Il n'y a pas de grand esprit sans un grain de folie

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Le chaos.. c'est le chaos qui se déchaîne et qui s’abat sur Siobhan à cet instant précis. Il commençait enfin à se soumettre, à accepter l'idée de rester piéger ici pour le restant de ses jours. Il a informé le Prince qu'il allait changer, qu'il ferait ce qu'il faut pour tenir le coup. Qu'il vivrait malgré la situation. Sauf qu'il n'imaginait pas un instant qu'il serait confronté à cette situation. Il a trouvé la photographie de sa sœur et rien ne va plus... il a pété un câble. Littéralement. Il l'a chopé directement déboulant en trombe dans ses appartements, se fichant pas mal qu'il soit accompagné ou non, à cet instant précis. Il a hurlé « Ou est-elle ? » en parlant de sa sœur et mettant sous le nez du Prince la photo en question. Il a tremblé de tous ses membres en le faisant. Et depuis c'est le néant. Il ne contrôle plus rien. Il ne voit plus Rajaar qui se trouve juste à côté de lui. Il fait les cent pas dans l'appartement et se mets à hurler de douleur. Il explose totalement. « Pas elle » répète t-il en boucle depuis déjà cinq bonnes minutes, ne se rendant même plus compte de l'endroit ou il se trouve. Il a l'impression de suffoquer et la douleur transperce tout son corps. Les larmes coulent sur ses joues sans qu'il s'en rend compte. Il ne peut pas supporter cette idée. Impossible !

Je ne peux pas croire que ce soit vrai. Ma sœur... Lucie.. non, impossible. Pourquoi elle ? J'avais arrêté de faire le con, j'avais finis par me ranger.. certes, j'avais été long à la détente, je dois bien l'admettre. Mais, je ne peux pas croire qu'elle se retrouve au sein du complexe. Qu'ils aient fait cela. Cette fois, je n'y arriverais pas. Je fais valser tout ce qui se trouve sur la table du salon dans un accès de rage et soulève la table que je viens lancer contre le mur qui se fracasse en mille morceaux. J'ai besoin d'évacuer ma rage et ma peine et je ne parviens plus du tout à canaliser mes émotions. Je n'arrive pas à me détendre et à me calmer. Je regarde subitement de travers le prince. Mon regard est noir, mes yeux sont même exorbités. Je m'avance dans sa direction sans vraiment le voir et hurle de nouveau « OU EST MA SOEUR ??? POURQUOI ???? BORDEL ! OU EST-ELLE ? » Je m'arrache les cheveux, tout en faisant des aller et retour, bouillant de rage. « Non.. pas elle... pas elle... pitié... »
Je me sens peu à peu sombrer dans la noirceur... je suis en train de toucher le fond sans que je ne puisse rien y faire. Je deviens comme possédé et la douleur est tellement vive. Je ne sais plus comment faire pour l'enlever. J'ai tellement mal. Je frotte alors mes bras, je me griffe même, je deviens fou. Je m'en veux terriblement. Tout était de ma faute. Si Lucie était enfermée là, c'était forcément ma faute. Je l'ai condamné. J'ai échoué. Je gratte ma peau à maintes reprises. Je mérite de me faire du mal et ce même si je souffre déjà. Je ne mérite pas d'être aimé par Rajaar et ne mérite pas d'être bien traité. J'ai tout foiré. Je me sens happé dans une spirale infernale. Je ferme les yeux. « Je l'ai condamné, je l'ai condamné... » répétais-je, alors en boucle me balançant d'avant en arrière après m'être laissé tomber au sol. Je ne gère plus rien et hurle encore. Peu importe que je me casse la voix. Peu importe qu'on m'entende. Tout m'est égal. Je ne réalise plus que je peux attirer des gardes. Je ne me suis même pas rendu compte que Rajaar a saisi son téléphone pour appeler de l'aide. Puis, alors que je continue mon mouvement de balancier, je me mets à chanter « Un petit lapin.. deux petits lapins... sautent sautent.. un petit lapin, deux petits lapins, sautent, sautent.. » Je ne percute plus ce qui se passe autour de moi. Je continue ma mélodie, « Un petit lapin.. deux petits lapins... sautent sautent.. un petit lapin, deux petits lapins, sautent, sautent.. Trois petits lapins.. » Je m'arrache de nouveau les cheveux, puis me gratte les bras jusqu'au sang, me fichant d'avoir mal. Je suis consumé par la culpabilité, par les remords de l'avoir entraîné dans cette enfer. « Lucie... putain... pourquoi ? » Je crie de nouveau « LUCIEEEEEE OU EST-CE QUE TU ES ??? PITIE LAISSEZ LA » Je me relève soudainement et balance tout ce qui se trouve à ma portée. Je casse des objets sans le réaliser, happé dans mon enfer. La souffrance me consume. Je frappe de rage dans le mur quitte à me péter des doigts, j'en ai juste rien à faire.

Je sens la présence de quelqu'un derrière moi et fait volte face et voit un homme que je ne connais pas. Ce n'est pas le prince et je ne comprends pas ce qu'il me veut. Je le regarde et m'aperçoit qu'il s'agit de Jaiden, un des médecins. Je le sais parce que j'ai commencé à travailler à l'infirmerie enfin mon cerveau semble le reconnaître vaguement et mon instinct me souffle un truc et par réflexe donc je lâche « Ne m'approchez pas... ou est ma sœur ? Pourquoi, elle ? Qu'est-ce que vous me voulez ? Ou est-elle ? Que lui avez vous fait ? » Mes pensées et paroles ne sont plus tellement cohérentes. Tout part dans tous les sens. « Ou est-elle ? Lucie... ou est ma sœur ??? Un petit lapin... Deux petits lapins... sautent sautent. » Tout se mélange et je me tiens encore la tête et veut que tout s'arrête. La douleur est toujours bien présente et les larmes reviennent encore à la charge et glissent sur mes joues. Je repars dans ma mélodie de plus belle. « Un petit lapin, deux petits lapins... je ne suis pas fou.. si... je ne sais pas... Non, je vais bien... un petit lapin, deux petits lapins. » Je fronce les sourcils alors que l'homme en face de moi m'appelle par mon prénom. Qui est-ce ? Je ne reconnais pas Jaiden, le médecin avec lequel je travaille depuis quelques mois maintenant. L'information semble s'être à nouveau volatilisée de mon esprit puis je le vois s'approcher et lorsque ses mains sont en contact avec ma peau, j'ai l'impression d'être brûlé. "Siobhan. Calme toi… Tout va bien. Essaye de me raconter ce qu’il se passe. Ce qui te met dans un état pareil. On va trouver une solution, à deux, tu veux bien ? Reste avec moi Siobhan…” Me calmer alors qu'il me pousse contre le mur ? Qu'est ce qu'il me veut ? Mon instinct me souffle de le repousser. J'éclate de rire à ses paroles comme un possédé… "une solution… vraiment ? La blague! Vous en avez rien à faire de moi… et… ne me touchez pas!" Je me débats comme un fou pour me défaire de sa poigne et je parviens finalement à le faire valdinguer au sol. J'allais sortir dans la seconde voulant me ruer dans les couloirs, mais je me stoppe net dans mon élan en voyant un autre type, dans l'encadrement de la porte. Instinctivement, je recule jusqu'à la baie vitrée du salon. "Foutez moi la paix… laissez-moi… je dois la retrouver. Elle .. ou est ma soeur? Que lui avez-vous fait?" Je ne reconnais pas plus l'homme devant moi.. un autre collègue en ces lieux, nommé Lubin. "Lucie… où est-elle? LUCIEEE!!" Je fais les cent pas tout en jetant un œil aux deux hommes me sentant piégé tel un lion en cage. Je n'ai plus conscience de qui se trouve devant moi. Je songe au prince par moment… "où est-il? C'est lui qui l'a emmené, hein? Répondez ! Non pas ça… il ne ferait pas… un petit lapin, deux petits lapins… sautent sautent… dans les bois." Je m'arrache de nouveau les cheveux, me griffe la peau une nouvelle fois et hurle encore et encore de douleur. Mes larmes ne coulent plus. Je frappe de rage dans le meuble devant lequel je passe et saccage ce qui se trouve dessus. "Laissez-moi sortir… laissez moi la voir… pitié… vous n'avez pas le droit… Lucie…" Des cheveux tombent sur le sol tant je tire dessus. Je regarde d'un mauvais oeil et méfiant, les deux compères. Je n'ai aucune confiance en eux… que vont-ils me faire? Où ont-ils mené ma sœur? "Un petit lapin deux petits lapins… trois petits lapins…. " Je frappe encore un coup du plat de la main dans le mur. "Luciiiie…. Où es-tu? Luciiiie…" Je ne tiens pas en place. Je mets une main en avant et me le campe devant les gars. "Qui êtes-vous ? Qu'est ce que vous me voulez ?" Je ne reconnais plus du tout, les deux médecins avec qui je travaille à l'infirmerie. "Un petit lapin, deux petits lapins, trois petits lapins, quatre petits lapins…"

"Je veux partir… je dois la voir.. pitié… j'ai juste besoin de la voir…" Ma soeur est devenue une obsession. Il faut que je la vois et vite. Rien d'autre ne compte à cet instant. C'est vital, j'ai besoin de savoir, de voir qu'elle va bien. La pauvre.. tout était uniquement de ma faute. "Laissez moi passer" Je fais volte face et ouvre la baie vitrée en grand. Je me retrouve sur le balcon et commence à me diriger vers la balustrade. Je veux ma sœur et je ferais tout pour lui venir en aide. Je lui dois bien cela. Je commence à escalader pour passer de l'autre côté, bien déterminé à descendre. Sauf que je n'ai pas le temps de faire grand chose que je me retrouve plaqué par le poids d'un homme. Je me débats avec force et hargne. Hors de question que je me laisse faire. En plus, je déteste me retrouver ainsi. Mon côté claustrophobe mais ça, personne ne le sait, ce détail. Je frappe l'homme pour le faire lâcher prise et je suis trop accaparé par sa stature pour me souvenir qu'il n'est pas seul présent à cet instant. L'autre individu agit en traître alors que je suis sur l'autre à cheval essayant de l'assommer avec mes mains en l’occurrence. Je sens la piqûre et un "aie" s'échappe de mes lèvres et je vire la seringue d'un geste vif alors que j'entends "ça va aller,.. calme toi" Je me retrouve contre le médecin relâchant la pression sur Lubin alors que je sens mes forces s'affaiblir. "Pourquoi?" dis-je, encore alors que je sens que je n'arrive plus mes forces alors que j'essaie de nouveau de pousser Jaiden. Je veux m'en aller. Je ne veux pas rester là et encore moins aller à l'infirmerie vue ce qu'il disait à son comparse. Je déteste cet endroit, du moins, en tant que patient. Je ne veux pas. "NON" dis-je, catégorique. "Laissez-moi" Je sens que je vais sombrer dans l'inconscient mais je lutte tel un forcené. "Lucie... ou est-elle?" dis-je encore d'une voix plus faible. Je marmonne encore et mes paroles n'ont aucun sens mis à part quelques mots qui reviennent comme "un petit lapin.." "ma soeur... lucie" "ou est-elle?" "Laissez-moi partir.", jusqu'à ce que je sombre dans le néant.

J'avais sombré dans le néant à cause du médicament. Jamais, je n'aurais imaginé qu'un jour je ferais une telle crise et qu'on serait obligé de m'arrêter de la sorte. D'ailleurs, je n'ai toujours pas conscience de ce que je viens de faire et de la crise qui vient de se produire. A cet instant, mon corps est endormi mais mes traits sont toujours aussi tendu dans mon sommeil. Et lorsque je finis enfin par émerger, je papillonne des yeux plusieurs minutes pour comprendre ce qui m'arrive. Je réalise dans un premier temps que je suis allongé dans un lit. J'entends des bips caractéristiques que je reconnais aussitôt étant infirmier, je tente de me redresser, mais je ne peux pas en réalisant que je suis sanglé. Je déglutis difficilement à ce constat. Ah punaise! Mais pourquoi est-ce que j'étais attaché? Mon cœur se mets à accélérer d'un coup dans ma cage thoracique. Je sens ma respiration devenir plus rapide et saccadée. Qu'est-ce que je foutais là? Je bouge les mains essayant de tirer sur les liens qui me retienne. Je sens la panique me gagner. Je déteste ça.. me retrouver à l'étroit. Etant claustrophobe, me retrouver dans cette posture, m'oppresse et je suis au bord de la crise d'angoisse. Je tâche de tirer encore mais un bruit me fait stopper net mon entreprise. Je n'étais plus seul dans la pièce. Je m'efforce de garder mon calme mais cela devient de plus en plus difficile. Je vois alors un visage familier. Jaiden. Un médecin du complexe et je le fixe en tâchant de rester impassible alors qu'il m'adresse la parole. “Bonjour, Siobhan. Comment te sens-tu ?” Je ne réponds pas. Je sens mon cœur tambouriner. Comment je me sens? Bonne question! Clairement mal. Qu'est-ce que je foutais ici? J'ai mille questions dans la tête et je déteste le fait d'être attaché. Je finis par dire "Pourquoi je suis là? Pourquoi je suis attaché? " Je veux comprendre. Je ne me souviens pas de la crise pour le moment. Je suis trop focalisé sur le fait que je suis à la merci du médecin dans cette position et le fait de ne pas savoir la raison me rend dingue tout comme je déteste le fait d'être coincé. Je déglutis encore. "Détachez-moi... je vous en supplie.. détachez-moi" dis-je, d'une voix blanche. Je ne supporte pas de sentir ses sangles et de ne pas être libre de mes mouvements. "Pourquoi suis-je à l'infirmerie?" La peur traverse mes pupilles. Est-ce que je vais leur servir de cobaye? Avec cet endroit, je m'imagine les pires scénarios. Je sens le poids des sangles sur mon corps et je tire une nouvelle fois pour m'en défaire. Mais, mes gestes sont inutiles, je suis trop bien maintenu. Je regarde de nouveau le médecin qui se trouve devant moi. "Qu'est-ce que vous me voulez? Vous comptez m'utiliser comme cobaye?" finis-je par demander. "Siobhan, calme-toi... tu es attaché pour ta sécurité.. tu as fait une violente crise et nous sommes en train de chercher les raisons de celle-ci... est-ce que tu peux me dire ce dont tu te souviens? Ce qui aurait pu provoquer cette fameuse crise?" "Je.. non, je suis désolé mais je ne me rappelle pas.. je ne voulais pas causer de tort à qui que ce soit.. et.. minute Jaiden.. une crise? Qu'est-ce que j'ai fait? Et j'étais ou lorsque ça s'est produit?" Je déglutis en pensant à Rajaar. "Rassure toi, le Prince El Azadi n'en tient pas compte. Il n'a rien dit à ce propos. Il comprend parfaitement que tu n'étais pas dans ton état normal. Rien de grave, je t'assure. Bon, maintenant que tu es calme, je vais te détacher. Mais, j'aimerais que tu restes sous surveillance encore quelques temps. Tu vas rester ici cette nuit et ce n'est pas négociable." Je hoche la tête sachant bien que je n'ai pas mon mot à dire e t puis je pense que c'est mieux comme ça pour l'instant. Dire que j'avais pété les plombs devant Rajaar. J'espère qu'il ne m'en veut pas trop et que je n'ai pas fait trop de dégâts. En attendant, je ne me rappelle absolument rien de ce qui s'était passé dans l'appartement du Prince.

J'ai pu m'en aller de l'hôpital et retrouver les appartements du Prince. On ne sait toujours pas ce qui s'est produit lors de ma fameuse crise donc je dois faire d'autres examens complémentaires pour s'assurer que je me porte bien. Quelle plaie! Je déteste le fait de jouer les cobayes entre leurs mains mais je n'ai pas mon mot à dire alors je subis en silence. Mais, la bonne nouvelle, c'est que je n'ai plus besoin de rester cloué dans ce lit comme un fichu patient. ça me fait du bien de pouvoir bouger de nouveau et reprendre le travail. Bon, la mauvaise nouvelle, c'est que les locations ont repris à mon sujet. Et ça, je dois dire que le peu que j'ai été tranquille, m'a fait un bien fou. Au moins, j'avais eu le temps de me remettre de mes émotions. Mais, ça n'a pas duré très longtemps avant que je ne sois demandé par un nouveau client. Et aujourd'hui, je devais retrouver James. James était un avocat assez bien réputé et je dois dire que je m'entendais relativement bien avec cet homme. Il est rare que j'apprécie la compagnie des clients. Mais, lui fait partie des exceptions avec Shirel. James prend le temps de discuter avec moi et ne me loue pas pour simplement me baiser. Et je dois dire que ça fait plusieurs fois que je croise son chemin et une sorte de confiance et d'amitié était née. A vrai dire, j'étais loin de m'imaginer que je me plantais complètement à son sujet. Mais vraiment, très loin de la sordide réalité.

Il avait décidé de profiter de lui en l'absence de son cher maître. Siobhan était seul depuis quelques jours déjà lorsqu'il décida de cliquer sur le bouton "A louer" Il avait adoré le fait de pouvoir retrouver son cher beau-frère alors que Siobhan ignorait absolument tout à son sujet. Et même si son maître actuel était revenu, ça ne l'empêchait pas de continuer à le louer. Il adorait le fait de pouvoir jouir de sa présence et de son joli corps si bien dessiné. Siobhan ignorait totalement ce qu'il en était de sa véritable identité. Pour lui, il s'appelait James.. un banal client. Un enfoiré parmi les autres.. et encore.. il avait fait en sorte de se lier d'amitié avec le bel anglais. Il avait réussi à gagner sa confiance et avait joué la parfaite comédie envers lui. Il était adorable en tout point avec le bel infirmier. Il avait avoué avoir un faible pour Siobhan.. au point qu'il pensait même l'aimer. Ce n'était bien entendu que des balivernes pour mieux amadouer et berner le bel homme et pour pouvoir mieux le baiser aussi. Il a même réussi à s'imiscer dans l'intimité du couple. Siobhan a toute sa confiance et il a réussi à convaincre son propre amant pour jouer ensemble. Et Aiden avait vraiment passer un sacré moment avec les deux hommes. Non vraiment le beau frère avait un sacré potentiel et il ne pouvait pas s'empêcher de continuer à le louer et le baiser. Aujourd'hui, il pris donc la décision de refaire une petite séance avec le bel anglais. Il en salivait d'avance.. Siobhan devenait de plus en plus docile au fil du temps.. il l'avait bien remarqué. Il sourit en coin satisfait et jeta un coup d'oeil à sa montre. Il s'étira puis alla prendre une bonne douche bien fraîche avant de se rendre auprès de sa fiancée. Il avait du temps devant lui. Il allait s'occuper de la soeur avant de s'occuper du cul de son cher frère. Il eut un sourire diabolique en quittant la pièce. "Siobhan.. la soirée qui se profile pour toi va être des plus exquises"

Siobhan est loin de se douter ce qui se trame alors qu'il passe sa journée à travailler à l'hôpital. Il s'occupe de plusieurs slaves qui ont été rudement amochés par leur satané maître. Il déteste cet endroit, il déteste le fait de ne rien pouvoir faire face à tout ce qui se passe ici. Il a la haine contre l'individu qui tient cet endroit. Il n'arrive pas à comprendre comment on peut faire une telle chose aux autres. Ce type doit être dépourvu de coeur pour en arriver là. Il a jamais su ce que voulait dire le mot "Amour", il a été bercé trop près du mur ce gosse. Il ne doit plus avoir de neurones dans le crâne. N'avoir qu'un pois chiche pour avoir eu une telle idée.. remarque, les clients venant ici ne sont guère mieux.. et pourtant.. il y a des exceptions comme Rajaar. Des personnes qui ont encore du coeur et qui sont encore pourvue d'une belle âme. Parfois, il ne comprend pas comment Rajaar a pu rester ici aussi longtemps.. mais il n'était pas le même à son arrivée.. il a su lui.. il a su qu'il cachait l'homme qu'il est vraiment. Il n'est pas un enfoiré comme il a essayé de le faire croire lors de leur première rencontre. Non, il a rapidement deviner et su combien il était un homme bon. Et pour cela, il l'aime comme il n'a jamais aimé personne. Siobhan est éperdument amoureux de Rajaar. Il soupire alors qu'il se frotte les yeux. Il a encore très peu dormi cette nuit. Les jours défilent et se ressemblent plus ou moins. Il honore les locations sans broncher.. enfin, il essaie. Mais, cette fichue vipère Ivana a l'art de le faire sortir de ses gonds. Il a encore du travail devant lui pour être un parfait soumis. Y arrivera t-il un jour? Il a de gros doutes, mais il fait des efforts.. pour Rajaar. Il va se servir un verre d'eau qu'il avale d'une traite puis s'en sert un second. Il a si chaud. Il sent alors son collier vibrer signe qu'il avait une nouvelle location. Il soupire. Il jette un oeil sur la pendule qui indique 17 heures. Il prend son badge et le passe sur la machine. Journée déjà bien remplie mais elle n'était pas terminée pour autant. Il espère avoir le temps de se reposer avant de devoir honorer cette nouvelle location.

Siobhan se réveille en sursaut, il a sombré vers 17heures 30 après avoir pris une bonne douche et il vient d'être réveillé par un bruit à la porte qu'on semble tambouriner. "SIOBHAN!!" Il se frotta le visage et se redressa dans le lit puis jette un oeil sur le réveil. Il se lève d'un bond. Il entend le bruit du pass et voit alors un garde dans l'entrebaîllement de la porte. "Smith.. qu'est-ce que tu fous? J'ai pas que ça à faire .. bouge.. t'es attendu." "Oui.. j'arrive" soupire t-il avant de choper son t-shirt qu'il enfile puis sort à la suite du garde qui fait une bonne tête de plus que lui. Noah était vraiment une armoire à glace et il valait mieux ne pas trop le chercher. Ce garde était réputé pour être le pire des connards. Il est bien soulagé de ne pas avoir eu affaire à lui jusqu'à présent. Le chemin n'est pas très long. Il reconnaît le numéro de l'appartement étant donné qu'il s'y est déjà rendu à plusieurs reprises. Il s'agit de l'appartement du fameux client nommé James. C'est bien l'une des rares informations qu'il détient à son sujet. Et Siobhan ne cherche pas à en savoir davantage. Il a bien assez d'ennuis pour s'en rajouter en voulant fouiner à propos de ce client. S'il avait su.. mais, il est trop préoccupé par le vide qu'il ressent en l'absence de Rajaar et bien trop concentré sur le fait de ne pas faire de faux pas. Il inspire doucement avant de se décider à entrer.

Il arrive dans le salon et aperçoit rapidement la silhouette de James. "Bonsoir." dit-il, alors qu'il croise son regard. "Siobhan.. te voilà enfin. Je suis content de te revoir" "Je suis un peu en retard.. pardon. J'ai eu une rude journée et je me suis assoupi.. ce n'était pas prévu." "Rassure toi.. ce n'est pas grave.. tu n'es pas trop en retard. Allez viens donc un peu par là.. j'ai préparé du crémant, ça te va?" Siobhan s'avance près de lui et sourit en coin avant de s'installer près du vip. "Merci, c'est bien aimable à vous.. vous êtes toujours aux petits soins avec moi.. je ne comprend pas pourquoi" "Je te l'ai déjà dit Siobhan,tu me plait beaucoup.. j'aime ta présence, passer du temps avec toi. Tu as bien mérité une soirée de détente et d'amusement hein." James vient poser la coupe entre ses doigts et trinque avec lui puis boit une gorgée avant de venir embrasser Siobhan sur la joue avec tendresse. Siobhan a un frisson sous le contact et se contente de boire une gorgée. il ne comprend pas vraiment ce que peut bien lui trouver le vip. Il sait pourquoi il le loue. Le sexe. Siobhan n'est pas contre le fait de s'envoyer en l'air avec lui parce que James reste relativement tendre avec lui. Il ignore pourquoi… Le jour ou il apprendra la réalité à son sujet.. Il risque de tomber de très haut.

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Ces derniers temps, on ne peut pas dire que le karma soit de mon côté. J’ai recroisé le chemin d’Ivana et j'en ai pris pour mon grade. Elle m’a totalement humilié et le pire dans toute cette histoire, c’est que j’ai adoré ça. Je ne l'accepte pas pour autant. Je ne me fais pas du tout à l'idée que je puisse aimer me faire malmener et surtout brutalisé. L'humiliation reste quelque chose de très difficile, je ne m'y fait pas du tout. Je ne me doute pas un seul instant que mon pire cauchemar est loin d’être fini. En effet, un garde vient frapper à la porte et me somme de le suivre car je suis demandé. Fait chier! Pourquoi on me louait autant? ça devient une habitude ces temps-ci, je n’aime pas cette idée et je ne sais pas du tout qui est le client concerné. Je suis le garde et me retrouve au bâtiment C. Je redoute déjà la suite. L’aile n’est déjà pas bon signe puisque c'est l'endroit ou se trouve les divers clubs de Luxure du complexe. L’homme qui m'a loué met vite rapidement fin au rôle du garde d'un geste de la main. Il semble plutôt sûr de lui comme l'est Rajaar avec moi depuis le début. Je ne dis rien et détourne le regard afin d’éviter de trop le détailler et m’éviter une baffe par la même occasion. Je ne suis pas trop chaud pour commencer d’emblée les hostilités. A vrai dire, je sens mon coeur cogner à tout rompre dans ma poitrine. Je commence à sentir le stress monter dans mon corps tout entier alors que je suis le pas du client. C’est vraiment à contre coeur que je le fais. Nous nous dirigeons vers le fond du couloir. - Amène-toi. Pas un mot. Ce serait dommage d'abîmer ta belle gueule d'ange. Je m'appelle Kaan mais ce soir je serais "maître". Ne commets surtout pas l’erreur de m’appeler par mon prénom. La consigne est claire. Et pour être sûr que je sois bien obéissant, enfin, j’imagine que c’est la raison pour laquelle, il me menace. -Si tu tentes quoi que ce soit, je me ferais un plaisir de faire en sorte que tu séjournes auprès des gardes durant une très longue période pour qu’ils te dresse comme il se doit et tâcherais d’assister à ce recadrage.Je suis certain que le garde aux yeux vairons sera ravi de s’occuper de toi.. Jayce si je ne m’abuse. Il semble avoir envie de s’occuper de ton cas d’après les bruits de couloir.

Je ne sais pas comment va se dérouler le moment en présence de l’homme actuel mais il ne semble pas commode et je doute que ce soit judicieux de me rebelle en face de lui. Je risque d’avoir de nouveaux problèmes et j’ai aucune envie que Rajaar soit encore déçu par mon comportement. Alors je reste silencieux alors que je m’avance le long du couloir à la suite du client. Je me retrouve dans une pièce qui ne me dit rien qui vaille. Je n’aime pas du tout me trouver dans une pièce de ce genre. La décoration me bloque. Je suis figé sur place et réagit lorsque j’entend le déclic de la porte qui vient d’être verrouillée dans mon dos. Je blêmis. Puis, je constate qu’il y a deux silhouettes assises au loin dans la pénombre de la pièce. Kaan n’était pas tout seul et cela ne me rassure pas le moins du monde. Vous connaissez l’expression fait comme un rat? Je suis en train de la vivre. Je déglutis alors que mon regard se pose sur une chaîne suspendue au plafond. Je ne suis pas sûr de vouloir savoir à quoi elle sert exactement. Je sens soudainement les mains de Kaan sur mon corps alors qu’il m’attrape fermement afin que je ne sois pas en mesure de m’échapper de sa prise. Je l’entends souffler à mon oreille “Je suis sûr que tu vas adorer ce qu’on va te faire..” Je sens alors sa main venir effleurer ma verge à travers le tissu et me mord la lèvre inférieure. Mon corps réagit instinctivement. “Notre jouet est prêt à recevoir toute notre attention” ajoute-t-il, d’une voix plus forte. Bordel de merde… je me retrouve coincé avec des mecs gonflés à bloc par leurs testostérones. Autant dire que la soirée allait être intense et épuisante. Je ne suis pas certain de tenir le choc. “Siobhan va nous servir pleinement cette nuit” La nuit? Dans quel état, vais-je ressortir? Pas de façon très glorieuse, c’est certain. Rajaar m’avait utilisé une nuit entière au tout début de notre rencontre et j’avais était une vraie loque au matin. Alors avec autant de monde, j’étais sûr que ce serait bien pire comme résultat.

Un homme sortit de la pénombre et s’approcha vers moi et il était aussi baraqué que Kaan. “Salut mon mignon, je suis Enis. Et je sens que tu vas me plaire.. Tu as un joli minois. Kaan, je dois admettre que tu as des goûts fort appréciable.. Reste à voir la marchandise… Vire donc ces couches de tissus inutiles.” Je le fixe, droit dans les yeux et ne fait aucun mouvement pour me dévêtir. Il a vraiment cru que j’allais obtempérer sans broncher? Il se fourre le doigt dans l’oeil. Je ne compte pas être docile. De toute façon, ils ne s’attendent pas à ce que je le sois, si? Sinon, ils risquent fort d'être déçus. A vrai dire, sans attendre, je viens prendre le doigt qui touche mon menton et le tord au passage pour lui faire le plus de mal possible. J’en ai juste rien à foutre des conséquences. Je ne suis pas en mesure d’accepter une telle demande. Me foutre à poil et de surcroît devant trois mecs, très peu pour moi. “Ma réponse est-elle assez claire?" dis-je, en le regardant de travers et en le poussant dans la foulée sur son ami posté juste derrière lui qui avait rejoint le navire. “Même pas en rêve” Je sais bien que je ne pourrais pas faire le poids, mais je ne suis pas d’accord de jouer les toutous dociles. Je ne supporte pas le fait d’être traité comme un animal .. un vulgaire objet. Sauf que j’ai oublié un détail important, Kaan a les mains autour de moi et il vient me serrer fermement et mord mon oreille avant de lâcher en souriant “Une vraie teigne.. Mais je suis certain qu’il nous mangera dans la main avant la fin de la nuit.. Siobhan.. Tu devrais te résigner tout de suite, tu sais. Nous sommes plus nombreux. Et même si on s’occupe de top chacun notre tour, tu ne feras pas plus le poids.” Je déglutis et sent que je ne peux plus bouger entre ses mains. ça m’agace de reconnaître qu’il a raison. J’ai au moins la satisfaction d’avoir fait crier de douleur Enis. La colère demeurt dans les iris du client et il ne tarde pas à se rapprocher une nouvelle fois. “On va te rappeler ta place, sale chien.” sourit le vip alors que je pâlis considérablement. Je déteste aussi le fait qu’il me traite comme un animal domestique. Je sens alors Kaan me tordre le bras dans le dos et je ne peux rien faire pour me défaire de sa prise. Il me ligote les poignets avec une corde. Et je sens Enis tirer violemment sur mon sarouel avec le boxer. Je me retrouve totalement dénudé en moins de deux et offert à leur vue. Je déteste cette situation.

Enis s’humecte les lèvres devant mon corps et sourit en coin. “mmh.. Joli spécimen” “Sale connard” rétorquais-je. Erk! Comment peut-il lâcher une telle phrase? ça me répugne. Je garde les yeux plantés dans les siens alors qu’il croise mon regard. Je sens la panique dans tout mon corps mais je ne montre aucun signe. Je ne veux pas qu’ils me touchent mais je n’ai pas mon mot à dire, je ne le sais que trop bien. Je songe à ce que j’ai déjà traversé. Je redoute soudainement mes réactions. Je ne veux pas qu’on voit que je puisse aimer le fait d’être brutalisé. Je ne l’assume absolument pas. Si Ivana me voyait maintenant, elle serait écroulée de rire… j’ai la sensation que ce qui va arriver va être d’autant plus dur à encaisser et à digérer par la suite. Et Rajaar, comment pourrais-je, ne serait-ce que croiser son regard avec tout ce que j’aurais subis. J'ai tellement honte. Je ne m'y fait pas. Je suis en pétard mais je ne peux rien faire contre ce qui est en train de se passer. Je suis totalement coincé et offert contre mon gré à ce ramassis d'ignobles individus. Je déglutis au bord de la nausée. Kaan se retrouve devant moi près de son ami et me détaille également avant de dire “Tu es tellement vulgaire.. C’est bien dommage, ça dénote avec la vue plaisante que tu dégages. Je n’ai pas envie de t’entendre geindre pendant des heures.” Je blêmis totalement en le voyant approcher avec son accessoire dans la main et je suis quasiment certain que je suis pâle comme un linge. Je lutte pour ne pas ouvrir la bouche pour porter ce fichu écarteur mais la pression qu'exerce l'un des types sur ma mâchoire fait vraiment un mal de chien et je me retrouve contraint et forcé d'ouvrir la bouche. Je suis totalement vulnérable et dans l'impossiblité de m'échapper. Enis me maintient avec le troisième individu qui ne s’était pas encore présenté. Il lécha ma joue en soufflant à mon oreille “Quel mignon petit chaton…” Kaan profite que je suis maintenu pour me placer un anneau afin de m’empêcher de bander.

Je me retrouve au sol sur des coussins sans que j’ai le temps de comprendre ce qui m’arrive alors qu’un des hommes s’éloigne pour revenir avec une cravache en main. “Bien vu Taner, ça ne lui fera pas de mal.. Il va peut-être comprendre son erreur.” Le premier coup tombe sur mes cuisses et mon corps réagit automatiquement. La cravache comme le fouet sont de loin des accessoires de punition à mon encontre. Mon corps aime ça.. j'aime ça... J'essaie de me dérober mais je suis fermement maintenu par les deux autres hommes. Je fais tout mon possible pour ne pas émettre le moindre son, mais c’est très compliqué surtout ayant la bouche ouverte avec cet écarteur. “f..ch..er” Je n’arrive pas à parler avec ce machin de malheur et m’en moque et c’est plus des jurons que je lâche pour sortir ma haine et aussi pour extérioriser la douleur que je reçois alors que je me fais frapper plus durement. Mais, je sais que ce n’est pas que de la douleur qui va ressortir.. malheureusement. Un autre coup vient sur ma verge.. “...ain..foiré” sort de ma bouche alors que mon téton se fait pincer et tortiller par un autre. Mon envie grandit malgré moi et je sais d’avance que ça va être douloureux ne pouvant pas bander comme je le souhaitais avec ce satané anneau., -Cela ne semble pas suffire pour le faire taire, souffle Enis. 'Il va falloir faire en sorte de le dresser davantage' rajoute Taner.

L'un des hommes attrape un autre accessoire, apriori un taser et je déglutis alors que je vois ce truc de malheur approcher dangereusement. Je me raidis par automatisme mais je ne peux rien faire pour le stopper. Je crie sous la douleur infligé par la décharge, ce qui amuse beaucoup le duo. La deuxième décharge, ce fut déjà bien différent. Ce n'était plus vraiment un cri… le désir s'est installé ainsi que l'excitation. Putain ..faites qui aient rien capté...je ne veux pas qu'ils comprennent que ça me plait en fin de compte. Je me gifle mentalement de ressentir ça à cet instant. Et dire que je ne peux pas bander… ça devient compliqué. Je croise le regard de Kaan, je me fige sur place en voyant la lueur dans son regard… je détourne rapidement les yeux, totalement honteux et voulant me retrouver loin d’ici. Un autre gémissement faible glisse de nouveau entre mes lèvres alors que ces bâtards continuent leur manège. Je suis fichu. Je vais lamentablement leur donner une opportunité qu'ils vont s'empresser de saisir… je ferme les yeux luttant contre moi-même. Je me sens rouge pivoine d’avoir été grillé! Quelle poisse! Kaan a très bien compris ce qui m’arrive. Les autres ne semblent pas avoir encore remarqué mon état. Mon sexe me fait douloureusement mal à ne pas pouvoir se redresser. J'ai déjà ressenti ça avec Rajaar une fois lors de notre nuit de folie. J'ai même apprécié plus que de raison cette fameuse nuit. Je revis la même chose. Mais, je n'arrive pas à l'accepter. Un frisson me parcourt alors qu'il vient me dire à l'oreille: - Tu aimes ça.... n'est-ce pas? Etre malmené... brutalisé.. hein? Malheureusement pour moi, il a raison. Je ne peux pas vraiment répondre avec l'écarteur en bouche et je me cambre la seconde suivante sous la nouvelle décharge. Cela me fait mal mais le plaisir est également présent. Je dois dire que c'est peine perdue pour camoufler le fait que j'aime ça. Ma respiration est saccadée. Et maintenant, j'en voulais même davantage. Cette fois-ci, j'étais complètement excité par la situation. -Pourquoi lutter si tu aimes tant la douleur, Siobhan. Tu te fais du mal inutilement. Accepte-là, tu verras que tu te sentiras beaucoup mieux. L’Eden est le lieu le plus adéquate pour t’offrir ces délicieux moments. Ici, il y a des tas de clients comme nous et qui aiment la douleur dans l’acte.

-Etant donné les réactions de ton corps et les gémissements, tu ne peux pas nier que tu aimes particulièrement la douleur et tu adores ce qu’on est en train de t’infliger. Tu peux vivre les meilleurs moments de ta vie.. Vivre une nuit de débauche sans que personne ne sache rien. ça restera entre nous. Tu devrais en profiter pleinement au lieu de gaspiller ton énergie à lutter comme un beau diable. Je suis surpris lorsqu'il défait mes liens et retire l'écarteurdans ma bouche. - Maintenant, sois sage, mets-toi à quatre pattes, et va prendre en bouche mon ami Taner... montre nous tes talents. Je suis tenté de refuser mais me ravise. De toute façon,de gré ou de force, ils me prendront. Je frotte un peu ma mâchoire douloureuse à force d’avoir garder la bouche ouverte. "Obéir n'est pas forcément un truc que je sais faire."Dis-je, tout de même. Je sais cependant que je dois le faire même si j'en ai pas envie. Je finis par obtempérer. Je ne peux pas faire grand chose face à eux. Je m'occupe donc du fameux Taner qui se trouve devant moi. Je me mets à quatre pattes devant lui comme demandé et finit par prendre son sexe en bouche pour le sucer. Je n'ai pas le choix, il faut que je prenne sur moi et obéisse bien que je voudrais les frapper tellement je suis en rogne de me retrouver piéger. Visiblement, je les excite. Taner et Enis le regarde quelque peu interloqué que je sois soudainement si docile. Je suce l’homme avec vigueur et me déteste de me retrouver dans une telle situation et dans une telle posture. Je sens le coup de jus sur ma verge l’instant suivant qui me fait gémir et un son étouffé sort de ma bouche étant donné que celle-ci est déjà pleine. Je déteste le fait de les entendre rire face à ma réaction et je me sens rougir de honte. Et la phrase de Kaantombe tel un couperet à mes oreilles. - Voyez un peu comme il aime ça.. Avoir mal... Il faut bien lui offrir ce qu'il aime tant, n'est-ce pas, mes amis? Un autre frisson parcourt mon échine. Je sens la pression sur mon crâne par Taner à qui je procure une fellation. âne par Taner à qui je procure une fellation.

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