Chapitre 12 : Iker versus Bart.

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Le menton appuyé contre la balustrade du balcon, Cali contemplait distraitement les processions pascales qui battaient leur plein dans les rues de Séville, en ce dimanche après-midi de Pâques. Les prêtres et autres membres du clergé, ainsi que quelques fidèles, étaient vêtus de leurs plus beaux apparats, défilant à la queu-leu-leu.

Certains de ses voisins, à l’instar de Mme Perez, balançaient des pétales de fleurs de leurs fenêtres, récitaient des prières à haute voix, une bougie à la main, ou encore, psalmodiaient des chants religieux, les yeux emplis d’émotion.

Minina, fuyant le boucan dévot de sa propriétaire, s’était réfugiée sur les genoux de Cali.

Les Andalous - et les Espagnols en général - étaient restés très pieux, la chrétienté tenant une place importante dans leur vie.

À l’heure actuelle, la religion de Cali résidait plutôt dans la prière qu’Iker lui fasse un signe, n’importe lequel. Elle triturait son téléphone, le reposait, l’observait intensément pour y projeter d’obscures ondes télépathiques. De toute façon, s’il n’avait lui-même pas de portable, comment pourrait-il la contacter ?

Après un début glorieux et une fin tragique, elle et Mélodie avaient quitté la soirée de Park vers deux heures du matin. Guillaume, quant à lui, avait disparu de la circulation avant de leur envoyer un simple texto à midi.

[Guillaume] : Les babes, je suis chez Paloma le reste du weekend, je repasse en coup de vent demain pour récupérer mes affaires #sexenonstop #çayestjesuisamoureux *smiley étoiles dans les yeux x4* *emoji coeur x10*

Paloma, sans doute la brune aux faux ongles… Au moins, il y en a un qui s’amusait bien. Cali soupira de nouveau. Pourquoi Iker lui semblait-il si mystérieux ? Elle avait l’impression que sous ses airs de beau gosse désinvolte, il cachait des secrets.

Mélodie la rejoignit sur le balcon, la tirant de ses pensées. Elle pianotait sur son téléphone.

— Devine qui m’a écrit et qui va mieux ? questionna-t-elle avec un large sourire en dodelinant de la tête.

— J’en sais rien, Donald Trump ? répondit l’écrivaine, sarcastique, et surtout jalouse.

— Carmencita, voyons ! Ma petite Carmencita. Elle est trop adorable, je m’inquiétais vraiment, mais elle va mieux. Je croyais qu’Iker allait me tuer hier, j’te jure, ça c’est un grand frère !

— En parlant d’Iker… est-ce que Carmen t’a dit quelque chose à son propos ?

— Mmh nan, là on est plutôt en train de flirter, tu vois. Elle me plait bien, sincèrement.

— Mélo, ne me dis pas que tu vas vraiment sortir avec la demi-soeur de mon crush ?

— Eh bah quoi ? On pourrait former une ‘tite famille sympa, non ?

— Si ça se passe comme hier soir, on n’est pas sortis de l’auberge. Tout se déroulait parfaitement, jusqu’à ce que tu débarques, soupira Cali en basculant la tête en arrière. Minina n’apprécia pas ce mouvement, souffla et quitta ses genoux pour rentrer chez elle. Voilà que même les chats me fuient…

Mélodie, quant à elle, ne l’écoutait plus, absorbée par sa discussion virtuelle. L’écrivaine l’enviait. Blasée, elle se leva pour aller grignoter quelque chose et trouver un sens à son existence.

— Hé, Cali chérie ! la héla son amie.

— Quoi ?

— T’inquiète pas, il te reviendra. Vous étiez vraiment choux ensemble. Et il a l’air d’un très bon gars, en plus d’être canon, oui ! Enfin bon, je préfère sa sœur quand même.

— Mais Mélo, il ne m’a même pas demandé mon numéro, je ne sais même pas s’il en a un lui-même !

— Shhh relax Cal ! Tiens d’ailleurs, demain c’est férié, pour décrasser de la fête et s‘aérer la tête, y a Carmen qui me propose d’aller courir au Parc Miraflores, tu viens avec nous hein ?

— Tu sais si elle peut demander à son frère de venir ?

— Caliii, relaaax, laisse les choses se faire d’elles-même, un peu !

Et c’est elle qui dit ça, avec ses stratégies à deux balles.

— Oui Mélo, tu as raison, conclut-elle, sans réelle conviction.

Elle se dirigea vers sa chambre et s’allongea sur son lit pour contempler le poster de Bart. Lui au moins, était disponible éternellement.

*

Lundi de Pâques. Cali s’habillait pour aller courir. Elle portait une brassière qui maintenait fermement sa poitrine, dévoilant son nombril, et enfila un mini-short confortable au-dessus de sa culotte en dentelle. Alors qu’elle laçait ses chaussures de running, elle réalisa qu’elle n’avait pas couru depuis des lustres. Une fois de plus, Mélodie avait raison, cela ne pouvait lui faire que du bien.

Iker n’avait toujours pas donné de signe de vie, mais bon, après tout, cela ne faisait que deux jours qu’ils s’étaient quittés : il ne fallait pas qu’elle cède à l’obsession.

Quelqu’un toqua soudain à la porte d’entrée de l’appartement - la sonnerie ne fonctionnait pas -.

— C’est sûrement ma petite Carmen ! Hiiii ! s’exclama Mélodie, excitée.

Effectivement, lorsqu’elle ouvrit la porte, la beauté plantureuse fit son apparition, dans une tenue de sport aussi élégante que sexy. Elle et l’étudiante se dirent bonjour avec un petit smack timide sur la bouche. Trop mignonnes.

— Bon allez, on y va Cali ? l’appela Mélodie qui rangeait sa gourde dans un sac à dos compact.

Tandis qu’elle se dirigeait vers la porte pour les rejoindre, elle aperçut une silhouette derrière Carmen. Un beau brun.

Il se cachait là depuis tout à l’heure ?

— Salut Cali ! Joyeuses Pâques ! lança-t-il en se décalant pour mieux la voir.

Le sang de l’écrivaine ne fit qu’un tour, son pouls pulsa jusque dans sa gorge. Il portait son uniforme de guide : son polo noir, son badge et son pantalon en toile.

— Oh, Iker, bonjour ! Tu… Tu viens courir avec nous ? lui répondit-elle, encore sous le choc de son apparition.

— Hélas non, j’aurai bien aimé, mais comme tu vois, ça va être un peu compliqué dans ma tenue de travail haha. Je commence dans moins d’une heure, la période de Pâques est l’une des plus chargées au Musée. D’ailleurs je vais devoir faire des heures supp toute la semaine. Mais quand j’ai su que Carmen vous voyait aujourd’hui, je me suis dit que c’était l’occasion de passer te voir.

Il sortit tout à coup un paquet de derrière son dos.

— J’ai apporté des chocolats de Pâques, déclara-t-il en lui tendant une petite boîte dans laquelle se trouvaient des cœurs marrons.

Celui de la romancière n’était plus qu’un coulis de praliné.

— Oh mais c’est adorable ! Merci beaucoup ! s’exclama-t-elle en saisissant délicatement son cadeau.

— Bon, Carmen et moi on y va, Cali, tu nous rejoins plus tard au parc Miraflores, okay ? déclara Mélodie. Et bonne journée à toi Iker, bon courage pour le boulot ! acheva-t-elle avec un clin d'œil, avant de s’éloigner en trottant.

— A tout a lor, besos ! dit Carmen à son tour, en suivant sa copine.

Cali resta immobile quelques secondes sur le pas de la porte.

— Bon, eh bien… bonne journée ? avança Iker en se grattant la nuque, son sourire malicieux à ses lèvres.

— Euh… Attends, tu ne veux pas entrer deux minutes ?

— Bien sûr que si, tu me fais une petite visite ?

Elle fit un pas en arrière et le laissa entrer dans l’appartement. Il portait son parfum acidulé. Le tour de visite fut rapide, le logement des deux amies faisait moins de cinquante mètre carrés : le salon, avec son fameux sofa jaune jonché de coussins, la petite cuisine aux carreaux multicolores - où elle posa les chocolats -, le couloir comprenant : la salle de bains et les toilettes, la chambre de Mélodie - fermée -, et enfin, au bout, celle de Cali.

La jeune femme ressentit une pointe d’embarras mêlée à de l’excitation, lorsque le guide pénétra dans son intimité.

En vérité, cette pièce ne comprenait pas grand chose de particulier : une fenêtre, un lit, une armoire, une table de chevet, des étagères emplies de livres, un miroir, une plante grasse à l’angle du mur. C’était, en somme, la chambre d’une personne fraîchement installée. Iker remarqua toutefois rapidement le poster de Bart. Il le scruta de près, puis s’assit sur le lit pour mieux le voir dans son ensemble.

— Mais, c’est le fameux Bartholomeus de la lignée des Shadowlake ! déclara-t-il, le regard concentré. Je ne l’imaginais pas tout à fait comme ça, moins… Viril ?

— Haha, c’est normal, dans le Tome 1 ce n’est qu’un jeune adolescent… Il grandit dans les tomes suivants…

Oh que oui, il grandit.

Iker continuait d’observer l’illustration.

— C’est bizarre, mais… il me fait penser à une photo de moi à Disneyland, l’année dernière, haha.

— Ah booon ?

— Si, sérieux, tu ne trouves pas qu’on se ressemble ? Regarde bien ! s’exclama Iker, se retournant vers elle, la tête inclinée.

Cali s’approcha et s’assit à ses côtés sur le lit.

— À vrai dire, maintenant que je te regarde et que je compare à l’image… il y a bien des ressemblances, oui…

Iker sourit, saisit doucement la main de Cali, puis son index. Il le porta à son visage, juste au milieu de son front.

— Pour comparer, il faut toucher. Tu penses qu’on a le même front ?

Cali se prit à son jeu, et parcourut le front d’Iker de son doigt, jusqu’à la naissance de son nez fin.

— Mmm… je dirai que le tien est plus bombé.

Iker fronça les sourcils, mimant la vexation. La jeune femme émit un petit rire, avant de continuer sa comparaison tactile. Elle tapota ses paupières.

— Concernant, vos yeux, je dirai qu’ils sont pratiquement les mêmes : même couleur, même forme, même cils...

Ensuite, elle caressa le nez d’Iker, puis le pinça légèrement.

— Ton nez est plus mignon, il gagne des points.

Lorsque son index descendit plus bas pour arriver à la naissance de ses lèvres, un frisson parcourut sa poitrine. Elle dessina le contour de la bouche mutine d’Iker.

— Tes lèvres sont… heum… plus… plus dessinées, bafouilla-t-elle, perturbée.

— Et les baisers de Bart, crois-tu qu’ils sont meilleurs que les miens ? questionna-t-il en se rapprochant, les yeux brillants.

— Je ne sais pas, il faut dire que je n’ai pas vraiment eu le temps de comparer samedi…

— On va vérifier ça tout de suite…

Il empoigna délicatement le cou de Cali. Leurs regards se mêlèrent, et elle sentit son souffle brûlant, juste avant qu’il ne presse ses lèvres contre les siennes.

La jeune femme ferma les yeux, se laissa aller à ce baiser tant attendu, qui lui provoqua instantanément des fourmillements dans tout le corps. C’était exquis : doux, chaud, moelleux.

Iker se retira ensuite, bien trop vite.

— Alors ? Bart ou moi ? susurra-t-il en la dévisageant.

— Je n’ai pas encore tranché…

Elle s’avança vers lui, et savoura de nouveau ses lèvres irrésistibles. Ses baisers avaient un goût de… de meringue au citron. Alors que Cali s’aventura à glisser sa langue entre les lèvres d’Iker pour mieux percevoir cette saveur sucrée, celui-ci, pris de court, perdit l’équilibre et tomba sur le lit.

Ils pouffèrent tous les deux, tandis qu’il l’attira à lui. Elle se retrouva à califourchon sur le beau brun, et il l’embrassa encore. Cette fois, il accueillit la langue de l’écrivaine en la léchant aussi, et ils continuèrent dans un french-kiss passionné.

Leurs langues se taquinaient, s’entremêlaient, dansaient dans un sens, puis dans l’autre.

D’un coup, Iker saisit les hanches de Cali et la fit basculer sous lui. Il écarta ses cuisses afin de s’appuyer plus confortablement sur elle, pour mieux dévorer ses lèvres.

Le contact de son érection sur son pubis, et le poids de son corps qui la dominait, émoustilla la jeune femme au plus haut point. En retour, elle caressa sa nuque, son dos, agrippa ses fesses. Leurs baisers se firent plus sauvages : il lui aspirait les lèvres, elle lui suçait la langue, ils se léchaient la bouche goulûment.

Iker descendit plus bas pour picorer de baisers agrémentés de léchouilles et de suçons le cou de sa partenaire. Mmmh… elle ne put retenir un gémissement et bascula sa tête en arrière pour mieux apprécier cette délicieuse sensation.

Ensuite, il arriva à sa poitrine, qu’il caressa d’abord délicatement, puis palpa avec plus d’insistance.

Ses doigts cherchèrent les tétons de Cali à travers sa brassière de sport, qui ne tardèrent pas à se révéler sous ses titillements. Avec gourmandise, il goba tour à tour ses mamelons à travers le tissu, ce qui les fit gémir tous les deux, cette fois.

Iker continua d’explorer le corps de l’écrivaine de sa bouche et de sa langue: son abdomen, ses côtes, sa taille, son nombril et son bas ventre...

La jeune femme sentit l’excitation monter crescendo : ses poils se hérissaient, ses tétons pointaient furieusement, une chaleur mordante et exquise submergeait son entrejambe, et sa petite culotte en dentelle était trempée.

Au moment où la main du beau brun caressa son mini-short et atterrit entre ses cuisses, un bruit sourd se fit entendre.

BAM BAM BAM.

Quelqu’un défonçait la porte d’entrée. Un cambrioleur ?

BAM BAM BAM.

Une voix masculine hurla alors.

— Putain les meufs, y a personne qui ne répond à son portable ! Me faites pas ça, j’ai mon train dans moins de trente minutes ! Je ne peux pas repartir sans mon ordi du taff ! Ouvrez !

C’était Guillaume qui venait récupérer ses affaires. Fais chiiiieeer !

Iker se releva rapidement en se frottant le visage, et Cali soupira bruyamment.

— Je crois que tu devrais lui ouvrir, souffla-t-il, redescendant sur terre. De toute façon, je dois y aller aussi, sinon je vais être en retard au Musée. Enfin, je suis déjà en retard, mais bon ce n’est pas grave, ça en valait la peine, déclara-t-il en se mordant la lèvre inférieure.

Ils se sourirent, et elle se dirigea vers l’entrée pour ouvrir au benêt.

— Oh, seigneur, miracle, Califourchon t’étais là ! J’ai cru qu’il n’y avait personne, j’ai failli décéder sur place, je ne peux pas rater mon train, les autres sont complets vu le weekend de Pâques, j’étais bien dans la merde !

Il vit ensuite Iker apparaître derrière l’écrivaine.

— Ahh d’accooord, je comprends mieux ce silence ! s’exclama-t-il tout en entrant dans l’appartement pour gagner du temps.

— Ça y est tu reviens avec le cocktail ? On a failli perdre espoir, le charria le guide.

— Très drôle Mister le mystère ! enchaîna Guigui, qui avait récupéré sa besace et son ordinateur au pied du canapé. Bon, je vous laisse continuer vos activités !

Il se retourna vers Cali pour déposer un baiser au sommet de son crâne.

— Au revoir ma puce, ce weekend avait mal commencé, mais merci de l’invitation, la suite était SEN-SA-TIONNELLE ! On se revoit, bientôt ! Et toi Mister Mystère - oui, il trouvait rapidement des surnoms aux gens - on dirait qu’on risque de se recroiser !

Il fila comme il était arrivé.

— C’est un sacré numéro celui-là non ? interrogea le guide, amusé.

— Oh, je ne te le fais pas dire, répondit Cali.

— J’espère que vous n’avez pas fait des choses quand il a dormi ici ? interrogea-t-il, une pointe de jalousie dans sa voix qui se voulait pourtant désinvolte.

— Non ne t’inquiète pas, Guillaume c’est fini…

— Ah, ça avait déjà commencé ?

— Heum…

Cali s’éclaircit la gorge.

— Bon, je vais être franche. On a déjà couché ensemble, mais c’est toujours resté dans la déconnade. On est juste amis.

Iker la fixa plus intensément.

— Et moi, tu me considères juste comme un ami ?

Elle ne s’attendait pas à cette question. Le rouge lui monta aux joues, son cœur s’emballa.

— Toi… non… Tu es bien plus que ça… balbutia-t-elle.

Elle vit sa fossette se creuser dans sa joue et des étoiles s’allumer dans ses yeux.

— Je suis rassuré, toi aussi, tu es bien plus qu’une amie pour moi… murmura-t-il.

Il caressa ses cheveux.

— Califourchon avec Guillaume c’est fini alors ? Promis ? questionna-t-il, les pupilles dilatées.

Il est trop craquant.

— Promis ! promit Cali en dessinant une croix sur sa poitrine.

Il lui saisit la taille et l’embrassa passionnément.

— Bon je dois vraiment y aller, Martha va me tuer. Mais ça te dit qu’on se revoie mercredi soir à dix-huit heures ? Le musée organise un stage de flamenco sur la Plaza de España, ça va être génial ! Je viendrai te chercher ici si ça te convient, puis après le stage de danse, on pourrait aller manger un bout.

— Oh super, j’ai déjà hâte d’y être ! s’exclama-t-elle en sautillant.

Alors qu’il tournait les talons, elle ne put s’empêcher de lui poser la question qui lui brûlait les lèvres depuis plusieurs jours.

— Iker, tu n’as pas un numéro de portable ? Ou à la rigueur, tu ne veux pas le mien ? C’est quand même plus pratique, non ?

— Je ne suis pas très portable, Cali, lui répondit-il, toujours de dos. Le concept d’être connecté et sollicité en permanence, de devoir être disponible pour tout le monde, à toute heure, tout le temps, ne me plait pas vraiment… Et on peut très bien se débrouiller sans, je t’assure, conclut-il en se retournant légèrement pour lui sourire. Bon allez j’y vais, je penserai à toi fort jusqu'à mercredi !

Il lui souffla un baiser en partant, qu’elle attrapa au vol et serra contre son cœur. Pourquoi le voir s’éloigner la mettait dans un tel état de manque, et surtout pourquoi cette histoire de portable la travaillait autant ?

Sa réponse, aussi logique et compréhensible qu’elle fut, ne l’avait pas tant convaincue que ça. Tandis qu’elle goûtait les petits chocolats en forme de cœur, ses pensées prirent le dessus. Iker, tu me caches quelque chose…

Vous comprenez la position d’Iker vis-à-vis des portables ? Pensez-vous qu’il cache réellement quelque chose ?

P.S : Alors, who’s the winner ? Iker ou Bart ? hehehe =)

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