Chapitre 23 1/3

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La dernière fois que j'avais parlé avec Alexandre, il m'avait embrassé, presque un smack, mais si délicat et puis nous n'avions pas vraiment pu en reparler, je n'avais pas osé non plus lui envoyer un message. Nous avions eu quelques échanges sur ses histoires que j'avais commencé à lire. Ce midi, j'avais eu une subite envie de finir l'histoire du tatouage que j'avais commencé lundi soir et encore une fois, elle c'était écrit toute seule.

Nous étions sur le chemin du retour après notre cours de danse et l'un comme l'autre ne savions pas comment faire pour engager la discussion. Alors pour me donner de la contenance, je regardais mes messages.

- Ah, tu as lu mon histoire sur les tatouages ? lui dis-je le plus naturellement du monde.

- Ah oui, juste avant de venir au rock.

- Alors ?

- Encore une fois : Super. J'aurais adoré être à la place de Paul.

- Pour les dessins ou pour le reste ? dis-je avec un sourire coquin.

- Les deux bien sûr, mais je pourrais me contenter des tatouages. J'adore les papouilles.

- Tu ne perds pas le nord, toi.

- En plus, je fais partie de ses hommes qui s'épilent, donc pas de poils pour gêner les feutres.

À cette dernière réflexion, je laissais échapper un petit rire incontrôlé.

- D'ailleurs je n'ai pas encore vu tes dessins, Elisa. Je pourrais choisir mon tatouage. Où si tu préfères, tu passes chez moi jeudi soir.

- Tu ne lâches pas l'affaire, dis donc.

- Parce que je vois bien que ça te plaît. Et j'adore te voir sourire.

- Tu marques un point... Bon demain promis, je les ramène et pour le reste, j'y réfléchis, enfin si c'est vraiment ce que tu veux ?

Nous venions d'arriver à ma voiture, il m'attrapa par les épaules, me fit pivoter et m'embrassa fougueusement contre ma voiture. D'abord dans le cou, puis en remontant vers le lob de mon oreille qu'il mordilla. Mes mains s'étaient posées sur son torse et je sentais son cœur battre presque aussi fort que le mien. Sa bouche arriva enfin sur mes lèvres et me fit découvrir qu'il pouvait aussi embrasser passionnément. Je sentais son corps contre le mien et surtout son sexe en érection.

- Ça te va comme réponse, dit-il

- Oui, dis-je d'une voix étrangement aigüe.

- Alors je te souhaite une bonne nuit.

Le lendemain, je n'avais pas oublié mes dessins et j'espérais qu'Alexandre ne viendrait pas me demander de lui montrer pendant la pause déjeuner. Tard, le soir, tranquille sans personne me semblait beaucoup mieux. Et semble-t-il Alexandre avait eu la même idée que moi.

- Alors ses dessins ?

Il était arrivé tout doucement derrière moi pour me surprendre et cela avait été efficace. j'avais sursauté violemment.

- Tu m'as fait peur !!! avouai-je.

- Peut-être que je voulais que tu sois en éveil.

Pas besoin de répondre, à ce jeune homme charmant. Mais par contre, je ne pouvais effacer le sourire de mon visage. Je sortais donc de mon tiroir ma pochette à dessin, pour lui montrer mes œuvres. Il avait l'air d'apprécié et mettait quelques options sur certains de mes dessins. Il ne restait plus qu'un seul collègue dans le bureau et il était caché par un paravent, mais avec la moquette, on ne l'entendait pas forcément se déplacer. Et le bureau était tellement calme que nous ne pouvions pas parler sans être entendu. Alexandre se contentait donc de venir me toucher avec sa jambe ou son pied. Il finit quand même par glisser sa main dans le creux de mes reins, mais presque au même moment mon collègue partait et nous disait au revoir. Alexandre, le temps de cette salutation retira sa main pour mieux, la remettre et m'attirer à lui ensuite. Il me regardait droit dans les yeux, comme par défi, pas de baiser, juste un sourire, quand je sentis sa main se poser sur ma cuisse et venir glisser vers mon sexe.

- Tu aimes ? me demanda-t-il.

Comme réponse, je me rapprochais de lui et venais mettre ma main sur le renflement que formait son sexe en érection sous son pantalon.

- Alors jeudi... Tatouages ? ajouta-t-il

- ... Oui, dis-je dans un souffle.

- Alors je te dis bonne soirée.

Et il pressa ses doigts, fort, contre l'entrée de mon vagin à travers mon pantalon. Ce qui me fit gémir de plaisir. Il voulait me laisser au paroxysme de mon excitation, pour que je sois parfaitement prête pour son tatouage.

Petit saligaud !

Dans ma voiture, le lendemain, j'avais tout ce qu'il fallait pour faire de jolis dessins, j'avais consciencieusement préparé ma trousse pour être sûr de ne rien oublier. Et exceptionnellement l'entraînement des filles avait été annulé, ce qui me laissait un peu plus de temps pour tatouer Alexandre.

Je découvrais donc son appartement pour la première fois. Un grand F1 avec cuisine ouverte. Dans le coin salon, il y avait deux gros fauteuils et quelques poufs autour d'une table basse assez imposante.

- Elisa ? Tu veux boire quelque chose ?

- Et bien oui.

- Je te propose du Ratafia, il me vient de mes grands Parents.

- Heu...

- Tu ne connais pas ?

- Si... Enfin, je crois...

- Tiens, goûte !

- Ça va, c'est bon.

Il me servit donc un verre qu'il me tendit.

- Alors tu as amené ton matériel ?

De mon sac, je sortais une trousse.

- Mais tu trembles, dis-moi ?

- Je dois avoir besoin de me détendre un peu, dis-je en buvant une bonne gorgée de Ratafia.

- Ça te détendrait que je commence ? Je ne sais pas vraiment dessiner, mais je veux bien essayer.

- J'aime cette idée.

- Alors c'est moi qui choisis le dessin et l'endroit ?

- ...

- Dis-moi que tu veux me laisser faire, me dit-il d'un ton ferme et suave à la fois.

- Je veux me laisser aller.

- Alors va t'installer dans le fauteuil.

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