CHAPITRE 1 : Prologue (Kotaishi Tomoya de Toshi ou « Tom » pour ses amis)

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Le don de guérir (Florian 18 ans surdoué) (Nouvelle génération)

DEBUT DU QUATRIEME LIVRE

« Tome 1 »



(L’histoire se passe environ dix-neuf ans après la fin du tome 3)

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CHAPITRE 1 : Prologue (Kotaishi Tomoya de Toshi ou « Tom » pour ses amis)

Enfin la dernière étape avant l’arrivée au centre universitaire de « Shanpaï », pense Tomoya en regardant défiler le paysage par la vitre du train.

Tandis que son visage se referme en marquant soudainement une tristesse mêlée d’espoir, alors qu’une larme perle de ses yeux effilés en amande étonnamment bleus.
Pourtant il devrait être heureux en ce jour où enfin il va retrouver le seul et unique amour qui n’ait jamais existé pour lui, presque deux longues années sans nouvelle alors qu’il l’a cherché partout avec un acharnement jamais pris en défaut.

Tomoya ferme les yeux en se laissant bercer par le staccato lancinant des roues métalliques à chaque changement de traverse de cette ligne ferroviaire antédiluvienne datant d’avant les nouvelles normes anti-pollution, qui mène à cette université prestigieuse à la réputation n’étant plus à faire où il va rester pensionnaire durant ces trois prochaines années.

Il lui remonte alors en mémoire le souvenir de la première rencontre, celle qui depuis lors ne cesse de hanter chaque instant ses pensées et qui pourtant ce jour-là a été un véritable éblouissement pour le garçon d’à peine onze ans qu’il était encore.

C’était durant la kermesse de fin d’année du collège qu’il fréquentait, alors qu’il venait juste de terminer sa parodie de boxe Thaï sous les applaudissements de tous ses amis et après quoi normalement il aurait dû regagner la cour pour profiter avec eux des stands de divertissements que les différents délégués de classe avaient fait installer sous la surveillance bienfaisante d’un aîné accompagné d’un parent.

Pourtant cette fois-là un sentiment inhabituel l’a fait rester sous le chapiteau sans qu’il en comprenne véritablement la raison, pour assister au spectacle suivant et prendre place sur un banc, le temps que la classe en question se prépare pour des parents déjà tout excités à chercher des yeux leur progéniture.

Il reconnaît quelques amis à lui qui lui font signe, surpris et heureux de constater sa présence, c’est donc une classe de grade sept comme la sienne qui s’avance sur l’estrade d’un air martial, vêtu du magnifique costume de la fanfare de l’école et qui entonne bientôt quelques airs de musique sous l’œil ravi et concupiscent des familles venues à cette occasion pour les applaudir, sous le crépitement intensif des flashs qui immortalisent cet instant qui restera un bien précieux pour eux.

Tomoya se souvient particulièrement de ce moment, il en était resté à se demander pourquoi il s’était assis là quand il lui est apparu et que son cœur s’est soudainement emballé pour ne plus jamais s’arrêter comme à chaque rencontre qu’il a pu faire par la suite, ou encore à chaque fois qu’il y pense comme en ce moment.

Pourtant les trois années de collège qui ont suivi auraient pu passer comme un véritable calvaire pour quiconque autre que lui, qui jamais n’a osé faire le premier pas pour aller ne serait-ce seulement lui parler, restant transit d’une timidité maladive à chaque fois qu’il apparaissait tel un ange dans la cour de récréation.

De ces trois années de collège et des deux suivantes de lycée, il ne lui reste qu’une simple photo de groupe, rachetée à prix d’or à l’un des garçons de sa classe par le biais d’un de ses amis et où à l’arrière est noté le prénom de tous les élèves qui ont posé dessus.

Un simple prénom « Toshio » qu’il a prononcé tant de fois depuis, que s’en est devenu presque un toc de langage et bien entendu l’un des principaux sujets de moquerie de son meilleur ami, le seul à connaître cette passion dévorante qui ne l’a jamais plus quitté depuis tout ce temps et ce malgré la disparition soudaine de « Toshio » qui n’est jamais réapparu l’année suivante en terminale et qu’il recherche désespérément depuis maintenant deux ans, aidé en cela par son fidèle ami Keisuke.

C’est justement ce même Keisuke qui, il y a quelques mois, lui a envoyé un message du Japon, alors que lui poursuivait ses études en Europe dans une université privée Suisse depuis déjà une année qui lui a paru très longue.

Masako sa mère voulant absolument qu’il améliore significativement son français, ainsi qu’une autre façon de vivre que celle trop traditionaliste pour elle qu’il connaissait jusque-là du fait d’appartenir en lien de filiation direct à la famille impériale.

« Tu te feras des amis qui t’auront choisi pour toi et non pour ce que tu représentes », lui a-t-elle tant de fois répété jusqu’à ce qu’il lui cède et quitte son univers le cœur gros, sachant très bien qu’elle a raison mais lui ôtant aussi l’opportunité de poursuivre pour un temps ses recherches.

Heureusement que « Kei » est resté sur place, refusant par amitié pour lui l’occasion qui lui était offert de le suivre alors que c’était son vœu le plus cher.

Tomoya sourit en se rappelant l’incompréhension autant de ses parents que de ceux de « Kei » quand ce dernier a décidé de poursuivre ses études dans son pays en ne se sentant pas l’envie de s’expatrier aussi loin de tous ses amis et qu’il reverrait « Tom » quand celui-ci reviendrait pour les vacances scolaires.

C’est donc seul au final qu’il entra à ses dix-huit ans dans cette université de haut prestige sise dans les montagnes Suisses où il vient d’y passer une longue première année, se forgeant un mental de fer tout en continuant à former son corps aux sports de combat les plus extrêmes.

Tomoya ouvre les yeux pour contempler son reflet dans la vitre du train, il sourit en se rappelant certains regards portés sur lui en y montrant un certain intérêt pour ne pas dire un intérêt certain à son mètre quatre-vingt-cinq et sa taille tout en muscles souples portant bien ses soixante-quinze kilos.

Un visage rond aux cheveux châtain très clair presque blonds coupés à l’occidental, marqué par deux yeux en amandes venant tout droit de sa mère, une peau blanche sans défauts, de longues jambes et des lèvres rouges qui couronnes le tout et lui donne une beauté virile qui a dix-neuf ans maintenant, commence à faire des ravages dans la gent aussi bien féminine que masculine qu’il croise ou qu’il côtoie régulièrement.

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