Sous le signe de l'Amour....

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Siobhan est amaigri au retour de Rajaar. Il reprend du poil de la bête en ayant retrouvé son amant. ça fait maintenant un an et demi qu'il est présent au sein du complexe. Siobhan a toujours énormément de mal à se faire à son statut d'esclave. Il endure les locations les uns après les autres.. il ne peut pas faire autrement que de subir les lubies des divers clients. Mais, toujours est-il qu'il ne parvient pas à devenir un caméléon. Il tâche vraiment de faire de gros efforts suite à sa promesse envers Rajaar. Il lui a dévoilé qu'il ferait ce qu'il faut pour prouver qu'il est capable d'être sage. Il ne veut plus faire souffrir son amant même si ça lui coûte de devoir courber l'échine auprès des clients. Il se souvient parfaitement de sa déclaration envers Rajaar. Il lui ainsi fait comprendre sa détermination de s'améliorer et de faire mieux maintenant envers les divers clients. Il peut le faire. Il le sait. Mais, sa nature rebelle a bien du mal d'accepter l'idée...

7 Décembre… une date que je n'avais pas oublié et ça ne risque pas d'arriver. J'avais cherché comment j'allais bien pouvoir fêter l'anniversaire de Rajaar sans que nous soyons dérangés. Je voulais qu'il ait une agréable journée. Quelle soit mémorable et qu'il en garde un beau souvenir. J'avais trouvé l'endroit idéal pour passer cette fameuse journée. A peine, le réveil sonne que je vais m'occuper du petit-déjeuner. Je n'ai jamais rien cuisiné pour Rajaar. C'est le jour idéal. Je fais des pancakes, pose du sirop d'érable puis fait d'autres met de chez moi. Ça me rappelle plein de souvenirs et je déglutis en songeant à Lucie. Était-elle au complexe ? Aucune idée ! Je flippe sincèrement depuis que j'ai trouvé la photo de ma soeur. J'ai fais une crise paranoïaque et je tâche de prendre sur moi. Je ne dois pas craquer de nouveau. Dire que j'avais hurler devant Rajaar. Je secoue la tête alors que je m'occupe de faire du café puis prépare également du jus de fruits frais. Je vais alors déposer le plateau dans la chambre du prince et le laisse se restaurer pendant que je prépare le repas du midi pour le pique-nique. J'avais juste informer Rajaar qu'aujourd'hui, il serait occupé et qu'il n'a même le droit de protester. Je lui en ai interdit. Rien à faire d'être celui qui doit obéir pour le moment.

Je prends un sac et y mets des affaires de plage. Serviettes, maillots, crème solaire, chapeau, turban. Bref tout ce qu'il faut puis je vais me préparer et avale un café au vol. Rajaar à peine sorti, j'annonce. " Allez hop… suis-moi et non, je ne te dirais pas où on va" je file devant lui avec le sac sur le dos et le panier en main. Bon c'était pas trop lourd, ça va. Je marche le long des couloirs. Nous quittons l'hôtel et marchons un moment afin d'atteindre les jardins aménagés ou se trouvait même un grand bassin tel une oasis. Je voulais un cadre idyllique.

Arrivé sur place, je pose les affaires et dépose deux serviettes sur le sable. "Voilà, on est arrivés. Aujourd'hui, on va passer la journée ici et profiter du soleil et de l'eau. Être rien que toi et moi." Je souris en coin et m'approche doucement de lui. "A l'abri des regards… j'ai pensé que ça serait bien." Je dépose un baiser chaste sur ses lèvres. "Et puis, je voulais fêter dignement le jour de ta naissance. Bon anniversaire, Amour" puis ne laissant pas le temps à Rajaar de répliquer, je poursuis… "D'ailleurs, à cette occasion et du fait qu'on est que tous les deux, je vais en profiter pour te dire certaines choses que je ne t'ai jamais dites." Je sens mon coeur tambouriner dans ma cage thoracique. Je suis un peu stressé mais finit par me lancer… je veux au moins lui dire une fois combien Rajaar est important pour moi et combien je l'aime. Car avec mon comportement, il est certain qu'on pourrait croire que je m'en fous.

"Combien de lettres nous sommes-nous envoyées depuis que nous sommes ensemble ? A la réflexion, aucune. Parce qu'il n'y a pas de mots assez nombreux, ni assez forts, pour exprimer l'intensité de ma passion. Chaque jour, j'ai envie de crier au monde entier, et d'écrire en grandes lettres rouges , à quel point je t'aime. Parce Qu'à jamais, ce que je ressens pour toi est gravé dans ma mémoire et dans mon cœur. Ô Rajaar, je n'ai pas assez de mots pour te montrer combien cet Amour pour toi est grand. Combien tu sublimes mes journées tout comme mes nuits. Je me languis de toi, de ta bouche,de ton corps. Je me languis d'une nouvelle rencontre, d'une nouvelle étreinte. Je me languis de tes doigts sur ma peau. Mon Prince, tu ne peux pas imaginer comme tu as bouleversé ma vie.Tes baisers sont comme des incendies que tu allumes au creux de moi. Chaque instant passé dans tes bras réveille mon désir. Je ne peux plus me passer de tes caresses. Je t'aime et je veux te prouver mon amour en recouvrant ta douce peau de mes baisers. Il n'est pas facile d'exprimer ce que l'on ressent, surtout quand la force de ce que l'on ressent est indescriptible. Tu m'apportes tellement que je me sens prêt à faire face à tous les obstacles : pour toi, je pourrais soulever des montagnes, ou affronter les océans. Parce qu'aucun défi n'est insurmontable pour être près de toi, parce que ton amour me donne des ailes. C'est grâce à toi que je vois la vie en rose. Chaque jour, j'ai envie de te déclamer l'hymne à l'amour, à toi mon légionnaire. Si un jour la vie t'arrache à moi, il sera difficile de reprendre le dessus, d'écrire à nouveau la partition d'une vie à deux. Alors, je compte bien encore longtemps te chanter mon amour et mon bonheur d'être avec toi, pendant que je le peux. Ô Rajaar, tu n'imagines pas comme tout à changé depuis la première seconde de notre rencontre. Tout a basculé dans ma vie, dans mon cœur. Tu as su me transformer. Je vais te prouver combien je suis digne de ton Amour, ô ma précieuse libellule de mon cœur. Chaque jour passé à tes côtés me rends heureux et me comble de bonheur ! Chaque jour, je parviens à tenir le coup parce que je sais que tu n'es pas loin. Je sais que je ne pourrais pas t'empêcher l'inévitable mais je ne pouvais pas rester sans te dévoiler mes sentiments. Je veux te dire combien je t'aime inlassablement, je veux te toucher et me blottir dans tes bras dès que je t'aperçois. Je me sens en sécurité auprès de toi, mon tendre Amant.

Chacun des kilomètres qui nous sépareront dans l'avenir ne m'empêcheront pas de tenir. Tu es loin de moi mais l'Amour me donne des ailes pour faire face à la distance qui nous sépare. Notre Amour ne connaît pas de Limites, nous vivrons ensemble des jours heureux comme cela a été le cas au sein du complexe. Parce que je t'aime. Et rien ne pourra jamais effacer cela. Rien ne pourra enlever ce que je ressens à ton égard, Ô mon Maître bien aimé. C'est à tes côtés que je veux construire ma vie avec qui j'aimerais avancer, nos doigts entrelacés.Depuis le premier jour, tu es parvenu à m'atteindre. Je ne pensais pas que tu arriverais à m'atteindre à ce point-là, que tu arriverais à toucher mon cœur. Depuis que je t'ai embrassé, la première fois, je ne cesse de penser à toi chaque seconde de chaque journée.

Aujourd'hui, je sais que mon Amour pour toi ne cessera jamais. Je sais que notre relation est vouée à l'échec, que ce n'est qu'une illusion, une pauvre chimère. Une idée stupide. Je le sais pertinemment depuis notre première rencontre. Je le sais surtout depuis que tu m'as avoué tes sentiments. Chose de mon côté que je refusais de voir... pourtant, tu as vu juste. L'Amour est bien présent, est puissant et bien réel entre nous. Tu as su capturer mon cœur. Je te le donne sans aucun regrets. Je te le donne à toi car tu es le seul qui me comble. J'aimerais pouvoir être auprès de toi, à jamais. Pouvoir remonter le temps, pouvoir stopper le temps pour rester le plus longtemps possible avec toi. Je voudrais que le bonheur et la joie que tu m'apportes lorsque je suis avec toi perdure. Que nos moments de rêve passé ensemble comme cette fameuse nuit sous les étoiles filantes puisse avoir lieu encore et à l'infini. J'étais loin de croire que tout cela m'arriverait avec toi. Nos débuts furent chaotique et ne laissaient pas présager un avenir comme celui-là. Je ne te suis pas destiné depuis le départ, et pourtant, j'aimerais tellement l'être. J'aurais aimé que mes sentiments ne soient pas là, ne soient pas réciproques. J'aurais aimé te haïr et m'en tenir à cela. J'aurais aimé que tu restes un simple individu à mes yeux. J'aurais aimé ne pas parvenir à voir à travers ton masque de façade. Mais, il est trop tard. Cupidon a frappé. Rajaar,mon doux prince... mon tendre amant... mon tout. Je voudrais tellement que les choses soient différentes. Je voudrais tellement ne pas être un simple esclave. Je voudrais tellement que tu ne sois pas né Prince. Que nos chemins se croisent dans d'autres circonstances, dans une autre vie. J'aurais aimé te découvrir dans un autre lieu. Nous aurions alors tout le loisir de nous voir, de nous aimer et même nous aurions pu envisager de vivre une belle histoire ensemble.

Chaque baiser que tu me donne sont d'une douceur et d'une tendresse. Chaque fois que tu n'es pas vers moi, je songe à tes baisers ardents sur ma peau, même si tu n'es pas là, j'ai l'impression de te voir, de te sentir tout contre moi. Je te parle exprimant mon amour pour toi, te demande si tu m'aimes aussi et j'entends ta voix émue me répondre tout bas « oui » C'est une illusion et c'est une réalité. Mon amour fait rôder partout autour de moi ton fantôme adoré et souriant. Ce sourire... diantre comme j'ai envie de fondre sur toi lorsque je le vois se dessiner sur tes douces lèvres. Néanmoins, ton absence fait que je ne reste pas dupe très longtemps de moi-même,je n'ai qu'à demander un baiser de ce fantôme pour qu'il s'évanouisse comme il est apparu. C'est plaisant de songer à toi,je dirais même charmant. Cependant, j'aime encore mieux te tenir, te parler, m'installer sur tes genoux comme l'autre soir sur la terrasse. Sentir tes bras m'enrouler et me blottir contre toi,sentir tes baisers parcourir ma peau. Caresser en retour ta peau de mes doigts. Te voir réagir à mes baisers et te sentir frissonner dans mes embrassements tout comme t'entendre exprimer le plaisir que tu ressens à mes avances. Tu es mon tout, mon rayon de soleil dans cette sombre obscurité du complexe. Tu es la vie.. pleine, entière et vraie.

Aujourd'hui, je t'aime d'un Amour inébranlable, je t'aime à en mourir bien que je ne te le montre pas suffisamment. Tu demandes des preuves... je le conçois. Pour toi, je suis prêt à tout, mon beau Prince Arabe, mon tendre amant, mon Amour, mon me Soeur. Je t'aime un peu plus chaque jour et je suis triste lorsque tu n'es pas là car au lieu de te posséder je te désire seulement au lieu de te baiser, non de te faire l'Amour, et je tourne en rond en pensant à nos ébats. Ton absence est un véritable calvaire, je donnerais tout pour avoir un jour entier en ta compagnie sans être interrompu. -Je crois que c'est réalisé aujourd'hui- Je donnerais tout pour pouvoir sortir de ces murs rien qu'avec toi, même si ça inclut le fait de devoir revenir ici ensuite, même si je devais subir des choses atroces pour parvenir à obtenir cette journée. Je me soumettrais. Je tiens à ma liberté tu le sais pertinemment sauf que je tiens encore plus à toi, Rajaar. Je t'aime tant. Ma vie sans toi ne vaut pas le coup. Ma vie sans toi,est fade, sans la moindre saveur et la moindre couleur. Tu es mon Univers. La vie n'est rien sans Bonheur et mon Bonheur, c'est toi. Mon bien aimé, je sais rien te dire que mon amour, rien désirer que ta personne. Je ne pense qu'à toi et rien qu'à toi. Les autres ne comptent pas. Mais, si je dois me mettre à nu, si je dois dire« Amen » et me laisser aller avec d'autres clients du complexe. Je le ferais. Tu désires que je le fasse... pour te prouver combien, je t'aime... je m'y plierais. Je t'aime Rajaar. Ces deux petits mots, je ne les ai jamais dit avant toi car je ne l'éprouvais pas. Je n'ai jamais ressenti cela auparavant. Ces mots-là, battent dans mes veines, dans mon cœur, en même temps que mon sang. Le jour où je cesserai de t'aimer, je cesserai de vivre. Mais, même mort, je continuerais de t'aimer. Je rêve que tu sois rien qu'à moi et à jamais. Je rêve de pouvoir vivre ma vie avec toi, que nous vieillissons ensemble, main dans la main, cœur contre cœur, nos âmes enlacées.

Je sais que t'avouer tout cela à cet instant est douloureux à entendre et tout autant appréciable. Il est très difficile pour moi de te l'énoncer. Jusque-là, je n'ai jamais vraiment fait de déclaration à ton encontre. Je n'ai pas vraiment montrer mes sentiments pour toi. Au point que tu crois que je me moque de tout, au point de me dire que je ne t'aime pas. Permets-moi de te dire que ce fut les paroles les plus difficile à entendre. Cela m'a littéralement tué. Mais, je comprends. Je ne t'en veux absolument pas, je sais pourquoi tu l'a dit. Il est vrai que je n'ai pas un comportement exemplaire. Je ne suis pas capable selon toi de faire des efforts suffisants. Mais, tu as tort. En omettant ce qui vient de se passer... à l'avenir, je vais faire ce qu'il faut. Je ne dis pas que je serais sage du jour au lendemain, ce serait mentir. Mais, je t'assure que j'y travaille pleinement. Je veux que tu puisses me faire confiance, que tu réalises que tu t'es trompé à mon sujet. Que tu vois tout simplement combien je suis amoureux de toi. Que ce ne sont pas que des mots. C'est sincère. Voilà, je t'ai dévoilé mon coeur, je t'ai ouvert mon âme pour que tu saches la vérité. Pour que tu cesses de penser que je me fiche éperdument de toi. Et aussi, parce que je voulais au moins te le dire rien qu'une seule fois.. te dire rien qu'une seule fois que tu es l'homme de ma vie, aujourd'hui et à jamais. Tu vas penser que c'est égoïste car pas facile à entendre. Seulement, j'estime que tu as le droit de savoir ne serait-ce qu'une fois ce que je ressens à ton égard. Et aussi parce que j'éprouvais le besoin de te le dire. Cela me bouffait à petit feu de le garder pour moi. Jusqu'à maintenant, j'ai gardé le silence. Je me disais que c'était vain, étant donné, notre situation. Sauf que je ne peux pas rester éternellement muet. Et je ne peux pas non plus te laisser penser et croire que je ne ressens rien comme tu l'a dit. Dieu m'en est témoin. Tout ce que je viens d'énoncer est totalement vrai et totalement sincère. Pardonne-moi d'être si con. Pardonne-moi de ne pas parvenir à me faire à l'idée de te perdre. Je n'arrive pas à l'accepter alors oui, je joue au con, je provoque, je joue avec le feu... mais, très franchement, la mort me paraît tellement douce contrairement à l'idée de devoir vivre sans toi à mes côtés. Épouse cette femme, je ne ferais rien pour t'empêcher, tu le sais... et si je pouvais même n'être que votre esclave après ce foutu mariage... au moins, je serais auprès de toi. Même si tu ne devais plus me toucher. Je sais, c'est sans doute stupide. Mais, bordel ce que je peux t'aimer. Cela me tue de devoir te laisser partir et que tu sortes de ma vie. Je préférais donc encore me résoudre à ça. Tu sembles persuader du fait que je vais t'oublier, tourner la page. Permets-moi de te dire que j'en doute fortement, pour la simple et bonne raison que dans la vie, nous n'avons qu'une âme-soeur. Tu es la mienne. La seule, l'unique. Tu es le seul que je veuille.

Si Mon cœur t'avais tout dit et si je t'avais pas menti
Et si j'avais osé parler et si
Mes mots t'avaient touché

Si j'avais l'art et la manière de
Retourner en arrière de te dire ça ira
Si nous ne sommes que poussières si
L'amour ça se perd, tant pis, nous deux ça ira

C'est pas fini nous deux
C'est que le début nous deux

Oui, nous deux... ce n'est que le début de notre histoire et et pourtant c'est déjà la fin. Pas le droit de s'aimer, pas le droit de vivre notre vie, de connaître le Bonheur. Mais, si tu penses à moi lorsque tout va mal... sache que de mon côté, je serais en train de penser à toi. Je ne cesserais jamais de penser à toi.. je ne cesserais jamais de t'aimer. Et je terminerais en disant que cette chanson nous définit...

Et voilà qu'ça recommence, voilà que j'pense à toi
J'aimerais qu'ça s'arrête, que ce soit la dernière fois
Car depuis toi j'ai changé
J'ai même arrêté d'chanter
Donc fallait que je te le dise au moins dans une chanson
Tu n'as pas été ma renaissance mais mon autodestruction
Mon autodestruction, mon autodestruction

Quand on, on oublie pas
Dis-moi est-ce que tu, quand tu es dans ses bras
Moi la haine je ne connais pas
Dis-moi est-ce que tu, quand tu te fous de moi
De moi, de moi, de moi

On a fait comme tous les autres, on s'est promis notre vie
Et moi comme un petit con j'y crois encore aujourd'hui
J'aimerais tellement te haïr, pouvoir te souhaiter le pire
Tu as été mon plus beau rêve, une si belle chanson
Mais surtout la raison de mon autodestruction
Mon autodestruction, mon autodestruction

Quand on, on oublie pas
Dis-moi est-ce que tu, quand tu es dans ses bras
Moi la haine je ne connais pas
Dis-moi est-ce que tu, quand tu te fous de moi
De moi, de moi, de moi

Mon coeur a vu en toi le sourire de mon chagrin
Où étais-tu mon ange quand j'pleurais jusqu'au matin
Que je m'enfermais dans l'noir pour tenter de guérir
Que je buvais la mort pour oublier d'souffrir
Quand on aime on oublie pas
Dis-moi est-ce que tu l'aimes quand tu es dans ses bras
Moi la haine je ne connais pas
Dis- moi est-ce que tu m'aimes
Quand on aime on oublie pas
Dis-moi, dis-moi
Moi, la haine je ne connais pas
Dis-moi est-ce que tu m'aime
Quand on aime on n'oublie
Quand on aime on n'oublie
Quand on aime on n'oublie pas

Je ne t'oublierais jamais Prince Yashar Farahani. Merci à toi de m'avoir au moins fait découvrir ce qu'était le véritable Amour. Chaque instant auprès de toi fut magique. Chaque seconde passé auprès de toi fut unique et m'aura remplit de Bonheur. Mon cœur a été et sera à jamais à toi et ce quoi qu'il puisse se passer.

I love you so much. "

La journée était splendide... Il faisait un temps radieux et il n'y avait pas mieux comme endroit pour me retrouver seul à seul avec Rajaar. Je devais faire en sorte que cette journée soit inoubliable. Parfaite ! Peu importe, le reste... je voulais au moins une journée rien que pour nous. Histoire de pouvoir souffler un peu et de pouvoir aussi profiter un peu d'être ensemble. Désormais, j'allais faire en sorte de profiter du temps qui nous était impartis. Ni plus, ni moins.. je me dois de chérir tous les moments que nous pouvons avoir ensemble. Je sais que ce que je m'apprête à lui dévoiler ne va pas être facile à dire ni à entendre. Cependant, je voulais vraiment dire à Rajaar mes sentiments envers lui, qu'il sache au moins une fois, tout ce que je ressens à son égard. Pour la suite, on verra bien. Je finis par me lancer, par ouvrir mon cœur et mon âme. Par dire absolument tout ce que je peux ressentir pour le Prince qui se trouve devant moi. Je sais bien qu'il doit souffrir aussi.. tant pis.

Je finis enfin ma longue déclaration qui laisse plus ou moins sans voix le prince. Il craque totalement devant moi et je viens m'agenouiller devant lui. Je prends ses mains entre les miennes avec douceur et délicatesse alors que mon regard se pose sur lui. « - Je suis désolé. Si tu savais comme je suis désolé... » Bordel ce que je l'aime... je glisse alors une main sur sa joue et essuie celle-ci pour virer ses larmes. « Ne pleure pas, Amour. » Je lui fait relever la tête doucement et croise son regard. « Je t'aime Rajaar et tu n'as pas à t'excuser de quoi que ce soit... tu n'es pas responsable de la situation. Contente toi de profiter de la journée. Ce n'est pas un jour pour pleurer. Pas aujourd'hui, pas le jour de ton anniversaire... » Je dépose un baiser tendre sur ses lèvres. Ici, on ne risquait pas grand chose donc je comptais bien en profiter. Je souris en coin en me reculant un peu ensuite et le regarde toujours dans les yeux avec amour et tendresse. Rien ne pourrait me gâcher cette journée. Il n'y arrivera pas. C'est certain.

« Rajaar.. Je sais bien que c'est pas forcément facile à entendre tout ce que je t'ai dis mais j'avais vraiment besoin de te le dire. Je voulais que tu saches au moins une fois ce que j'éprouve. Tu crois que je me fiche de toi et que je ne suis pas sincère avec mon attitude... je voulais te démontrer le contraire. Et puis, je peux aussi comprendre, c'est légitime de penser ainsi à mon sujet. Je suis prêt à faire ce qu'il faut.. pour te prouver que je t'aime. Que tout ce qui m'importe à vrai dire, c'est toi. » Je caresse sa main du bout des doigts tout en lui parlant et je finis par poursuivre « Je regrette également d'avoir détruit tes affaires, l'autre jour... je suis désolé. Je ne pensais pas que .. qu'un jour je puisse faire une crise... » Je songe aux divers flashs qui me revienne par moment. « J'espère que tu ne m'en veux pas trop pour cela... j'ai tellement abusé de ta patience aussi … parfois je me dis que je ne te mérite pas et que tu devrais me laisser... » même si ça me démolirait... pensais-je.

« - Tu n'as rien à prouver Siobhan. J'ai déjà la preuve de tes sentiments. Tout ce que je veux... c'est que tu t'attires le moins d'ennuis possible, que tu ne souffres pas inutilement en continuant de réagir violemment face à l’autorité de cet endroit. » Si seulement, c'était si facile. Je m'efforce depuis quelques temps à faire justement en sorte de me fondre dans la masse tel un caméléon. Cependant, ça reste encore difficile. Les vieilles habitudes ont la vie dur. Mais, je sais que je me dois de faire des efforts, ne serait-ce que pour Rajaar. « Je réagis beaucoup moins ces derniers temps. Et d'ailleurs, faudrait dire à ton ami Jayce de me foutre la paix, ça serait pas du luxe » Il m'avait encore chopé en son absence, ce sale enfoiré. Et j'avais réussi à rester calme. J'arrivais à l'ignorer, c'était loin d'être aisé, mais j'y étais parvenu et c'était ce qui importait au final. J'avais réussi à ne pas céder à ses provocations. Et je devais aussi remercier ce Prince, Amir qui avait arrêté la confrontation. D'ailleurs, ça avait été assez violent entre les deux hommes. Et il est vrai que je me dis de plus en plus que Rajaar devrait peut-être me laisser. Ça lui éviterait de souffrir.

Son bonheur m'importe bien plus que le reste, et je préfère encore me sacrifier. Je culpabilise pas mal depuis ce que je lui ai fais endurer. Je n'ai clairement pas été à la hauteur alors oui, je me dis que je ne le mérite pas vraiment. Mais, comme il le souligne à cet instant « - Ne dis pas de bêtise. La seule chose ayant été brisée et qui m'importe le plus dans cette histoire, c'est toi, Siobhan. Je ferais tout ce qui m'est possible de faire pour t'aider à surmonter tout ça. Nous en reparlerons. Tu m'as parlé d'un moment unique rien que toi et moi. Si on commençait ? » Il a raison, ce n'est pas le moment de parler de tout cela. Je ne suis pas venu ici pour cela mais pour que nous puissions profiter d'une journée, rien que tous les deux. Je souris en coin à sa question. Je frisonne au contact de ses lèvres et réponds aussitôt à son baiser. Lorsque je suis avec lui, je fond littéralement, plus rien n'a d'importance. « - Un pique-nique, alors ? Merci d'avoir pensé à moi. Tu n'étais pas obligé. Mais ça me fait sincèrement plaisir. Ça va nous faire du bien à tous les deux. » Je hoche la tête à sa nouvelle question. « Je me disais que ça pourrait être sympa »

« Je sais que je n'étais pas obligé de le faire. Je le fais parce que j'en ai tout simplement envie et aussi parce que tu mérites de passer une belle journée pour ton anniversaire. Tu as le droit de passer une journée tranquille surtout aujourd'hui. Et oui, c'est aussi pour cela que je l'ai fais. J'ai pensé qu'on avait justement besoin d'une journée ensemble. Qu'on puisse un peu se retrouver. » Trop de choses se sont écoulées depuis le fameux soir ou j'ai eu le malheur de m'en prendre à lui. Je voulais que cela s'arrange entre nous. Qu'il y ait d'autres souvenirs, plus joyeux. « J'ai fais un peu de tout. Des choses de mon pays aussi... et je ne suis pas certain d'avoir réussi ce que j'ai essayé de faire qui vient de chez toi. J'ai trouvé des recettes de gâteaux, donc je m'excuse d'avance si c'est immangeable » Je ris légèrement à cette annonce. Pourvu que ce soit pas trop raté. Enfin, c'est le geste qui compte. « Que dis-tu d'aller se baigner? »

« - Je ne lui dirais rien, Siobhan. Tu dois apprendre par toi-même à supporter les provocations, tu ne pourras pas te cacher derrière moi. Sans compter que mes paroles n'auraient strictement aucun poids. Ce n'est pas à moi que tu appartiens... c'est au complexe. Encore une fois, il faut que tu comprennes que je ne peux pas intervenir, sauf s'il te blesse sérieusement. On ne fera que me reprocher mon incapacité à te "dresser" comme il faut tout en remarquant qu'il est fort étrange pour un Prince comme moi de vouloir protéger son esclave. » Il a déjà prouvé qu'il pouvait rester calme face à ces gardes, il peut continuer, il DOIT continuer. Il n'a pas le choix. Et cela sans aucune intervention de sa part. Sans doute que personne ne comprendra jamais vraiment ce choix de la part du Prince de ne rien faire du tout... mais hurler au scandale dès qu'on bouscule un petit peu son esclave, ce serait beaucoup trop suspect, il ne peut pas se le permettre. Il est un client conscient du lieu où il se trouve et de son règlement, il n'a aucune légitimité à défendre un esclave qui se montrerait désobéissant et insolent, quand bien même il serait innocent.

Je lève les yeux au ciel « Ce n'était pas vraiment une vraie demande. Je sais pertinemment que tu ne feras rien et que ça servirait à rien. Jayce est bien trop, comment dire, comme moi je dirais pour écouter un seul mot de ce qu'on pourrait lui dire. J'imagine qu'il n'y a que son chef qui puisse avoir une quelconque influence et encore... j'ai des doutes. Enfin bref, peu importe... ne parlons plus de lui » Je n'ai pas envie de m'étaler sur l'enfoiré qui m'a traîné ici. Je préfère changer de sujet et évoque ce que j'ai préparé pour le pique-nique. Je ne sais pas trop le résultat pour ce qui concerne les plats de son pays d'origine. J'espère simplement que ce n'est pas trop raté. Je souris en coin alors qu'il me remercie. je suis sûr que ce sera très bien Ces paroles me font plaisir à entendre. Finalement, je lui propose d'aller se baigner... autant profiter de l'eau et du beau temps.

Mon regard glisse sur Rajaar alors que je le vois se déshabiller. Je ne peux pas m'empêcher de l'admirer. Son corps est juste magnifique et je n'allais certainement pas me priver pour le reluquer. A le voir ainsi, je pourrais presque avoir une érection. Il me fait un effet monstrueux. Le Prince sais comment faire poids dans ses paroles. En effet, il m'annonce qu'il n'ira dans l'eau qu'après m'avoir mis de la crème solaire. Il faut dire qu'il n'a pas tort. Je ne suis pas habitué à ce genre de climat. Quoi que j'avais déjà pris une certaine habitude en étant en Afrique avant mon enlèvement. Je finis par virer mes fringues pour me mettre aussi en maillot et regarde une nouvelle fois Rajaar avant de m'installer sur une serviette. Je frisonne au contact de ses mains sur ma peau. Je n'allais pas me plaindre, au contraire. Je souris une nouvelle fois. Non vraiment, la journée ne pouvait qu'être parfaite. Je tiens à ce qu'elle le soit pour Rajaar, qu'il passe une merveilleuse journée. Et je tâche également de me concentrer pour éviter de me jeter directement sur lui. Je suis bien trop faible lorsque je me retrouve en face de lui. Je ne lui résiste jamais très longtemps et il le sait très bien. Pas étonnant d'ailleurs qu'il est précisé Ce serait dommage de te brûler et que je ne puisse plus te toucher, hum ?

Étalé sur la serviette, les yeux fermés, je laisse Rajaar appliquer la crème solaire sur mon dos et je dois bien admettre que je savoure grandement le massage. Je ronronnerais presque sous ses gestes. Ça fait énormément de bien. Ça change complètement de ce que j'ai pu vivre dernièrement. Je me sens bien, en sécurité auprès de lui. Il m'a tellement manqué aussi. Je reviens à la réalité lorsqu'il évoque les traces présentes sur ma peau. Je déglutis et ne sait pas quoi dire à ce sujet.

Je n'ai pas envie d'évoquer Solkem, entre autre. Je n'ai pas envie de discuter de ce que j'ai vécu en son absence. Quelle importance ? Ça ne changerait rien à ma situation. Rajaar sait aussi bien que moi, que ça arriverait. Être loué en son absence et c'est ce qui se passera après son départ. "Aucune importance…" finis-je, par dire. Ce n'est ni le moment, ni le lieu, de discuter de ce sujet. Je frémis toujours sous ses doigts. Et malgré le fait qu'il annonce qu'il a terminé, le prince poursuit et ce n'est pas pour me déplaire. Je souris en coin et me mords la lèvre étouffant un gémissement alors qu'il s'attaque à mon cou. Diantre, ce que je pouvais aimer lorsqu'il faisait ça. Sentir son corps se presser contre le mien me rend fou et je sens mon érection pointer le bout de son nez. Clairement, j'ai très envie de lui. - Tu crois que j'ai le droit de commencer directement par mon gâteau d'anniversaire... ? J'ai très faim tout à coup... »"C'est ton anniversaire… tu fais ce que tu veux, Amour" répondais-je, dans un râle de plaisir.

Je ne tiens pas plus en place. Je n'ai qu'une seule envie qu'il poursuit ce qu'il a commencé avec moi. Et puis, il y a si longtemps que je n'avais pas eu de moment en sa compagnie. Je compte bien en profiter. Je passe une main dans mon dos pour venir l'agripper et le presser davantage contre moi. "Mange-moi autant que tu veux…" Je descends ma main jusqu'à ses fesses que je viens pincer histoire de le taquiner un peu. J'aime bien l'embêter, le provoquer. Je le caresse alors que je me retourne sur le côté et vient sans attendre pour l'embrasser à pleine bouche. Je ne tiens plus du tout et lorsqu'il s'agit de Rajaar, je me permets plus d'être moi-même et de me lâcher. Et encore, je ne me suis pas toujours vraiment lâché en sa présence.


Le corps chaud du Prince contre le mien me rend déjà tout pantelant. Je ne peux pas résister au désir qui m'anime lorsque je me retrouve en sa présence. Rajaar a ce pouvoir sur moi. C'est juste déroutant et je ne pensais pas qu'un jour, je puisse vouloir autant être touché par le bel arabe. Dire qu'au départ, je voulais qu'il me foute la paix. Tout avait si vite changé. Je le laisse prendre les rênes par habitude mais aussi parce que je veux le sentir en moi. Cela m'a manqué. Il n'y qu'avec lui que j'accepte si facilement de me soumettre. Autre fait étonnant venant de ma part. Comme quoi, rien n'est jamais acquis et comme on le pensait. Rien ne reste figé. Je souris en coin, amusé de l'entendre grogner lorsque je décide de le pincer par pure provocation. Je souris de plus belle lorsqu'il vient s'emparer de mon membre déjà tendu par l'excitation. Et ses gestes augmentent le désir et l'envie de l'avoir. Un râle glisse entre mes lèvres. Mais, lorsqu'il attaque mon cou, je me liquéfie complètement. "Ah … oui…" je soupire d'aise, les frissons parcourant mon corps.

Je me laisse guider par les mouvements de mon amant. Je savoure chaque seconde et espère que nous ne serons pas dérangé durant la journée. Que nous pourrons profiter pleinement de l'un et l'autre sans interruption. Je me fiche pas mal de devoir me soumettre à lui. Avec lui, j'aime cela. "Rajaar...tu me rends fou… je te veux...Amour" dis-je, quelque peu suppliant. Je donne des coups de reins aussi… j'en veux davantage. J'ai juste envie de lui et de ressentir le plaisir … Ma main glisse sur ses fesses tant bien que mal et le caresse ou presse dessus pour signifier que je me veux entre mes chairs. Je suis impatient. Je n'aurais jamais cru être si désireux de sentir un homme. J'ai tellement changé en un an. Du moins avec le prince… les autres, je ne les veux pas autant. Et j'admets que de plus en plus, j'ai envie de découvrir de nouvelles choses. J'ai envie de revivre certaines choses mais n'ose pas le dire. Je crois bien que je ne suis pas encore à l'aise avec l'idée. Pas totalement… je me mords la lèvre souriant toujours, me disant de me laisser aller et de m'abandonner entre les bras de mon tendre amant. Et il m'a tellement manqué que cela me fait un bien fou de sentir ses mains, son corps et sa bouche sur chaque parcelle de ma peau.

L’amour fait faire des folies… l’Amour nous rend faible également à ce qu’il paraît. Pourtant, je ne regrette rien et ne voudrait changer ma place à cet instant pour rien au monde. Sentir le souffle du Prince sur ma peau me fait frissonner et j’attends qu’une seule chose.. l’avoir au plus profond de mon être. J’espère simplement que personne ne passera dans le coin durant la journée. Je compte bien profiter de mon amant en ce jour si particulier. Le jour de sa naissance. Il faut bien fêter cela,non? Et quoi de mieux que de passer du temps ensemble. Surtout que nous nous sommes retrouvés éloignés l’un et l’autre dernièrement. ça été assez long en son absence. Trop long même… au point que j’ai même perdu du poids. Depuis son retour, je me sens beaucoup mieux. Sauf que ça me fait peur aussi pour le futur. Comment allais-je réussir à vivre sans lui? Je suis beaucoup trop accro pour mon propre bien. Mais, en cette belle journée qui s’annonce, toutes ses questions et toutes mes inquiétudes se sont envolées comme par magie. Rajaar a le don de me faire oublier et de m’apaiser par sa présence. Aujourd’hui, je compte simplement profiter de ma journée auprès de lui. D’ailleurs, nous ne mettons guère de temps pour nous retrouver dans une approche plus intime. Je ne résiste jamais à ses avances. Je suis incapable d’y parvenir et de toute façon, je ne le veux pas. Au contraire, je veux qu’il me prenne mais je dois prendre mon mal en patience.

Mon corps réagit favorablement à ses attentions et je souris en coin en le voyant faire puis finit par ouvrir ma propre bouche et commence à lécher son sexe avant de le prendre entièrement..enfin autant que possible. Je soupire également à ses attentions à mon égard et sens mon excitation grimper en flèche. Ma main vient glisser sur les bourses du prince alors que ma bouche s’affaire aussi autour de sa verge. Mon bassin ondule sous ses coups de langue et ses va et vient… c’est si bon et le plaisir parcourt mes veines. J’en veux davantage et ma bouche en fait tout autant sur le sexe de Rajaar. Je grogne lorsqu’il se retire et se redresse. Je finis par me relever pour le suivre à l’ombre des palmiers. Le baiser est divin et me rends un peu plus fou encore mais ce n’est rien en comparaison de ce qui suit. Le Prince semble bien décidé à me faire perdre la tête. Je prolonge le baiser langoureux et suit à bout de souffle lorsque nos bouches se séparent. Je me retrouve face au tronc d’arbre et frémit au contact de ses mains sur mon corps et de sa langue ou même de son souffle. Je ne suis plus en mesure de réfléchir alors que tout s’enchaîne. Déjà rien que ma nuque, je suis parti.. zone sensible et érogène.

Puis, je me cambre alors qu’il me tire un peu plus et soupire davantage au contact de ses lèvres sur mon point d’entrée. Bon sang, je suis en feu et me mords la lèvre inférieure. Mes yeux sont clos et je ne résiste pas à l’envie non plus de me caresser tout en sentant la bouche puis la langue du prince en action. “Rajaar” dis-je, dans un râle… “Je vais finir par jouir rien que de te sentir comme ça… si tu continues… bon sang.. “ Mon bassin ondule aussi parce que je ne peux pas faire autrement et parce que j’en veux plus aussi. “Je t’en prie… viens… tu me rends fou” Tout est tellement parfait. La journée allait être inoubliable. Rajaar ne serait pas prêt de l’oublier non plus… il ne sait pas tout ce que j’ai prévu. En attendant, je savoure ce moment de bonheur partagé. Ce moment de répit. Ce moment où rien n’existe, mis à part nos deux corps et notre plaisir. Notre amour réciproque.

Le plaisir et l'excitation parcourt mon corps et je commence à être impatient de sentir mon bel arabe entre mes entrailles. J'en viens à le supplier tant j'ai envie de lui. Je me masturbe et subitement je reçois une claque sur les fesses qui me fait gémir fortement et l'excitation est décuplée. Rajaar me rend fou et je gémis tout autant à ce qu'il me fait et d'autant plus, à la seconde claque. Bordel c'était si bon… « - Sois patient. Je ne veux pas te faire mal et ce sera encore meilleur. » Je n'ai plus aucune patience à cet instant… la torture est délicieuse, je l'admets. Le plaisir s'intensifie lorsque le prince décide d'insérer un doigt en plus de sa langue. Le mélange est divin et m'emmène un peu plus dans les méandres du plaisir. Je me sens défaillir. Je sais que l'orgasme ne va pas traîner à venir, surtout qu'il malmène ma prostate depuis quelques instants. Je soupire incapable de me contenir. La claque suivante est plus forte et plus violente et me fait gémir plus fortement. Je sens alors son érection frotter contre mes fesses et je ne cesse de râler encore , donnant des coups de reins, me frottant également à lui alors qu'il me murmure d'attendre son ordre pour jouir. Je ne sais pas si je vais parvenir à tenir aussi longtemps. Je hoche juste la tête à bout de souffle et ralentissant un peu ma main et lorsqu'il s'introduit, les sensations sont explosives et me font gémir.

Je me sens entier lorsqu'il est en moi. "Ah oui comme ça" soupirais-je. "Je te sens si bien" les coups sont de plus en plus rude et me font gémir de plus en plus fort. Je perds pied et me cambre davantage à son invitation. Il me fait poser ma main à plat sur le tronc et soulève ma jambe dans la foulée et sa main vient s'emparer de ma verge remplaçant la mienne et je relâche la tête en arrière contre lui. "Rajaar… mmmh … jvais pas tenir encore longtemps" c'est tellement bon que j'aimerais que ça ne cesse jamais. Le prince est tellement doué.

Les coups de butoirs sont de plus en plus fort et plus c'est fort et plus j'aime ça. C'est terrifiant de voir à quel point j'aime me faire prendre rudement. Je ne dis pas que je n'aime pas la douceur mais punaise, me faire prendre de cette façon est si délicieuse. "Ouii, continue.. c'est si bon.." ça me rappelle notre séance qui me semble bien lointaine. "J'aime tellement quand tu es comme ça. Mmmh , va plus fort encore , Amour" je me fiche éperdument d'avoir mal. C'est juste incroyablement bon lorsqu'il me prends de cette manière. J'en deviens accro. La douleur finalement, ça ne me déplaît pas. Je m'y habitue et y prend même goût. Je suis prêt … je veux découvrir bien d'autres choses avec Rajaar. Tant que c'est lui, ça me va.

Je ne supporterais jamais la séparation inévitable avec le Prince. Je me suis attaché à lui… je me suis épris de lui et je suis incapable de me passer de lui. Rajaar détient mon coeur. Le seul à avoir ce privilège. Je sais que je ne pourrais plus aimer de cette manière… si forte, et si sincère. Notre Amour est éternel, je le sais. Je ne pourrais jamais l'oublier. Je souris en coin alors que je songe à plusieurs souvenirs en sa compagnie. Les mauvais du début, je préfère les mettre dans un coin de ma tête. Aujourd'hui, il n'est pas question de se miner le moral. Pas question non plus de faire une crise. Je veux seulement profiter de sa présence, partager une journée ensemble. Savourer le fait d'être tous les deux et de fêter dignement son anniversaires. Que cette journée soit belle et inoubliable. Que ce souvenir soit gravé dans son esprit. Qu'il ait un peu de moi quand il se perdra dedans. C'est sûr que c'est cruel mais au moins il aura de précieux souvenirs de nous. C'est tout ce qui m'importe. Être avec lui le plus possible jusqu'à la fin. Le plus tard possible. C'est tout ce que j'espère.

Je sens le prince se mouvoir dans mes entrailles et c'est un vrai délice. Je sais que je ne saurais pas résister très longtemps. Je suis bien trop excité. Je le supplie même d'y aller plus fortement encore car j'aime beaucoup la brutalité. Je ferme les yeux alors qu'il s'acharne dans mon fondement. C'est tellement bon. Je suis proche de la jouissance alors que je sens sa bouche et lorsqu'il me dit "Jouis, chéri" je frissonne complètement et sait déjà que je ne vais plus tenir très longtemps. Et encore moins, refuser sa demande. Au contraire. La vague ne tarde pas à m'emporter et je me déverse à la fois sur le palmier et sur les doigts du Prince dans un puissant râle en criant son nom. C'est juste parfait et alors que je peine à retrouver mon souffle et me esprits, je l'entends rire. Pas le temps de dire quoi que ce soit que sa main claque mes fesses et me fait gémir une nouvelle fois. Mon excitation reprenant le dessus. "Bon sang… ce que j'aime lorsque tu fais ça." "- Alors, qu'est-ce que tu en dis ? Ça valait le coup d'attendre et de te retenir, n'est-ce pas ? » Je ris à mon tour. "Si clairement… mais tu sais bien… je suis un impatient lorsqu'il s'agit de t'avoir, mon cher Prince" je me fais alors embrasser et je prolonge avec joie. Je me retrouve en face de lui et finit par reculer à bout de souffle et vient dévorer son cou. Je croise son regard, une lueur dans le mien. "A mon tour de m'occuper de toi…"

Je ne lui laisse pas le temps de répliquer et vient mordiller sa lèvre avant de venir lécher son cou d'aller mordiller ses tétons que je malmène de ma bouche pour l'un et de mes doigts pour l'autre. Je descends le long de son torse et finit à genoux devant lui. Ma langue vient se glisser le long de sa hampe alors que mes doigts viennent se charger de son antre. Je retire une seconde ma bouche et suce mes propres doigts tout en l'observant avant d'introduire mes doigts en lui. Je reprends mes attentions sur sa virilité avec ma langue. Je le malmène en souriant en coin. Je veux le faire languir d'autant plus qu'il est déjà bien tendu aussi. "Je t'interdis de jouir tout de suite" soufflais-je en croisant son regard. Chacun son tour. "Tu te rappellera de cette fameuse journée toute ta vie…" il est loin d'imaginer ce que j'avais en tête. Il ne me regretterait pas… quoi que j'ai un peu peur de sa réaction pour la suite car je ne sais pas s'il va se laisser faire… je l'espère sincèrement.

« - Tu es un incorrigible petit copieur, Siobhan... » Je croise son regard et sourit en coin alors que je rétorque “Et tu adores ça, n’est-ce pas?” Je n’attends pas pour reprendre mes caresses et mes coups de langue le long de sa verge que je ne mets guère de temps à prendre en bouche. Je compte le faire jouir. C’est le but. J’adore entendre les soupirs, râles et gémissements de Rajaar. “Oh bon sang… continue” J’adore nos moments, rien qu’à nous. Il se font tellement rare… donc je profite pendant que je peux. Je poursuis mes mouvements de va et vient avec mes doigts dans son fondement. Je joue encore et toujours avec ma langue autour de sa verge. Je glisse mes doigts le long de ses fesses alors que viens de les retirer et que je me redresse pour venir plaquer mon corps contre le sien. A force, je suis de nouveau excité et j’ai envie de lui. Je suis insatiable lorsqu’il s’agit du Prince. Je ne me lasse pas de ces doux moments d’intimités. Je me place entre ses jambes. “Je t’aime, Amour…” Oui, je l’aime à l’infini… à jamais. Je viens glisser entre ses fesses et m’enfonce doucement en lui jusqu’à la garde alors que mes doigts viennent s’enrouler autour de sa hampe bien tendue. “Laisse-moi m’occuper de toi… tu vas adorer” Je râle de plaisir aussi à me retrouver ainsi dans son fondement. J’attends un peu avant de commencer mes mouvements de bassin. De le prendre doucement au début. J’accélère le rythme au fil du temps et devient plus brutal dans ses entrailles et prends énormément de plaisir à l’entendre prendre son plaisir. C’est ce qui m’importe, qu’il aime ce que je lui fais. Qu’il ait lui-même du plaisir à ce qui se passe entre nous. Je fais attention à lui comme il le fait envers moi. Une parfaite union se passe entre nous. On fait toujours tout pour l’autre.

L’étreinte de nos ébats est intense comme à chaque fois. Cette étreinte m’offre un nouvel orgasme et m’offre une nouvelle vision du Prince dans toute sa splendeur. J’adore le voir dans un tel état, et ce, grâce à moi. Je souris en coin alors que nous sommes tous les deux à bout de souffle et reprenons nos esprits. Je propose finalement que nous buvions un peu avant d’aller nous baigner. Je remets mon maillot de bain tout comme lui. On se retrouve dans l’eau à nager et profiter du beau temps. On s’éclabousse, s’amuse tels deux adolescents qui n’ont aucun problème sur le dos. Les soucis sont volontairement mis de côté parce que ce n’est pas le moment d’y songer. Tout ce qui importe est de passer du bon temps. Que la journée soit parfaite et agréable. Je veux que l’anniversaire de Rajaar soit splendide! Magique! Il le sera… j’ai invité le magicien pour ça… Rajaar l’ignore. Mais, je sais combien Sander est important pour lui dans sa vie, je sais qu’il l’aime également et je me suis fais à l’idée. Alexander est bien le seul que je tolère dans le cercle proche du Prince. Ma jalousie m’empêche de voir au delà… j’accepte déjà le Norvégien, faut pas trop pousser non plus.

Je dévore le cou de Rajaar alors que nous venons de quitter l’eau. Je souris en croisant son regard. Je suis content de voir le Prince plus détendu.. ça fait longtemps. Sauf que j’ai tout de même peur de la suite et de comment ça allait se passer lorsque le prince Norvégien nous rejoindrait. Je l’avais convié en fin d’après-midi. Ben oui, j’avais aussi envie de profiter seul à seul. Je mange un peu assis sur une des serviettes avec Rajaar en face de moi. Je lui tends un morceau de fruit, l’air de rien. Je me mordille la langue. “Dis-moi, tu as eu l’occasion de visiter beaucoup de pays? tu as déjà été partout ou pas? Et je me demandais… au vue de ton titre.. tu as quel rôle exactement au sein de ta famille? Puisque vous êtes plusieurs… Je sais que c’est pas forcément un sujet que t’as envie d’aborder mais je suis un peu curieux de savoir comment ça fonctionne dans une famille royale. J’y connais pas grand chose. Et j’admets que tout ce qui te concerne, j’ai envie d’en savoir davantage. Enfin, je ne te force à rien. Je trouve qu’on ne se parle pas assez tous les deux… je voudrais tout connaître sur toi.” Je prends le soin de ne pas préciser avant que tu ne sois plus là. Pas besoin. Rajaar a parfaitement conscience comme moi, que le temps nous est compté. Mais, ce n’est pas le sujet. Et puis, je veux juste faire la conversation, rien de plus. Je ne suis pas du genre à vouloir juste coucher avec lui, même si j’admets que c’est surtout ce que nous faisons tous les deux. Sans doute aussi, parce que justement, le temps ensemble est limité.

Je m’approche de lui et me mets derrière son dos mes jambes de chaque côté et l’entraîne contre mon torse et dessine des formes invisibles le long de son torse. Je pourrais passer mon temps ici… rester là en sa compagnie. A jamais. Je grave chaque parcelle de peau dans ma mémoire, chaque petit geste, petite attention ou chaque mot prononcés. Je ne veux rien oublier. Je veux tout graver dans ma mémoire à son sujet. “S’il y a des choses que tu veux savoir également… n’hésite pas…” Bon, pas sûr que je lui avoue certaines choses comme le fait que je connais Solkem, par exemple et que je suis ici par sa faute, à cette saleté de vipère. Peu importe, je chasse l’image de la princesse de mon esprit. Je ne tiens pas à me gâcher cette sublime journée qui jusqu’à présent est juste magnifique. Tout se passe parfaitement bien. Espérons que ça le reste quand Alexander arrivera et je pense d’ailleurs qu’il n’allait plus trop tarder, même si j’ignore l’heure qu’il est. J’espère également que mes indications étaient assez précises pour qu’ils nous trouve.

« - J'ai très peu voyagé. Quand mon père partait en déplacement, il emmenait plutôt mes frères aînés destinés à régner, ce qui était déjà rare. Les seules fois où j'ai voyagé finalement c'est quand je suis parti aux Etats-Unis pour étudier et récemment pour passer du temps avec ma sœur en Espagne. » Contrairement à ce que j’avais imaginé, Yashar n’avait pas eu l’occasion de beaucoup voyager. “Comme quoi, on ne sait pas grand chose.On a tendance à imaginer certaines choses et pourtant, c’est pas la réalité. J’ai voyagé bien plus que toi.. je n’aurais pas cru cela possible au vue de ton rang… et c’était bien en Espagne? tu as bien profité? c’est comment? Je ne suis pas allé là-bas.” Bon après, j’ai voyagé grâce à mon père en parti, grâce aussi à Solkem entre autre et aussi parce que j’ai les moyens de le faire étant donné ma situation. Sans la princesse, j’étais déjà dans une bonne situation financière avec mon père avocat qui est réputé et qui s’étend d’ailleurs de plus en plus. Je passe une main sur mon visage une seconde alors qu’il continue et me parle de ses responsabilités. Je l’écoute, continuant distraitement mes caresses le long de sa peau. ça fait du bien de pouvoir se détendre ainsi. Profiter du soleil et de sa présence en toute simplicité. Je me sens bien. Toujours avec lui.

« - J'ai cru comprendre que tu savais fort bien cuisiner et je me demandais si tu avais d'autres talents cachés de ce genre. J'aimerais aussi savoir... quelle est la scène la plus excitante et la plus inavouable que tu as pu imaginer avec moi. » Je me sens rougir au passage. Celle-là, je l’ai pas vu venir… et merde.. il est malin. Je finis par dire, dans un premier temps… “Je sais aussi jouer du piano depuis plusieurs années… je compose aussi des morceaux.” Dont un que j’avais fait récemment pour lui mais il l’ignorait. “Sinon, les autres talents.. je sais parler plusieurs langues pas que ce soit vraiment un talent d’ailleurs. A part ça, je crois que c’est tout. La musique et la cuisine c’est déjà pas mal, non? En plus de savoir soigner avec mon métier.” Je souris en coin, amusé. « - Je ne t'avais pas deviné ces talents. Mmh, je vais pouvoir te réclamer un bon petit plat et quelques notes maintenant. » "Pour toi, pas de soucis. Je ferais tout ce que tu désires Amour" Rajaar est le seul avec qui j'accepterais l'impossible. Il est mon âme soeur.

Pour la suite, je sens de nouveau rougir et fixe toujours le ciel. Je finis par ajouter “Pour le reste… j’ai déjà imaginé… des milliers de choses différentes… pour être honnête. Et je dirais que ce qui est excitant pour moi est d’avoir imaginé lorsque tu me prends de façon “sauvage” alors que je suis attaché, les yeux bandés.. je songe à plusieurs choses et ce de plus en plus dernièrement… je ne suis pas un adepte du bdsm n’y connaissant rien mais je me suis un peu renseigné… et j’ai envie d’essayer. De tester, ce genre de choses m’excite et me donne envie … j’ai tellement de choses à l’esprit .. la plus excitante des situations, je ne sais pas… encore faudrait-il essayer pour que je sache laquelle serait apte à être considéré comme telle. J’ai déjà un peu expérimenté dans un sens… lors de nos débuts. Je dois avouer que la nuit que nous avons passé, j’y songe assez souvent, j’ai envie de recommencer certaines choses. Le martinet non, aucunement.” « - Pourquoi tu ne m'as jamais parlé de cette envie ? Tu n'osais pas ? Je serais très heureux de te donner de nouveau du plaisir de cette façon. Plus qu'heureux, même. Et je te promets qu'il n'y aura pas de martinet. » Je me sens rougir encore alors qu'il caresse ma joue. "Oui.. j'arrive pas du tout à être aussi à l'aise que toi à ce sujet. C'est nouveau et je ne pensais pas aimer. Et j'ai encore du mal de l'admettre."

Je prolonge son baiser lorsqu'il m'embrasse et frisonne une nouvelle fois. Il continue doucement ses caresses et regarde l'eau près d'eux. Il se sent bien. Il rit légèrement à ce que son amant annonce: « - On pourrait même organiser ça ce soir... ? Mais je ne veux pas précipiter les choses non plus. » "c'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Je vois que ça t'emballe beaucoup le fait que je veuille expérimenter d'autres choses avec toi. Ce sera avec plaisir…" sauf que j'ai d'autres projets pour la soirée. Il va vite s'en rendre compte. Alexander ne devrait plus tarder maintenant.

Je me demande ce que va dire Raajar en le voyant arriver et j'espère qu'il ne va pas mal le prendre non plus. Je pense que non et je fais un grand pas en avant en montrant aussi que j'accepte sa relation avec le prince Norvègien. Je dois admettre aussi que celui-ci est fort agréable à regarder et je peux aussi comprendre ce qui plaît à mon cher amour. Je souris en coin alors que ma main glisse dans ses cheveux. "C'est même mieux de te voir sans ton turban. Bien que ça te va bien aussi." Je viens embrasser son cou et murmure à son oreille " I love you"

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