Les gouttes de sueurs coulaient comme un torrent lors d'une averse sur le front du soldat Jean Fontenoy.

Retranché dans son bureau au cœur des restes d'Helsinki, cela faisait plusieurs longues minutes qu'il attendait que le téléphone réponde à ses nombreux appels. Au bord de la crise de nerf, il se retenait du mieux qu'il pouvait de ne pas hurler tout autours de lui.

Lors qu'enfin la sonnerie retenti dans toute la salle, il se rua sur le téléphone comme un fauve affamé sur une gazelle.

"Oui allo !? Ah enfin ! Ici agent Shanghai* à l'appareil !"

Son interlocuteur lui posa une question qui lui fit glacer le sang. Il répondit en reprenant tant bien que mal sa respiration.

"Non ... il est vrai ... Mannerheim a signé le traité de paix il y'a quelques jours ... cela veut effectivement dire que j'ai échoué..."

Fontenoy avait lâchait un gémissement à peine perceptible, un blanc marqua l'appel entre les deux. Terrorisé, le soldat tenta de prononcer des mots d'excuses, mais balbutiant, rien de clair ne sorti de sa bouche.

Jusqu'à ce que son interlocuteur l'interrompent.

"Ah ... Ah bon ? Une bonne nouvelle ?! En quoi exact... Vous .. vous pensez envisagez sérieusement une invasion maintenant ?... Ah, seulement quand les allies seront tombés..."

Plus le discours de son interlocuteur durait, plus une sensation d'espoir arrivait en Fontenoy. Il finit par répondre :

"D'accord, ils seront un allié de choix pour votre opération. Une dernière chose, les services secrets du pays parle d'un certains ... Sampo... situé quelque pars dans un lac carélien, peut être que cela pourra vous intéresser..."

Son interlocuteur manifesta un fort intérêt pour cette mystérieuse appellation. Ils finit par conclure et attendit la réponse du soldat :

"Très bien, grâce à cette machination, votre victoire sera assuré, vous pouvez vous en assurer, les russes ne soupçonnent absolument rien croyez moi sur parole."

En guise de conclusion le soldat pointa son bras droit vers le ciel et déclara :

"Je vous remercie de votre confiance ! Auf wiedersehen ! Heil Hitler !"

À suivre dans Kalevala 1942...