CHAPITRE 118 : « Shanpaï » « Hoshio »

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CHAPITRE 118 : « Shanpaï » « Hoshio »

« Dortoir aile gauche, quatrième étage, chambre quatre cent dix, ce matin-là. »

Hoshio a déjà les yeux ouverts depuis un moment à observer le plafond de sa chambre, réfléchissant encore et encore à ce qui lui est arrivé la veille, cherchant à percer le mystère de ce Takumi Fukuda.

Chaque début de solution qu’il trouve en explication se heurte irrémédiablement à l’impossibilité d’avoir un tel pouvoir, le ramenant à chercher quelque chose de plus plausible.

Pourtant le fait est qu’il a l’entière possession de son corps depuis cette discussion avec le jeune rouquin, qui à l’évidence maintenant pour lui était venu s’asseoir à sa table dans ce seul but.

Sentant bien qu’il n’arrivera pas à dénouer aussi facilement le fil de cette affaire, tout du moins pas sans avoir une nouvelle conversation avec ce Takumi, Hoshio change de sujet de réflexion pour revenir au moment de sa sortie de la salle de bains, après avoir compris que la colère qui l’avait fait y entrer n’était pas et tant s’en faut, justifiée.

Il n’en estime que plus encore son coloc et maintenant ami, voire il l’espère bientôt amant, qui par ses paroles lui a clairement fait comprendre l’importance qu’aura pour lui une relation.

Quelque part il s’en veut même d’avoir été aussi impulsif, la seule excuse à sa décharge étant justement celle d’avoir la maîtrise momentanée de son corps.

« Donne-lui juste mon accord. »

Hoshio sursaute en entendant la voix de son frère dans sa tête, il utilise la même méthode pour lui répondre, n’ayant pour sa part pas encore pris l’habitude d’utiliser la voie traditionnelle de la parole.

« Tu vas bien ? J’avais peur en voyant ton manque de réaction ? »
« Peur de quoi ? Que je devienne fou ? »
« Bien sûr que non, juste que tu ne trouves pas le moyen pour communiquer avec moi. »
« Je n’arrive toujours pas à comprendre ce qui nous est arrivé. »
« Moi non plus mais de ce que j’en sais, ce n’est que temporaire !! Le temps que nous trouvions un arrangement qui conviendra aussi bien à l’un comme à l’autre. »
« Hum !! Tu devras avoir une conversation rapide avec Takumi, il nous doit des explications sur ses raisons pour s’impliquer dans notre vie comme il l’a fait. »
« Ce n’est pas de lui que tu parlais en premier pas vrai ? »
« Bien sûr que non, je parlais de Xiao !! »
« Alors tu serais d’accord pour que j’aie une vraie relation avec lui ? »
« Bien entendu !! J’ai bien compris tes sentiments à son égard et je dois dire que j’apprécie tout particulièrement sa prévenance envers moi. »
« Je pense que ce qui le gène le plus serait plutôt le côté voyeur de la situation venant de ta part. »
« Ce n’est pas comme si c’était volontaire et qu’on y pouvait quelque chose !! Il doit bien le comprendre quand même !! En plus je dois t’avouer que j’éprouve aussi quelque chose pour lui, pas aussi fort qu’avec Tomoya, mais quand même. »
« Je préférerais que ce soit toi qui le lui dises. »
« Ah oui !! Et je fais comment ? »

Hoshio comprend bien le sens de la question, n’ayant pour sa part aucune idée de comment lui redonner la main s’il le souhaitait.

***/***

Xiao pour sa part s’est réveillé depuis déjà quelques minutes, tenaillé par une envie pressante et ce n’est qu’au retour qu’il remarque la position assise d’Hoshio, son visage exprimant bien le trouble dans ses pensées.

Un sourire éclaire alors son visage quand il s’approche pour venir s’asseoir au bord du lit, dans le but avoué de le contempler tout son saoul alors qu’Hoshio n’en est, semble-t-il pas conscient.

Le changement par rapport aux premiers jours est spectaculaire pour qui comme lui vit quasiment à temps plein avec Hoshio, de plus la nature de sa beauté étant de celle qui touche particulièrement Xiao.

En fait pense-t-il, il est l’image idéale que je me fais de la personne avec qui je voudrais passer ma vie.

Une pulsion inconsciente le fait s’allonger auprès de son ami, qui surpris cette fois par les mouvements du lit, ouvre les yeux avec étonnement.

Il reste tout d’abord muet de surprise à s’emplir la vue de ce corps superbe étendu à ses côtés, vêtu uniquement de son boxer de nuit.

Ne voulant rompre l’instant magique vécu autant par lui que par son jumeau, Hoshio s’en retrouve à manquer d’air et finit par inspirer bruyamment, faisant se fixer dans ses yeux le regard amusé de Xiao.

- Respire garçon ! Hi ! Hi ! Je te fais tant d’effet que ça ?

Un coup d’œil rapide à un autre endroit bien ciblé de l’anatomie d’Hoshio, amène un petit sourire moqueur aux lèvres de Xiao.

- Je constate que oui ! Hi ! Hi !

Voyant qu’Hoshio va y porter ses mains pour le lui cacher à sa vue, Xiao prend les devants en y portant la main à travers son sous-vêtement.

- Hum !! Il y a ce qu’il faut on dirait bien, je m’en étais déjà fait la remarque tu me diras, mais une fois en main je dois t’avouer que ça me paraît encore plus impressionnant.
- Ce n’est pas toi hier soir qui ne voulais pas que je te touche ?
- Oui et alors ?? En ce moment tu ne me touches pas il me semble ! Hi ! Hi !

En disant ça, Xiao serre et desserre sa main sur la hampe qui se durcit encore plus, faisant soupirer d’excitation son propriétaire qui ne montre plus aucune envie de poursuivre la discussion, espérant seulement que la caresse ne se termine pas trop vite.

Ce qui au départ n’était qu’un petit jeu sans conséquence pour Xiao, devient plus sérieux devant l’ampleur de la bandaison qui le laisse à son tour le souffle court à se demander quand ça va s’arrêter de grandir et de grossir sous ses doigts.

Une pensée lui vient qui heureusement lui permet de remettre les pieds sur terre et d’arrêter ce jeu qui déjà n’en est déjà plus un.

Cette pensée venant en souvenir de conversations grivoises vantant les attributs de son « oncle » Florian qui à entendre ses autres « oncles » étaient surtout dus au fait de sa petite taille.

Ce qu’il a sous la main étant justement du même gabarit, que ce soit Hoshio lui-même ou ce qu’il trimballe à l’intérieur de son boxer.

L’accident ou pour être plus honnête, l’incident qui arrive alors qu’il n’avait certes pas l’intention de l’amener jusque-là est causé principalement par les trépidations de son corps, mais surtout de sa main pris dans le rire que ses pensées lui amènent en tenant toujours bien fermement l’extrémité de l’appareil génital de son coloc, qui se libère alors d’un orgasme aussi brutal qu’inattendu.

L’excitation d’Hoshio n’ayant pas résisté à ces quelques longues secondes de trépidations, sur un plaisir déjà à fleur de peau au contact de la main chaude l'enserrant virilement.

- Arrhhh !!!

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