Chapitre 16 : Les Experts à Séville

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La semaine passa en un éclair. Cali adorait son travail à la boutique : entre la découverte des différents types de thés et d'infusions, leurs propriétés, leurs bienfaits, leur usage, leur histoire; mais aussi les tâches plus physiques comme le ménage et le rangement de la réserve avec Catalina, sur un fond de salsa endiablée, qui lui permettaient de se vider la tête tout en se dépensant.

Enfin, que dire de sa patronne ! Une bonne fée qui éclairait sa route de sa sagesse, qui la prenait sous son aile, qui enchantait son quotidien.

La jeune femme dépassait largement ses horaires d’employée à mi-temps, tellement elle se plaisait chez Secreto de Mujer. La dame en noir lui payait bien évidemment ses heures supplémentaires, et la gâtait de petits cadeaux, comme des paquets de biscuits raffinés pour accompagner ses tisanes.

Elle pensait toujours à Iker, mais la douleur du manque devenait plus supportable sachant qu’il reviendrait - probablement - bientôt, et qu’il se languissait, lui aussi, de la retrouver.

Le beau brun lui avait envoyé une autre carte postale tout aussi immonde, aux couleurs hyper saturées et criardes, représentant deux amoureux aux sourires niais, voguant sur la Seine ( sans bateau ) - ils volaient ou quoi ? -


“ Voguer sur le Guadalquivir n’est-il pas dix fois mieux ? Cali, je pense à toi tout le temps, c’en devient indécent. Te extraño mucho mucho. J’espère que tu vas bien et que tu ne m'as pas oublié. Moi en tous cas, je n’ai pas oublié que je te dois quelque chose…

Tendres pensées.

Signé : tu as deviné ?

P.S : Je reviens normalement dans une dizaine de jours :) “


Tous les soirs, elle procédait à un rituel secret. Dans son lit, elle lisait et relisait ses cartes postales, parcourant de ses doigts les traits de sa charmante écriture : irrégulière, un peu de biais, mais appliquée, comme celle d’un enfant rédigeant un devoir sérieux. Elle caressait ses mots, s’en imprégnait, les plaquait contre son cœur avant de les enfouir sous son oreiller. En vérité, c’était mieux que les SMS. Bon. Elle aurait toutefois aimé en recevoir plus souvent. Oui, des pluies de cartes postales toutes moches !

Mélodie interrompit le fil de ses pensées, alors qu’elles prenaient leur petit-déjeuner dans la cuisine.


— Allô Cali, ici la terre ! Houhouu ! Tu penses encore à ces cartes postales dégueulasses ? Quelle idée franchement, je les aurai brûlées moi, tu mérites mieux que ça quand même !

— Hééé je ne te permets pas ! J’aime bien moi, franchement… Et ça change des textos, sextos, nudes et compagnie... Au moins il est créatif mon Iker, rétorqua l’écrivaine, les yeux rêveurs, un sourire bête collé à ses lèvres parsemées de miettes de biscotte.

— Si tu le dis… En tous cas, il a intérêt à revenir rapidement et à te donner une explication plausible parce que je déteste te voir souffrir ! Et ce n’est pas parce que c’est le demi-frère de ma chérie que je serai clémente avec lui ! s’énerva Mélodie en brandissant son couteau à beurre, l’air menaçant.


Cali s’esclaffa. Elle réalisait sa chance d’avoir une amie aussi loyale que folle.

— Bon, tout autre sujet… continua Mélodie en soufflant dans sa tasse de café.

L’étudiante semblait soudainement tendue.

— Ça va Mélo ? Tu fais ta tête de suspense concentrée et je n’aime pas beaucoup ça.

— Eh bien, figure-toi que... Le pater' de Carmen et Iker revient de Cuba ce soir. Il fait souvent l’aller-retour Séville-La Havane car la mère de Carmen vit là-bas. Et… Carmen souhaiterait me le présenter ce soir justement.

— Oh ? Mais c’est une super nouvelle ! Tu franchis une étape là, Mélo ! Ça veut dire que Carmencita tient à votre relation ! Je suis jalouse… j’aimerais bien voir à quoi ressemble le père d’Iker.

— Mais Caliii, c’est la première fois qu’on me présente “ officiellement “ au géniteur ! Je suis complètement stressée, je vais lui dire quoi à Rafaël Llorente ? geignit-elle, la bouche tremblante.

— Haha, déjà n’en fait pas tout un plat. C’est un être humain comme un autre, et quand je vois ses enfants, je suis certaine qu’il doit être quelqu’un de sympathique. Enfin j’espère pour toi.

— Mais ce n’est pas lui qui me fait peur ! C’est moi ! A tous les coups je vais encore dire un truc maladroit et Carmen ne voudra plus jamais me revoir.


L’attitude de son amie l’attendrit. Il était rare que Mélodie soit aussi angoissée, ce qui prouvait qu’elle craquait vraiment pour la jolie métisse.

— Tu veux que je vienne ? lui suggéra l’écrivaine. Enfin, faut voir avec Carmen mais si tu as besoin de soutien, I’ll be there for you ! Et puis je suis vraiment curieuse de faire la connaissance de mon futur beau-père aussi, haha !

— Hmm nan, gracias Cal mais… Quand on est ensemble c’est pire, je vais dire encore plus de conneries. Par contre, on va chez eux préparer le dîner en fin d’après-midi, et je resterai seule pendant une heure le temps que Carmen aille chercher son père à l’aéroport. Tu voudrais bien venir me tenir compagnie, que je ne fasse pas une syncope toute seule comme une conne en les attendant ?

— Alors, je n’ai ni droit au dîner, ni à voir Mr Llorente, par contre, on me mande pour faire le souffre douleur pendant une heure et on me renvoie telle une malpropre après ?

— Ouiii ma Calinou d’amour, steupléééé ! J’ai besoin que tu me fasses une séance de respiration déstressante ! supplia Mélodie, se prosternant de tout son long sur le bar de la cuisine, manquant de renverser le thé de Cali.

— Hmm… D’accord, mais c’est bien parce que c’est toi. Et j’ai quoi en échange ?

— Ma gratitude infinie !

— Mouais…

— Haha, sinon en vrai, j’avais une surprise pour toi... Mais si c’est le moment de te prouver que je t’aime, alors tant pis, dévoilons le secreto de mujer Mélo !


L’étudiante observa l’écrivaine avec un large sourire, mima un roulement de tambours avec ses couverts en tapant sur les carreaux du plan de travail.

— Une surprise ?! s’étonna Cali, intriguée.

— Oueeeep ! Tu sais que dans deux semaines c’est le weekend du 1er mai, et qu’on a un pont ?

— Oui, je te suis…

— Eh bien avec Carmen, Park et Elias, on veut en profiter pour faire un road trip à la découverte de l’Andalousie ! On commencera par Cordoue, puis Grenade, et on finira par Malaga au bord de la mer ! On partirait du vendredi au mardi et bien évidemment, j’ai déjà demandé à Catalina de te laisser ces jours de libre. C’est pas trop géniaaal ?

— Oh Mélo, c’est juste TROP GÉNIAL ! T’es la meilleure des meilleures du monde entier ! Depuis le temps que je voulais découvrir la région et que je le remettais sans cesse à plus tard !


Elle sauta dans les bras de son amie, toute excitée par la nouvelle de ce voyage surprise. Toutefois, elle songea au beau brun…

— Et, mais… Iker ? Il sera sûrement revenu d’ici là, tu ne crois pas ?

— Eh bien, si on avait de quoi le contacter ç’aurait été réglé. Là, j’ai envie de te dire : s’il veut venir, il trouvera le moyen. Cali, tu continues à vivre sans lui. C’est sa décision de t’abandonner sans explications, alors tu peux bien voyager avec nous sans remords !

— Enfin, tu exagères, il m’a quand même envoyé ses cartes et…


Elle s’arrêta un instant, se prit la tête dans les mains, inspira un grand coup.

— Tu dis vrai... Au final, je ne sais toujours rien de la raison de son départ. Et lui, il a mon adresse, tandis que moi, je ne peux même pas le contacter… soupira-t-elle, la tête basse.

Mélodie releva le menton de la romancière, lui caressa affectueusement la joue, les cheveux, et déposa un gros baiser sur son front.

— On va bien s’amuser ma grande, essaie de ne pas trop te faire du mouron pour lui, ok ma Calinou ? Je peux compter sur toi ?

— Oui ! Et tu peux compter sur moi, je viendrai te soutenir en catimini ce soir avant le grand dîner !

Elles se serrèrent de nouveau dans les bras en se dandinant.



*



Cali se dirigea vers le bâtiment en briques aux fenêtres décorées d’azulejos, situé non loin de la gare Santa Justa. Son cœur palpitait au fur et à mesure qu’elle se rapprochait de l’adresse des Llorente. Arrivée au portail, elle repensa à sa première rencontre avec Iker dans le taxi. Comme ce moment lui paraissait déjà si lointain !

A peine avait-elle sonné que son amie l’accueillit, la mine affolée et le regard perdu.

— Seigneur, t’es là ! Cali je vais faire une syncope, je tremble de partout, même des sourcils ! Tu te rends compte ! Même mes sourcils tremblent !

— Relax Mélo, ça va aller, laisse moi entrer et on va faire des exercices de respiration ensemble.


L’étudiante hocha péniblement la tête et la laissa pénétrer dans l’appartement. Les Llorente vivaient dans un beau duplex : spacieux, lumineux, moderne, décoré avec goût. Mélodie lui apprit que Rafaël travaillait dans une société d’import-export entre l'Espagne et l'Amérique latine.

Elles s’assirent ensuite toutes les deux dans un confortable canapé en cuir beige, burent un grand verre d’eau, fermèrent les yeux, comptèrent à haute voix et respirèrent à l’unisson. L’écrivaine utilisait cette technique lors de grands coups de stress comme des interviews avec la presse ou des campagnes promotionnelles, et elle marchait plutôt bien. Son amie semblait d’ailleurs plus apaisée.


— Merci Cali. Ça va bien mieux. Bon j’imagine que tu veux visiter ?

— Hmmm… J’avoue ! Je veux surtout voir des photos d’Iker bébé ! pouffa-t-elle, une malice dans le regard.

Mélodie se leva et elle lui emboîta le pas. Elles firent le tour du salon, où s’étalait une grande bibliothèque remplie de vinyles, de livres et de bibelots curieux provenant sans doute de toute l’Amérique latine.

Cali ne fut pas déçue, des photos d’Iker - et de sa sœur - étaient disséminées dans tout le logement. Il fut un adorable bébé aux grosses joues roses et aux cheveux épais; un enfant un peu rond au regard vif; un adolescent renfrogné aux mèches rebelles - tout à fait dans le style Dark Phoenix -; et désormais, un magnifique jeune homme sexy.

A côté, mille senteurs délicieuses s’échappaient de la cuisine. Les filles avaient concocté un repas de roi pour le retour du paternel ! L’écrivaine aperçut sur l'îlot central une quiche au saumon et essaya d’en gratter une miette. Son amie bondit vivement pour lui taper la main et lui retirer le met tentateur des yeux. Quelle torture !

Elles continuèrent ensuite la visite en s’engageant à l’étage qui menait aux chambres. Au fond se trouvait la chambre du père, à droite celle de la fille, à gauche… Cali se posta devant la chambre d’Iker, frôla la porte avant d’y poser sa paume. C’était son antre, son repaire, son refuge… Elle avait l’impression de ressentir son énergie rien qu’en s’y appuyant.

Elle fixa ensuite la poignée...

— Mélo, je ne devrais pas, n’est-ce pas ?

— Tu cherches des réponses à tes questions ? C’est peut-être l’occasion... répondit celle-ci, sans s’étonner.

Et puis, tant pis ! L’écrivaine se mordit la lèvre, puis tourna la poignée.

Échec.

Bien sûr, c’était verrouillé ! A quoi je m’attendais au juste ! Elle haussa les épaules. Peut-être ne fallait-il pas ouvrir la boîte de Pandore. Son amie lui fit alors un signe de tête, et lui désigna la clé qui était accrochée à la serrure de la porte de Carmen. Elles se comprirent sans mot dire.

Si ça se trouve, elle ouvre les deux, qui sait ?

Cali saisit la clé de Carmen sans réfléchir et tenta de nouveau sa chance.

Échec.

Non ce n’était pas la bonne clé ! Elle essaya néanmoins plusieurs fois de tournicoter l’objet - tout en se tortillant elle-même -. Voyant son air déçu, Mélodie ricana. Finalement, elles laissèrent tomber leurs pathétiques combines de “détectives” et redescendirent au rez de chaussée. En passant devant la console de l’entrée, l’écrivaine reconnut toutefois une clé similaire à celle de Carmen, posée près d’un autre trousseau.

Curieuse, elle la déroba, rebroussa chemin en grimpant les marches quatre à quatre et s’attaqua de nouveau à la porte d’Iker. Jamais deux sans trois !

Réussite.

La jeune femme hésita deux secondes, puis poussa le battant, frémissante...

L’odeur d’agrumes lui sauta directement au nez, suivie d’une fragrance chaleureuse - comme celle d’un vêtement laissé longtemps au soleil - et du renfermé. Personne n’y était probablement entré depuis plus de deux semaines.

Elle découvrit une pièce à l’apparence plutôt sobre, aux murs blancs et à la moquette bleu nuit. Cependant, en regardant de plus près, on y distinguait toutes sortes d’objets originaux et intéressants. Cela le représente si bien.


— Alors, tu as réussi à pénétrer dans l’antre finalement ! s’exclama Mélodie derrière son dos, ce qui la fit sursauter.

— On dirait bien, et pour l’instant, rien de suspect…

— Bon, je te laisse avec l’intimité d’Iker. Je descends me refaire une beauté pour le pater’. Essaie de pas mettre le bazar !

Son amie referma la porte et elle se retrouva seule. Seule, avec tous ces bouts de vie de lui. Elle culpabilisait de jouer les indiscrètes, pourtant, sa curiosité l’emporta.


Une gigantesque et magnifique illustration dépeignant des danseurs et des musiciens en pleine transe de flamenco trônait au-dessus de son lit.

Dans le coin se trouvait un bureau bien rangé, où étaient disposées deux figurines rigolotes, qu’elle ne connaissait pas. Sans doute des personnages de films ou de séries hispaniques ?

Un petit cadre photo s’y trouvait aussi, où elle vit Iker à peine plus jeune, aux côtés d’une charmante femme aux yeux pétillants, qui lui ressemblait énormément. Sans doute sa mère.

Qu’est-ce qu’ils sont beaux. Elle effleura de l’index son visage souriant et ses petites fossettes. Si tu savais à quel point tu me manques...

Une bibliothèque remplie de livres de tous genres occupait le mur d’en face : de la fantasy, du fantastique, du thriller, de l’humour, du classique, de beaux livres illustrés, de la … romance ? Il avait les Twilight ! Cali rit toute seule. Elle fut soulagée de constater que l’intégrale des Couronnes d’Adriae n’y figurait pas et espérait qu’il l’avait emmené avec lui à Paris.


Elle s’aventura ensuite à ouvrir son placard. Dans la penderie, elle vit quatre polos accrochés à des ceintres : un blanc et trois noirs. Elle attrapa le tissu blanc qui lui rappelait leur soirée parfaite, avant que tout ne tourne au vinaigre. Elle l’huma, et son odeur acidulée la replongea instantanément contre la porte de son appartement. Sa chaleur, ses baisers, sa langue, ses doigts… tout lui revint d’un coup. Cali frissonna.

Elle s’allongea alors sur le lit, effleura ses draps, plongea sa tête dans son oreiller. Il dormait là… Son corps athlétique se recouvrait de ce linge toutes les nuits, sa nuque puissante se reposait sur ce polochon, ce matelas accueillait tous ses rêves, des plus doux jusqu'aux plus sauvages. Tous ces détails de son intimité la rendaient dingue. Il lui manquait terriblement. Elle avait envie de lui…

Perdue dans ses fantasmes, tandis qu’elle continuait à caresser la matière soyeuse, sa main tomba tout à coup sur un morceau de papier. Elle releva la tête et aperçut une enveloppe ouverte, avec en coin un dessin de drapeau tricolore.

Elle la saisit et regarda de plus près. En dessous du logo de la République Française, elle lut les coordonnées du Parquet de Paris. Elle reconnut ensuite l’écriture d’Iker sur le haut de l’enveloppe, où il avait marqué au stylo bleu : “Convocation Tribunal”.

Bien évidemment, son contenu était vide.

Mélodie l’appela subitement.

— Cali ! Carmen vient de m’appeler, ils arrivent ! Tu as fini de jouer Les Experts à Séville et d’enquêter ? Tu as trouvé quelque chose ?


La jeune femme bondit. Haletante, elle sortit rapidement de la chambre, la referma à clé.

— Non je n’ai rien trouvé ! lui mentit-elle très mal en redescendant les escaliers.

Cependant, l’étudiante stressait trop pour le remarquer. Elles répétèrent leur séance de respiration relaxante et s’étreignirent une dernière fois.

— Merci de m’avoir tenu compagnie ma Calinou ! Je suis prête pour affronter Rafaël Llorente : homme d’affaires Hispano-cubain, fan de Pedro Almodovar, raffolant d’Empanadillas et de quiche au saumon.

— Tu as bien appris ta leçon et tu vas t’en sortir comme une chef ! N’oublie pas que Carmen sera à tes côtés et en plus, grâce à toi, je saurai comment faire si Iker me présente un jour. Si tant est qu’il revienne.

Elles s’embrassèrent et Cali quitta les lieux, encore habitée par toutes ces bribes d’Iker.


*


Recroquevillée dans le sofa au milieu des coussins, elle repensa à la convocation du tribunal qu'il avait reçue. Il s’était donc bien absenté pour une raison importante. Et réglait donc une affaire importante. Mais quelle affaire importante ?

La jeune femme commençait à avoir mal au crâne, à force de tourner les questions dans sa tête. Elle soupira, but une gorgée de thé glacé aux fruits jaunes - offert par Catalina -, et alluma la télévision à la recherche d’une - bonne - série sur Netflix. Soudain, une vibration de son téléphone la secoua.

A tous les coups, c'est Mélodie qui implore de l’aide… Ah, non, un numéro inconnu. Un numéro français ?

Son sang ne fit qu’un tour.


[Inconnu] : Salut Cali, c’est Iker ! Tu sais, Dark Phoenix, le guide, le beau brun, tout ça... Je me suis acheté un portable. J’ai fini par craquer, oui… J’espère que tu vas bien. Tu as reçu mes deux magnifiques cartes postales ? Tu me manques… Si tout va bien, je reviens la semaine prochaine. Tu me manques. Ah pardon je l’ai déjà dit ? Je suis lourd ? Tu veux quand même me répondre *smiley qui supplie* ? Je t’embrasse. Partout.

P.S : Ne me demande pas où j’ai trouvé ton numéro, j’ai mes sources ;)


Une chaleur réconfortante envahit sa poitrine, se répandant dans tout son être. Enfin, un moyen de le contacter ! Enfin, des nouvelles ! Son cœur dansa le flamenco, un large sourire s’étira sur ses lèvres pleines, une bulle de bonheur l’engloutit.

Il fallait qu’elle arrête de se prendre la tête. Il avait ses raisons, et cela ne servait à rien qu’elle cherche à fouiller d’elle-même. Cette attitude risquait, au contraire, d’empirer la situation. Elle espérait au fond de son cœur qu’il finisse par se confier, même si elle devait patienter. Et elle attendrait. Car elle l’aimait.









Et voilà, un petit indice sur le secret d’Iker ! Certes on avance à petits pas, mais on avance ! D’après vous, pourquoi a-t-il été convoqué au tribunal ?

J’espère que vous avez apprécié ce chapitre où on en découvre un peu plus sur lui. Alors, pensez-vous qu’on risque de le revoir au chapitre suivant ? :D

Je reste à votre écoute pour toute remarque, suggestions, idée (par exemple merci à @AmandineQuercy pour l’idée du polo blanc hehe, intégrée avec succès dans le chapitre Pil pil de Cocochas ;) )

Et bien sûr, n’hésitez pas à commenter, vous savez que j’en raffole :p

Bisous à très bientôt !!!

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