Chapitre 17 : La Mazie et les Dlagons

13 minutes de lecture

Les Pichon débarquèrent trois jours après avoir prévenu Mélodie : Diane Pichon, sa grande soeur; Arnaud Legrand, son beau-frère; et Zoé Pichon-Legrand, sa petite nièce de quatre ans.

Ils étaient comme ça, les Pichon. Ils aimaient la surprise, la spontanéité, les retrouvailles à l’improviste. Cela n’étonna guère Cali, car son amie ne dérogeait pas à cette règle. L’étudiante accueillit avec joie la tribu de sa sœur. Après l’annulation de leurs vacances en Asie - à cause d’un typhon -, ils s'étaient rabattus sur le Sud de l’Espagne.

D’autant que cette semaine, du 21 au 28 avril, se déroulait à Séville la célèbre Feria de Abril*, ce qui les avait confortés dans le choix de leur destination de dernière minute.

Ce festival annuel concentrait toute l’âme de la ville : une explosion de lumières, de défilés, de costumes chamarrés, de spectacles, de flamenco… Il s’achevait par un magnifique feu d’artifices sur les bords du Guadalquivir.

— Cali ! Toujours aussi jolie ! Dans mes bras ! s’extasia Diane avec un grand sourire en attrapant l’écrivaine.

Âgée de six ans de plus que Mélodie, cette femme charmante inspirait instantanément la sympathie. Elle possédait un visage aux traits fins, de beaux cheveux bruns et dépassait Cali d’une tête, tout comme sa sœur. Cependant, leurs caractères s’opposaient radicalement. Diane dégageait une énergie douce, parlait posément et chérissait la stabilité. Ce qui ne l’empêchait pas d’être aussi drôle et enjouée que sa cadette.

— Salut la star ! Alors, Mélo nous a dit que tu écrivais sur El flamenco ? questionna Arnaud, apparaissant derrière sa femme.

Ce trentenaire semblait de prime abord austère, derrière son imposante paire de lunettes et sa grosse moustache. Pourtant, dès qu’il ouvrait la bouche, une onde de bienveillance et un soupçon de folie happaient ses interlocuteurs.

Un petit être humain s’accrochait à son bras, ouvrant de grands yeux ronds remplis à la fois de curiosité et d’appréhension.

— Oui, j’ai sauté le pas ! Cette fois je change totalement de genre ! lui répondit Cali en lui claquant la bise.

Elle s’accroupit ensuite face à la fillette. Avec son regard vif et son air espiègle, c’était le portrait craché de sa tante Mélo.

— Bonjour Zoé, tu te souviens de moi ?

L’enfant la fixa de ses yeux bleus, tirant sur la manche de son père.

— Non, souviens pas... mais ma maman m’a dit que c’est toi qui zécrit les livres avec la mazie et les dlagons ? J’aime bien les histoires de mazie moi ! lui répondit-elle avec un adorable sourire, dévoilant ses minuscules dents.

L’écrivaine fondit sur place. Elle est à croquer !

— Cali, figure-toi qu’on a la version illustrée de ton premier Tome à la maison. Zoé adore les dessins, et je lui lis souvent des passages avant le dodo, déclara Diane en caressant affectueusement le crâne de sa fille.

— Ouais bon, heureusement que tu ne lui lis pas tout, sinon elle va en faire des cauchemars et probablement se retrouver traumatisée à vie ! intervint Mélodie sur le pas de la porte, tirant avec difficulté une des valises de sa sœur. Et surtout ne m’aidez pas, merci !

Ils s’esclaffèrent en chœur. Arnaud et Diane s'installèrent ensuite dans la chambre de Cali, Zoé insista pour dormir avec sa marraine, et l’écrivaine hérita du canapé-lit.

Malgré l’inconfort de ce dernier - en témoigne Guillaume - elle soupira de bonheur. Enfin elle se posait, après une journée chargée à la boutique. Mais surtout, elle pouvait reprendre sa conversation avec Iker. Excitée, la jeune femme déverrouilla son téléphone et relut leurs échanges.

Elle avait mis exactement vingt six heures à répondre au premier message du beau brun. En effet, elle ne savait pas comment lui répondre. Jouer la carte du ressentiment ? De l’humour ? Lui avouer qu’il lui manquait affreusement ?

Finalement, elle avait opté pour l’humour :

[Cali] : Salut Iker ! Oui merci j’ai bien reçu tes adorables cartes postales, wow je n’avais jamais vu Paris sous cet angle *smiley admiratif*. J’ai tout de suite deviné que c’était ton œuvre, grâce à ce portrait hyper réaliste de toi sur le trône d’Adriae. Je vais bien et j’espère que toi aussi. Et je suis contente de pouvoir enfin te contacter :) Tu es toujours à Paris ?

[Iker] : Ravi que mon fabuleux dessin et mes merveilleuses cartes te plaisent :D ! Je loge actuellement chez ma mère, dans le 10ème arrondissement. Je sais que je ne t’ai toujours pas donné la raison de mon séjour ici. J’ai l’intention de le faire dès que j’y serai autorisé. Promis. Carmen m’a dit que tu travailles dans la boutique de thés ? C’est super, la patronne a l’air trop sympa, c’est là que j’ai acheté tes chocolats de Pâques ;) Hâte de pouvoir t’en acheter pour te les offrir ^^

Les jours suivants, elle lui parla de Catalina, de son job à la boutique, puis de l’arrivée imprévue des Pichon. Lui, restait énigmatique sur son séjour - mis à part la météo dont il se plaignait au quotidien -. Il lui rendait toutefois des comptes sur sa lecture passionnée du troisième et dernier tome des Couronnes d’Adriae; puis l’informa de son retour imminent (une question de quelques jours), sans préciser de date.

Enfin, ils discutèrent du road trip prévu le weekend suivant. Le beau brun serait normalement revenu d’ici là, et comptait fortement participer au voyage. Au pire, il les rejoindrait par ses propres moyens. Au mieux, ils partiraient à deux voitures : les Llorente avec leurs copines dans l’une, Park et Elias dans l’autre.

Les premiers temps de leurs échanges de textos, ils se souhaitaient bonne nuit chastement à coup de “Fais de beaux rêves”, de “Tu me manques”, ou encore de ”Dors bien gros bisous”. Cependant, depuis deux jours, les discussions du soir tournaient autour de leur tenue…

En parlant du loup, une notification l’informa d’un nouveau message.

[Iker] : Tu portes quoi ce soir ?

Un sourire coquin se dessina sur les lèvres de sa destinataire. Elle pouffa toute seule et s’enfonça plus confortablement dans le canapé-lit.

[Cali] : Une nuisette cerise en satin, une culotte en dentelle noire et je ne porte pas de soutien-gorge… Et toi ?

[Iker] : Photo.jpg

La jeune femme frissonna. Le sosie de Bart lui avait envoyé un selfie en contre plongée, où l’on apercevait son torse nu et son caleçon noir dont l’élastique blanc arborait le logo Calvin Klein.

Aaaaah ! Ses joues - et tout son corps - chauffèrent in extremis à la vue de son visage ténébreux qui lui manquait tant, de sa fossette insolente, de sa peau nue qu’elle n’avait pas encore explorée, de ce tissu noir qui moulait ses attributs...

[Iker] : Tu veux bien m’envoyer une photo aussi ? :)

Oh non… En vérité, il y avait tromperie sur la marchandise. Ce soir, l’écrivaine ne portait absolument pas de petite tenue affriolante. Son pyjama se résumait plutôt à un t-shirt licorne élimé au col béant, un vieux short délavé, et une grosse culotte confortable.

Heureusement, une idée lui traversa l’esprit...

Elle retira son t-shirt, cacha sa poitrine avec son avant-bras et la pressa pour donner un joli effet push-up, afin qu’il aperçoive la naissance de son décolleté.

Clic.

Elle analysa son cliché. Hmmm pas terrible… Elle se repositionna, fit une moue plus convaincante, et releva son autre bras pour se prendre en photo.

Clic. Clic. Clic. Clic.

Au bout d’une demi-douzaine de selfies top-less, l’écrivaine fut enfin satisfaite. Elle lui envoya la photo où elle faisait mine d’être sexy sans le faire exprès.

[Iker] : *smiley qui rougit* *smiley qui rougit* *smiley qui rougit*

Ouf je m’en suis sortieHihihi !

[Iker] : Heum Cali chérie, je dois te laisser… *smiley qui a chaud* Je me lève tôt demain. Je vais faire des rêves incroyables grâce à ta photo, mmm… je meurs d’envie que tu enlèves ce bras. Peut-être demain soir ? :p

[Cali] : A condition que demain tu descendes cet élastique Calvin Klein de quelques centimètres… *smiley angélique*

[Iker] : *smiley qui rougit* Tout ce qui vous fera plaisir, Dragona de mon coeur ;) Alors à demain pour un nouvel épisode :D Bonne nuit, je t’embrasse… partout... En particulier sous ce bras qui en cache trop…

[Cali] : Bonne nuit Dark Phoenix de mes nuits… Pareil, des baisers sur ton torse et sur tout ce qui apparaît sur cette photo ;) *smiley bisous*

Pour être sincère, elle avait simplement envie de lécher ce torse en entier et de glisser sa langue sous cet élastique, mais n’osait pas lui dévoiler le fond de ses pensées. Pour quelle sorte d’obsédée la prendrait-il sinon ?

La romancière s’endormit légère, le sourire aux lèvres, non sans avoir regardé une dernière fois la photo très sexy d’Iker, et laissé ses doigts se perdre sous son dessous de pyjama...

*

Elles avaient trouvé leur rythme de croisière. Le matin, Catalina s’occupait de la vente et de la mise en place des nouvelles collections, tandis que Cali continuait l’inventaire de la réserve. L’après-midi, la jeune femme passait derrière le comptoir pour accueillir les clients sous le regard bienveillant de sa patronne, qui lui prodiguait ensuite des conseils et des enseignements sur ses précieuses marchandises. Enfin, en début de soirée, l’écrivaine procédait au ménage pendant que la propriétaire comptait sa caisse.

Depuis l’arrivée de Cali, le chiffre d’affaires de la boutique augmentait nettement. La jeune femme jouait les modestes en prétextant que le hasard faisait bien les choses. Mais Catalina insista : cette dernière l’aidait énormément et possédait un talent inné pour la vente de boissons magiques.

Les clients masculins revenaient d’ailleurs plus qu’à l’habitude, en particulier un certain Señor Renato, adorable veuf de soixante-dix ans.

— Cali chiquita, je crois bien que tu as un ticket avec Renato ! Prépare-toi à être invitée au dancing de la salle polyvalente, le dimanche à seize heures ! s’esclaffa Catalina.

— Très drôle patronne ! C’est plutôt toi qui iras enflammer les planches de la salle polyvalente avec lui ! rétorqua Cali.

— Tu rigoles ou quoi ? Il est bien trop vieux pour moi ! Mais avoue que grâce à toi, Renato a triplé son panier moyen. Il faudrait que je songe à créer une carte de fidélité pour qu’il ne soit pas trop malheureux lorsque tu repartiras. Que triste, je n’ose même pas imaginer son petit corazon brisé lorsque ton Iker amore réapparaîtra…

— Hum, pas si sûr; il a l’air d’avoir un caractère bien trempé le Renato, je le vois bien capable de provoquer Iker en duel…

— Si c’est un duel de dancing à la salle polyvalente, Iker se ferait battre à plates coutures !

Elles gloussèrent, pauvre Renato... C’est sur ces entrefaites que Diane, Arnaud et Zoé poussèrent la porte d’entrée de Secreto de Mujer, dans un carillon mélodieux.

— C’est donc ici que tu travailles, c’est magnifique ! s’exclama Diane en relevant ses lunettes de soleil, Zoé sur les talons.

— Et vous devez être Catalina ? Encantando de conocerte Señora ! lança Arnaud à l’élégante femme.

Zoé s’approcha de la dame en noir, des étoiles plein les yeux, ses petites mains levées dans sa direction.

— Wouaah, madame vous ressemblez à une fée ! Et c’est ici vos potions ?

Cali traduit les mots de l’enfant à sa patronne. Cette dernière fut si charmée par la fillette qu’elle lui fit faire un tour privé de la boutique, lui désignant chaque produit par son nom en espagnol, puis en français, avec l’aide de l’écrivaine.

Zoé implora ses parents de rester pour l’après-midi avec la “madame de la mazie” et “madame la fée en noir”. La patronne n’y vit aucun inconvénient, et le couple, trop heureux de pouvoir profiter d’une après-midi à deux, acquiesça promptement et quitta hâtivement les lieux avant que leur progéniture ne change d’avis.

Les trois acolytes passèrent ainsi une après-midi fort amusante entre l’émerveillement de Zoé et le balai des clients surpris par ce trio intergénérationnel.

A la fin de la journée, l’enfant ne lâchait plus l’écrivaine. C’était sa nouvelle meilleure copine. Si bien que lorsqu’elles rentrèrent à l’appartement et que l’heure de se coucher sonna, le canapé-lit devint la forteresse de princesse-magicienne Zoé.

[Cali] : Pas de photos coquines ce soir, un pot de colle sur pattes s’accroche à moi !

La jeune femme envoya un selfie d’elle et de la fillette à son correspondant en Calvin Klein, perdues au milieu des coussins et des barbies.

[Iker] : Trop choues ! Incroyable, c’est la mini version de Mélodie ! Je suis jaloux qu’elle dorme avec toi :( Passez une belle soirée les filles ^^. P.S : Ce n’est que partie remise, je patienterai le temps qu’il faudra, crois-moi je l’aurai cette photo :p

*

Dans la salle de bains, Mélodie et Cali se préparaient pour la Feria de Abril. Pour l’occasion, toutes les sévillanes portaient leur plus belles tenues traditionnelles. En général, chaque famille arborait le même costume. Les deux amies avaient donc décidé d’assortir leurs parures : une robe écarlate à pois noirs typiquement espagnole avec une fleur rouge dans les cheveux. Evidemment, Zoé exigea de s’habiller comme ses taties.

Après un regard sur son téléphone, Mélodie grogna et adressa une mine désabusée à son reflet dans la glace. Cali tirait la même tête. À vrai dire, aucune des deux n’était de bonne humeur ce matin-là, tandis que les Pichon, eux, s’excitaient dans tout l’appartement à l’idée de participer à l'événement de l’année.

L’étudiante broyait du noir car Carmen et son père rendaient visite aux grands parents Llorente à Lebrija, leur village natal, situé au sud de Séville. Depuis leur rencontre, elles ne s’étaient pas lâchées, et la distance contrariait Mélodie. D’ailleurs, le dîner avec Rafael Llorente s’était si bien passé qu’elle trouvait cela presque louche.

Cali, quant à elle, transpirait la frustration. Les Anglais avaient débarqué la veille, un peu à l’improviste, tout comme les Pichon. L’écrivaine souffrait d’un cycle menstruel assez irrégulier, ce qui lui donnait droit à de mauvaises surprises, comme aujourd’hui, alors que le retour d’Iker semblait imminent… Dans son malheur, une bonne nouvelle se profilait quand même : elle serait pile-poil tranquille pour le road trip.

— Quelles horreurs ton téléphone t’a-t-il montré pour que tu tires cette tronche ? demanda Cali en se passant du mascara.

Il est nul ce mascara, ça fait trois couches que je passe et toujours aucun effet “cils de poupées” promis !

— Figure toi que messieurs Park et Elias viennent de se prendre le chou et se désistent pour le road trip, alors qu’on est censés partir dans trois jours ! Je suis dégoûtée, j’ai déjà avancé les frais d’Airbnb et leurs billets pour l’Alhambra de Grenade* ! se plaignit Mélodie.

— Oh je suis sûre qu’il y a une solution ! D’ailleurs, ils devraient quand même te rembourser une partie, étant donné qu’ils te préviennent un peu à la dernière minute, non ? Sinon y a pas moyen que tu revendes leurs billets pour la visite ?

— Pfff je sais pas… Ou alors il faudrait trouver quelqu’un qui serait partant pour venir avec nous à la dernière minute...

Mélodie s’immobilisa d’un coup, fit un “O” avec sa bouche, avant de secouer Cali dont le mascara termina la course sur sa joue.

— Mais je suis trop bête, pourquoi je n’y ai pas pensé avant ? Il y a Guigui et sa copine Paloma ! Je suis sûre que benêt ne dirait pas non à un road trip de folie !

— Mélo, Guillaume à un road trip… Je ne sais pas si c'est une bonne idée…

— Mais siiii ! On va bien rigoler ! s’exclama l’étudiante tout en dégainant son portable pour textoter au blondinet.

— Mélooo, t’es sûre ?

Toc toc toc.

Un bruit à la porte d’entrée interrompit leur conversation. Les sens de Cali s’éveillèrent instantanément. Qui ça peut bien être ? On n’attend personne… A moins que… Sa respiration s’accéléra d’un coup.

— Cali ! Y a quelqu’un pour toi ! l’appela alors Arnaud qui avait ouvert.

Elle et Mélodie se fixèrent, surprises. La jeune femme inspira bruyamment, puis se précipita à l’entrée tandis que son coeur menaçait de sortir de sa gorge.

Un élégant jeune homme vêtu d’un costume bleu nuit et d’un chapeau traditionnel - sans doute habillé pour la Feria de Abril - se tenait sur le pas de la porte. Lorsqu’il leva son regard noisette magnétique sur elle, son souffle se coupa. Ohhh !

— Iker ! Tu...tu… je ne savais pas que tu revenais aujourd’hui ! haleta Cali, plaquant la main sur sa bouche.

— Eh bien, je passais pour te rendre ton parapluie, je ne sais pas si tu te souviens, tu l’avais oublié au musée… En tous cas il m’a bien servi à Paris, il a plu quasiment tous les jours.

Il lui tendit son parapluie noir à pois, dont elle avait complètement oublié l’existence.

— Sérieusement, c’est tout ce que tu trouves à me dire ?

Elle saisit l’objet puis l’utilisa pour frapper sans sommation le crâne et le torse du jeune homme.

— Aïeuh ! T’es pas heureuse de me voir ?

— C’est ta punition !

— Mais pourquoi ? geignit-il en se protégeant de ses avant-bras.

— Parce que ton absence m’a fait trop mal !

Il rit de bon cœur, la neutralisa en bloquant sa main, et s’approcha pour la prendre dans ses bras…

— Moi aussi, Cali, ton absence m’a fait très mal.

Feria de Abril : La Feria de Abril, appelée aussi la Feria de Sevilla, est une fête populaire qui a lieu chaque année à Séville: la Feria de toutes les Feria, l’événement de l’année.

A l’origine, c’est une fête de tradition d’élevage où étaient présentés les meilleurs taureaux du pays. Petit à petit cette célébration devint un incontournable festival, mêlant flamenco, concerts, défilés de chars, corridas, expositions, stands culinaires et toutes sortes de divertissements. Pour l’occasion, une “ville miniature” est installée au cœur de Séville avec comme entrée un immense édifice lumineux. Je ne vous en dis pas plus, rendez-vous au prochain chapitre pour découvrir ce merveilleux festival !

Alhambra de Grenade : L'Alhambra est un palais médiéval fortifié situé à Grenade, en Andalousie. Il est l'un des plus beaux monuments d'Espagne. Il a été construit à la période des souverains Maures : les sultans nasrides. Au sein des murs de la forteresse, se trouve une somptueuse architecture arabe, les magnifiques jardins du palais d'été Généralife, d'imposantes églises chrétiennes et des tours médiévales.

L’Alhambra étant un lieu touristique extrêmement plébiscité, les billets sont à réserver le plus tôt possible : en général plusieurs semaines à l’avance.

Enfin, si vous voulez avoir une idée de la tenue des filles et d'Iker, cliquez sur la version wattpad du chapitre ci-dessous où à la fin j'ai mis les images =)

https://www.wattpad.com/1083266434-printemps-%C3%A0-s%C3%A9ville-chapitre-17-la-mazie-et-les

Aloooors, qui qui c’est qui est enfin de retour ? J’espère que vous avez aimé ce chapitre ? Est-ce que les petits échanges de textos vous ont plu xD ?

D’après vous comment vont se passer la Feria et le road trip ? :)

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