Ma formation s'est terminée début juin, et a sonné le début de mon dernier stage, censé permettre l'accès au diplome... Cela s'est déroule dans un EHPAD qui m'a déjà accueillit en début de formation. J'ai pu tout de suite reprendre mes repères, malgrés quelques changements sans grande importance.

J'ai pu ainsi commencer à véritablement travailler, selon des horaires aménagés, pour maximiser ma concentration et mon efficacité (6h au lieu de 7, voir 8). S'occuper de résidents dépendants n'est pas toujours faciles, et certains ont plus d'énergie qu'il n'y parait. Dans l'ensemble, j'ai eu un certain succès, notamment auprès des dames.

Un vieil homme semblait lui aussi beaucoup m'apprécier, et il ne se cachait pas pour le montrer. Sourires, poignées de mains, baisers sur la paume... il a même tenté de m'offrire une petite récompense, que j'ai bien évidemment refusé, comme tout bon professionnel. J'ai néanmoins été très touché de cette petite attention, et je l'ai remercié.

Le travail fut intense mais plaisant. Mais me réveiller à 6h n'était plus dans mes habitudes...

Le dernier jour fut un peu compliqué. J'ai fait de mon mieux pour soulager l'équipe mais au vu de ce que j'entendais, je me voyais plus comme un poids mort...

J'ai dit au-revoir avec un gâteau et j'ai salué quelques résidents, dont le monsieur cité précédemment et sa femme. Apprendre mon départ leur a fait de la peine et je m'en voulais un peu de devoir partir. D'autre résidents ont aussi été attristé de me voir partir, soulignant tous ma gentillesse et mon côté serviable. Tous m'ont encouragés et mon stage a ainsi prit fin.

J'ai à présent droit à des vacances ! Nous partons 3 semaines en camping-car.

Concernant ma voiture, ça y est. Et non, ce n'est pas le Toyota CH-R qui prend la place de la 208, mais une Aygo X (Cross) datant de début 2023. Equipée d'un petit moteur de 72ch, cette micro-citadine est pourvue d'une boite automatique à variateur. J'ai eu grand mal à m'y adapter, mais plus je la conduis, plus je la trouve agréable. Ses innombrables systèmes d'assistance sont un vrai atout pour un jeune permis. Cependant, il ne faut pas être pressé à son volant. Le variateur fait hurler le moteur pour peu qu'on le solicite et les routes montagneuses ne sont pas son terrain de jeu. Il y a tant de différences avec la 208 que je ne saurai toutes les présenter.

Cependant ! Quelle n'a pas été ma surprise en découvrant que cette puce des villes se plaisait en descente. Si monter est délicat, descendre est un vrai jeu d'enfant. Agile et fluide, on croirait voir une bille le long d'une goutillère. Son chassit, à l'étonnement général, lui confère un gripp plus efficace que la 208, tant qu'on reste à vitesse modérée. Elle semble avoir un manque d'adhérence sur l'essieu arrière, ce qui se remarque tout de suite, au vu de la simplicité de sa conception. En résulte un "sur-virage" (l'arrière glisse) qu'on peut maitriser assez aisément.

Quand j'ai enfin compris que ce n'étaient pas les performances qui rendaient cette voiture incroyable, j'ai presque aussitôt vu son charme. Un rayon de bracage microscopique, des chewing-gum en guise de pneus et une direction plus précise encore que la 208 (celle-ci avait un volant si fluide qu'à haute vitesse, la direction devenait floue...). Sans oublier un champs de perception phénoménale. Sa simplicité la rend moins confortable que sa devancière, que je regrette certe, mais elle la rend tout aussi fun et plus éducative.

Bref ! Entre ce stage et ce changement de véhicule, l'été se sera annoncé comme génial !