Chapitre 78

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Étant donné que j’ai cinq minutes devant moi, je vais visiter cette jungle. En marchant, je vois que certains troncs d’arbres ont été déchiquetés. Ils sont disposés de manière aléatoire. Cependant, je vois qu’il y en a de plus en plus au fur et à mesure que je marche. La forêt est aussi de moins en moins dense.

Il n’y a plus aucun arbre à cinq mètres de moi. En marchant jusqu’à ce point, je découvre un assez grand cratère. Il doit faire… Je ne sais pas. Je n’avais pas remarqué, mais ce cratère s’étend tellement que l’atmosphère le camoufle comme un brouillard. Il doit faire au moins vingt kilomètres de diamètre. Enfin, il doit faire bien plus. C’est quoi cette planète?

Je descends dans le cratère. Il doit bien y avoir une pente de 200 mètres rien que pour y entrer réellement. Il y a ensuite une légère montée avant de redescendre bien plus profondément. Si je veux atteindre le centre avant que la dragonne ne me téléporte, il faut passer en vitesse lumière. Il me suffit de 0,2 millième de seconde pour attendre ce qui semble être le centre. Ici, la pression est assez forte. Cependant, le point précis de l’explosion est dur à trouver.

Il y a une légère pente qui remonte. Ça doit être ici. En la montant, je comprends qu’il s’agit d’une explosion. Si c’était une météorite, le pic aurait été plus haut. Là, il ne fait que 20 mètres de haut…

Il y a des ossements dessus. Ils ont l’air humain. Cependant, il y a une marque sur la roche qu’il y a ici. C’est la marque de l’infini. Au vu du positionnement des ossements. Ce dessein s’approche de l’un des membres de la personne qui l’a fait… C’est donc cela que deviennent ceux qui échouent. En effet, si c’est pour tuer ceux en qui on met nos espoirs, je peux comprendre pourquoi est-ce que la dragonne se sent obligée de tester ceux qui se présentent à elle. Je ne peux qu’imaginer ce qu’il se passerait si ce combat avait eu lieu dans une ville.

Un portail s’ouvre à côté de moi. La dragonne dit:

-Viens, j’ai trouvé ton univers.

-D’accord. Juste est-ce que-

-Je ne sais pas. Jeffrey efface aussi mes souvenirs. Je ne savais même pas qu’il y avait ça sur la planète…

Je traverse le portail. Elle le referme derrière moi et dit:

-Tu es sûr de vouloir voler la sphère élémentaire?

-Bien évidemment.

-Je te fais confiance pour revenir ici et maintenant.

-Tu pourrais mettre le portail?

-Il faut que tu reviennes-

-Le portail.

-... Mais, tu ne voudrais pas me laisser faire mes potentiels adieux?

-Tu sais très bien que je n’aime pas le superflu. Dis juste au revoir.

Elle ouvre un portail et dit avec un léger sourire:

-Au revoir.

-Au revoir.

Je le traverse. Bien évidemment, il faut que ce soit dans l’espace. Bon, au moins, elle a déplacé le portail de telle manière à ce que je sois à la même vitesse que la terre en sortant. Le portail se ferme derrière moi. Je suis encore une fois dans mon univers. Un univers limité par les lois de la physique.

J’accélère légèrement vers la terre. Je dois être à du 50 km/s. C’est une vitesse normale pour un objet spatial. Je vais passer inaperçu. En revanche, je vais viser le bon continent. Il faut que je sois le plus proche possible de mon labo. L’angle d’entrée sera d’environ 35°. Heureusement que mes vêtements sont capables de résister à des températures équivalentes à celles du soleil en son centre. Après tout, ils sont faits d’exohaurio.

J’atteinds l’atmosphère. Je ralentis un peu pour atteindre les 2 km/s. Je peux sentir l’onde de choc qui me freine. Si je vise bien, je vais tomber à moins d’un kilomètre de ma maison.

J’ai atterri. J’ai freiné juste avant afin de ne pas faire de cratère. En fait, il n’y a aucune trace si ce n’est l’onde de choc qui a fait du bruit sur les vingt kilomètres que j’ai traversé dans l’atmosphère. Je vois ma maison à 500 mètres d’ici. J’ouvre un portail pour aller juste en face. En le traversant, je me retrouve à deux mètres de l’entrée. Je ne sais pas quand la personne avec le master dont j’ai oublié le nom a commencé à habiter ici, mais je vais tout de même toquer… Il ouvre la porte. Il me regarde avec une tasse à la main et décoiffé. Il dit:

-... Salut.

-Bonjour, j’ai un petit truc à faire.

-Tu peux entrer, mais viens dans l’après-midi la prochaine fois.

-Il est quelle heure?

-Tu es sûr que tu es un génie?... Il est 8 heure du matin comme tu peux le voir avec le soleil et on est samedi.

-En effet, le soleil est toujours intact ici.

-Qu’est-ce que tu racontes?

-Les vacances sont finies pour moi. J’ai besoin du labo.

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