Il y a une bombe de 5 tonnes d’antimatière qui va exploser dans 2H42M27S. Il s’est dit que c’était une bonne idée pour me faire pression... Je désactive la vitesse lumière. Il dit:

-Eh bien, je suis encore en vie apparemment…

-Je tenais juste à te dire que j’ai résolu le problème de la bombe.

-La? Tu veux dire les… Tu penses vraiment que je m’arrête à ton univers ?

-Je t’en prie, tu sais tout aussi bien que moi que ce n’est pas en menaçant l’univers du second que tu vas me faire peur. M’enfin, je n’ai qu’à vérifier chaque univers. Attends quinze minutes, ce sera suffisant.

Je passe en vitesse lumière et concentration absolue. Pour commencer, il me faut les coordonnées de mon univers. Je les trouve en cinq secondes après avoir mis les quelques chiffres que je connaissais dans la barre de recherche. Forcément, les coordonnées sont dans les fichiers de Delfor. Je règle le téléporteur sur mon univers et j’y vais. Je me retrouve sur le toit d’un immeuble. Je désactive la vitesse lumière. Bon, premièrement, il me faut accéder à mon ordinateur quantique. C’est plutôt simple grâce à la fonction de connexion en chaîne que j’ai créée. Il me suffit de pirater tout ce qui est à ma portée. J’affiche une carte du monde qui m’indique ma position. Je suis à 2’500 kilomètres de mon labo. Je n’ai pas besoin d’y aller. Il me suffit de pirater la compagnie de service de télécommunications de Midas et d’accéder au miroir de mon labo afin d’accéder au serveur central. Bien, je vais me servir du logiciel de simulation afin de trouver la bombe.

J’utilise mes droits d’administrateur sur mes inventions pour me connecter à l’intégralité des montres atomique du monde ainsi qu’au téléphone et au centrale de mesure d’ondes gravitationnelles. Les montres atomiques sont précises au milliardième de milliardième de seconde et elles sont remises à la bonne heure toutes les semaines, même si cela ne représente que quelques milliardièmes de seconde. En plus, elles tiennent sur le poignet. C’est extrêmement utile pour l’industrie de l’immobilier qui a parfois besoin de connaître la gravimétrie d’un lieu. On utilise la dilatation temporelle due à la gravité pour mesurer la gravité en un lieu.

Il suffit de quinzes secondes et j’ai une gravimétrie précise au millionième. Je compare cela au prévision par rapport à l’architecture et la composition des sols. Il n’y a que dix lieu qui sont différents. Si on retire les embouteillages, on se retrouve avec quatres anomalies sur la planète. En utilisant les satellites afin d’avoir des images en direct de ces lieux, je découvre la cause naturelle des trois premières anomalies. Il n’en reste plus qu’une. Il s’agit d’un bâtiment se trouvant à 150 km, au nord. Je vais y aller à… 1’150 km/h. Il me faudra 7 min 50 sec, mais je ne vais pas briser le mur son. Pour commencer, il faut que je saute d’immeuble en immeuble.

Je saute du premier après avoir pris un peu d’élan. Environ 10 secondes après avoir sauté, je suis à 350 mètres de hauteur. J’ai déjà parcouru deux kilomètres. J’atteri sur un autre toit et le sol faibli sous mon poids. Je saute à nouveau et je sors de la ville. Il n’y a pas de maison à l’horizon. Je cours le plus vite que je puisse. Je dépasse sans faire exprès le mur du son. Je cours légèrement en dessous du mur du son. Il me faut 7 minutes 15 secondes pour atteindre l’endroit en question. Il ne me reste plus qu’à trouver la zone avec une gravité légèrement plus forte à cause de la densité de la bombe dans ce petit bâtiment.

Pour cela, j’utilise mes yeux. C’est incroyable ce à quel point un être de rang X avec l’élément de lumière peut bien voir. Je peux tout voir entre des ondes radios et des rayons gamma. J’ai aussi la capacité de voir un point de un centimètre de diamètre à un kilomètre. Ça veut dire que je pourrais voir un ovule à 20 mètres.

Il me suffit de 35 secondes pour voir la déviation de lumière causée par la bombe. Comme je m’y attendais, la bombe fait deux centimètre de diamètre. J’utilise la clé de piratage pour voir une carte représentant la démographie de la région. Il semblerait qu’il n’y ait personne dans les 8 kilomètres aux alentours. Je prends la bombe et je sors du bâtiment. J’active une version affaiblie de la vitesse de la lumière et je saute le plus haut que je puisse. À 15 kilomètres de hauteur, je jette la bombe à Mach 2’500 ou 850’000 m/s vers l’espace. Il lui faudra 20 secondes avant d’être dans une zone où elle pourra exploser sans dégâts.

Je retourne sur le toit où je me suis téléporté et je retourne dans la bulle. Delfor me dit:

-Tu as mis plus longtemps que prévu…

-Je sais. Mais la bombe est à la même altitude que la lune à l’heure où nous parlons.

-Il reste encore bien des univers y compris la capitale…

-Donc, rien ne va exploser. Car, la différence entre une bombe et des milliers est le temps qu’il faut pour les remettre à zéro.

Activation vitesse lumière et concentration absolue. Il me suffit de chercher un système de réinitialisation des bombes… et voilà. Il ne va pas mettre le destin de milliers d’univers dans la main d’autres individus que lui. Il semblerait que le système soit connecté à lui. S’il meurt, les bombes explosent. Il y a un code qui précise que si celui-ci est effacé, les bombes explosent. C’est plutôt simple à régler. Il suffit de changer la direction des données vers l’ordinateur de mon labo qui donnera l’impression que Delfor est encore en vie… C’est fait. J’aurais tout le temps nécessaire pour retirer ces bombes. Il est l’heure du combat.