Chapitre 1 : « Le monstre sous le lit »

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Arc 1 : URBAN LEGEND

Connaissez-vous le "monstre sous le lit" ? Cette histoire que les parents racontent à leurs enfants pour qu’ils dorment (même si je doute fortement de leur efficacité).

Cette histoire a plusieurs origines, parfois il s’agit du "Croque-mitaine", parfois, il s’agit de "l’homme qui se fait passer pour un chien", une histoire un peu plus récente…

Bonjour à vous, ici Miss Horror. Je vais à présent vous raconter la légende urbaine de "l’homme qui se fait passer pour un chien", cependant, il y a plusieurs versions, prenons la version de l’adolescente qui est seule à la maison :

« Il était 23 h 30, la télévision était allumée. Sur le canapé se trouvait une jeune fille de 15 à 16 ans, en train de grignoter des chips. À côté d’elle se trouvait son fidèle compagnon, un doberman.

Forge-Philippe, Belgique, 2003 : Lise est souvent seule chez elle en centre-ville. Ses parents rentrent tard à cause du travail et ils sont inquiets de laisser leur fille toute seule. Ils ont donc acheté un chien, pour la protéger.

Une nuit, elle est réveillée par un bruit d’eau qui goutte. Elle se leva et ferma le robinet de la salle de bain. L'obscurité dominait la demeure.

En se recouchant elle glissa sa main sous son lit et son chien lui lécha la main. Cela la rassurait. Du moment qu'elle avait son compagnon rien ne pourrait lui arriver.

À 23 h 34, elle se réveilla à nouveau car le bruit continue. Elle décida d’aller resserrer le robinet dans la salle de bain.

Elle se recoucha et glissa de nouveau sa main sous son lit, et son chien la lécha de nouveau. Il était toujours là, alors elle n'a rien à craindre. Que ce soit l'obscurité, la solitude, ou le silence… le silence ?

Il n'y avait pas de silence.

Le bruit continuait et Lise n’arrivait pas à dormir. Elle fît alors un dernier tour de la maison sans rien trouver. Elle était inquiète, d'où vient donc ce bruit ? Lorsqu'elle se recoucha en glissant sa main sous le lit, on lui lécha sa main de nouveau.

Ce n'était pas grave… elle trouvera bien l'origine du bruit quand le jour se lèvera.

Le bruit était toujours présent. Cela devenait insupportable. Lise perdit patience et décida de localiser sa provenance. Elle sortit de son lit, ouvrit la porte de sa chambre, et les ténèbres envahirent son cœur. Elle perdit de suite tout son courage. Surtout que cette fois, le son ne venait pas de la salle de bain, cette fois, elle venait de la cuisine.

Pourquoi la cuisine ? On venait de réinnover tous les équipements de la cuisine, y'avait-il quelque chose de défectueux ?

Elle entra dans la cuisine à pas de velours et, dans le lavabo, elle découvrit une ombre. Qu'était-ce ? Lorsqu'elle avança d'un pas de plus, son pied semblait avoir marché sur quelque chose de chaud et liquide. Elle se pencha alors pour toucher avec ses mains ce liquide dont l'odeur métallique l'intriguait. Elle sentit un frisson derrière le dos.

Pour mieux voir ce qu'il se passait, elle ouvrit la lumière et découvrit la teinture rouge sur sa main. Apeurée, elle recula d'un pas en arrière et glissa sur une petite flaque rouge.

Elle se releva et examina le sol de la cuisine. C'était bien du sang, mais de qui ? D'où vient ce sang ? Elle examina la flaque de sang pour remonter jusqu'à son origine, le lavabo.

Elle découvrit alors l'ombre dans le lavabo qui n'était d'autre que son chien. La gueule ouverte, les canines rouges laissant couler des gouttes de sang, le robinet enfoncé dans son cou pour l'empêcher d'hurler. Ses yeux brillants globuleux sortaient presque de ses orbites.

Effrayée, Lise essayait de se persuader qu'il ne sagissait que d'un cauchemar et décida de se recoucher pensant que tout disparaîtra le lendemain.

Mais en rentrant dans sa chambre, elle découvrît un morceau de papier près de son lit. Elle s'approcha de son lit pour mieux voir et découvre une lettre écrite avec du sang :

« LAISSE-MOI TE LÉCHER ENCORE UNE FOIS LA MAIN ».

Cette fois c'en était trop. Cette Lise cria de panique. Elle n'osait pas regarder en dessous de son lit "cette chose" qui l'observait depuis l'obscurité avec ses yeux blancs et brillants. Elle quitta sa chambre en courant et au même moment, ses parents étaient rentrés. Lise se précipita de rejoindre ses parents, et leur raconta ce qu’il s’était passé. Ils appelèrent alors la police.

Mais la police n’a rien trouvé et depuis, on n’entendit plus parler de "cette chose" comme s’il s’était volatilisé. »

Maintenant que vous savez tout, je pense que vous avez aussi deviné la suite : oui, c’est chasse au monstre ce soir.

Comme à mon habitude, en premier lieu j’élabore un plan, puis je fais le plein de matériel, et enfin je simule le déroulement. Étant donné que la ville où l'histoire se déroule se trouve très proche de la France et que j'habite dans le nord du pays, je pourrais peut-être essayer de reproduire la scène.

Cependant, il ne faut pas non plus oublier le Croque-mitaine, alors je vais essayer de rester éveillée tard la nuit.

Ah oui, j’ai failli l’oublier, mon « cher assistant ». Il est peut-être encore trop tôt pour lui de m’aider en combat, pour l’instant il va juste me servir de porte-bagages et m’assister lors des combats.

D’ailleurs, en recherchant quelques informations sur ma proie, j’ai constaté qu’il n’a pour l’instant fait aucune victime (à part le chien).

Il est peut-être moins dangereux que je ne le pense...

Dans ce cas, je vais préparer mes outils de chirurgie et tenter de lui prélever quelques échantillons...

Après quelques heures de préparation, il était temps d’appeler mon assistant et de lui expliquer le plan.

Ce n’était pas la première fois que j’organise une chasse chez moi, mais cela dit, c’était bien la première fois que j’invitais quelqu’un chez moi pour une chasse au monstre.

Je peux sembler bizarre, étrange pour certaines personnes, mais étonnamment, il était le seul qui était différent des autres.

Il n’était pas du tout étonné qu’une fille bizarre tue des monstres sorties tout droit d’un film d’horreur et que tout cela soit réel.

D’ailleurs, j’ai même l’impression que je lui fais plus peur que les monstres. D’un certain point de vue, c’est assez vexant. Mais d’un autre, c’est rassurant.

J’ai à nouveau quelqu’un sur qui compter. Et j’espère que notre collaboration puisse durer jusqu’à au moins l’an prochain...

Bon, trêve de bavardage, il était temps d’appeler mon assistant, et de débuter l’opération. Que la chasse au monstre commence !

À suivre ...

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