Chapitre 1 : De la tentation à la guerre

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Dans les profondeurs de la mer du monde d'Elfimor, un royaume de sirènes, éloigné de tout, vivait des moments troublés. Depuis six siècles déjà, les humains savaient naviguer sur l'eau pour faire la guerre, saccager l'environnement et pécher toujours plus loins des rivages.

Quatre sirènes curieuses de découvrir les hommes, utilisèrent leur chants pour les amener sans crainte à elles. Elles ne se soucièrent guère que leur prisonnier ne puissent pas vivre sous l'eau plus d'une minute ; l'important était de les voir de plus près. Les mâles tritons et leurs danses de séduction étaient ennuyante à leurs yeux. Les sirènes étaient en quête de mâle plus convaincant.

Devant leur incroyable capture humaine, elles sentit leur coeur s'accélérer. Ces hommes qui leur ressemblait bien plus qu'elles ne s'y attendaient, parvenèrent à les attendrirent. Leur couleur de peau variée des uns et des autres. Chaque homme avait une musculature différentes mais ils avaient tous deux pattes étranges poilus. C'est pourtant avec joie qu'elles constataient que leur torse et leur bras ressemblaient à ceux des tritons. Le visage de leur victime étaient pour la plupart très beau à leurs yeux. Les sirènes ravies de leur première capture, décidèrent d'aller plus loin. Qu'importe les interdits, leurs yeux se tournaient sur leur anatomie étonnante.

Satisfaite, les quatre sirènes cherchaient à attraper d'autres malheureux naviguant sur leur navire pour pouvoir les étudier davantage mais jamais leurs proies, ne réussissaient à supporter la pression de l'eau, ni à respirer. Même le plus fort des hommes ne parvenaient pas à les suivres au fond de la mer.

Leurs innombrales échecs amenaient la colère des hommes sur leur espèce.

Vue comme une menace, les humains commençèrent à les pourchasser. S'ils pouvaient chasser les animaux légendaires — tel que les dragons et les phénix qui devenaient plus forts et plus gros que leurs congénères étaient nommés "légendaire, les sirènes ne seraient pas une exception. L'espèce ne résistaient pas à la détermination de ces chasseurs humains, érigeait dans la barbarie.

Tuer à coup d'harpons, pêchaient dans des filets, les sirènes, naïves, ne revenaient jamais. L'espèce était condamnée à craindre la surface.

Mais un jour , la découverte d'innombrables cadavres humains dans le fond de la grotte des quatre sirènes, obligea la reine des sirènes, Erona Kri, de punir les quatre sirènes, jugées responsable de cette guerre avec la surface. Elles subirent un châtiment exemplaire. Aucune d'entres elles ne pourraient avoir devdescendances. Tout triton ou sirène qui s'associeraient à elles, subiraient le même châtiment, voir la mort.

Cinq cent ans plus tard, l'espèce surviva malgré les hommes, naviguant à la surface. Depuis peu, les hommes évoluèrent en équipement mais aussi de mentalité. Incapable de résister au chant des sirènes, les hommes qui les pourchassaient n'étaient plus des hommes. Désormais quelques bâteaux de chasse apparurent sur le rivage dont un qui faisait trembler l'espèce. Il venait de la région de Sapioon tout à l'est de leur territoire, bien plus loin encore que les îles devenus humaines. Ce bâteau appelé "Génésis" tua beaucoup des leurs en quelque mois car cet équipage était tous, insensible à leur chant. Contrairement aux autres équipages mixte, lui, pour la chasse était plus ambitieux et plus osé. Son équipage était composé uniquement de femmes, avec pour capitaine, l'impitoyable Léona Wright.

Quand la vieille reine Erona, entendit cette nouvelle, elle sut qu'elle devait aussi innover dans cette guerre infinie.

Sur son trône, alors que ses cheveux blancs se laissaient bercer par le courant de l'eau, elle exigea qu'on lui amène son fils devant elle.

Kehops était son fils rebelle. Son torse était clair comme certains humains. Sa grande nageoire était d'un bleue plus clair que les autres mâles hormis sa chevelure qu'étaient aussi noire que ceux de sa mère Jadis. Il avait acquis ses grand yeux turquoises qui avait, selon les sirènes, le même pouvoir d'attraction que leur chant. Né mâle il ne pouvait pas être roi. La reine Erona ne fut pas très prolifique mais elle parvint à avoir un deuxième enfant ; une petite fille, au siècle dernier. Kita possédait les mêmes traits de beauté que son frère hormis que sa partie humaine était plus foncé et sa nageoire était verte et plus fine. Malgré ses cent ans, elle était encore jeune pour gouverner, ce qui ne l'empêchait pas d'incarner l'espoir de son espèce. Dans moins de dix ans peut-être, elle serait reine.

Kehops était heureux d'être né mâle. Le pouvoir ne l'intéressait pas. Il préferait vivre loin du royaume, bien qu'on lui déconseillé ce genre d'escapade la journée. Les hommes était l'ennemi de son espèce mais il restaut fasciné par leur histoire. Il avait prit l'habitude de rendre visite, avec joie, à l'une des quatre sirènes pêcheresse encore en vie. Elle n'avait plus de nom, mais Kheops aimait l'appeler "Soleil", comme la boule de feu qui réchauffait la surface de l'eau et apportait la vie.

Soleil lui offrit tout son savoir sur les humains car elle savait que ce triton était différent des autres. En dehors de son sang royal, Kehops était toujours célibataire malgré ses deux cents ans d'existence. Il n'avait donné encore aucune descendance alors que leur espèce se réduisait en nombre et il ne cherchait aucun partenaire. Erona sa mère, restait tolérante, elle-même n'ayant donné naissance qu'à deux enfants, au lieu de cinquante, dans une vie habituelle de sirène. Pour cette raison, il restait le fils rebelle aux yeux du peuple.

En échange du savoir de Soleil, Kheops lui apportait un peu de sa compagnie mais aussi de la nourriture.

« Que m'apportes-tu aujourd'hui ?

— Du crabe, vieille Soleil.

— Tu n'es pas obligé d'ajouter "veille" à chaque fois que tu me parles.

— Je reste ton prince, je dis ce qu'il me plait.

— Le respect ne t'étouffe pas trop en tout cas.

— Ce n'est que la vérité.

— Dit-moi mon prince, reprit-t-elle sans prendre en compte sa réponse, as-tu entendu parlé du bateau de Génésis ?

— Celui qui résiste au chant des sirènes ?

— La reine devrait t'en parler bientôt.

— Et pour quel raison ? »

Soleil se rapprocha de lui pour effleurer de ses doigts, son torse bien dessiné.

« Elle te demandera de le détruire car ce bâteau nous fait beaucoup trop de tord. Les sirènes ne parviennent pas à l'arrêter. C'est donc aux tritons de s'en occuper.

— Ce ne serait pas la première fois Soleil. J'ai tué des hommes auparavant sans laisser de survivant.

— Mais jamais de femme ! Si tu y parviens, amène-moi ce que les humains appellent capitaine. On dit que c'est une femelle d'une grande beauté. »

Kheops grimaça et prit un air scandalisé « Ne me dis pas que malgré ton âge avançé, tu essais encore de te reproduire avec ces immondes créatures ? Deux femelles ne le peuvent pas de toute façon ... Bien que j'apprécie leurs histoires et leur vie, ne me mêle pas à tes expériences indignes !

— Ne dis pas n'importe quoi, je cherche à les étudier ! dit-elle d'une voix innocente. Nous devons comprendre pourquoi une femme résiste à notre chant. Connaître son ennemi est le chemin de la victoire, prince Kheops et puis, je suis la seule à vouloir les approcher de près.

— Vivante ?

— Absolument. Quand elle sera entre tes mains, amène-là dans ma grotte sous l'île des noix de coco. Dans le fond il y'a une cavité qui amène de l'air. Une partie de la grotte n'est pas immergée, tu pourras l'allonger là.

— Es-tu sûre qu'elle ne s'échappera pas au moins ?

— Je te le promet.»

Kheops était inquiet.

« C'est risquée Soleil.

— Le seul risque est que tu meurs dans la bataille. Quand tu l'auras, mon expérience te conseille de lui mettre sa tête dans une grande bulle d'air. Ma grotte n'est qu'à vingt mètre de la surface. Son corps résistera et puis... mon cher prince... ne me dis pas que tu n'es pas intéressé d'en voir une bouger tout près de toi ?»

Les propos de Soleil étaient convainquants. Les histoires sur cet espèce avait nourrit sa curiosité. Il hocha la tête et parti voir la reine Erona dans le royaume.

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