Jour 1

4 minutes de lecture

04/02/2020

8h00 :

Aujourd’hui, j’ai peur…En me levant ce matin j’ai ressenti quelque chose que je n’avais jamais ressenti auparavant. Je ne peux même pas décrire cette sensation. Sensation qui doit être dû à mon désespoir d’hier. Depuis hier soir toutes ces questions cavalent dans ma tête. Va-t-il me pardonner ? Si oui, est-ce que notre relation changera ? Si non, que vais-je devenir ? Bien sûr, ça ne peut s’arrêter à lui. Est-ce que Julie, Amandine et les autres vont me pardonner ? Hier, Julie m’a fait une sorte de morale, je l’ai perçu comme ça en tout cas :

— Salut Julie, tu pourrais me dire s’il m’en veut encore ?

— C’est toi qui lui en veux.

— Non je lui ai même fait des excuses plus que sincères !

— C’est bien, c’est un comportement mature.

— J’ai failli pleurer en maths et j’ai pleuré dans le train.

— Rho, tu l’aimes vraiment au point de pleurer ?

— Oui !

— Il faudrait que tu réalises un jour qu’il ne t’aime qu’en amitié.

— Je le sais ça !

— Pourquoi tu ne lâches pas l’affaire ? Il trouve que c’est du harcèlement !

— J’ai lâché l’affaire, je voulais juste lui dire ce que je ressentais un dernière fois, et c’est lui qui a insisté pour savoir.

— Oui mais il en a un peu marre justement de se dire que certaines fois tu peux le regarder avec amour plutôt qu’avec amitié….

— Oui je comprends

— En plus de ça, aujourd’hui, tout le monde était contre lui alors qu’il n’a presque rien fait. Il n’était pas en colère quand tu lui en as parlé. Il te l’a même dit gentiment qu’il valait mieux que tu l’oublies en amour !

9h00

Plus qu’une heure et il arrive. Mon angoisse monte et mon cœur palpite : va-t-il accepter de me dire bonjour ? C’est important car s’il refuse cela voudra clairement dire

« Non, sors de ma vie »

Pour ne pas mentir, je pense que si cela vient à se produire ça me détruira. Mais bon… Je pense que cela n’arrivera pas car hier nous nous somme parler. Normalement, il n’y a pas de risque, du moins je l’espère….

19h30 :

Je viens de finir la journée. Je suis exténué et ravi à la fois. On s’est vu à onze heures, je me suis approché de lui avec cette angoisse qui ne faisait qu’augmenter. Je lui ai tendu ma main pour lui dire bonjour il m’a fixé droit dans les yeux ; à ce moment j’ai cru qu’il m’en voulait encore donc j’ai commencé à retirer ma main lorsqu’il sorti le sienne et me la tendit pour me la serrer. A ce moment-là, je ne sais pas si on pouvait le lire sur mon visage mais j’ai senti en moi un torrent de joie extrême, les larmes m’en sont presque venues. Dans la suite de la journée, je me suis senti de mieux en mieux, je me suis senti obligé de faire attention à mes moindres faits et gestes. J’ai fait attention à tout ce que je disais par peur de le brusquer. J’ai même eu peur de le regarder à certains moments. Je pense que les mots de Julie m’étaient rester dans la tête et j’avais aussi la crainte de le voir partir… encore.

Après les cours à 15h45 nous sommes tous partis. Charlotte, lui, sa pote et moi, avons rejoint Shana et son amie Amelia, on a bien rigolé et j’ai vu une chose rare chez lui : il souriait et ne faisait pas la tête. Le voir ainsi m’a rendu heureux car même en sachant que lui et moi serait plus qu’impossible, je ne laisserais pas tomber mais j’ai pris la décision de continuer à l’aimer et de faire tout mon possible pour le rendre heureux peu importe les situations car le fait d’être en sa présence me rassure et me ravi. Cela étant, Charlotte est partie puis il a voulu se rendre au magasin pour s’acheter à manger donc nous y sommes allés sauf Shana et Amelia. Sur le chemin, sa pote Diana s’est arrêtée car il y avait son copain au magasin. Il lui a pris sa brosse dans l’espoir qu’elle le suive et qu'elle vienne, en vain. On est rentrés dans le magasin sans elle, on a dû aller la rechercher mais pendant qu’on se dirigeait vers elle j’ai ressenti comme un malaise que je percevais depuis qu’elle nous avait laissé seuls. Je me suis dit que cela devait être une fausse impression et que ce n’était que mon imagination mais maintenant je me demande si ce n’était pas le cas en temps normal. Je lui aurais demandé mais au vu de la situation compliquée dans laquelle je me suis fourré le week-end dernier je n’ose même plus aborder de sujets comme celui-ci avec lui. Comme dit le proverbe : « la nuit porte conseil ». Je vais donc aller me coucher pour y réfléchir.

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