Chapitre 15 : Señor Catalina

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Il déboucha sur une impasse. Ricardo ne pouvait plus s'échapper. Le gang l'encercla. Paolo et Javier pointèrent leurs Colts sur lui, tandis que leur chef, ce salaud de Tulio, riait aux éclats, dévoilant ses canines acérées tel un cerbère sorti tout droit des enfers.

— Tu es mort Ricardo ! Tu vas crever dans cette ruelle, comme un sale traître que tu es !

Ricardo comprit à cet instant que sa vie s'achèverait là, dans ce passage sombre, sale et froid. Il accepta la fatalité et s'agenouilla face à ses détracteurs. Alors qu'il entendit les gâchettes se déclencher et les balles siffler, une dernière image traversa ses pensées.

Il vit Magdalena sous la lumière des projecteurs, dansant inlassablement dans sa parure écarlate, ses cheveux de jais flotter autour de son visage typé, ses yeux sombres le fixer amoureusement, son sourire éclatant l'envelopper d'un doux voile cotonneux.

À cet instant, il regretta de n'avoir pu affronter ses démons pour elle, il aurait voulu la rendre heureuse, devenir le pilier sur lequel elle se serait appuyée jusqu'à la fin de ses jours... Mais au fond, il savait que sa lâcheté l'en aurait toujours empêché.

Magdalena mi corazon, je m'en veux tellement. J'espère que tu es heureuse, et que tu le seras encore des années durant, jusqu'à ce que la mort vienne t'accueillir paisiblement, après une belle et longue vie. Vis pour moi.

PAN. PAN.

Les coups fusèrent, les balles criblèrent le corps meurtri du jeune homme qui tomba face contre terre, tâchant les pavés sévillans de rouge sang...


***


Voilà. L'amant de Magdalena en avait pris pour son grade. Mort. Assassiné. Tout comme le bonheur illusoire qui l'avait bercée, il y a de cela encore une dizaine de jours.

Cali rabattit si violemment l'écran de son ordinateur portable qu'elle fit sursauter Minina qui dormait. Cette dernière, réveillée en trombe, les poils hérissés et les yeux écarquillés, sortit ses griffes, lacérant les pauvres genoux de l'écrivaine.

— Ah mais Minina ! Fais gaffe purée !

Voilà. Minina en prit aussi pour son grade. La chatte détala, le regard désabusé et la mine renfrognée.

L'écrivaine soupira longuement et posa son front contre la table du balcon. Des larmes perlèrent du coin de ses yeux et elle s'étonna d'en avoir encore en réserve, après des nuits entières de pleurs. Iker était parti.

Bien sûr, sans portable, elle n'eut aucune nouvelle de lui depuis leur rendez-vous.

Même Carmen semblait assez surprise par ce départ. Cependant, elle avait avoué aux filles que son demi-frère traînait un passé compliqué, dont il réglait encore certains aspects aujourd'hui.

La belle métisse s'était adressée à Cali en ces termes :

« No t'inquiète pas Cali. Je suis sûre que Iker gustas tu. Mais il doit régler problemo en France. Il revenir. Moi yé ne peux rien te dire, c'est à Iker de tout expliquer à toi quand il prêt. »


Décidément, le mystère était le point commun des Llorente. Ces mots l'avaient soulagée un temps, mais les doutes la rattrapèrent rapidement. Cette phrase venait de Carmen et non de son frère.

Rien ne garantissait qu'il reviendrait vers elle la bouche en cœur, prêt à tout lui dévoiler. Et puis qu'était donc ce problème qu'il réglait ? Une sombre affaire criminelle ? Serait-il membre d'un gang de malfrats comme Ricardo ?

Ou était-ce plutôt un divorce ? Peut-être avait-il une famille, des enfants, cachés en France ? Une autre femme qui l'attendait, et qui ne se doutait pas un seul instant de l'existence de Cali ?

Sans oublier qu'il ne lui avait envoyé aucun signe, aucun message, avant son départ !

S'il revenait vraiment... La jeune femme serait-elle réellement prête à fréquenter un homme aussi distant et secret ?

Elle pesait le pour et le contre.


Contre : Il me cache des secrets; je ne le connais que depuis quelques semaines; il n'a même pas de portable et ne donne jamais de nouvelles; il vit à Séville, et moi je serai bien obligée de rentrer à Paris un jour...

Pour : Il me plait trop. (Et il faut que je récupère mon livre)


Cali savait que cette dernière raison balayait toutes les autres, aussi raisonnées, logiques et sécurisantes furent elles. Elle soupira de nouveau, décida enfin de se lever, se rendit dans la cuisine, inspecta les placards et le frigo. Il était vraiment temps de faire les courses, parce que de la Tortilla et des pâtes au pesto tous les jours, ce n'était plus viable.
La jeune femme qui déambulait dans l'appartement en culotte se résolut à enfiler un short en jean en dessous de son t-shirt à l'effigie de Frida Kahlo, et des sandales plates à ses pieds.


Mélodie jouissait de la proximité d'un joli marché de plein air bi-hebdomadaire, situé à quelques minutes à pied de l'appartement. La romancière adorait y flâner, humer les odeurs des produits frais et locaux, tailler le bout de gras avec les marchands toujours très aimables - ce qui lui permettait aussi de pratiquer son espagnol -.

Elle saisit un grand panier en osier, verrouilla la porte d'entrée - avec un pincement au cœur au souvenir de son contact -, traversa la route éclairée par un soleil éblouissant, Merde j'ai encore oublié mes lunettes de soleil, et tourna à l'angle de la rue pour se rendre au marché installé Plaza Calderon de la Barca.

Elle aperçut alors une annonce placardée à la devanture de la boutique Secreto de Mujer - où, rappelons-le, sont vendus toutes sortes de thés, de cafés, de boissons exotiques et quelques sucreries -. La propriétaire cherchait une vendeuse polyvalente à mi-temps pour un mois, le temps du rangement annuel de la réserve et de l'arrivée des nouvelles collections.

Cali se gratta le menton. À vrai dire, elle saturait de rester seule à rédiger son roman, surtout que Mélodie passait désormais le plus clair de son temps avec Carmen. Un job lui donnerait l'occasion de côtoyer de nouvelles personnes, mais surtout de l'empêcher, au moins pour un temps, de se morfondre pour le guide sexy. En plus, le magasin se trouvait à deux pas de chez elle !

La romancière arracha l'une des languettes où s'inscrivait le numéro de la patronne : Señora Catalina. Non. En fait, elle arracha le reste des languettes qui restaient pour multiplier ses chances, tout en vérifiant discrètement que personne ne la voyait commettre son méfait.

Elle se promit de revenir à la boutique après ses courses, pour s'adresser directement à Catalina et lui exprimer toute sa motivation.

Plus légère, elle se dirigea vers le marché en chantonnant, se dandinant avec son gros panier en osier. Un nouveau chapitre s'ouvre à moi ! Iker, la vie continue sans toi.


Les étals regorgeaient de couleurs vives, de bons fruits mûris par le soleil, de beaux légumes nourris par la terre. Le lieu était animé comme jamais - les Espagnols adorent le bruit -, les producteurs vantaient à qui le voulait les qualités de leurs marchandises, les locaux se rencontraient et discutaient passionnément dans les allées.

Cali remplit rapidement son panier : des tomates rouges vif, fermes à l'extérieur et juteuses à l'intérieur; des olives marinées à l'ail et au persil; des pomelos jaunes parfaitement sucrés; du melon d'eau parfumé; des concombres frais; des poivrons bariolés; des oignons; des pommes de terres; du Manchego* goûtu; une barquette d'excellente Paëlla pour elle et Mélodie (et Carmen ?) ce soir; sans oublier des churros au chocolat qu'elle croquait à la fin de son périple, en guise de récompense.


La jeune femme repassa ensuite devant la fameuse boutique de thés. La devanture inspirait le raffinement, la féminité et la douceur. Peinte en lilas, elle affichait en vitrine de magnifiques boîtes minutieusement travaillées, plusieurs bocaux emplis de diverses feuilles disposés élégamment, le tout plongé dans une décoration fleurie et végétale.

Cali inspira un grand coup et poussa la porte de Secreto de Mujer, qui s'ouvrit dans un tintement de cloche mélodieux. Señora Catalina s'affairait derrière le présentoir. Elle se retourna et adressa un " Bienvenido !" chaleureux à l'écrivaine.

Vêtue d'une sublime robe noire moulante, cette femme d'une cinquantaine d'années représentait tout à fait l'image de son entreprise. Grande, élancée, élégante, un visage accueillant - pourtant aux traits acérés -, un regard d'un bleu profond et velouté. Ses cheveux courts et ses yeux charbonneux lui rappelaient la chanteuse Barbara.


*Petit aparté : Catalina parlera toujours en espagnol, mais je fais le choix de tout mettre en français pour éviter les traductions à rallonge. Certains termes seront laissés quand même en espagnol pour accentuer ses propos. Cali est en effet à Séville depuis presque deux mois maintenant, elle communique donc désormais assez aisément dans la langue de Don Quichotte*


— Holà jolie Señorita, que puis-je faire pour vous ? questionna-t-elle, lui dévoilant des dents d'une blancheur aveuglante.

— Bonjour Señora, je viens vous voir suite à l'annonce que vous avez affichée à la devanture de votre magasin. Je souhaite y postuler !

Catalina l'observa sans cesser de sourire.

— Mais je vous connais, vous êtes ma petite voisine ! Vous êtes déjà passée une ou deux fois !

— Oui, oui c'est bien moi, enchantée, je m'appelle Cali !

— Cali ? Que linda* ! Moi c'est Catalina, la propriétaire de la boutique. Je suis seule à tout gérer ici, entre la vente, les commandes, le réassort, la déco, le ménage... Heureusement que mon mari m'aide pour la paperasse, mais tous les ans j'ai besoin d'une personne supplémentaire pour le rangement et le comptage annuel de la réserve, sinon je ne m'en sors pas, débita-t-elle sans s'arrêter.

— Je comprends, c'est compliqué de tout gérer quand on est à son compte ! Je suis moi-même indépendante. Bon ça n'a rien à voir avec votre beau métier, je suis écrivaine, mais je comprends votre solitude. Et ayant déjà effectué plusieurs jobs d'été en tant que vendeuse, je sais comme c'est long de faire le comptage annuel des stocks !

Catalina la fixa avec intérêt.


— Oy, vous êtes donc écrivaine ! Comme c'est mignon, cela vous correspond tout à fait. Vous êtes la colocataire de cette adorable Mélodie c'est bien ça ? Comment va-t-elle ?

— Merci beaucoup. Et sinon Mélodie va très bien, elle est amoureuse en ce moment !

— Superbe nouvelle. Transmettez-lui bien mes pensées, Mélo est un rayon de soleil ambulant et je suis certaine que son amie est aux anges ! Et le beau jeune homme qui vous a offert mes chocolats de Pâques, j'espère qu'il va bien ?


Cali ouvrit les yeux comme des soucoupes. Son cœur fit un bond et la tristesse l'envahit d'un coup. Flûte, elle qui l'avait oublié quelques heures !

— Heum, comment êtes-vous au courant que... enfin... balbutia la jeune femme, le rouge aux joues.

— Oh vous savez, chiquita, je vois tout de ma vitrine. Vous étiez très beaux tous les deux en blanc, la dernière fois. Forcément, un couple aussi charmant ne pouvait échapper à l'œil affûté de Catalina !

L'écrivaine se tut, gigota sur place en regardant ses sandales. La propriétaire de la boutique comprit son erreur et se rattrapa aussitôt.

— Pardonnez mon indiscrétion, j'ai tendance à parler trop vite parfois, s'excusa-t-elle en triturant l'une des boîtes à thé disposée sur le présentoir.

— Non, ce n'est rien. Je crains simplement que ce garçon ne soit de l'histoire ancienne... Enfin je ne sais pas, il est très mystérieux et m'a avoué porter un secret... Bref, pourquoi je vous parle de ça... Dans tous les cas, je souhaite vous réitérer ma motivation pour le poste, surtout que du thé j'en bois abusivement au quotidien. Et je transmettrai bien vos salutations à Mélodie !

— Ma chiquita, bien sûr que vous êtes prise ! s'exclama soudain Catalina en joignant ses mains. Une charmante écrivaine, amie de Mélodie, qui en plus, habite juste en face d'ici, c'est oui ! Et si vous êtes en retard, c'est que vous l'aurez vraiment cherché !

— Oh c'est super ! Merci infiniment Señora ! s'extasia Cali, faisant bringuebaler les courses dans son panier.

— Vous pouvez commencer dès demain si vous êtes disponible. On a du pain sur la planche ! Et appelez moi Catalina, les señora c'est pour les vieilles ! déclara-t-elle en lui adressant un clin d'œil.


Décidément, Cali adorait déjà cette femme. Elle lui rendit son sourire et accepta volontiers de commencer son job le plus tôt possible.

— Et pour le jeune homme mystérieux, ne vous faites pas trop de soucis. S'il vous aime vraiment, il vous reviendra, et finira par se confier à vous le moment venu. Vous savez, tout le monde a ses secrets, et certains sont si lourds à porter qu'ils deviennent des fardeaux, affirma soudain le sosie de Barbara, les yeux dans le vide.


L'écrivaine ne revenait pas du franc-parler de sa future patronne. Comment pouvait-elle être aussi sûre des propos qu'elle avançait, surtout qu'elle ne connaissait rien de sa relation avec Iker !

— Catalina, merci beaucoup pour vos conseils, c'est très gentil... Simplement, je ne l'attendrai pas indéfiniment, et cacher des secrets ne reviendrait-il tout bonnement pas à mentir ? Selon moi, la confiance et la communication sont la base du couple... Et s'il ne peut même pas me donner une raison valable à un départ précipité, je ne vois pas comment je pourrais continuer à espérer quoi que ce soit venant de lui...

— Cali, chiquita, vous êtes si jeune... Vivez votre vie comme vous l'entendez, après tout, chacun sa manière de penser. Mais n'oubliez pas d'écouter votre cœur.


Que de sages paroles, ça y est c'est mon idole.


— Merci Catalina. Vous m'avez déjà beaucoup aidée ! affirma Cali en relevant la tête. Donc je vous dis à demain, à quelle heure ?

— 9h30. Vous vous rendez compte, vous pourrez dormir jusqu'à 9h15 ! plaisanta-t-elle.

L'écrivaine émit un petit rire, hocha vivement la tête, remonta l'anse du panier à son épaule et remercia encore la dame en noir avant de lui dire au revoir. Elle sentit une énergie nouvelle s'emparer d'elle.

— Cali ! la héla soudain Catalina, avant qu'elle ne passe la porte. Vous savez, je n'ai pas toujours été une Señora, avoua-t-elle dans un demi-sourire.

La jeune femme s'arrêta net, sous le choc de cette révélation.

— Enfin, cela fait des siècles maintenant... Désormais, je me sens femme à part entière, pouffa-t-elle en suivant ses courbes d'un geste de la main. Mais j'ai mis du temps à l'avouer à mon mari. C'était un secret si lourd à porter, si lourd de conséquences... Pourtant, il m'a prouvé son amour en m'acceptant telle que je suis. Il a fini par me pardonner, et nous avons adopté deux merveilleux enfants. Alors bien sûr, tout le monde n'est pas prêt à pardonner... Mais si votre ami a déjà entamé la démarche de vous avouer qu'il porte effectivement un secret, repensez-y à deux fois avant de le lâcher, surtout si vous tenez à lui.

Émue, Cali se retourna vers la propriétaire de la boutique. Son visage reflétait naturellement la lumière, elle était si belle et épanouie. On aurait dit que le destin l'avait mise sur son chemin.

— Vous êtes magnifique Catalina, ne put-elle s'empêcher de déclarer. Merci, merci de m'avoir partagé votre histoire.

Ce n'est rien, tout le monde dans le quartier est au courant, vous savez ! Je n'ai plus envie de cacher mon passé, j'ai cinquante-sept balais, madre de dios ! lâcha-t-elle la mine enjouée. Et puis, on va passer pas mal de temps ensemble toutes les deux, autant jouer carte sur table. Désormais, vous connaissez l'origine de "Secreto de Mujer" !

Secreto de Mujer... C'est donc ça !

— C'est une très belle histoire ! Et un très beau nom pour votre boutique ! s'exclama Cali, admirative.

L'écrivaine adressa un ultime au revoir empli d'affection à sa future patronne, et quitta les lieux pour enfin poser ses courses à l'appartement. 


Elle profita de passer devant la boîte aux lettres pour vérifier si elle et Mélodie avaient du courrier. Comme d'habitude, des pubs, des pubs, des pubs... Il faudrait songer à mettre un auto-collant STOP PUB.

Alors que la jeune femme épluchait le courrier inutile, un morceau de carton coloré attira son attention. C'était une carte postale. Et sincèrement, elle n'en avait jamais vu d'aussi immonde.

Cette illustration concentrait le summum du kitsch : une tour Eiffel mal détourée en arrière-plan, sur le côté un soleil qui lui-même portait des lunettes de soleil, au-dessus d'un chat affublé d'un béret, en équilibre sur une baguette de pain. Et pour couronner le tout, au centre, en lettres rouge vif Comic Sans Ms : PARIS LA BELLE.

L'écrivaine crut deviner de qui elle provenait, même si l'adresse de l'émetteur n'était pas précisée. Elle retourna la carte.


Tu as vu comme Paris c'est moche ? Je me languis de revenir à Séville pour que tu me bouscules en dansant le flamenco. Te extraño* Dragona. J'espère que tu me pardonnes ce départ précipité, je reviens bientôt. Signé : Devine.


A côté, un dessin bizarre représentait un bonhomme en polo noir assis sur un trône ? Le trône des Couronnes d'Adriae ?

Signé : Devine ? Et ce dessin, non mais je rêve, on dirait l'œuvre d'un enfant de 5 ans !

Toutefois, un fou rire vrombit malgré elle de sa gorge, et une vague de joie l'envahit.


Après plus de dix jours sans nouvelles et sans explication aucune sur son départ, il osait lui envoyer une vieille carte postale toute pourrie. Et pourtant... Elle la serra contre son cœur, la huma en espérant y retrouver un parfum d'agrumes. Catalina avait raison sur toute la ligne.

Peut-être que tout compte fait, Ricardo ne succomberait pas à ses blessures...



Manchego : Tomme au lait de brebis. Le Manchego AOP se présente sous la forme d'un cylindre épais aux arêtes bien nettes. Il fait une apparition dans « Don Quichotte », le roman de Cervantès écrit au début du 16e, mais les Romains le savouraient déjà bien avant lui.

P.S : Moi je trouve ce fromage trop bon :p


Que linda ! : Que c'est joli !


Te extraño : Tu me manques <3




Et voilà, un chapitre plus axé sur l'émotion =) J'espère que vous avez apprécié faire la connaissance de Catalina ? J'aime beaucoup ce personnage ^^

Alors, est-ce que vous avez des pistes sur le secret d'Iker ? Pensez-vous qu'il reviendra bientôt ? Souhaitons bonne chance à Cali dans son nouveau petit job !

P.S : Ces derniers temps j'ai tendance à faire des chapitres à rallonge (pardon je m'emporte de plus en plus dans l'histoire et les détails haha). Je voulais savoir si cela vous gênait un peu ? Car plus l'histoire avance, plus les chapitres sont longs xD

J'essayerai quand même de faire quelques petits chapitres de 5 min en moyenne de temps en temps pour alléger tout ça ^^

Aussi, j'aimerai savoir si le petit paragraphe sur le roman Magdalena vous a plu. *Oui j'ai beaucoup de questions aujourd'hui lol*

Est-ce que vous aimeriez que je glisse d'autres morceaux de cette deuxième histoire dans l'histoire principale ? Pareil, je pourrais faire de même pour Les Couronnes d'Adriae #têtequiexplose #onestperdusMisa !! Dites-moi ^^

Des bisous, merci encore pour vos commentaires, vos avis, vos suggestions qui me motivent et me font vraiment plaisir <3 A très vite ! 

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