Il est l’heure d’améliorer ma maîtrise de la lumière. Je vais avoir environ une journée entière pour apprendre. Je pense profiter de quelques heures de repos étant donné que ça fait au moins un mois et demi que je n’ai pas dormi.

Je suis sur une planète artificielle et la forme de vie la plus proche est à environ 95’000 années lumière. Je vais pouvoir y aller à fond, même si je fais une sauvegarde de mes recherches que j’envoie au second au cas où. J’utilise le plan pour faire un mur de cinq mètres d’épaisseur en tungstène. Il fait trois mètres de haut pour sept mètres de long.

Il faut que je laisse libre cours à mon flux de pensée. Il faut laisser le subconscient prendre contrôle du corps tout en restant sur ses gardes. Je veux couper ce mur. Ma main se met par réflexe en face de moi et mon index envoie un laser pour découper le mur en diagonale d’un mouvement brusque. Mon laser est largement plus chaud que 5’000°C comme je l’imaginais. J’utilise le plan pour former un mur de l’un des alliage les plus résistant à la chaleur connu. Il peut résister à près de 25’000°C avant de fondre. Encore une fois, je prends quelques secondes de concentration et mon laser coupe le mur de travers sur toute son épaisseur. Au vu de la forme de la coupure, on pourrait dire qu’il a été liquéfié. Mon laser aurait donc une température proche des… C’est plutôt puissant… plus de 2’000’000’000°C au touché. Je me demandais pourquoi mon instinct me hurlait de ne pas l’utiliser trop longtemps. Je pourrais chauffer d’un degrés les environs sur un kilomètre qui possède une atmosphère proche de la terre en… 3 minutes. Toutes les 180 secondes cette zone gagnerait un degrés en moyenne. Après, si on considère une pièce moyenne de 55 mètres cubes, on pourrait la chauffer de... 2’500’000°C en une seconde.

Il faut maintenant que je teste ma télékinésie. Pour cela, il existe un outil tout simple qui est composé d’un objet à soulever attaché à un système de mesure de puissance. Il y en a déjà un dans mon laboratoire à ciel ouvert. Je soulève l’objet de toutes mes forces. L’appareil de mesure est fortement fixé au sol. Il indique 4 tonnes. Je me suis amélioré. Je me dirige vers cet objet et je le soulève à main nue. La corde qui le maintient fait un mètre de long, je peux donc le soulever de toutes mes forces… Il indique 100 tonnes. J’essaie de sauter pour vérifier la puissance de mes jambes… Il indique 2'000 tonnes. Je pourrais sauté à 500 mètres de hauteur.

J’ai passé le reste de la journée à essayer de maîtriser mes pouvoirs, mais il semble que les illusions grâce à la lumière sont hors de ma portée. Ma technique la plus puissante est également hors de ma portée. Il s’agissait d’une technique qui permettait de « désintégrer » n’importe quoi. Il me suffisait d’analyser chacun des atomes qui composaient quelque chose et ça le vaporisait. Mais bon, je pense avoir tout de même de bonne techniques et outils de combats. Il est l’heure d’aller à la réunion.

Une fois arrivé, je vois que Yann et Armando ne sont pas là. En général, ils sont là avant moi ou en même temps. Ils arrivent avec dix secondes de retards. Ce n’est très clairement pas dans leurs habitudes. En passant, ils me jettent un regard accusateur. Il faut croire que mes prévisions étaient erronées. Les prochains à attaquer seront Armando et Yann. Autant Yann, je veux bien, mais Armando… Je veux bien qu’il ait vécu environ cinq ans sans moi, mais ça ne devrait pas autant le changer… Enfin, il aura suffi de cinq minutes pour me changer, alors cinq ans devrait être suffisant. La réunion commence après l’arrivée de Delfor.

Elle est assez tendue, mais j’arrive à faire entendre raison à tout le monde et ils acceptent de recevoir mon énergie.

La réunion est terminée. Je me dirige vers la porte, mais Armando m’arrête. Il me chuchote:

-Je souhaite te parler.

-On va sur la planète.

J’utilise la clé de piratage, que je garde toujours sur moi, discrètement pour régler le téléporteur afin de téléporter Armando dans mon multivers. On va sur la planète d’entraînement. Ça m’étonnerait qu’il m’attaque. Il sait très bien que personne ne serait contre et il avait une dizaine d’occasions de me tuer, mais il ne l’a pas fait. En arrivant dans mon labo, il dit:

-J’ai besoin de ton aide.