Chapitre 17

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Yann n’est pas celui que je croyais. Il n’y a que le second et Sebastian en qui je peux avoir confiance. Il faut que je mette Denis sous surveillance. Le plus grand problème avec ça, c’est que s’il avait des scientifiques suffisamment malin pour créer la drogue des dreamers, il pourrait aussi avoir des hacker. Je ne peux donc pas placer des caméras. Je ne peux pas envoyer quelqu’un d’autre car je ne sais pas s’il va me mentir ensuite. Je suis donc obligé d’y aller en personne. Cependant, mon aura est bien trop puissante. Denis en possède une qui est supérieure à moi. Cela fait en sorte que je vais être très simple à repérer pour lui. Je vais devoir créer un moyen de me camoufler. Ce qui est plutôt simple. Il me suffit de deux créateurs d’onde à 120° connecté à mon canon anti aura. Je vais les placer devant moi pour être sûr qu’aucune onde ne traverse.

Il m’aura fallu dix minutes pour parfaitement tout calibrer. J’utilise ma télékinésie afin de mettre les deux créateurs d’onde en face de moi et je teste le tout. Instantanément, les créateurs d’ondes tombent au sol. Je ne peux pas utiliser ma télékinésie sur eux si je n’ai plus d’aura.

Je fais une armature légère en trentes minutes qui les maintient dans le bon angle et en face de moi. Je teste la machine et tout fonctionne. Je calme mon esprit et je laisse mon flux de pensées traverser mon esprit et j’utilise mes pouvoirs. J’ai réussi à alimenter le système de camouflage afin de le rendre assez floue pour ne pas être repérer de loin. Le système se compose d'une caméra derrière moi et d'un hologramme 2d en face.

Il ne me reste plus qu’à me téléporter dans l’univers de résidence de Denis et me cacher en vitesse lumière. Activation de la vitesse lumière, activation de la concentration absolue. J’utilise la clé de piratage pour calibrer le téléporteur sur le multivers de Denis. En entrant, je me retrouve dans un quartier qu’on pourrait qualifier de normal. Des rues qui se croisent et qui laissent place à des rangées de maison. Même sans mon aura, je distingue très clairement l’énergie qui émane du 18, Rue Hubert de Lisle. Je me cache dans l’une des ruelles où se trouvent les poubelles et je désactive la vitesse lumière.

Je peux voir Denis qui passe de temps à autre devant une fenêtre. Après 15 minutes, je comprends qu’il est avec deux enfants. Ils ont l’air de jouer. Au vu de comment la réunion s’est terminée, je me demande s’il ne fait pas pour de faux en sachant pertinemment que j’allais venir.

Les heures filent et il ne fait rien de spécial si ce n’est s'occuper des enfants qui sont chez lui. Les lumières de l’étage s’éteignent et je le vois se mettre à une fenêtre du rez-de-chaussée. Il regarde droit dans ma direction. La seconde d’après, il est en face de moi. Les deux seuls éléments qui expliquent cela seraient la lumière et les ténèbres qui permettent de faire de telles illusions. Il a l’air énervé. Il me dit:

-Qu’est-ce que tu fous ici? Devant ma maison.

-Je ne faisais que regarder.

-Comment tu sais où j’habite? Tu vas pas me dire que ton ordinateur quantique existe vraiment.

-Il existe.

-Alors, barres-toi d’ici et utilise le!

-Ce sont tes enfants?

-Tu te fous de moi en plus!

-Je m’attendais à un oui ou non…

-Tu veux me menacer. Essaie encore une fois et tu es mort.

-Tu sous-entend que oui. Je vois. Mais qu’est-ce qui me dit que tu ne feins pas afin que je te laisse tranquille?

-Mais, barres-toi à la fin!

-Je serais ravi d’entendre ton histoire afin de savoir de quel camp me ranger.

-Mon histoire? C’est juste celle d’un gars qui a été trahi par son frère jusqu’au bout tout ça parce qu’il avait reçu d’incroyable pouvoirs à la naissance. Voilà, tu as ma foutue histoire, maintenant barres-toi!

-Bien.

Je pars en vitesse lumière. Il me suit du regard lorsque je bouge. Je retourne dans l’univers avec la planète artificielle. Il faut donc que je choisisse mon camp ou, pour être plus précis, que j’évalue si Denis éprouve de la culpabilité. Je n’ai que peu de connaissances en psychologie. Voyons voir. Je dois associer chacune à de ses expressions faciales avec tous les mouvements de ses muscles… Tout indique la colère. Il ne semble pas qu’il jouait la comédie. Ça voudrait dire qu’il ne mentait pas.

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