode. L’avantage c’est qu’il y en a une dans la ville. Elle est très réputé. On peut y faire ses études tout en préparant un bac. Une alternance entre la mode et les études générales sont les seules conditions à respecter. Il faut que la jeune fille puisse trouver un autre métiers si la mode ne fonctionne pas. C’est sur la base de cet accord que tout se construit.

Pour Meryl c’est totalement différent. Étant donné qu’elle sait déjà ce qu’elle risque si elle ne parvient pas à devenir auteur, les choix sont un peu plus simples. Sa mère est bien consciente de son talent pour l’écriture. En l’espace de même pas une heure elle peut remplir trois, quatre pages de carnet. Ce n’est pas, rien. La différence avec sa meilleure amie est les possibilités qu’elle envisage. Des métiers qui permettent de trouver du travail de façon plus simple. La jeune ados sait que si elle à un pied dans une maison d’édition, ce sera plus facile pour se faire publier. Disons qu’elle pourrait se faire lire par des professionnels. Selon ses amies c’est un peu risqué. Cela pourrait faire scandale et finir dans la presse people. Pour répondre, Meryl leur explique qu’en général le personnel des maisons n’est pas connu du tout pour éviter les conflits d’intérêt. La seconde raison est tout aussi simple. Si elle se fait publier, elle se retire de son poste. A priori ce serait déjà arrivé. Ses amies lui répondent que c’est plutôt cool si ça fonctionne.

Tout le monde est derrière elle pour qu’elle réussisse à devenir ce qu’elle souhaite. C’est le plus important surtout en plein développement. Si on n’est pas écouté, accompagné, la période qu’est l’adolescence peut très mal se passer. Les professeurs ne sont pas pareils que la famille. Ne sachant pas vraiment aiguiller les élèves, ils sont moins présent. Ce n’est pas vraiment ce qu’il faut à cet âge. Certains sont plus attentif que d’autres. Mais, pour une majorité ce n’est pas le cas. Il y a une attitude assez robotisé. Le professeur donne son cours et ne fais plus rien. C’est presque comme se retrouver devant un ordinateur.

Une heure de libre se présente, le professeur n’est pas là pour une raison inconnue. Meryl décide d’écrire un peu pendant ce temps.

Aujourd’hui, maman est morte. La nouvelle est tombée ce matin. « Nous n’étions pas préparés à ça » se dit la famille. En larmes, Aria serre son père contre elle.

Ne sachant que faire, ils se regardent tous deux dans les yeux. Un regard vide, sans expression, remplit de larmes. Comment est-ce possible ? Comment cela a-t-il pu arriver ? Personne n’a de réponses.

La police venue annoncer la nouvelle chez la famille n’a pas donné d’explications quant à la cause de la mort. Le père de famille aimerait bien savoir mais, une enquête est en cours. Personne n’est autorisée à parler de l’affaire. Les agents présents racontent alors qu’il n’y a aucun élément pour le moment. Cela est trop récent pour pouvoir se prononcer.

La jeune fille de quinze ans demande à voir sa mère. La réponse est sans appel. On le lui refuse. Il n’est pas question qu’elle voit un cadavre. Les pleurs reprennent de plus belle. Un bruit sourd se fait entendre. Le papa a donné un coup de poing dans le mur du salon pour ne pas s’énerver devant les agents. Ceux-ci comprennent et demandent à Aria de ne pas redemander à voir sa mère. Ce n’est pas envisageable pour le moment.

Tout ça n’est qu’un rêve, se dit la jeune fille. Elle est sûre de se réveiller dans les minutes qui suivent. La phrase « votre femme est morte » résonne encore dans sa tête. Ce n’est pas possible, sa mère ne peut pas être partie dans un autre univers. Aria a besoin d’elle. Il y a tant de questions qu’elle aimerait lui poser. Pour être sûre que ce n’est pas la réalité elle se tape la tête contre le mur de sa chambre lorsque tout le monde est parti de la maison. La douleur que produit cet acte est vive. Une souffrance inexplicable.

Elle comprend alors que ce n’est pas un songe. Les larmes coulent de plus belle. Une triste réalité qui s’abat sur un père et une fille. Ils n’avaient pas une relation très fusionnelle. Le boulot passait un peu avant le reste. Que se passera-t-il ensuite ? Seul le temps peut le dire. Après avoir réalisé qu’elle ne peut pas changer les choses, Aria se laisse tomber dans son lit. Elle y reste en position fœtal jusque tard dans la nuit. Impossible de s’endormir. Les idées les plus saugrenues lui traversent l’esprit sans cesse. Est-ce que sa mère a eu un accident de voiture ? S’est-elle suicidée ? Est-elle morte par balle ? Ce serait-elle étouffée avec de la nourriture ? Aurait-elle glissé sur une peau de banane ?

Un petit rire peut-être ? Non. Rien ne peut changer son état. Elle est dans une profonde tristesse. Les derniers mots qu’elle a prononcés devant sa mère sont :

« Tu me saoules, je me casse » Ce moment revient en boucle. Elle se repasse chaque Instant de cette scène. Le soir juste avant d’aller se coucher, la mère d’Aria lui demande de mettre son portable dans le salon. La jeune fille lui dit non, c’est son réveil-matin. La mère lui répond que ce n’est pas pour rien qu’il y a un réveil dans sa chambre. Le ton monte et l’adolescente finit par dire ces mots, ces quelques mots qui restent imprimés dans son esprit. Elle claque la porte juste avant de la fermer à clés et d’aller dormir. C’est tout ce dont elle se souvient. Un sentiment de colère arrive sans prévenir. Elle ne comprend pas pourquoi elle a agi comme ça. Tout à coup, elle se sent responsable de la mort de sa mère. Et si c’était de sa faute ?

Elle finit par s’endormir sans comprendre pourquoi, ni comment.

Son père, Macias n’est même pas venu la voir. Il est dans le canapé du salon, regardant dans le vide sans comprendre ce qui se passe.

Vers dix heures du matin le téléphone sonne. C’est la police qui est à l’autre bout du fil. L’annonce tombe. La mort est dû à un accident. La femme se serait trouvée au mauvais endroit au mauvais moment. Il y avait des échanges de tirs. Elle aurait été touchée d’une balle perdue en plein cœur. Le téléphone tombe. C’est la fin pour le papa.

Il ne réagit plus pendant quelques minutes avant de reprendre le combiné. Il remercie l’agent pour son appel et raccroche. Il fond de nouveau en larmes. Il ne faut surtout pas en parler à Aria. Une bonne dizaine de minutes après, il se lève du canapé. Il est temps d’aller voir sa fille.

Celle-ci se trouve dans son lit dans un état végétatif. Elle ne prononce pas un mot. Sans rien dire son père la prend dans ses bras pour lui faire un câlin. Il va falloir organiser un enterrement, prévenir la famille. Tant de choses auxquelles penser. Il n’a pas la force de le faire, mais puise au fond de lui pour appeler ses beaux-parents. Le moment est inévitable. Lorsque le téléphone sonne, le cœur s’accélère. Comment faire une telle annonce ? Comment dire à des parents que leur enfant est mort ? Personne ne le sait. On le fait sans vraiment réfléchir. C’est ce que le père essaye de faire.

À peine décrocher, pas un mot ne sort. La belle-mère qui répond demande ce qui se passe. Le numéro et le nom de sa fille sont inscrits sur l’écran du téléphone. Macias fond en larmes. Il ne parvient pas à s’exprimer sans sangloter. Après deux longues minutes, il parvient à annoncer la terrible nouvelle. Il ne se passe rien de l’autre côté du fil, jusqu’au moment où elle se met à hurler. Le beau-père, dans le salon, court pour demander ce qui se passe. Il comprend que c’est grave. On lui explique la situation avant d’entendre un bruit assez fort. Il s’est écroulé au sol. Sa tête a heurté violemment le carrelage. Sans attendre la belle-mère raccroche et appelle les urgences.

Il faut maintenant faire le reste. Prévenir les oncles et tantes, cousins, frères, sœurs... Le jeune papa n’a pas le courage mais se force. Plus il y aura de monde au courant plus les choses iront vite. La situation n’est pas propice à aller travailler. Il appelle donc son patron pour prendre quelques jours de congés.

La nouvelle se répand comme une traînée de poudre. La ville est au courant dans la journée. Des centaines de messages sont déposés devant la maison de cette famille endeuillée.

Macias organise l’enterrement assez rapidement. Il ne faut pas perdre de temps. Il préfère savoir sa femme en bonne place plutôt qu’à la morgue.

Aria, elle, reste dans son lit. Les larmes coulent sans cesse. Elle n’en n’est pas sortie depuis l’annonce faite par les agents de police. Manger ? Impossible. Boire ? Non plus. Elle est paralysée par les remords et la culpabilité. Pour elle, c’est de sa faute. Si elle n’avait pas envoyé sa mère sur les roses, elle serait encore de ce monde.

Son père vient aux nouvelles. Il ne sait pas qu’elle n’a encore rien fait depuis deux jours maintenant. Avant de passer à autre chose, il la prévient que l’enterrement arrive dans trois jours. Il lui laisse la possibilité de ne pas y assister. Sans réfléchir, elle dit non.

Aria pense qu’elle ne mérite pas d’y assister. Tout le poids qu’elle ressent, l’étouffe. Ses amies l’appellent mais, le portable est éteint. Elles essaient de passer la voire mais, la jeune fille ne veut voir personne. Les jours passent et se ressemblent. Pour ne pas réfléchir, Aria prend des somnifères. Une vieille boite que sa mère prenait quand elle faisait des insomnies. Non seulement elle dormait toute la journée mais, aussi la nuit. À peine les effets estompés, un second était avalé. Aucun changement sur l’humeur. Le début d’une dépression ? Peut-être !

Son père, trop occupé à tout organiser ne voit rien. Elle s’enfonce petit à petit dans une pièce d’à peine dix mètres carré. Tout est en bordel. Les vêtements étalés au sol, les cahiers ouverts sur le bureau. Rien n’a changé depuis qu’elle s'est embrouillée avec sa mère. Elle n’a pas encore mangé depuis une semaine. L’eau ne lui sert qu’à prendre les cachets pour dormir.

Personne ne sait ce qui se passe dans cette maison. Les amis de la famille appellent tous les jours pour prendre des nouvelles. Le père dit qu’il tient le coup. Il est très occupé, ne pensant à rien. C’est finalement après deux semaines à tout organiser qu’il réalise qu’il faut aller chercher sa fille pour la préparer à aller à l’enterrement.

Lorsqu’il arrive dans sa chambre, tout est noir. Les volets sont fermés. Une odeur nauséabonde se dégage de la pièce. Avant toute chose, il décide d’ouvrir les volets. Une fois fait, il se retourne pour parler à sa fille :

«Aria, ma chérie. Il faut se lever ! C’est l’heure de se préparer. Je sais que ce n’est pas facile mais il faut y aller.

Aria ! Aria ! » Il crie mais rien ne se passe. Macias commence à secouer sa fille mais toujours rien. Aucune réaction. Il saisit le téléphone se trouvant dans la poche et appelle les urgences. Quelques minutes après ils arrivent en courant dans la chambre. Le constat est sans appel. Ils ne peuvent rien faire. Cela fait trop longtemps que le corps ne répond plus.

Malheureusement il est trop tard pour la jeune Aria. Ils ne comprennent pas ce qu’il s’est passé jusqu’au moment où ils aperçoivent la boîte de somnifères.

C’est alors qu’ils expliquent au père que c’est un suicide par médicament. La nouvelle est dure à avaler.

Aujourd’hui, Aria est morte.

Meryl a bien profité de ses soirées d’automnes pour écrire cette histoire. Elle c’est inspiré d’une phrase de roman pour créer un texte. Un premier défis lancé par des internautes passionnées. Une histoire riche d’émotions. Personne ne s’y attendait, même pas elle. Se laisser porté par le vent peut avoir du bon. Il n’y a que les défis qui sont aussi palpitants. L’adolescente ne sait pas quand aura lieu le suivant mais, elle est impatiente de le découvrir.

Elle s’est inscrite sur des plateformes d’écriture en ligne pour partager quelque uns de ses textes avec d’autres. C’est un bon moyen de savoir ce que vaut son écriture en terme général. Ça lui permet aussi de partager sa passion avec d’autres, de faire des rencontres en dehors de son collège.

D’ailleurs les résultats du concours auquel elle a participé sont tombé. Ils devaient arriver par mail. Elle a eu le temps d’ajouter des détails et d’envoyer un texte qui passait tour juste. Son texte faisait vingt et un mille mot. Pas beaucoup mais, suffisant pour pouvoir envoyer un projet.

Lorsqu’elle a reçu le mail, une étrange sensation l’a envahi. Elle était très stressé et excité en même temps. «j’ouvre ou pas ?, je je, je ne sais pas... Bon allé, il est temps de savoir. Ça ne peut pas être pire qu’autre chose.»

Le résultat tombe. Elle est seconde. Elle ne pensais pas avoir de chance au départ. Finalement son travail a finit par payer. Une belle récompense pour elle. Le lot de la seconde place est une liseuse avec un cours privé donné par un auteur à succès. Pas une minute a perdre. Meryl file l’annoncer à ses parents. Ils la félicitent et lui demande des explications sur le concours. Après quelques minutes, ils lui disent qu’ils comprennent mais, qu’elle aurait du leur dire avant. Ils l’auraient laissé participer. Sous conditions, bien sûre mais, elle aurait pu.

Le seule avantage c’est qu’elle a eu tout la liberté dont elle avant besoin pour tout mener de front. Elle est doué pour arriver à ses fins

Annotations

Vous aimez lire une-plume-imparfaite974 ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0