Chapitre 44

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Je vois déjà au loin se profiler la centaine de million de tueurs envoyés. Ils sont tout autour de moi et ils tirent tous avec leur canon anti-aura sur moi. Ils courent désespérément pour venir me tuer. Je règle le canon de ma main gauche pour qu’il tire mon aura de manière assez précise. Je le pointe en face de moi et je tire. Je veux simplement connaître le nombre de tueurs. Étant donné que mon aura est concentrée, elle peut aller tout droit en n’étant que peu affectée par les canons des tueurs. Ils sont présents sur… 2,3 km. En prenant en compte le fait qu’ils sont à quatre kilomètres d’ici… Ils sont environ 150’000’000.

Je peux tous les abattre. Les tueurs qui ont rejoint le gang sont sans culpabilité. Ils resteront des criminels durant le restant de leur jour quoiqu’on fasse. Ça ne sert à rien de tester mes limites. Je vais juste m’en charger rapidement.

Je prends l’une de mes bombes à antimatière que j’ai amenées et je la charge. Elle a huit kilogrammes d’antimatière. Je la règle pour exploser au bout de onze secondes et je la jette. Elle explose à 5 kilomètres d’ici… À vue d'œil, ils sont tous équipés de bouclier fait en exohaurio. Ça n’a pas empêché la mort de quelques milliers de personnes, mais ça a fait moins de dégâts que prévu.

J’en charge la deuxième bombe. Cette fois, je mets deux tonnes d’antimatière. Activation vitesse lumière et concentration absolue. Je règle la bombe pour exploser au bout de 0,00001668 secondes et je la jette. Je passe en vitesse normale.

La première onde de choc m’atteint. Le son est à 222,8 décibels. Mes tympans sont percés sur le coup. Ça devrait soigner en dix secondes, mais la deuxième onde de choc s’approche. Je tire avec mon pouce une puissante onde sonore qui me protège suffisamment pour ne pas mourir avec la pression qui était au moins à 270 décibels.

Cette explosion a dû en tuer quelques dizaines de millions. Après tout, ils n’ont pas assez d’énergie pour charger leur bouclier. Ils sont enfin tous à la même hauteur en prenant en compte la courbure de la planète. Ça signifie que si je tire tout droit, ils seront tous touchés. Je tire avec le laser du pistolet. En six secondes, j’ai presque fait un tour complet. Le sol a fondu sur la plupart de la zone et les morts se comptent en dizaines de millions. Tous ces morts font que mon aura peut enfin passer au-dessus d’eux. Je fais un portail qui s’ouvre en face de moi et sort juste au-dessus des tueurs. Activation vitesse lumière et concentration absolue. Je tire des balles tout en déplaçant le portail. Après plusieurs secondes relatives à tirer à puissance maximale, je ressens pour la première fois depuis longtemps un manque d’énergie. Enfin, l’appeler un manque serait une exagération. Il faudrait plutôt dire que je ressens que mon énergie est utilisée.

Je repasse en vitesse normale. Les craquelures du sol atteignent mes pieds. Les morts ne se comptent qu’en milliers, mais ils ne pourront plus avancer aussi bien qu’avant.

Il y en a plusieurs qui approche en vitesse lumière. Activation vitesse lumière et concentration absolue. Je leur tire dessus. Je repasse en vitesse normale. Leur corps tombent autour de moi. Il en reste encore 80’000’000.

Une balle traverse mon abdomen… Ça ne fait pas mal pour une fois. Je tire sur celui qui avait un pistolet. Je reçois un coup derrière moi. Je tire sur celui qui est venu en vitesse lumière. Une balle traverse ma jambe droite. Mes tympans sont enfin réparés. Je ressens la pression de l’air. Ils sont bien trop nombreux à être en vitesse lumière. Je tire sur chacun d’entre eux. J’utilise le laser sur les autres tueurs qui sont à deux kilomètres d’ici. Ça en tue quelques dizaines de millions. Il ne doit en rester plus que 50’000’000.

Une balle touche mon pistolet. Mon pistolet s’envole au loin. Cette balle n’était pas normale. En regardant au loin, je vois un pistolet qui semble normal vu de l’extérieur, mais, au vu de l’énergie qui s’en dégage, il doit utiliser de l’énergie qui est récoltée directement des quasars. Je ne l’avais pas fait à cause du combat d’aujourd’hui. Je ne voulais pas qu’il me désarme en m’empêchant d’absorber de l’énergie des quasars.

Je saute de toutes mes forces. C’est dur avec une jambe blessée, mais j’atteins les 300 mètres de hauteur. Je tire de l’électricité vers le sol avec mon annulaire. Au vu de la puissance de l’arc électrique, je vais charger la planète avec trop d’énergie. Cela veut dire que l’électricité va prendre le chemin le plus court vers l’extérieur. Autrement dit, les tueurs. Des éclairs se forment vers les tueurs. Il y a eu quelques millions de morts. J’attéris.

Je tire de l’eau avec mon majeur. J’en découpe quelques millions. Il ne reste plus que 40’000’000 de tueurs. Ils commencent à arriver à portée de leur pouvoir. Il y a quelques lasers qui m’atteignent, mais je leur réponds avec mes lasers qui sont assez puissants pour en tuer quelques milliers simplement en chauffant les environs de là où étaient mes cibles.

Il semblerait qu’ils oublient peu à peu les canons anti-aura qui m’empêchaient de les attaquer directement. Dès que mon aura atteint l’un d’eux, je m’en sers pour lui trancher la tête en utilisant un portail. Je tue les plus faibles qui sont au front avec cette technique. Il reste 38’000’000 de personnes à tuer. Elles ne sont plus qu’à 500 mètres.

Je tire avec mon auriculaire du feu autour de moi. Les plus avancés sont calcinés sur place avec la chaleur par rayonnement. Lorsque le feu disparaît, je vois qu’il ne reste plus que 30’000’000 de cibles. Ils ont arrêté d’avancer. En même temps, ce n’est pas une simple plaque d’exohaurio qui vous protège de quelques millions de degrés. J’en vois même certains fuir.

Il y a quelques centaines de blocs de tungstène qui me foncent dessus, mais je les détruis en vitesse lumière et je les renvoie sur les lanceurs. Il ne reste plus que 26’000’000 de… de dernière âme à tuer avant que je ne fasse mon dernier souffle.

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