13 mars 1940,

Ne sachant pas comment intituler mon texte, j'ai décidé reprendre le titre du film de Leni Riefenstahl, "le triomphe de la volonté"

La guerre d'hiver est terminée.

Cela fait à présent un mois que la paix règne sur le sol finlandais, bien que la majorité du territoire soit réduit en cendre et les villes effacées de la carte, la nation finlandaise a su prouver que la taille ne comptait pas.

Pour citer ce sacré Simo.

Je n'imaginais pas une seconde ressortir de cette expérience, enrichie émotionnellement, moi qui est espérait mourir sous les balles rouges, me voici, avec mes compagnons, acclamés par tout un pays.

J'ai voyagé, au delà de tout horizon, j'ai affronté bien pire que la mort, et aujourd'hui, nous sommes libres.

Après notre victoire à Viipuri, Les services secrets finlandais et soviétiques nous ont formellement interdit d'aborder les événements de cette dernière. Que ce soit nous ou les militaires présent, d'un commun accord.

Quand à Kullervo, il allait etre rapatrié en Union Sovietique lorsque Mannerheim parvint à negocier sa grace, en echange d'une nouvelle identité en Finlande.

Nous avons été acclamé en héros à notre retour dans la capitale finlandaise. Afin de nous récompenser de nos exploits durant Talvisota, le gouvernement finlandais à organisé un événement dans la cathédrale d'Helsinki, le seul bâtiment suffisamment grand pour accueillir du monde ayant survécu aux bombardements russes.

C'était l'un des plus beaux moments de ma vie, la satisfaction d'un combat durement mené pour mettre fin à folie meurtrière humaine. Exécuté comme une cérémonie religieuse, défilés militaires en dehors de la cathédrale, applaudissement et chant de l'hymne nationale, ect, ect...

Et enfin remise des médailles dans la grande salle, une scène qui me rappelait étrangement le sacre de Napoléon, pour les exploits accomplis durant la guerre. Nous avons tout d'abord débuté par une minute de silence en honneur aux morts inutile de la guerre. Après cela, nous avons eu les récompenses, en voici un résumé :

John "Jack" Hacey Freeman, Sébastian Curtis , Willy Carter, Hjalmar Fridolf Siilasvuo (A titre posthume) Hugo Victor Österman Aaro Olavi Pajari, Simo Häyhä, Christopher Lee et moi même.

Ont reçu la croix de la liberté de la part du maréchal Mannerheim, pour leurs exploits sur les tous les fronts.

La récompensé donnée à ce britannique de notre age fut une véritable surprise, il s'agissait du héros de Tolvajarvi, la fameuse victoire de Pajari.

Justement quand je parles du loup :

Aaro Olavi Pajari, Hugo Victor Österman

Promus général de Finlande, toujours par le maréchal Mannerheim. Il en profita aussi pour prononcer un discours à l'égard du peuple de son ami, désormais en fauteuil roulant depuis l'attaque russe à Viipuri.

Après quoi nous avons était conviés à un gigantesque banquet organisé avec le peu de vivre qu'il restait. Cependant, les provisions d'alcool elles, étaient pleines à craquer.

Le reste de la soirée fut arrosés, Sébastian organisa un concours de tir avec des pétoires, que Simo remportât haut la main. Il s'en ai fallut de peux avant qu'elles ne se terminent en orgie.

Alors que j'avais enfin réussit à sortir de ce capharnaüm, j'ai aperçu, dans la nuit enneigée de la Finlande, Jack qui semblait m'attendre depuis un long moment.

C'est alors qu'il me déclara sa flamme, ayant tenu à le faire à l'écart de ses camarades, et affirmant que je comptais énormément pour lui.

J'étais très attristé de devoir lui annoncé que, meme s'il comptait pour moi, nos sentiments n'était pas réciproque... Mon coeur était toujours penché sur le meme homme depuis que je suis parti du front.

William, le britannique.

Jack fut embarrassé et se mis à rougir en se cachant le visage, et ce n'est que lorsque je lui ai présenté mes excuses qu'il s'effondra en larmes. Refusant ses dernières, il me dit que se n'était que de sa faute en s'insultant d'imbécile.

J'ai passé ainsi une bonne demie heure à essayer de lui remonter le morale, en vaint. Après avoir insisté sur le fait qu'il ne devait s'en vouloir à lui meme et d'accepter ses sentiments pour moi au lieu de les réfuter.

Une fois remis de ses émotions, Jack finit par accepter mes excuses et son affection envers moi, il finit par me dire que lui et ses amis repartiraient en France, pour ne pas endiguer notre amitié

Il m'informa alors qu'il connaissait William l'ayant sauvé à la bataille de Suomussalmi, une balle perdu reçu en plein ventre. Lui et les iroquois sont parvenus à lui sauver la vie à temps.

Jack conclu en me remerciant de l'avoir aidé dans cette folle aventure qu'était la quète du sampo, après un dernier enlancement, il s'éloigna de moi et s'enfonça dans la foret blanche.

Je me suis mis à sa recherche dans la soirée finlandaise, j'ai finalement fini par le retrouver le lendemain, étant un rare à etre sobre le matin. Il n'eu aucun mal à me reconnaître, me désignant comme son seul ami durant cette guerre.

Nos retrouvailles s'effectuèrent en dehors des lieux, plus je parlais avec lui, plus je décelais en lui un certain accent, il s'agissait de l'écossais . Nous avons parlé ainsi pendant des heures. Sachant que je ne pourrais rentrer chez moi, il me proposa de m'héberger chez lui à Édimbourg. Vivant depuis quelques années avec sa sœur dans la capitale du pays.

Mais le moment qui me fit comprendre que son attachement à moi, fut lorsqu'il me prit par la main avant de monter jusqu'à mon visage.

Lors de notre premier baiser, j'eu soudain une pensée amer envers Jack, cet américain au grand coeur qui m'avait sauvé la vie et avec qui j'ai noué une solide amitié qui s'était éteinte aussi rapidement qu'elle avait commencée. J'espère le revoir un jour ... meme si j'ai malheuresement des doutes

Demain sera le grand jour, celui où je débuterais ma nouvelle vie, en écosse, chez l'homme avec qui j'ai choisie de vivre.

Et pour la première fois, je n'ai pas peur d'affronter l'inconnu.