Chapitre 7

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Chapitre 7

L'instant d'après, comme Théo et Mercadier quittent l'entrepôt à toute vitesse. Les deux hommes se heurtèrent à un autre collaborateur du policier. Un collaborateur, qui, dirigeant le service de la brigade des mœurs n'avait vraiment rien à faire là. Taille moyenne, un peu épais, cheveux blonds foncés légèrement trop longs et bouclés, visage poupin. Schuller, à première vue, ne forçait pas la sympathie.

-Schuller ? Émit Yves, interloqué. Ne me dis pas que toi aussi tu as reçu un coup de téléphone anonyme?

-Exactement. Mais comment as-tu deviné chef ?

-Oh, une idée comme ça, rétorqua Yves. Accompagne-nous Martin, bien que tu n'aies rien à faire dans une enquête judiciaire. Juste pour nous prêter main forte. J'ai un petit compte à régler avec Joe Le Gallec.

-Ce type, fit Luan, fuis le comme la peste. C'est un des pires ripoux qui existe dans ce commissariat, et Dieu sait s'il y en a !

-Schuller ?

-Oui ! Toutes les catastrophes proviennent de lui. C'est un monstre. Tue-le si tu peut.

Stupéfait par la tournure que prenaient les événements, Schuller monta à l'arrière de la Golf de Théo, qui démarra sur les chapeaux de roues,

-Direction le Snooker Palace, c'est le quartier général de Joe, lança le commissaire.

-OK approuva Théo qui appuya sur le champignon, au grand dam de Schuller qui haïssait de tout son cœur le jeune garçon, mais le sachant « protégé » par le chef, ne pouvait se permettre aucun commentaire.

-Joe Le Gallec ? Questionna Schuller pendant le trajet. Mais c'est un con ! Je ne peux pas croire que ce soit lui qui fasse tout ce « ramdam ». Il joue à quoi ? Cette histoire a quelque chose à voir avec son frère?

-J'en sais rien. Rétorqua Yves d'un ton sec. C'est ce qu'on va essayer de découvrir.

-Tue-le si tu peux, souffla à nouveau Luan dans l'oreille de Théo.

Théo ne comprenait plus rien. Il avait toujours connu Luan triste, ensanglantée. Il s'imaginait beaucoup de choses à son sujet, le plus souvent qu'elle était le fantôme d'une petite fille ou d'une adolescente ayant eu un accident, mais jamais depuis toutes ces années où il était en contact avec elle, il n'avait entendu une telle haine dans sa voix. De la haine et ce qui ressemblait à du désespoir.

-Luan, qu'est-ce qu'il t'a fait ? Je ne le trouve pas sympa non plus, mais qu'est-ce qu'il t'a fait pour te rendre comme ça ? J'ai compris que tu n'appréciais pas que je te pose cette question, mais...

-Est-ce que je suis morte... continua Luan. Non. Je ne suis pas morte. Je ne suis pas une vampire, ni une immortelle. Je suis bien vivante rassure-toi.

-Mais, je ne comprends pas... comment tu peux changer d'apparence comme ça, à volonté ?

-Contente-toi de cette réponse pour l'instant Théo. Un jour tu comprendra, mais ce n'est pas le moment. Là tu vas au-devant d'un grave danger et encore une fois, suis mon conseil et va à Malemort. Tu pourras continuer à travailler pour Fortin, il a une maison là-bas lui aussi.

-Lui aussi ? Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

-Rien. Fit Luan d'un ton sec, comme si elle en avait trop dit.

Et, une fois de plus, elle disparut.

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