Prologue : FIN

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Bonsoir à tous, ici Geag Bolganien. Je vous ai manqué ? Non ? Ce n'était pas censé être au tour de Miss Horror de faire la narration ? Vous voulez dire que vous n'aimez pas ma narration ?! Bon, fermons la parenthèse pour l'instant (il est vrai qu'il y a beaucoup de parenthèses dans ma narration...).

Actuellement, je suis en train de traîner dans le lycée avec Miss Horror à 22 h. Ne vous inquiétez pas, moi aussi je me suis parfois demandé pourquoi est-ce que je fais ça. Bien sûr, je connaissais ma réponse, il est juste tellement ridicule que je n'ai pas envie de le mentionner.

Sérieusement, pourquoi est-ce que je dois subir ça moi ? J'ai tellement envie de refouler mon boulot à quelqu'un d'autre. Mais bon, je suppose qu'on n’est pas là pour m'entendre plaindre intérieurement.

Les minutes passaient, d'abord le rez-de-chaussée, puis le premier étage, puis le second, pendant que Miss Horror patrouillait avec attention, moi j'avais l'impression que j'étais là pour décorer les couloirs. Et pendant 30 minutes, personne ne parlait. Le silence pesait.

« Eh ! Si on discutait de quelque chose ? » proposais-je.

C'est pas que je flippe parce qu'il fait noir, ou qu'on est tous les deux à l'école à une heure si tardive alors qu'on ne devrait pas. Que ce soit le zombie qui nous trouve, ou une personne vivante, ça finira mal pour nous. Mais bon, si je proposais cela, c'était parce que, si ça continuait comme ça, je finirais par m'endormir.

« De quoi ? », me répondît-elle.

Mmmh, c'est une occasion à saisir, il faut bien choisir le thème. Peut-être parler de nos goûts ? Non, je pense que je vais rien comprendre à ce qu'elle va dire. Dans ce cas, il faut un thème qui me permettra de mieux la comprendre justement. Ah ! Je sais...

- Par exemple, de ton enfance.

C'est un bon prétexte pour en apprendre plus sur elle, sur son passé et peut-être même, la raison pour laquelle elle est "comme ça".

- Sais-tu pourquoi on jette des tomates pourries sur les "mauvais" spectacles ?

- Euh, non.

(On dirait tellement un début de blague. Rire un peu me permettra peut-être d'avoir moins sommeil)

- Avant, moi non plus je ne savais pas pourquoi.

(Ah, ce n'était pas une blague, dommage. Pourtant, c'était un bon début, j'aurais peut-être pu en faire une bonne blague)

- Alors j'ai demandé à mon tuteur, et il m'a dit que c'était parce que cela permettait d'exprimer notre mécontentement sans blesser physiquement. Alors, lors d'un spectacle de cirque, le clown était nul, du coup je lui ai balancé 200 L de ketchups pourries dans la tronche. Apparemment on ne l'avait plus jamais revue sur scène.

- Hé ! T'es sûre qu'il était toujours vivant ?! Et d'ailleurs, d'où est-ce que t'as sorti ces 200 L de ketchups pourris ?!

- Eh bien, avant, je voulais devenir une réalisatrice de film d'horreur, alors j'ai acheté beaucoup de ketchups pour faire le sang. J'en achetais dès que j'en ai l'occasion. Et finalement, ils n'ont jamais servi, et du coup ils ont pourri avec le temps.

Ouais, au moins on sait que cette fille a toujours été aussi bizarre et aimait le paranormal depuis un bon bout de temps. Cependant, elle a parlé de "tuteur", une cancre ne devrait en temps normal (à moins que j'ai sous-estimé le niveau de culture des cancres ?) pas pouvoir connaître ce mot.

Donc il se peut que, soit elle est riche (d'où toute cette somme d'argent pour acheter du ketchup), soit elle a une situation familiale compliquée, qui pourrait probablement avoir un lien avec l'origine ses hobbies.

- Et t'en as d'autres histoires de ce genre ?

J'espère que ça soit le seul, car d'après son histoire, je ne suis, et je ne serai pas le seul à en baver à cause d'elle.

- Oui, une fois, j'allais à la pêche avec mon voisin, il avait plus d'expérience que moi dans ce domaine, du coup il en péchait beaucoup plus que moi. Je lui ai alors demandé si j'arriverai à pêcher des poissons de meilleure qualité avec un appât de meilleure qualité. Il m'a répondu que si j'arrivais, il me donnait 100 €. J'ai alors pris son téléphone, je l'ai attaché à ma canne à pêche et je l'ai jeté dans l'eau. Ce jour-là j'ai pêché un voisin et 100 € (trempés).

(Oh punaise, ils y en avaient donc vraiment d'autres...)

- Dis-moi, Miss Horror, t'a toujours été aussi co*** ?

- Pardon ? - Pardon-désolé-toute-mes-excuses, oubliez ce que j'ai dit, je retire ce que j'ai dit.

En tout cas, son regard a toujours été aussi terrifiant depuis notre première rencontre.

- Je ne suis pas bête, je suis juste "un peu" maladroite. C'est tout. C'est toi qui es c**, répliqua-t-elle.

- Ah non ! Je ne suis pas d'accord, je ne suis ni c**, ni maladroit, je suis "malagauche" (mal à gauche), parce que je suis droitier !

*toudoum-chi*

À ce moment-là, personne n'a ri de ma blague. Le silence pesant est tout de suite revenu. Ah... il était plutôt drôle ma blague, non ? Dans ces moments-là j'aurais bien aimé avoir un pote qui s'appelle "Harry", car au moins il y aura quelqu'un qui "a ri" (Harry).

*toudoum-chi*

Bon, ok, j'arrête les blagues.

- Euh, Miss Horror, je peux te poser une question...

- Si c'est pour faire une blague, j'aimerais que tu la fermes.

- Ah, euh...Ok.

En fait, ce n'était pas une blague, mais elle est trop effrayante. Je pense que je vais attendre un peu avant de lui parler. Lesminutes passèrent au fur et à mesure qu'on traversait les couloirs sombres et silencieux, finalement j'ai décidé de poser ma question :

- Je voulais te demander, pourquoi est-ce que tu verses du sel et de l'eau sur le sol ?

- C'est pour empêcher le zombie de s'approcher par derrière. Le sel, c'est pour éloigner les mauvaises esprits, les esprits vengeurs ou malfaisants. L'eau bénie permet de brûler les esprits du mal, mais, il n'est pas suffisamment puissant pour causer des dégâts mortels.

Pour ça, il faut utiliser l'exorcisme ou une arme sainte. Elle permet aussi, au contact du sel, comme la plupart des eaux, le dissoudre, et lorsque que la femme de ménage viendra nettoyer, tout partira.

- Attends, mais c'est un zombie qu'on affronte.

- En effet.

- Dans ce cas, il ne serait pas plus efficace d'utiliser des armes à feu ?

(Sachiez que je ne m'étonnerai absolument pas qu'elle puisse s'en procurer).

- On dirait que les gens ne connaissent plus la véritable origine des zombies. Les armes à feu, comme tu le dis, c'est pour les zombies "modernes". Ce sont des humains infectés par un certain virus ou simplement devenus fous. Ils ont peut-être perdu la raison, mais ils sont toujours vivants.

Ils ont juste perdu définitivement conscience, et sont devenus comme des animaux sauvages "malades". C'est pourquoi il est efficace d'utiliser des armes à feu. Elles permettent d'attaquer de loin sans risquer de se faire infecter.

Mais les zombies à l'origine, comme celui qu'on affronte, sont de "véritables" mort-vivants. Des cadavres ressuscités par sorcellerie et qui servent leur invocateur. Ces zombies-là "n'infectent pas" ses victimes, de base ce sont les vampires qui font ça.

Un "bon" sorcier est capable d'en invoquer une dizaine sans perdre le contrôle. Au-delà, c'est du niveau d'un nécromancien ou d'une liche. Si c'est un zombie invoqué par un sorcier, alors il suffit d'abattre son invocateur pour l'arrêter, autrement il sera vraiment difficile d'en abattre un.

Mais la sorcellerie tire son pouvoir d'un démon. Donc un démon peut aussi invoquer un zombie, mais dans ces cas là il serait très problématique. Car un zombie invoqué par un sorcier, comme un golem, ne fait que suivre les ordres de son invocateur. Il est dépourvu de conscience.

Mais un zombie invoqué par un démon est non seulement pourvu de conscience, il est aussi, souvent, possédé par un "esprit vengeur", et est donc très agressif. Et dans le pire des cas, il a la possibilité de devenir une liche. Un être redoutable, encore plus puissant qu'un nécromancien, car, par rapport à un nécromancien, il n'est pas vivant.

Il est donc aussi difficile à abattre qu'un zombie, en plus de posséder une intelligence humaine et une partie du pouvoir d'un démon. Il peut lui-même invoquer des morts-vivants. Tu te souviens de ce que j'ai dit, il suffit de tuer l'invocateur pour se débarrasser d'un zombie invoqué par sorcellerie.

Mais pour tuer une liche, il faut tuer le démon qui l'a invoqué. Mais un démon est 10000 fois plus difficile à combattre qu'un mort- vivant.Donc une fois une liche naît, il faut absolument l'éliminer au plus vite avant qu'elle n'invoque une armée de zombie. Mais le mieux c'est de l'éliminer avant son évolution en liche.

Euh... j'ai rien compris. En effet j'ai vu plein de films d'horreur mais tout ce que j'ai retenu c'est que se séparer est la pire idée possible, et qu'il faut toujours appeler la police avant qu'il ne soit trop tard…

- Et... donc ? En gros...

- En gros, vu que le lycée n'est toujours pas infecté par des zombies, alors que quelqu'un dit en avoir vu un, c'est que le zombie qu'on a à faire n'est pas un zombie moderne. Mais il n'a attaqué personne non plus. Alors il y a la possibilité que le sorcier/sorcière est encore inexpérimenté.

J'aimerais vraiment que ce soit ce cas-là. Mais l'autre cas est que ce soit un démon qui l'a invoqué. S’il n'a attaqué personne, cela voudrait dire que soit il a momentanément perdu la mémoire, soit il est possédé par un esprit tout gentil et tout innocent.

- Bah c'est bien non ? Un esprit tout gentil et tout innocent...

- Non. Ce n'est pas bien du tout. Car il sera très facile à corrompre. Et souvent, ce genre d'esprit, une fois corrompu, deviendra une liche extrêmement puissante. Car plus tu es gentil, plus tu es facile à blesser, et facile à sombrer dans les ténèbres. Nous devons, donc le trouver au plus vite avant qu'il ne soit trop tard.

- Ah... je comprends mieux, et donc, vu que c'est un zombie "occulte", il est plus efficace d'utiliser de l'eau bénie et du sel, c'est ça ?

- Oui, c'est ça, mais ne me dis pas que c'est tout ce que t'as retenue ?

- Euh... et il ne faut pas être trop gentil dans la vie ?

- Tu me désespères, juste, suis-moi et fais ce que je te dis sans te poser de question.

- Euh... ok. Bien sûr, j'avais bien compris, je voulais juste faire l'idiot, c'est tout. Mais je pense toujours qu'il se pourrait que ce soit juste une mauvaise blague ou que la personne a mal vu. Dans ces cas-là je me sens vraiment désolé pour cette Miss qui a fait tant d'effort pour rien.

N'empêche que, elle connaît vraiment bien son domaine. On dirait une pro. Il se peut même qu'elle se fasse un peu d'argent en faisant de l'exorcisme (bien sûr, dans le cas où si tout ça c'est vrai).

- J'ai une autre question à te poser, pourquoi aimes-tu l'occultisme, le paranormal et les trucs de ce genre-là ?

- J'aime avoir peur.

- Avoir peur ?

- Oui, ce frisson que tu ressens quand tu as peur, ton cœur qui s'emballe, la tension qui monte... ah~

Ok, je me répète peut-être, mais cette fille est vraiment folle. Après chacun son fétichisme. Mais il se peut aussi qu'elle dit ça mais qu'elle a une autre raison et qu'elle la cache. Mais bon, je vais rester sur la supposition positive (parce que le fait qu'elle soit folle est positive, lol).

Après ça, nous sommes allés au troisième étage. Alors que nous marchions tranquillement dans les couloirs sombre de l'école, Miss Horror s'approcha de moi et me murmura :

- On est suivi.

- Hein ? T'es sûre que t'es pas un peu paranoïaque ?

- Cachons-nous dans cette salle.

Et d'un mouvement brusque, elle me poussa dans une salle de classe. Elle ferma ensuite doucement la porte sans faire de bruit et la ferma à clé.

- Inspectons cet endroit, ordonna-t-elle.

- Euh, j'ai une question, pourquoi on doit inspecter cette salle ?

- Pour des raisons de sécurité.

- Bon, on va dire ça.

Puis on a commencé à inspecter la salle, je ne sais pas qu'est-ce qu'elle cherche mais je vais faire ce qu'elle dit sans me poser de question. Ici, c'est elle la pro. Nous nous sommes ensuite répartis la tâche, elle inspectera vers la sortie pour nous "protéger du zombie" si jamais il arrive par la porte (bien qu'il soit fermé à clé). Du coup moi je fouille du côté des fenêtres. Puis, soudain :

- Attention ! Il y a quelqu'un derrière toi ! Cria-t-elle.

Alors, sans me poser de questions, je me suis retourné et je lui ai donné un violent coup de pied retourné (ne me demandez pas pourquoi la fenêtre était ouverte à ce moment-là).

- Est-ce que ça va ? Disais-je en me penchant vers la fenêtre.

Voyant que la personne tombait de la fenêtre, je lui ai alors demandé si ça allait (rappel : on est au troisième étage) et surprise, c'était le zombie qu'on cherchait ! Alors, à cet instant où j'ai réalisé que c'était le zombie qu'on cherchait, je me suis rendu compte que j'ai donné un coup pied à un zombie, que je lui ai détruit la tête, envoyer voler depuis le troisième étage puis je lui demande si ça va.

« Mais t'es bête ? »

Pour cette fois-là on va dire que Miss Horror a raison.

« Comment va le zombie ? »

Je me penchai alors pour le regarder et…

- Je vois des tas de pixels.

- Ok ça pouvait être pire.

- Pourquoi des tas de pixels ?

- Pour censurer.

- Hein ?! Mais on est dans un roman, les lecteurs verront rien !

- Arrête de briser le quatrième mur !

- Mais c'est le zombie qui a commencé en premier !

- Wow, maintenant ça accuse les morts, décidément les jeunes d'aujourd'hui...

Et on a mené cette conversation pendant plus de 10 minutes. Finalement, ça s'est conclus sur :

- On va rester logique dans cette histoire, on n’est pas dans une fiction, on est dans la réalité, alors arrête de fuir la réalité ! C'est pas comme ça que tu vas t'en sortir !

- Oui, pardon, désolé, je ne fuirai plus la réalité.

Décidément, c'est toujours comme ça avec les femmes. Quand tu fais quelque chose de mal, elle t'engueule, tu t'excuses. Quand elle fait quelque chose de mal, tu l'engueules, elle t'engueule parce que tu l'engueules, tu t'excuses.

Nous sommes ensuite descendus pour trouver le zombie que j'ai envoyé l'air (attention, il n'y a aucun sous-entendu) depuis le troisième étage du lycée. Mais une fois arrivée…

- Nous sommes arrivés trop tard, dit-elle pourtant d'un ton calme. Il semblerait que le démon est passé par ici, cela signifie donc que c'est bien un démon qui l'a invoqué. Il a soit éveillé ses souvenirs, soit il l'a corrompu, mais il n'y a pas de cimetière aux alentours, ni même de morts. Le champ magique du lycée est plutôt faible.

Heureusement, autrement j'aurais eu recours à l'aide de l'Église. Mais pour l'instant, j'espère juste qu'il n'en veut pas trop à Geag de l'avoir détruit la tête et de l'envoyer voler depuis la troisième étage.

- Euh... j'ai pas saisie la situation.

- Donc nous arriver trop tard. Démon passer par là et démon faire évoluer zombie mais nous pouvoir gagner contre zombie. Moi espérer zombie pas trop fâché parce que toi avoir détruit tête de zombie. Toi avoir compris ?

- Ah d'accooord ~ Mais je sais tout de même parler français tu sais ?

- C'était du français.

- Oui, mais c'était de l'occultisme donc j'avais pas trop compris. (J'espère qu'elle ne m'a pas vraiment pris pour un idiot...)

- Je n’ai pas le temps de gâcher ma salive avec toi. Reste ici ! Je vais m'occuper de lui toute seule.

Le zombie flottait dans l'air, un nuage de "particules fines et noires" l'entouraient, ses yeux dégageaient des lueurs mauves inquiétantes. Sa peau grise sombre noircissait jusqu'à devenir l'incarnation même des ténèbres. Des lignes rouges semblables à des veines décoraient tout son corps d'une allure menaçante.

Serait ce l'évolution du zombie vers la liche ? Il me semblait difficile de s'en débarrasser. Mais d'après Miss Horror, on a une chance de gagner. De toute façon je vais la gêner, donc je vais aller dans un endroit sûr. C’est-à-dire... derrière un arbre !

(Désolé, je n'ai pas trouvé de meilleur cachette pour être à la fois en sûreté, à la fois pratique pour l'assister).

Ensuite, juste après, Miss Horror fonça vers le zombie sans pour autant se mettre trop en avant.

- Le zombie n'a pas encore achevé son évolution, il est encore assez vulnérable ! Geag, passe-moi le "poignard blanc" ! Cria-t-elle.

Alors je fouillai son gros sac qu'elle a posé par terre et je lui lançai le poignard blanc, orné d'or sur la manche et au centre de la lame.

(C'était un très beau poignard)

Une fois dans une position favorable pour attaquer, Miss Horror versa de gauche à droite de l'eau bénie et du sel afin de créer une sorte de barrière. Mais elle ne l'a pas créé pour elle, ce qui m'inquiète beaucoup, car elle l'avait construite dans ma direction.

- Geag ! Balance-lui la "boule blanche" ! Ordonna-t-elle.

La "boule blanche" dont elle parle est en fait une boule de sel congelé dans une couche d'eau bénie. J'avais peur du résultat, mais je lui ai tout de même balancé ça sur la tête. Et alors, à ma grande surprise, le haut de la tête du zombie fut détruite comme s’il s'était pris une boule de magma dans la tête. Il ne restait que la moitié de la tête à partir du menton.

« Pourquoi ? Pourquoi tant de haine ? Qu'ai-je donc fait de mal ? »

Qu'est-ce que… il peut parler alors qu'il ne lui reste que la mâchoire inférieure, il a glitché la biologie là non ?!

« Répondez… »

Euh… je lui réponds ou pas ? En soi ça ne me fera pas de mal de répondre mais, je réponds quoi ? "On veut ta peau parce que t'es dangereux " ? Attends mais ça se fait pas ! C'est de la dictature !

(Bon c'est pas un régime politique non plus donc disons que c'est plutôt de la tyrannie)

Mais du coup là je suis en train de remettre en cause mes actions là ! C'est vraiment bien ce que je fais ou pas là ?

« Tu es trop dangereux, tu dois mourir pour le bien de tous ! »

Mais elle n'y va vraiment pas de main-morte celle-là ! Genre elle a vraiment osé le dire ! Mais elle est vraiment pas bien dans sa tête !

« Et toi, tu n'es pas dangereuse ? Pour les monstres tu dois aussi être dangereuse non ? Pourquoi ce devrait être nous qui devons disparaître ? »

Oooh popopooo ! Quel speach ! Bon par contre si je devais prendre son parti ça voudra dire que je suis d'accord pour l'extinction de l'humanité donc je vais me calmer un peu…

« C'est pour arrêter le Démon, sauver mes parents, et venger ma grand-mère… Mais inutile de papoter avec un monstre si ce n'est pas nécessaire »

Alors le zombie, furieux (je crois), comme si on l'avait contrarié en disant chocolatine à la place de pain au chocolat, se jeta sur moi (attends pourquoi moi ?!). Mais une fois arrivé devant la barrière que Miss Horror a construite, il fut comme paralysé et fit un bond en arrière. Puis, Miss Horror qui attendait que toute l'attention du zombie soit dirigée vers moi, surgit de l'ombre et le poignarda dans le dos, puis prononça les paroles suivantes :

« I sympathize your woe.

I sympathize your pain.

You, who no longer have a future,

You, who only have past and suffering,

May your soul be appeased.

May your pain be healed.

May your woe be dissipated.

Your body will return to the earth,

Your soul will find eternal peace,

Since I will take all yours sins.

Amen. »

Puis la poitrine du zombie, là où elle l'a poignardé, commença à fondre. Et bientôt, tout ce qui restait du zombie n'était plus que de la boue noire qui ne ressemblait plus à grand chose. Mais pour être sympa, on va dire qu'il s'est transformé en une flaque de chocolat.

(Attention, cela ne veut pas dire que la prochaine fois, quand vous tuerez un zombie en train d'évoluer en liche, il se transformera en chocolat. Et surtout n'offrez pas ce chocolat au St-Valentin !)

Le jour se levait, éclairant petit à petit le lycée et le visage pâle de Laetifa. Même si on avait réussi à éliminer le zombie, éviter une catastrophe et prouver que les monstres existent, elle ne semblait pas pour autant satisfaite.

- Qu'y a-t-il ? Lui demandais-je.

- Même si cette fois on a éviter une catastrophe, le danger est permanent et il sera toujours là. Même moi je ne sais combien de monstres il y a encore dans ce monde, et combien il y en aura encore, car ces monstres sont répartis partout dans le monde.

- Au moins ça nous fera plus de chap– de souvenir.

(Ce que je viens de raconter n'avait aucun sens)

- C'est vrai, si seulement ça restait dans un niveau sous contrôle…

Ouais, mais du coup ça veut dire que je vais devoir me coltiner tout ça en plus de l'aider dans ses études. Je sens que je vais avoir beaucoup d'ennuis à cause d'elle. Ça ne va pas être de tout repos pour moi. Mais bon, je vais arrêter de me plaindre pour l'instant.

- D'ailleurs, Laetifa, c'est quoi l'histoire avec tes parents et ta grand-mère ?

- Oui, mais je te le dirai le moment venu.

Elle veut vraiment se la jouer mystérieuse, cette fille… Après ça, nous sommes allés en cours et j'avais tellement sommeil que j'ai dormi en cours. Les profs m'ont engueulé comme jamais. À me faire subir ça, elle a intérêt à bien bosser cette gamine...

(et non, je ne me plains pas là, je suis juste en train de faire quelques commentaires !)

Prologue---FIN

Début de l'arc : URBAN LEGEND.

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