Chapitre 1- La fin des vacances

13 minutes de lecture

C’est une belle journée ensoleillé, elle ne sais que faire. Ses ami ne sont pas libre. Ils ne peuvent pas passer tout leur week-end ensembles, à un moment faudra faire autre chose. Meryl décide d’écrire une nouvelle histoire pour passer le temps. C’est la journée idéale ! Elle n’ai rien à faire, pas de copains à voir, pas de devoirs, pas de rangement et pas de ménage. Il est environ neuf heures du matin quand elle ouvre son ordinateur portable et me met à écrire. Le samedi d’habitude est toujours plein. Soit des taches restent à faire, ses amis veulent sortirent ou elle a une tonne de devoirs. C’est sa dernière année de collège et les professeurs tiennent à ce qu ‘ils aient leur brevet. Pour une fois l’avance fut prise. Cette semaine les devoirs ont été fini le plus rapidement possible. Il est donc temps de profiter du temps magnifique et d’aller écrire dehors. Il fait beau et Meryl ne veux pas rester dans sa chambre en un jour aussi joli. Elle vient tout juste d’avoir une idée pour sa nouvelle histoire. Il faut qu’elle commence à écrire avant d’oublier. Il lui arrive parfois que l’idée s’envole avant qu’elle n’ai pu débuter un écrit. Elle branche donc son ordinateur et se met a taper sur son clavier.

«L’amour n’a pas d’âge. On peut rencontrer la personne qui passera le reste de sa vie avec nous. Un instant à deux pour toujours, pourquoi pas ! Il est vrai que lorsque nous sommes jeune, c’est plus difficile de le comprendre. On se dit qu’une relation ne durera pas, que nous somme en permanence influencée par ce que véhicule la société. Ce qui suit prouve le contraire. Trouver sa moitié n’est pas une question d’âge, de dictat. Le sentiment amoureux est bien plus profond. Anna, qui va bientôt avoir quinze ans, découvre pour la première fois ce que c’est en rencontrant un garçon dans sa classe. Petit à petit, elle ressent différentes émotions en l’observant. Son cœur bat plus rapidement, ses yeux se mettent à briller. Cette sensation, qui la tient, est indescriptible. Un peu comme une photo floue. Ce jeune homme s’appelle Olli. Grand, fin comme une brindille. Il est très légèrement musclé. On n’a pas l’impression qu’il fait du sport. Sa façon de parler, de bouger, son style, tout est attirant.»

Un début prometteur ? Meryl ne le sait pas vraiment. Par moment elle doute de ses écrits. De petites périodes passagères qui surviennent sans crier gare. Toute personne qui écrit passe par ces périodes. Il se peut qu’elle ne le sache pas comme l’inverse. Rien n’est fixé. Elle ne conservera peut-être pas ce texte. Il est range dans une chemise qui contient des brouillons d’histoires comme celui-ci. Pas question de ne pas les conserver. Une trace importante de son évolution dans l’écriture. Elle n’est plus la même qu’il y a plusieurs mois, années. D’ailleurs en y jettent un coup d’oeil la jeune fille retrouve des vieux brouillons qui datent du primaire. Autant dire que ce n’est pas récent.

Cette trouvaille l’amuse quelque peu. Elle avait oublié à quel point ce n’est pas la même chose quand on est petit. Tout est si merveilleux. On peut imaginer des mondes entiers sans vraiment se poser de questions. Il n’y a rien qui nous retient. Repenser à ces souvenirs lui fait du bien. Elle ne se rappelle pas de toute son enfance. La période avant l’entrée en école maternelle est flou.

Ses parents lui ont déjà dit qu’elle était calme, gentille, toute mignonne. Une petite fille toute jolie. Ils lui montrent pleins de photos de son enfance. Ce qui ne colle pas trop c’est la période avant ces un ans et demi. Elle n’a aucune photo de cette époque. Lorsqu’elle demande, ses parents lui disent que les photos ont péris dans un incendie. Il n’y a pas d’autre réponse. Meryl comprend et ne demande pas plus.

Il y a bien assez de photo comme ça selon ses parents. Ils ont l’air triste quand ils raconte l’incident de leur première maison. La jeune préfère les laisser seuls dans ce cas. Il n’est pas question de les ennuyer avec de vieux événements. Le passé est passé. Il faut vivre dans le présent.

Et puis elle se souviendra sûrement un jour de ces moments. Elle a apprit en cours que le cerveaux pouvait être un peu capricieux. La biologie peut être complexe. En temps voulu la mémoire peut revenir. Elle peut aussi disparaître à jamais. Personne n’a la réponse. Meryl ne se pose plus de questions. Elle avance dans sa vie sans revenir en arrière maintenant que tout est clair.

La jeune fille peut reprendre la vie comme d’habitude. Cette année c’est la classe de troisième. La dernière année avant le lycée. Il n’est pas question de se louper. Si elle ne parvient pas à aller dans un bon lycée, elle peut direz adieu à sa vie future. Enfin presque. Il y a toujours moyen de se rattraper. De toute façon rien n’est figé. Et le plus important pour le moment c’est de retrouver ses ami(e)s. pas question de passer plus de temps en vacances. C’est déjà assez long comme ça, selon elle. Deux mois, long ? Quand on ne fait rien, oui. Avec des voyages, des vidées à la plage tout est différents. Mais pour Meryl ça reste quand même un peu long. Ses ami(e)s sont partis en vacances une bonne moitié du temps ou les trois quart. Ça ne leur laisse pas beaucoup de moment pour faire des activités ensembles.

En générale ils se rattrapent sur de plus petites vacances. Par exemples avant la fin de l’année de quatrième, en février ils avaient passer plusieurs jours ensembles. Ce sont des petits moments qui font toute leur amitié. Il y a aussi une question d’âge. C’est la période ou on se découvre un peu. Le groupe d’ami(e)s teste pleins de choses. La seule qui ne fait pas tout, c’est Meryl.

Elle est consciente des dangers de certaines pratiques et souhaite éviter le plus possible de se mettre dans une mauvaise position. Ses parents lui ont expliqué les choses. Elle à le droit de faire des expériences mais, ce n’est pas sa volonté. Hors de question de se retrouver sur une plage à moitié nu par exemple. Et puis il y a encore du temps pour tester ce genre de trucs, alcool, drogue... Il y en a tellement; ce n’est pas ce qui manque.

En attendant il faut préparer les affaires pour le jour de la rentrée. La tension est à son comble. Que va-t-elle porter pour ce premier jours. Une robe ? Un short et une blouse ? La question est difficile. Il y a toujours pleins de nouvelles fringues à porter la première semaine. La jeune ado opte pour un short. Elle est sûre qu’il n’y aura aucun problème. Sait-on jamais, si un des garçons aurait la bonne idée de lui soulever la robe. Ce ne serait pas la première fois que ça arrive. Et honnêtement c’est pas très agréable. Tout le monde rigole comme si c’était hilarant.

En réalité cette période est complexe. Tout le monde grandi, change, devient adulte. Il n’y a pas une vie qui soit simple. Parfois on ne sait même pas ce qui peut se passer dans la tête des ados. Les parents de Meryl ont parfois du mal à comprendre. Bien qu’ils soient passé par la. Cela ne veut pas dire comprendre. Les codes sociaux évoluent avec le temps.

C’est d’ailleurs ce qu’a expliqué la jeune ado pendant les sessions shopping avec sa mère. Il est important qu’elle comprennent que tout est différents maintenant. La société évolue, devient un peu plus ouverte. Le style et la mode sont plus présents.

Après un choix difficile, il est temps de passer à une autre tache. Le sac. Pas question d’oublier un seule stylo. Le premier jours est crucial.

«Alors, ou est mon agenda ? Ah oui, dans mon tiroir ! La trousse? Oh mer** je l’ai pas faite ! Comment j’ai pu oublié ? c’est pas grave ! Si je la commence maintenant j’aurais finis dans deux minutes.»

Un stresse qu’elle se met chaque année au même moment. Pas question de louper ce jour si déterminant dans la vie. C’est la qu’elle découvre avec qui elle sera en classe. Autant dire que sans ses ami(e)s elle est un peu perdu.

«fini!» Maintenant elle peut passer à autre chose. Après une courte réflexion elle allume son ordinateur «Nono» pour écrire un peu.

Une histoire commencé doit être continué. Elle n’a que quelques lignes pour le moment mais une nouvelle idée est en train de voir le jour. À chaque nouveau projet elle mets le document dans un dossier de brouillon. Il est déplacer dans le dossier correction quand le premier jet sort.

Une fois les relectures et rectifications finies le texte est mi dans les documents terminé. Elle ne partage pas son travail pour le moment. Ce n’est pas une question de gêne ou de honte. C’est un avis bien tranché sur la question. Meryl c’est que ses ami(e)s n’apprécieront pas forcément ça. Ils savent ce qu’elle fait mais, n’ont jamais lu aucun texte. Mise à part en cours pour un exercice.

Une fois le logiciel lancé, elle se met à taper sur son clavier. Plus rien ne peut l’arrêter.

«Un jour en cours de math le professeur demande aux étudiants de se mettre par deux pour un exercice. Il ne veut pas qu’il y ai d’élève seul dont associe directement un garçon avec une fille. Pas de meilleurs amis ensembles pour bavasser de tout et de rien. Il aime le calme. Anna se retrouve par hasard avec Olli. Au moment où il se dirige vers elle, impossible de bouger, de sortir un son. Dans sa tête, c’est l’explosion de joie et de peur. Le prof rappelle que cet exercice est noté. Ces quelques mots lui font un électrochoc. Il faut se ressaisir un peu. Une heure de travail en binôme ne doit pas être si compliqué que ça. Les minutes défilent lentement comme une fuite d’eau au goutte-à-goutte. Le jeune homme est très sérieux jusqu’à ce que la sonnerie retentisse dans ses oreilles. Il dérive sur un autre sujet que le devoir de math. Serait-ce une blague ? Où voudrait-il faire connaissance. En effet, la jeune Anna ne l’a pas laissé indifférent. Finalement, la gêne est partagée. Les amies de l’adolescente qui voient la scène ont le sourire aux lèvres. Après un appel des garçons le jeune Olli lui dit, « à plus tard ». Les filles courent demander à leur amie comment, c’était:

« Alors?! Raconte-nous tout !

- Ben, rien. On a fait le devoir de math.

- Non mais arrête ! On t’as vu discuter avec lui après la sonnerie.

- Oui, c’est vrai. On a échangé un peu. J’ai l’impression qu’il était gêné comme moi. Je ne sais pas trop si c’est une blague ou bien réel.

- À mon avis c’est plutôt juste. Je ne l’ai pas vu parler à ses amis avant de se déplacer. Et si tu veux mon avis, vous allez bien ensembles.»

Les deux adolescents ne se connaissaient pas. Ils ont passé leur vie dans les mêmes écoles sans jamais se voir. Il y avait un groupe de fille et un de garçons. Elle n’y avait jamais prêté attention jusqu’à ce qu’il atterrisse dans sa classe. On peut passer une vie l’un à côté de l’autre sans jamais se connaître, se voir. Une seconde peut tout changer.»

Il commence à se faire tard. La jeune fille fatigue un peu. Les mots peinent à venir. Le stress de la rentrée est trop intense pour pouvoir faire un travail correcte. Elle sait que le mieux est d’attendre le lendemain soir. Les conditions seront meilleures.

Ce qu’il faut maintenant, dormir un peu. Les nuit avant de grands événements comme celui si sont assez agitées. Plutôt elle se met au lit mieux elle dort. La rentrée n’est pas un si grand événements que ça normalement mais, pour des ados ça l’est. C’est un peu la première impression qu’on a. Même s’ils se connaissent rien ne change. C’est hyper important cette question d’image. Personne ne le sait mieux qu’un collégien.

La classe de troisième l’est d’autant plus parce que c’est la dernière année. Après celle-ci, c’est le lycée. Normalement tout change. Les ados savent que le lycée est un endroit plus grand, plus complexe. En tout cas c’est l’idée qu’ils en ont. Meryl ne préfère pas y penser. Cette année est déjà assez stressante comme ça. Il faut trouver une organisation entre les cours, les devoirs, les révisions et la vie personnelle. Une petite idée serait la bienvenue dans ce cas. Ce n’est pas vraiment le moment d’y réfléchir. Le sommeil tarde à venir et ce n’est pas en pensant à pleins de choses qu’il viendra plus facilement. La jeune fille décide de réfléchir à une histoire. Elle se dit que ce concentrer sur une chose lui permettrait de s’endormir plus facilement. Pas question de se réveiller fatigué pour elle. Et ce serait comme compter les moutons mais, à sa façon. Il est préférable de s’occuper l’esprit de cette façon plutôt que de penser à des sujets qui seraient encore plus stressants.

Le sommeil arrive au bout de deux heures de réflexions. Meryl s’endort en plein milieu d’une histoire dont elle ne se souvient plus la fin au réveil. Enfin le moment ou elle c’est arrêté plus exactement. Cela est parfois difficile mais fréquent. A force de chercher elle en oublie l’heure. Son réveil sonne et la fait sursauté. Après l’avoir éteint, il faut se lever.

C’est la que tout commence. Une douche et un petit déjeuner plus tard, la jeune fille est prête pour aller en cours. Il reste encore un petit quart d’heure. Sa mère, quant à elle n’a pas finit. Il reste le maquillage et les chaussures. Ce n’est pas ce qui prend le plus de temps normalement.

À chaque rentrée c’est les parents qui accompagnent Meryl. Pour le reste de l’année elle prend le bus le matin. Elle aime prendre les transports pour voir ses ami(e)s le soir par contre c’est pas défini. Elle prends les transport ou ses parents viennent la récupérer à la sortie. Pour ça ils ont un genre de code. Ils envoient un message lors du dernier cours. Si pas de message c’est le bus. Rien de plus simple.

Ils font ça depuis l’entrée en classe de sixième pour laisser plus de liberté à la jeune fille. Et c’est mieux comme ça. Par contre pour le lycée ça devrait être différent. Personne n’y a vraiment réfléchi pour le moment. Et la seule préoccupation de l’instant c’est les ami(e)s que Meryl est sur le point de retrouver. Deux mois de vacances et elle ne les à pas trop vu.

Tout est prêt ? Demande sa mère. «Oui». Il est l’heure de prendre la route. Le collège est à une vingtaine de minutes en voiture de la maison. Pas question de traîner. Le petit duo se met en route. Une chance, il fait beau. L’année passé la pluie avait gâché ce jour.

Cette fois, pas de mauvais temps, pas de problèmes. Les événements se déroulent comme prévus initialement. La liste des classes est affiché sur des chevalets dans la cour. Ils sont mis la ou doivent se trouver les troisièmes. Ils sont d’ailleurs seuls ce jours à reprendre les cours. Tout est fait pour qu’ils ne soient pas perturber par les autres élèves.

Étant donné que c’est la dernière année l’école a tenue à leur permettre de passer quelques heures sans cours. Ils doivent reprendre la semaine d’après ce jour de rentrée. Chaque jour de la semaine est réservé à une année. Il faut éviter qu’il ne se produise quelque chose. Le corps enseignant sait que les plus vieux sont les plus turbulents. Le but est de préparer une année dans un certains calme. Moins il y a d’élèves, plus les rentrées sont simples. Cela évite aussi des dépenses inutiles.

Les années précédentes, certains élèves n’étaient pas présent lors de cette journée. Ils n’arrivaient que le premier jour de cours. Il y a donc eu du gaspillage à la cantine. Le fait de les avoirs séparément permet de mieux quantifier le besoin réel.

La réalité est que, les quatrièmes et les troisièmes sont ceux qui manquent le plus à l’appel. C’est l’une des principales raisons qui à pousser l’école à faire ça. Dans le fond ce n’est pas très grave. Ce qui compte pour Meryl est de retrouver ses ami(e)s. Pas question de manquer ce jours si important.

La voila arrivé devant le chevalet qui indique sa classe. Lors de la fin de l‘année de quatrième le collège à permit aux élèves de formuler des vœux pour leur dernière année. Ils pouvaient demander à être avec des personnes en particulier. Ce qui n’était pas explicité, la faille dans la proposition. Le corps enseignant avait besoin de ces informations pour pouvoir séparer des ami(e)s potentiels. L’objectif était de n’avoir aucune distraction en cours.

Fort heureusement Meryl a eu une intuition. Elle savait que le «vœux» n’était pas habituel. Une question lui trottait dans la tête. Est ce que c’était un mensonge. En effet, une supercherie qui n’avait pas marché.

Suite à cette intuition, la jeune fille avait conseillé à ses amis de mentir sur la feuille, d’y mettre des personnes avec qui ils étaient pas ami(e)s. Elle se doutait qu’ils risqueraient de se retrouver séparer.

Tout le monde l’a applaudi lors de la rentrée. La jeune ados avait raison. Les groupes d’amis se sont retrouvé dans les mêmes classes et les «faux» ami(e)s séparé. Ses meilleures copines l’ont remercié quand elles ont vues la liste. La prof principale de la classe n’a rien vu venir du tout. La nouvelle stratégie de l’école n’a pas fonctionné. Le but est atteint pour les élèves.

En générale les meilleurs années d’école se vivent avec des personnes proches. Pas question d’être avec d’autres. C’est ce que pense le petit groupe. Ils sont une dizaine et ils sont tous ensemble. Garçons et filles.

Ce premier jours est un réussite. D’ailleurs Meryl a demandé de prendre le bus pour rentré. Elle veut passer le maximum de temps possible à discuter. Il n’est pas question de laisser passer ces moments. C’est la que le groupe est le plus libre. Il n’ à pas de règles a respecter ni de surveillant pour leur dire quelque chose.

Arrivé à la maison, la jeune fille se pose quelques minutes dans la cuisine pour prendre un goûter. Sa mère est avec elle pendant ce temps pour se faire un thé et discuter. Meryl lui raconte cette première journée de classe et comment elle a réussi à berner les profs. Les deux rigolent en chœur. Une bonne journée qui s’achève ainsi.

Annotations

Vous aimez lire une-plume-imparfaite974 ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0