Chapitre 3 : « La cassette maudite » part.1

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Connaissez-vous l'histoire de la cassette vidéo hantée ? On dit que les personnes l'ayant visionnée sont tous décédées d'une mort étrange... Parois noyé dans leur lavabo, parfois mort d'une hémorragie en se cognant sur un mur. Et les seules informations qu'on avait était qu'un fantôme hantait cette cassette, et il tuera tous ceux qui le dérangera.

Bonjour à vous, ici Miss horror. Comme à mon habitude, je vais vous raconter la légende de la cassette maudite. Préparez-vous car cette histoire sera plutôt longue alors elle sera en plusieurs chapitres :

« Ce soir-là, Max nous a préparé une fête pour célébrer les diplômés. J'avais organisé cette fête avec lui, donc j'avais aussi ma responsabilité à prendre. Mais aucun de nous deux avons pu imaginé que cette fête a pu finir ainsi...

Paris, France, 2009 : cet été-là, tous les élèves du lycée qui ont passés le diplôme se sont réunis pour organiser une fête. Chaque classe préparait leur propre fête. Quant à notre classe, c'était Max et moi qui nous nous en chargeons.

« Hé, on nous a donné la mission de préparer la fête, mais j'ai absolument aucune idée là ».

- Bah réfléchis, ou alors cherchons un truc sur internet, lui répondis-je.

- Oh, c'est vrai ça ! De nos jours on a internet pour régler tous nos soucis ! Ah, je plains les "gens de l'époque" qui ne possédaient pas cet outil-

- Max, tu penses à ce que je pense ?

Max et moi, on est pas vraiment ami, mais il nous arrive souvent d'être sur la même longueur d'onde.

- Attends, tu veux qu'on...

- ...fasse une fête avec des antiquités.

- Oh ! Mais c'est une bonne idée ça Jean !

Ainsi on est allé chez un antiquitaire. Mais quand est allé voir l'antiquaire pour acheter les produits qu'on avait trouvé, il nous a regardé d'un air stupéfait, comme si on avait fait un truc qui fallait pas.

Mais à ce moment-là, moi et Max n'avons pas fait plus attention à ça. Pourtant, on aurait dû.

Après quelques heures de préparation, la fête était enfin prête. On a réservé deux étages d'une immeuble et une révision du programme a été faite, puis nous avons commencé la fête. Voici le programme qu'on avait prévu :

1- Tout d'abord, en attendant que les invités arrivent, nous faisons une petite remémoration des années passées au lycée, et nous nous racontons des anecdotes.

2- Ensuite on va présenter les antiquités qu'on a trouvé et s'amuser à les comparer avec leurs homologues de nos jours, et s'imaginer des situations où on devrait faire face sans la technologie moderne.

3- On a aussi préparé des plats qu'on cuisinait "à l'époque", ainsi que les boissons. On mettra aussi des vieilles musiques "à l'ancienne".

4- Puis, on a prévu de regarder un film d'une vieille cassette vidéo.

5- Enfin, pour terminer la soirée, on a prévu un spectacle humoristique dans l'autre étage.

Voilà ce que c'était censé être notre fête. Mais, une chose imprévu, et imprévisible a tout gâché, et certains ont perdu la vie. Je ne plaisante pas, certains sont vraiment mort et je ne pensais pas faire exception...

Après nos préparations, on a invité tous nos camarades et on a procédé comme prévu. Au début rien d'anormal, tout se passait bien. Max a même réussi à draguer une fille. Mais bon, moi je préfère rester avec mes amis dans un coin et discuter des anecdotes.

Puis, une fois que tout le monde est arrivé, moi et Max avons sorti les vieilles antiquités que nous avons acheté dans le magasin. C'était une vraie brocante. Tout le monde se ruait dessus, nous demandait où est-ce que l'on a trouvé, à quel prix ...ect.

Il y en a même qui veulent les acheter. C'était même plus une fête de mon point de vue. Mais bon, ce n'était pas si grave que ça. C'est avec cette psychologie que nous avons vendu tout ce qu'on avait acheté et il n'y avait désormais plus rien à présenter. Par contre, moi et Max, on s'était bien rempli les poches.

« Hé, Jean ! Je savais pas qu'en fait t'es un vrai génie dans la tête. J'ai hâte de re-travailler avec toi.»

Merci, mais moi non plus je n'étais pas au courant que j'étais un "vrai génie dans la tête". J'ai alors souris avec un aire légèrement embarrassé, car ce n'était absolument pas dans mon programme.

Après cette "brocante", nous sommes passés à la suite selon le plan : nous avons préparé quelques plats "à l'ancienne" et nous avons commencé à visionner la cassette vidéo qu'on acheté.

« Jean, c'est quel genre de film ?»

- Euh... désolé mais moi aussi c'est la première fois que je le regarde.

- Et là, imaginez que c'est un vieux documentaire sur les chats !

- Ha, j'imagine pas la qualité... 

C'est alors qu'un débat s'est mis en place sur quel type de film ça pouvait être. Puis soudain, le film s'est lancé, et tout le monde s'est tu. C'est alors qu'une suite d'images éprouvantes et horrifiantes fit vomir plus d'un.

« C'est un film d'horreur on dirait.»

- Et l'horrible qualité d'image n'atténue pas l'effet pour autant. Je dirais même qu'il accentue le côté "horreur".

- Je... je pense que je vais aller, les films d'horreur du genre, je ne le supporte pas trop.

Lucien avait toujours été "vulnérable" aux films d'horreurs. Il ne les a jamais bien supporté. Pourtant, en partant plus tôt, sa vie fut sauvée.

Mais d'autres, qui sont tout le contraire de Lucien, avaient sorti leur portable pour filmer et la poster sur internet. Ils n'auraient jamais dû, car de nombreuses vies sont et seront perdues à cause d'eux.

Quelques minutes plus tard, le film s'est arrêté sur une image d'un puits. Une ombre sortie soudainement du puits, et pris l'apparence d'une jeune fille au teint trop pâle pour paraître vivante et des cheveux noirs, longs, qui lui cachaient le visage.

Elle sorti du puits, et se rapprocha lentement de l'écran. Oui, exactement comme dans les films d'horreur et tout le monde eurent la même réaction. « Imaginez si elle sortait de l'écran comme dans The Rings ! »

- Hé, inch'allah si elle sort d'l'écran j'vous paie tous un kebab.

Puis le téléphone d'Amir s'est soudainement mis à sonner. Pourtant il l'avait mis en mode silencieux, donc ce n'était normalement impossible qu'il se mette à sonner. Il décrocha avec un moment d'hésitation, et on entend dans le téléphone une voix semblable à celle d'une jeune fille dire :

«Alors moi aussi tu m'en payeras un ?».

Tout le monde eut froid dans le dos. Certains pensent que ce n'est qu'une mauvaise blague ou quelque chose qui était déjà prévu pour les faire peur mais Amir sait très bien qu'il ne s'agit pas de quelque chose d'aussi simple.

Et malgré les apparences, Amir était un gars assez réfléchi, pour ne pas semer la panique, il n'a parlé qu'à moi et à Max.« Hé, les gars, j'sais pas si c'est un d'vos coups, mais si c'est pas l'cas j'pense qu'il vaut mieux appeler les flics au cas où...». 

Il faut dire qu'à ce moment là j'aurais dû faire ce qu'il m'a demandé et d'appeler la police. Mais comme je ne voulais pas gâcher la fête, j'ai décidé de garder le silence. Mais Max n'était du même avis, il voulait être prudent.

« Et si cette cassette contenait une puce ou un dispositif terroriste dangereux ? »

« T'as trop regardé de séries ! » lui répondis-je.

Mais la réalité était encore plus terrifiante qu'un attentat terroriste. Des phénomènes "paranormales" commençaient à surgir de partout, nous prenant au dépourvu :

Tout d'abord, c'était Luc qui était parti au toilette, quelques minutes plus tard on entendit un hurlement et tout le monde était parti le voir. Mais on était arrivé trop tard. 

Du sang coulait sur le sol, les toilettes étaient remplies du même liquide, le sang de Luc. Ce sang provenait du corps décapité de Luc, la tête réduite en bouillie.

« Beurg», certains plus sensibles vomirent, d'autres détournèrent le regard. Mais certains pensent que c'était encore dans le programme, et que cela n'était qu'un mauvais tour. Mais nous n'avions rien organisé de cela, cette mort était bien réelle.

Max commençait à paniquer intérieurement mais il ne laissait rien paraître. À présent, il n'était plus possible de garder le silence sur l'affaire.

« Devrais-je tout dire ? N'y a-t-il pas un moyen de calmer les choses ?» , j'ai alors ensuite demandé à tous d'aller dans le salon en attendant d'une réponse. J'ai me suis ensuite concerté avec Max, pour décider de la suite.

«Je pense qu'on devrait arrêter la fête pour le moment avant d'avoir compris ce qu'il se passe» 

- Mais, qui assumera la responsabilité ?!

- Si tu ne le veux pas, j'assumerai toute la responsabilité.

Max était bien plus vertueux que je ne l'imaginais. Comparé à lui, je paraissais comme une misérable tâche. Même s'il nous arrive souvent d'être sur la même longueur d'onde, il était capable de faire des choses dont j'en suis incapable. C'est sûrement pour la raison pour laquelle on a pas pu devenir ami.

- Très bien, j'assumerai une partie de la responsabilité, annulons la fête.

À vrai dire, j'aurais dû faire ça plus tôt. Mais il était trop tard. Il n'y avait plus de retour en arrière. Même si j'avais décidé d'arrêter plus tôt ça aurait été trop tard. 

«Aaaaaah !»

Un cri retentit dans le couloir. Tout le monde se rua vers l'origine du cri. C'était Lisa, notre déléguée de classe. C'était une jolie fille qui a toujours été très gentille avec tout le monde.

Une fois sur place, elle était morte, électrocutée par les fils de la lampe qui se trouvait dans le couloir. Le plafond, là où la lampe se trouvait, était détruite, ce qui laissait passer les fils électriques de la lampe. Elle était étranglée par les fils électriques comme si les fils électriques étaient vivants. 

« Attendez, c'est moi ou ça sent le brûlé là ?! Ce n'était pas un cadavre factice mais un vrai ! Alors pour Luc aussi c'était vrai ?! »

« Quoi ?! Non c'est une blague ! »

« Désolé les amis, mais tout cela n'était pas prévu. Veuillez garder votre calme et ne paniquez pas ! On assumera la responsabilité avec Jean ! » déclara Max.

Max est un brave gars, il a toujours été bienveillant et courageux. Mais même pour lui, ces morts étaient trop importants. Il ne pouvait se retenir de trembler, de peur ou de frustration.

Les autres aussi commencèrent à réaliser ce qu'il se passe et essayèrent de se calmer comme demandé mais certains finissent par vomir ou à fondre en larmes.

Mais… j'étais calme. Je ne ressentais pas la peur, ni même de la frustration. "Ce n'était pas ma faute, je ne les ai pas tué, ils n'étaient pas mes amis, ce n'était pas moi qui était mort". Je ne ressentais aucune culpabilité, ni même de dégoût en voyant ces cadavres.

Je ne comprenais pas ce que ressentait les autres, pourquoi pleurent-ils ? Pourquoi sont-ils terrifiés ? Pourquoi est-il frustré ? Qu'y a-t-il de différent entre moi et les autres ? Pourquoi moi, je ne ressens rien ?

Les incidents comme ceux-ci se reproduisent à plusieurs reprises, et de plus en plus fréquentes. Il était temps d'arrêter la fête et que chacun rentre chez soi. Mais, pour une raison inconnue, personne n'arrivait à trouver la sortie. Comme si on était piégé dans un labyrinthe vivant.

« Hé, mais c'est quoi ça !?»

- Elle est où la sortie ?!

- C'est vous qui avez organisé la fête non ? Alors vous savez sûrement où est la sortie !

- Désolé, mais, en fait nous non plus on n'arrive pas à trouver la sortie.

- Décidément, on aurait jamais dû regarder cette cassette !

- Bon, les gars, c'est pas le moment de nous disputer, trouvons une solution ensemble.

Il faut dire que Maxime a toujours été très positif et calme. On le voyait très rarement en colère ou triste. Si jamais c'était le cas alors c'est probablement la fin pour tous.

Nous avons alors momentanément arrêté de nous disputer et nous avons essayé de réfléchir à ce qui aurait pu causer ça.

- Moi je dis, la cassette elle est louche.

- Arrête de délirer Pierre ! On est pas dans un film d'horreur !

- Je suis du même avis que Pierre.

- Vous êtes sérieux les gars ?! Vous pensez vraiment qu'une petite cassette toute pourrie pouvait tuer des gens ? Toi Pierre j'avais encore un peu d'espoir mais toi Morgane ne tire pas les autres dans tes délires paranormaux !

- Alors trouve une autre explication Sylvie.

- Et bien… je…

- Peut-être que l'un d'entre-nous est le tueur.

À suivre…

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